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Solutions Investissements

  • Vincent Jarcsek
  • COO
  • Silex

Les multiples emplois des Actively Managed Certificates

Lancés en Suisse en 2007, les AMCs rencontrent énormément de succés ces derniers temps, en raison des différentes solutions qu’ils permettent de mettre en œuvre. Vincent Jarcsek les passe ici en revue.

Francesco Mandalà

Les Actively Managed Certificates, les AMC, sont des produits financiers offerts principalement en Suisse. Ces produits d’investissement structurés combinent tout à la fois des caractéristiques des fonds gérés activement et des produits structurés.

On peut ainsi énumérer cinq caractéristiques clés des AMC :

Gestion active. Contrairement aux produits structurés qui suivent une stratégie d’investissement passive liée un ou plusieurs actifs sous-jacents, les AMC impliquent une gestion active. Cela signifie que les décisions d’allocations sont prises sur la base de convictions et expertise des marchés par un gérant nommé dans la documentation du produit.

Similitude avec les produits structurés. Malgré leur gestion active, les AMC conservent certaines caractéristiques des produits structurés comme leur nature juridique, dans une certaine mesure leur régime de taxation, leur souplesse et rapidité de lancement. Les AMC portent également le risque de défaut de l’émetteur lorsqu’ils sont émis par une banque.

Flexibilité. Les AMC offrent aux gérants et investisseurs la flexibilité en termes de stratégies d’investissement et d’actifs sous-jacents. Selon les caractéristiques propres à l’AMC ils peuvent investir dans des actions, des obligations, des fonds, des matières premières, des devises ou une combinaison de ceux-ci.

Transparence. Comme les fonds les AMC fournissent des rapports réguliers sur leurs performances et leurs compositions mais aussi leurs frais. Cette transparence est importante pour que les investisseurs et gérants puissent évaluer l’efficacité de la stratégie de gestion active et comprendre les risques associés au produit.

Couts de fonctionnement allégés. Comme les autres produits d’investissement gérés, les AMC facturent généralement des frais de gestion mais se distinguent par le faible cout de mise en œuvre et de maintien. L’activité du marché secondaire est également un aspect à regarder de près pour évaluer le cout total de la solution.

Dans l’ensemble, les certificats gérés activement combinent donc les avantages de la gestion active avec les caractéristiques des produits structurés, offrant une opportunité d’investissement efficiente aux investisseurs qui cherchent à générer des rendements tout en gérant activement le risque.

L’AMC répond donc à de multiples enjeux auxquels sont confrontés les gérants de fortune dans un contexte où leur marché se caractérise par une compétitivité croissante et une demande soutenue pour des services de gestion d’actifs de haute qualité désormais soumis à un examen prudentiel tout en subissant une pression sur les marges.

C’est ainsi que l’AMC qui était historiquement cantonné à l’investissement thématique a progressivement muté en une offre complète de gestion opérationnelle des investissements. Il permet donc d’adresser différents cas d’usage :

Création d’un track record. Un gérant peut créer son AMC disposant d’un code ISIN et d’un historique de performance publiquement disponible. Pour un gérant de fortune il peut s’agir de la validation d’une potentielle offre de gestion de fortune collective par exemple afin d’élargir la distribution de ses stratégies.

Stratégies couvertes (overlay). Les AMC se prêtent également particulièrement à la gestion des risques. Le portefeuille peut investir durablement sur un portefeuille d’actifs sous-jacent tout en déployant de manière tactique des couvertures afin de de protéger les plus-values ou de dérisquer le portefeuille en isolant certaines composantes d’intérêt.

Listing en bourse. En listant son AMC un gérant pour faciliter la multidistribution de son produit.

Mitigation des plus et moins-values fiscales.Dans la plupart des juridictions la taxation des gains de capitaux s’apprécie à l’échelle de l’AMC et non par application à l’échelle des composants.

Agrégation opérationnelle. En déployant sa stratégie au sein d’un AMC le gérant s’économise la réplication de ses choix d’allocation sur les multiples comptes de dépôt de ses multiples clients.

Vincent Jarcsek

Silex

Vincent Jarcsek a rejoint SILEX en 2021 comme COO du groupe et membre de la direction. Il était préalablement responsable de la structuration et du marketing chez Exane BNPP après avoir eu la charge de la plateforme de trading électronique et lui-même été trader de produits dérivés chez Oddo BHF et Société Générale. Il est diplômé de l’école polytechnique et de l’ENSAE en France.

Revival

Solutions Investissements

  • Gregory Peters
  • Co-CIO
  • PGIM Fixed Income

L’âge d’or des placements obligataires

La fin de la Grande Modération a donné son épilogue à une ère caractérisée par une inflation faible et une croissance élevée depuis le début des années 1980. Une période de volatilité pour la croissance comme pour l’inflation se profile désormais à l’horizon. C’est l’analyse qu’en livre Gregory Peters, spécialiste en la matière.

Francesco Mandalà

Malgré la complexité de l’environnement macroéconomique est complexe, il semble bien que nous soyons à l’aube d’un âge d’or pour les investissements obligataires. Leurs caractéristiques traditionnelles – roll-down, carry et rendement – reviennent sur le devant de la scène. Grâce à des taux d’intérêt plus élevés, elles peuvent à nouveau remplir leur rôle de générateur de revenus et de facteurs de diversification.

Anticipation d’une “weakflation” aux États-Unis

Comme les taux d’intérêt sont proches de leurs plus hauts sur plusieurs années et que la croissance économique s’affaiblit en même temps que l’inflation, le resserrement monétaire des banques centrales arrive probablement à son terme. Alors que nous nous attendons à ce que la Réserve fédérale américaine procède cette année à des baisses de taux de 50 points de base en guise de “fine tuning”, le taux d’intérêt neutre à long terme pourrait atteindre la barre des 3%, au lieu de 2,5% comme anticipé précédemment.

L’économie mondiale reste solide malgré l’augmentation des challenges macroéconomiques. Notre scénario de base pour les États-Unis est celui d’une “weakflation”, c’est-à-dire une combinaison de croissance faible et d’inflation élevée mais décroissante. Pour l’année en cours, nous anticipons une croissance du PIB réel de 1,0 à 1,5% et une baisse de l’inflation aux alentours des 2,5 à 3%.

Dans la zone euro, la hausse des taux d’intérêt à l’échelle mondiale, les prix élevés de l’énergie et la persistance de l’inflation vont rester autant de défis. Quant à l’économie, nous prévoyons un léger ralentissement en 2024, avant une reprise relative. En revanche, en Chine, les mesures de relance supplémentaires que nous attendions deviennent maintenant réalité, ce qui plaide en faveur de notre prévision de PIB supérieure au consensus.

La diversification accrue des obligations d’entreprises a également permis de multiplier les opportunités en termes de génération d’alpha. Un large éventail de segments de marchés semble bien positionné à long terme pour générer de solides rendements ajustés au risque. Compte tenu des incertitudes macroéconomiques importantes, nous privilégions les titres de grande qualité et voulons éviter les structures financées par l’emprunt, car elles sont vulnérables lors de taux d’intérêt élevés.

Principales idées d’investissement pour 2024

Réduire les liquidités. Face à la hausse des taux d’intérêt et à l’incertitude macroéconomique croissante, de nombreux investisseurs ont adopté une attitude attentiste l’année dernière. Un choc surprenant ou une nouvelle normalisation des taux en 2024 pourraient faire baisser les rendements à court terme. Les placements à duration plus courte pourraient offrir des rendements plus intéressants et un avoir un effet tampon contre de nouvelles hausses de la volatilité.

Allonger la duration. Après les récents événements géopolitiques, les rendements sont retombés de leurs sommets. Il est encore trop tôt pour en tirer des conclusions, mais nous pourrions entrer dans une phase plus longue de normalisation, offrant aux investisseurs une courte fenêtre pour sécuriser des taux d’intérêt plus élevés à long terme

Rechercher des opportunités de valeur relative de qualité. L’extrême volatilité observée depuis 2022 a fait grimper les valorisations dans tous les segments des marchés obligataires. Elle a créé ainsi des opportunités de valeur relative rémunératrices dans les principaux secteurs clés tels que les obligations à haut rendement et les obligations émergentes. Après que les banques centrales aient renoncé à leurs hausses de taux excessives, la performance des secteurs du crédit s’est améliorée – une tendance qui devrait, selon nous, être favorable aux portefeuilles obligataires diversifiés.

En fin de compte, 2024 pourrait ressembler à 2023 : une année orientée à la hausse avec de bons rendements. Compte tenu de la forte incertitude et de la répétition probable d’importantes fluctuations du marché, les opportunités d’alpha devraient être larges et variées. L’année 2024 promet d’être exigeante pour les investisseurs, mais au final gratifiante.

Gregory Peters

PGIM Fixed Income

Gregory Peters est le co-CIO de PGIM Fixed Income et l’un des co-responsables de son équipe multisectorielle. Avant de rejoindre PGIMen 2014, Gregory Peters dirigeait la recherche Fixed Income & Economie chez Morgan Stanley. Il avait également sous sa responsabilité la stratégie Cross Asset à l’échelle mondiale. Plus tôt dans sa carrière, il a travaillé chez Salomon Smith Barney et au département du Trésor américain. Gregory Peters a obtenu une maîtrise en finance du College of New Jersey et il détient en plus un MBA de Fordham University.

Opinion

  • Francesco Mandalà
  • Chief Investment Officer
  • MBaer Merchant Bank

Comment trouver la vérité sur les réseaux sociaux?

Dans sa chronique, Francesco Mandalà souligne l’évolution marquante dans la façon de consommer l’information, qui se détache des médias traditionnels pour privilégier les médias sociaux. Il évoque à cet égard la responsabilité des consommateurs, à plus forte raison à l’époque des fake news.

Les lundis matin sont terribles, quand je reçois le rapport hebdomadaire du temps passé sur mon smartphone, avec les détails de mon appétit pour les réseaux sociaux et de mes excursions sur internet. J’étais d’ailleurs content de voir que mes heures collées à l’écran avaient diminué de 36% au cours de la deuxième semaine de mars par rapport à la première – de temps en temps, il peut quand même y avoir une bonne nouvelle !

Quand il s’agit de consommation de news, ma dépendance aux réseaux sociaux ne fait qu’augmenter, conformément aux conclusions du Digital News Report 2023 de l’Institut Reuters. Elles montrent que seulement un cinquième des répondants au sondage, 22% plus exactement, préfère accéder aux actualités depuis un site d’actualité ou sa version mobile, un chiffre en baisse de 10% depuis 2018.

Cette tendance a émergé malgré les alertes sur le rôle des social networks dans la diffusion d’informations erronées et de fake news, en contraste avec l’impartialité et l’objectivité des mass media traditionnels, invoqués par les journalistes comme la norme d’or de la profession

Les journaux, la télévision et la radio considèrent l’impartialité – l’absence de biais – et l’objectivité – la séparation des faits et des opinions – comme des conditions primordiales pour distinguer le journalisme de la désinformation ou de la propagande. En principe, l’objectivité journalistique assure que les informations publiées sont un reflet fidèle du monde réel, depuis les rubriques politiques et économiques jusqu’aux sciences, au sport, ou aux pages financières.

Pourtant, c’est là que le bât blesse.

Le mythe de l’objectivité des mass media traditionnels

Prétendre à un journalisme objectif et impartial semble impraticable, voire carrément irréaliste. Le cas contre l’objectivité est éloquemment présenté par Umberto Eco, quand il soutient que le journalisme objectif est une idéologie, utilisée comme façade pour dissimuler d’autres agendas.

Les sociétés ont d’ailleurs ajusté leurs attentes vis-à-vis des mass media traditionnels. Elles demandent moins de l’objectivité et de l’impartialité qu’un engagement à informer honnêtement. La télévision, la radio et les journaux se sont vus confier la responsabilité de l’information, de sa qualité, de son exactitude. Ils jouissaient à ce titre d’un haut niveau de confiance et de crédibilité en tant que sources primaires, malgré certains biais.

L’avènement d’internet et des réseaux sociaux a bouleversé leur autorité. Les consommateurs préfèrent maintenant accéder à l’information via les réseaux sociaux en raison de leur omniprésence, de leurs faibles coûts et de la communication à double sens qu’ils proposent.

La préoccupation est la montée de la désinformation et des fake news sur ces réseaux, qu’il s’agisse de sujets politiques, sociétaux ou financiers. Il y a étonnamment peu de réponses scientifiques à la question des fake news et de leur impact sur les individus. Les entreprises technologiques exploitant les plateformes de réseaux sociaux ont du mal à traiter le problème car leurs modèles économiques et leurs incitations financières entrent souvent en conflit avec les solutions qui s’imposent.

En conséquence, quand il s’agit de vérification des faits, la responsabilité en a été transférée directement au consommateur. Le danger est que le nombre déjà record d’individus évitant les médias professionnels – ceux qui délivrent des informations cruciales, politiques ou économiques, décidant souvent d’un engagement civique – continuera d’augmenter, sapant finalement les processus démocratiques.

Francesco Mandalà

MBaer Merchant Bank

Francesco Mandalà a rejoint MBaer Merchant Bank en février 2021. Il possède une vaste formation en économie et en ingénierie financière. Ses principales compétences sont la gestion de portefeuille, la modélisation des revenus fixes, la macrostratégie, la gestion des risques et l’analyse de fonds, qu’il a d’abord appliquées en tant qu’économiste à la BCE, puis à l’UBS et à Julius Baer. Francesco Mandalà a étudié l’économétrie à l’université de Bocconi et à l’université de Southampton et a finalement obtenu son doctorat à l’université de Pavie.

 

 

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    “Les gestionnaires de fortune ont tendance à négliger l’interface client”

    Au cours de ces dernières années, Pascal Nägeli a grandement contribué au développement de la digitalisation chez les gestionnaires de fortune. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il marque bien la distinction entre digitalisation à l’interne et digitalisation dans le cadre de l’écosystème.

    Commençons par ce qu’il en est du digital, en interne, chez les gestionnaires de fortune. Quelle analyse faites-vous de leur situation ?

    En interne, il y a deux grands blocs à considérer lorsque nous parlons de digitalisation dans la gestion de fortune. D’une part, l’investissement – la pièce essentielle – et, d’autre part, la communication avec les clients. Dans ces deux domaines, il y a beaucoup de marge de progression, même s’il me semble plus urgent de s’activer d’abord dans la communication.

    Pour ce qui relève de l’investissement, la principale question à se poser actuellement est de se demander comment il est possible d’exploiter les avancées de l’intelligence artificielle.  Avec le boom de l’IA générative, je vois beaucoup de curiosité sur le marché et nous travaillons nous aussi à une série de solutions pour les gestionnaires de fortune. Les exemples les plus évidents portent sur l’intégration plus facile et plus efficace des fonctions de contrôle dans le processus principal, ou sur les opérations qui exigent le traitement de données qui se présentent sous une forme non structurée.

    Par rapport à la gestion de portefeuille, pourquoi voyez-vous davantage d’urgence dans la communication avec les clients ?

    Les gestionnaires de fortune se concentrent naturellement sur leur cœur de métier – l’investissement – et ils ont tendance à négliger quelque peu l’interface client. En outre, les attentes des clients en matière de numérisation continuent d’être sous-estimées. Le besoin d’agir varie toutefois beaucoup d’un gestionnaire à un autre.

    Qu’en est-il de la digitalisation au niveau de l’écosystème ?

    Il se caractérise par de multiples inefficacités, dûes au grand nombre de participants ayant des intérêts particuliers tout au long de la chaîne de valeur. L’absence de normes et la mauvaise intégration des processus ou des données en sont la conséquence. Une collaboration plus intensive serait ici nécessaire. Seuls des investissements communs, une coordination transversale et une collaboration étroite entre les différents maillons de la chaîne permettront de réduire les coûts et les risques pour les gestionnaires, qui pourront alors améliorer leur offre.

    Selon vous, quelles sont les premières étapes à franchir ?

    En se fondant sur notre expérience, il semble assez judicieux de réfléchir d’abord à des idées innovantes et créatives dans le cadre par exemple d’un atelier. Ensuite, une fois ces idées identifiées, elles doivent êttre classées par ordre de priorité en fonction de leur utilité et de leur faisabilité. En règle générale, on démarre alors avec un ou deux projets qui permettent de générer rapidement un impact et de créer un sentiment de réussite.

    Où voyez-vous l’avenir, notamment en ce qui concerne l’utilisation d’actifs numériques/de la technologie blockchain ?

    À long terme, je suis convaincu que la blockchain deviendra un élément indispensable dans la chaîne de valeur pour la gestion de fortune. Les clients ne s’en rendront pas compte. Il existe déjà des projets passionnants dans lesquels des processus inefficaces peuvent être améliorés de manière substantielle grâce à la blockchain. Nous avons par exemple migré un produit très complexe – des Insurance Linked Securities – vers la blockchain pour un grand gestionnaire d’actifs. Il s’agit d’une solution de bout en bout, incluant une place de marché et des interfaces utilisateur conviviales, entièrement réglementée et déployée sur plusieurs sites. Je suis convaincu que pour la plupart des actifs alternatifs, des solutions similaires apportent de grands avantages en termes d’efficacité et de transparence. Pour les gestionnaires de fortune, il s’agit ici de rester proche des évolutions afin de pouvoir en profiter au bon moment.

    Pascal Nägeli

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    Avant de fonder i.AM Lab, Pascal Nägeli était Chief Digital Officer chez Credit Suisse Asset Management. Après sa formation d’informaticien, il a commencé sa carrière chez Swisscom avant de rejoindre le Credit Suisse, pour y travailler comme Business Architect puis Program Manager. Fondé en 2018, le i.AM Lab est un studio d’innovation qui accompagne les gestionnaires de fortune dans leurs processus de digitalisation.

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      • Services logiciels
      • Microsoft Power BI

      Un metteur en scène pour l’analyse des données

      Chaque semaine, vous voulons présenter différentes solutions digitales susceptibles de contribuer à l’optimisation des process, de la construction de portefeuille ou de la relation-client. Pour ouvrir le bal, nous commençons avec Power BI la plateforme de Microsoft conçue pour l’analyse de données et surtout pour leur visualisation.

      Avec des environnements de marché de plus en plus complexes, la gestion de portefeuille a pris une dimension beaucoup plus sophistiquée. Au cœur des process, les analyses de données ont énormément gagné en densité, et leur visualisation est devenue un axe clé de la communication avec les clients. Différents outils permettent aujourd’hui d’assurer de front ce travail d’analyse et de visualisation, de manière très intuitive.

      C’est le cas notamment de Power BI, la plateforme de Microsoft. Elle propose d’abord ces fonctionnalités essentielles que sont l’Intégration, l’analyse et la visualisation de données. Elle s’accompagne ensuite d’outils qui permettent le partage et la collaboration autour de ces données, ainsi que la création de tableaux de bord modulables et donc entièrement personnalisables.

      Appliqué à la gestion de fortune, et aux données financières de manière plus spécifique, Power BI propose des solutions très pertinentes avec lesquelles les gérants vont pouvoir servir leurs clients plus efficacement et optimiser leurs propres process. En planifiant par exemple des actualisations automatiques des données, ou en configurant différents dispositifs d’alerte.

      En voici un condensé.

      Analyse des portefeuilles

      Avec Power BI, il est possible de visualiser et d’analyser très simplement les performances des portefeuilles. Power BI permet la création de tableaux de bord interactifs pour suivre les rendements, les allocations d’actifs, la diversification et quelques autres KPI.

      Reporting Client

      Power BI est capable d’aider les gérants à produire des rapports détaillés et personnalisés qui mettent clairement en scène les performances des portefeuilles, les tendances de marché, ou le suivi des objectifs financiers.

      Gestion des risques

      Une fois paramétré, Power BI assure aussi l’évaluation et la surveillance et des risques associés aux portefeuilles. Le gestionnaire peut alors mettre en forme des tableaux de bord pour suivre par exemple les fluctuations du marché, l’exposition aux risques ainsi que la volatilité.

      Gestion de la conformité

      Power BI donne également aux gérants la possibilité de se renforcer sur le plan de la compliance. Power BI permet de créer des tableaux de bord dédiés à la surveillance des transactions, des expositions, des limites de risque et d’autres aspects de la conformité.

      La plateforme Power BI est disponible sous forme d’application de bureau, de service cloud, d’application mobile et de solution sur site. Pour son exploitation, Microsoft propose différentes options en termes de licence. Power BI Pro, Power BI Premium Per User et Power BI Premium sont les trois formules disponibles aujourd’hui.

      Pour Power BI Premium Per User, il faut compter environ une vingtaine de francs par mois et par utilisateur. Quant à Power BI Premium, la version la plus riche en fonctionnalités, son prix augmente par paliers à partir de 4’000 CHF environ par mois, pour l’ensemble de l’entreprise.

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