Tokenisation

Solutions Digitales

  • Murat Ogat
  • Co-fondateur et CEO
  • Aktionariat AG

Qui sera l’«Amazon» des infrastructures de marché numériques?

Les deux fintechs suisses Taurus et Aktionariat ont décidé de combler un vide en matière d’infrastructures de flux d’actifs tokénisés destinés aux investisseurs institutionnels. Elles veulent permettre permettre aux PME de financer leur développement via l’émission et le trading de parts de capital tokénisées sur la blockchain Ethereum.

Par Levi-Sergio Mutemba

Deux leaders suisses de la finance numérique, Taurus et Aktionariat, ont annoncé la semaine dernière un partenariat visant à permettre aux PME de financer leur développement via l’émission et le trading de parts de capital tokénisées sur la blockchain Ethereum. Aktionariat se charge de la tokénisation des parts, tandis que Taurus apporte l’infrastructure de marché ainsi que le réseau de banques et d’investisseurs. L’objectif est d’accroître la liquidité pour ces actifs numériques. Pour mémoire rappelons que la tokénisation consiste en la représentation numérique d’une chose réelle, en l’occurrence la représentation digitale de parts de capital, ces derniers étant des actifs dits réels.

«À travers ce partenariat, Taurus accompagnera les actions tokénisées par Aktionariat sur la blockchain Ethereum et Aktionariat offrira aux entreprises clientes une transition sans heurts pour leur admission sur la plateforme TDX à mesure que celles-ci se développent en termes de capitalisation boursière», explique Taurus dans son communiqué publié la semaine dernière.

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre d’une compétition globale dans le secteur des infrastructures de marché pour les investisseurs institutionnels. Ces infrastructures sont en effet au coeur du processus d’adoption des actifs tokénisés par les investisseurs institutionnels, ces derniers étant régulés et, par conséquent, limités dans leurs possibilités de placements numériques. «Bien que nous offrions déjà des instruments qui permettent la vente et le trading informel de titres tokénisés, il y a un manque de places de marché réglementées pour ce type d’actifs. Taurus va ainsi combler ce vide avec sa propre place de marché numérique», poursuit le management d’Aktionariat.

Le nombre d’infrastructures de flux augmentent en effet à un rythme soutenu dans pratiquement toutes les régions du monde. Les bourses traditionnelles, y compris SIX à travers sa plateforme d’actifs tokénisés SDX, ne sont toutefois pas en reste par rapport à la cohorte d’acteurs disruptifs indépendants tels que Coinbase, Sharepost, KoreKonX – aux États-Unis – Max Markets et HQLAx – en Europe – Mt Pelerin, Smart Valor ou encore SygnEx – en Suisse – pour ne citer que ceux-là.

Parmi ces acteurs indépendants, un nombre croissant tissent des partenariats stratégiques avec des bourses traditionnelles. La question est de savoir lesquelles survivront sur le long terme, dès lors que le marché des actifs numériques se trouve actuellement fortement fragmenté. Beaucoup s’attendent à une consolidation des infrastructures de marché. C’est ce que laissait entendre Vincent Pignon, cofondateur de Wecan Group.

«On peut en effet imaginer des acteurs indépendants, innovants et disruptifs comme l’américain Coinbase, que Meta a tenté de racheter. De tels entreprises pourraient se substituer aux bourses traditionnelles si ces dernières ne parviennent pas à réaliser cette transformation technologique», souligne-t-il. «Coinbase a justement pour ambition de pouvoir coter toutes les valeurs tokénisées, c’est-à-dire reflétées sur une DLT à l’échelle globale», poursuit le spécialiste.

Les principaux apports et avantages de la blockchain dans le cadre de l’émission et le négoce d’actifs financiers tokénisés résident principalement dans l’élimination d’intermédiaires et la rationalisation des procédures – notamment via l’automatisation et la réduction significative des temps de règlement. Autant de facteurs qui réduiront de façon significative les coûts de transactions, facilitant ainsi l’accès au marché des capitaux pour les petites et moyennes entreprises ne répondant pas aux critères d’admission aux bourses traditionnelles.

 

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    « Le prix d’achat doit être basé sur la rentabilité du portefeuille Clients »

    Sur l’ensemble des gérants indépendants en activité aujourd’hui, Markus Angst en voit un bon tiers passer la main ces toutes prochaines années. Le thème de la transmission est devenu pour eux un chantier prioritaire, qui exige une approche rationnelle en raison de sa complexité. De même qu’un sens certain de l’anticipation.

    Au chapitre de la succession, quelles sont les différentes options qui se présentent aujourd’hui pour les gérants indépendants ?

    Les gérants disposent de différentes options, qui dépendent fortement de la taille de la société et des préférences individuelles des associés.

    Pour les petites sociétés, avec deux associés au plus, la succession est souvent compliquée. Une possibilité consiste à s’intégrer très tôt dans une société plus grande. L’avantage dans ce cas est de pouvoir transférer le portefeuille Clients sur une plateforme établie qui possède déjà les structures et les ressources nécessaires. La charge juridique et réglementaire s’en trouve allégée et, de plus, il y a en place une base plus stable pour la croissance future et le suivi des clients.

    Une autre option pour les gérants de petite taille est de transférer les clients à une autre société qui se concentre autant que possible sur un même segment de clientèle. Le cédant reste alors dans un rôle d’encadrement relationnel, sans responsabilité opérationnelle, ce qui permet une phase de transition plus douce.

    Pour les sociétés moyennes et grandes, à plusieurs associés, les possibilités sont plus étendues. Il peut s’agir par exemple d’un plan de succession interne, dans lequel les jeunes associés assument progressivement les responsabilités clés, tandis que le cédant réduit de son côté son volant opérationnel. Ce schéma garantit la continuité du service à la clientèle et favorise en parallèle le développement de nouveaux leaders au sein de l’organisation.

    Une autre solution pourrait être d’envisager un transfert définitif des clients et un retrait complet de la société, ce qui permettrait une séparation claire et un transfert ordonné des responsabilités.

    Pour tous les gérants, quelle que soit leur taille, il reste encore la possibilité de vendre la société à des tiers. Ce qui peut néanmoins engendrer quelques tensions sur le plan émotionnel, car les relations de longue date avec les clients et la réputation de la société changent de mains.

    Pour résumer, le choix final dépend fortement des circonstances et des objectifs spécifiques de chaque gérant. Une analyse précoce et approfondie des options disponibles est essentielle pour prendre une décision qui soit à la fois viable à long terme et satisfaisante pour toutes les parties concernées.

    Parmi toutes ces options, lesquelles vous paraissent les plus réalisables ?

    Pour les sociétés qui n’ont pas plus de deux associés, l’intégration dans une société plus grande me semble l’option la plus réaliste. Pour les sociétés plus grandes, la solution en interne est souvent l’option privilégiée. Auquel cas, il est possible de recruter dans l’entreprise des successeurs qui ont déjà une connaissance approfondie des structures de l’entreprise et des besoins des clients. La transition s’en trouve facilitée, et le risque de perdre de clients en raison d’un manque de continuité ou d’un suivi insuffisant s’en voit minimisé.

    Je rajouterais aussi qu’il est vraiment très important de prendre en compte la structure d’âge des associés au sein de la société. Elle peut avoir énormément d’influence sur le timing de la succession, ainsi que sur sa planification. Dans de nombreux cas, l’identification et le recrutement précoces d’un successeur potentiel peuvent être la meilleure stratégie pour assurer la continuité à long terme.

    Quels principaux pièges les gérants sont-ils susceptibles de rencontrer ?

    Les principaux pièges comprennent souvent la difficulté à anticiper et à commencer la planification suffisamment tôt. Un autre écueil est la composante émotionnelle de la cession ainsi que le manque d’objectifs clairs définis pour la période qui s’en suit. Le processus de succession prend souvent plus de temps que prévu. Il nécessite une coordination minutieuse des aspects financiers, juridiques et personnels.

    Quels sont les principaux obstacles, tant du côté de l’achat que du côté de la vente ?

    Les aspects humains et les décisions émotionnelles sont les principaux obstacles. Du côté de l’acheteur, des vérifications préalables minutieuses doivent être effectuées pour bien évaluer les risques potentiels. Le prix d’achat doit être basé de manière réaliste sur la rentabilité du portefeuille de clients car, souvent, les normes du marché ne reflètent pas la valeur économique réelle.

    Sur ce thème de la succession, comment voyez-vous le secteur des GFI bouger en ce moment?

    Le marché est confronté à un important défi démographique. De nombreux associés s’apprêtent à prendre leur retraite. Dans les 1’400 sociétés agréées Finma, c’est un problème qui concerne un bon tiers des associés. La nécessité de planifier la relève de manière structurée se fait donc de plus en plus pressante. Au sein du réseau Aquila et en dehors, nous voyons bien qu’il y a une demande de plus en plus forte pour du soutien et des conseils dans ce domaine. Il est donc essentiel d’aborder la question de la succession à un stade précoce afin d’assurer une continuité sans faille dans la gestion de la relation client.

    En termes d’évaluation, quels sont les modèles les plus populaires ?

    La valorisation des sociétés de gestion de fortune ne repose pas uniquement sur des indicateurs financiers tels que l’EBITDA, mais de plus en plus sur la rentabilité du portefeuille de clients. Cette approche me semble d’autant plus pertinente que de nombreux gérants ont retiré d’importants bénéfices de l’entreprise au fil du temps. La valorisation basée sur l’EBITDA s’en trouve donc faussée. Des modèles de valorisation plus réalistes doivent donc tenir compte de la fidélisation des clients sur le long terme et de la rentabilité.

    Les prix des AUM ont-ils augmenté ou diminué au cours des dix dernières années ?

    Les prix ont eu tendance à se stabiliser ou à baisser en raison d’une évaluation plus réaliste de la rentabilité des clients. Les normes antérieures, qui fixaient le prix de vente à 3 ou 4 % des encours se sont souvent révélées irréalistes et n’ont que rarement abouti à des transactions réussies.

    Où les acheteurs doivent-ils désormais concentrer leur attention ?

    Il faut en passer par l’analyse minutieuse du portefeuille de clients et des risques liés. Une due diligence approfondie est indispensable pour éviter des complications futures. L’adéquation stratégique et culturelle entre l’acheteur et l’entreprise cible est également essentielle pour garantir une intégration réussie et maintenir la fidélité des clients.

    Et qu’en-est-il du côté des vendeurs ?

    Ils doivent se résoudre à proposer un prix réaliste et à préparer la transmission de manière exhaustive. Une volonté claire de remettre l’entreprise et les clients entre les mains de l’acheteur est fondamentale dans le processus de vente. Le vendeur assume encore certaines responsabilités juridiques après la vente. Il doit donc planifier soigneusement la dissolution de la société et le respect des obligations réglementaires.

    Qu’est-ce qui est préférable aujourd’hui pour un EAM : créer sa propre structure à partir de zéro ou acheter une structure existante ?

    Ce choix dépend de plusieurs facteurs. Une nouvelle structure offre la possibilité de créer une organisation sur mesure sans legacy. L’achat d’une structure existante avec une licence FINMA nécessite toutefois un examen approfondi et l’approbation de la FINMA, ce qui implique des défis supplémentaires.

    D’après les retours que vous avez du marché, combien de sociétés auront à gérer leur succession au cours des cinq à dix prochaines années ?

    Une part importante ! Probablement entre le quart et le tiers des sociétés en activité aujourd’hui. Cette tendance, dictée par des facteurs démographiques, oblige à une planification proactive de la succession pour garantir la continuité et s’assurer de la loyauté de la clientèle.

    Markus Angst

     Aquila

    Markus Angst a rejoint Aquila en 2013, comme membre de la direction générale et responsable des services bancaires. Après avoir joué un rôle déterminant dans le développement de l’Aquila Bank, il dirige depuis 2021 le secteur Clients, partenaires et coopération. Markus Angst a travaillé auparavant pour la banque Leu, puis Clariden Leu, de 1986 à 2012. Il a d’abord été responsable de divers départements du back office avant de devenir responsable mondial des gérants indépendants en 1999. Markus Angst est diplômé de l’Université de Lucerne, où il a obtenu un Master Exécutif en Administration des Affaires

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    Intégrité

    PubliSphere

      • Pierre-Alexandre Rousselot
      • CEO
      • KeeSystem

    Garantir la fiabilité des données bancaires en gestion de fortune

    Assurez des données bancaires fiables pour des décisions éclairées et une gestion efficace.

    En gestion de fortune, la fiabilité des décisions repose sur des données bancaires précises et fiables. Chaque jour, gérants de fortune, family offices et banques privées manipulent des données issues de comptes divers répartis sur plusieurs établissements bancaires et diverses classes d’actifs, soulevant le risque d’une perte d’intégrité notamment lorsque ces données ne sont pas correctement intégrées ou consolidées. Comment faire pour réduire ces risques ?

    Intégration et consolidation des données financières : un double enjeu

    Les limites des méthodes manuelles

    La gestion des données bancaires à l’aide d’outils classiques comme Excel est souvent chronophage et sujet à erreurs. Un gérant de fortune peut passer de longues heures à collecter, formater et vérifier manuellement les informations bancaires. En conséquence, les décisions risquent d’être affectées par des données incorrectes ou incomplètes.

    Diversité des formats et complexité accrue

    Les family offices et gérants de fortune reçoivent des données dans des formats variés selon les banques. Par exemple, une banque utilise des relevés au format XML, tandis qu’une autre propose du CSV. Cette diversité augmente le risque d’erreurs et complique la standardisation des données. Le traitement manuel devient alors impraticable à mesure que le volume de données croît.

    La qualité des données, un enjeu clé

    Des rapports incomplets, des performances mal évaluées… Une mauvaise consolidation des données peut avoir des conséquences sérieuses. Une petite erreur peut influencer le jugement du gérant concernant les décisions d’investissements et, par ricochet, la gestion du patrimoine de ses clients. Sans compter l’impact sur la réputation qui peut entrainer de facto des pertes financières. La question n’est alors plus de savoir s’il est possible d’éviter ces risques, mais comment.

    Un processus de qualité rigoureux

    Depuis plus de 15 ans, la solution KeeSense accompagne les sociétés de gestion et les family offices soucieux d’obtenir le plus haut niveau de qualité de données pour leur activité et pour leurs clients. Pour assurer une qualité optimale des données, KeeSystem propose une solution en trois phases :

    1. Analyse initiale et structuration
      Nos équipes vérifient d’abord la cohérence des données fournies par les banques. Cette étape préliminaire permet d’assurer que toutes les informations pourront être traitées correctement par notre plateforme KeeSense. KeeSystem a développé des interfaces spécifiques avec plus de 150 banques, permettant de gérer différents formats de données sans difficultés.
    2. Mise en production
      Une fois les données validées, elles sont déployées dans le système du client. Nos équipes s’assurent en temps réel que chaque donnée est correctement intégrée, afin de garantir une exploitation fluide et fiable des informations. Une formation utilisateur accompagne cette phase pour une prise en main rapide.
    3. Suivi et maintenance des données
      Une vigilance constante est essentielle pour garantir un haut niveau de qualité des données. Le suivi quotidien des intégrations proposé par KeeSense sert à détecter et corriger les anomalies. Il empêche les erreurs en cascade qui affectent les calculs de ratios ou de performances. Des rapports réguliers livrent une vue d’ensemble sur l’état des données, assurant leur cohérence et fiabilité même après l’intégration initiale.

    On peut comparer la gestion des données à la circulation sanguine. Tout comme un caillot peut être dangereux pour la santé, une anomalie dans les données peut compromettre leur intégrité. KeeSystem veille donc à ce que les données circulent de manière fluide et sans obstruction.

    Les bénéfices de l’intégration automatiques des données

    L’intégration automatique des données apporte de nombreux avantages pour les gérants de fortune.

    Automatisation et gain de temps
    L’automatisation des processus de collecte et de consolidation est un des premiers bénéfices exprimés par les utilisateurs de KeeSense. Ce qui leur demandait autrefois des heures de travail manuel est réalisé en quelques clics. Les gérants récupèrent plusieurs heures par semaine pour des activités à forte valeur ajoutée, telles que l’analyse des performances ou la planification stratégique.

    Renforcer la confiance et sécuriser la prise de décision
    Avec des données précises et mises à jour quotidiennement, les gérants prennent des décisions avec plus de fiabilité et de sérénité. Lors des rendez-vous clients, ils ont l’assurance que les informations qu’ils présentent sont exactes.

    Un service client amélioré
    Réagir rapidement aux demandes fait partie des attentes des clients des sociétés de gestion. Grâce à KeeSense, les gérants sont capables de générer des rapports détaillés en quelques minutes, ce qui est un avantage concurrentiel dans un secteur compétitif.

    KeeSystem, une expertise humaine et technologie avancée

    Nos équipes sont composées de professionnels seniors avec une connaissance approfondie du secteur financier. Cette combinaison d’expertise humaine et de technologie avancée permet d’apporter un service de haute qualité, dédiée à l’optimisation continue de la précision et la fiabilité des données.

    Pour en savoir plus sur la solution de gestion de portefeuilles et consolidation de données KeeSense, contactez-nous directement.

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        • Frédéric Stolar
        • Managing Partner
        • Altaroc

      Altaroc présente les gérants de son Millésime 2024, alors même que la reprise du marché du Private Equity s’avère prometteuse

      Altaroc, société de gestion de fonds de Private Equity, vient de dévoiler les premiers gérants sélectionnés dans son Millésime 2024, actuellement en cours de levée. Avec une ambition de collecte de 400 M€, 260 M€ ont déjà été investis dans cinq fonds d’investissement rigoureusement sélectionnés, principalement dans les secteurs technologiques et de la santé.

      Une sélection rigoureuse de fonds

      Les investissements comprennent 70 M€ dans Vitruvian Investment Partners V, un fonds européen de growth buyout, et 70 M€ dans Summit Partners Growth Equity Fund XII, un fonds nord-américain. Thoma Bravo, acteur mondial du LBO dans les logiciels, reçoit 45 M€ pour son fonds mid-market Discover V et 40 M€ pour son fonds large cap Thoma Bravo XVI. Enfin, 35 M€ ont été alloués à Bridgepoint Development Capital V (BDC V), actif dans le lower-to-mid-market en Europe.

      Summit Partners : pionnier du Growth Equity

      Summit Partners, référence en Amérique du Nord dans le Growth Equity et le Growth Buyout, s’appuie sur une approche de sourcing direct appelée « cold calling » pour éviter les processus d’enchère. Leur stratégie repose sur une forte croissance organique, complétée par des acquisitions en build-up. Summit cible principalement la technologie et la santé, tout en diversifiant dans les services et la consommation. Leur équipe de 19 partners, très stable, présente 40 ans de track record, avec des performances très supérieures à la moyenne selon PitchBook, ce qui justifie, entre autres choses, leur présence dans le Millésime Altaroc Odyssey 2024.

      Thoma Bravo, un leader du LBO dans les logiciels

      Thoma Bravo est un acteur incontournable du LBO dans le secteur des logiciels. Leur playbook précis d’amélioration des marges opérationnelles et leur stratégie de croissance externe ont permis à la firme de livrer des performances remarquables. Suite à un processus de due diligence très poussé, Altaroc a décidé d’investir dans deux de leurs fonds : Thoma Bravo XVI (large cap) et Thoma Bravo Discover V (upper mid-market), convaincue par leur capacité à générer une croissance durable dans le secteur des logiciels.

      Vitruvian : un champion européen

      Vitruvian s’est imposé comme l’une des principales firmes européennes dans le mid-market. Leur stratégie repose sur des sociétés à faible intensité capitalistique avec une forte croissance organique. Actif dans la technologie, la santé, les services et la consommation, le gérant se distingue par un faible taux de perte et des performances solides, renforcées par une équipe expérimentée, ce qui le place en tête des gestionnaires européens.

      Bridgepoint : un avantage dans le mid-market

      Déjà investisseur dans Bridgepoint Europe VII, Altaroc a réitéré son engagement avec Bridgepoint Development Capital V (BDC V), un fonds qui cible des entreprises de 50 à 250 M€ dans les secteurs des services, de la technologie et de la santé. Appartenant à une grande organisation, BDC V bénéficie de ressources supplémentaires, lui offrant un avantage compétitif face à des concurrents plus petits, ce qui explique ses performances attractives.

      Une taille de marché imposante

      Le Private Equity atteint aujourd’hui environ 5 500 milliards de dollars d’actifs sous gestion, représentant 10 % des marchés boursiers mondiaux. Cette somme inclut la « poudre sèche », des capitaux non encore déployés, prêts à être investis. Avec 94 % des entreprises de plus de 100 M$ non cotées, le Private Equity dispose d’un vaste marché cible. Chaque année, entre 500 et 1 000 milliards de dollars sont levés, principalement aux États-Unis, soulignant la confiance des investisseurs institutionnels dans ce secteur.

      Une reprise prometteuse du marché

      Après un ralentissement en 2022, le Private Equity entre dans un nouveau cycle de croissance. La hausse des taux d’intérêt a fait baisser les prix des actifs à des niveaux comparables à ceux d’il y a 10 ans, créant des opportunités d’entrée attractives. Historiquement, le marché se redresse 18 à 24 mois après une correction, et les perspectives pour 2024 sont positives, notamment dans les secteurs technologiques et de la santé. Avec des fonds tels que Vitruvian, Thoma Bravo, Summit et Bridgepoint, les investisseurs sont bien positionnés pour tirer parti de ce cycle porteur.

      Frédéric Stolar

      Altaroc

      Frédéric Stolar a plus de 35 ans d’expérience dans le Private Equity.

      Frédéric a débuté sa carrière chez Apax, avant de rejoindre Warburg Pincus à Londres en tant que Responsable du Pôle Services Financiers. En 2001, avec le support de Power Corporation of Canada et du Groupe Bruxelles Lambert, il a co-fondé Sagard et mené avec succès les levées et le déploiement de ses trois premiers fonds, positionnant la société parmi l’un des fonds d’investissements français les plus performants du segment mid-market. En Mai 2021, Maurice Tchenio et Frédéric Stolar créent Altaroc, dont Frédéric est le Managing Partner.

      Frédéric Stolar est diplômé de l’Ecole Centrale Supelec et de la Wharton Business School (Palmer Award avec haute distinction).

      A propos d’Altaroc

      La gamme Altaroc lancée en octobre 2021 permet d’accéder, dès 100 000 euros, à un portefeuille de fonds de Private Equity internationaux. Ces fonds, diversifiés sur le plan géographique, ciblent essentiellement les segments du Buy-Out et du Growth Equity sur différents secteurs : Tech, Logiciel & Telco, Santé et Business Services à dimension digitale. Les Millésimes Altaroc permettent aux tiers gérants, family offices et banques privées de répondre aux besoins en Private Equity de leurs clients avec une offre clef en main 100% digitale.

      Altaroc compte à ce jour deux bureaux : Paris et Genève.

       

       

      Nous vous rappelons que le Private Equity comporte des risques, notamment de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Veuillez-vous référer au prospectus du FIA et aux documents d’informations clés pour l’investisseur avant de prendre toute décision finale d’investissement. 

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        Tendances

        Solutions d’investissement

          • Interview Emmanuel Petit
          • Responsable de la gestion obligataire, gérant de R-co Conviction Credit Euro
          • Rothschild & Co Asset Management

        Des baisses de taux synonymes d’opportunités ?

        Alors que la BCE et la Fed viennent toutes deux d’entamer la normalisation de leurs politiques monétaires, le rythme et l’ampleur de ce mouvement restent encore incertains au regard des fondamentaux économiques. Emmanuel Petit livre ici son analyse sur ce nouvel environnement.

        Comment interpréter les dernières baisses de taux directeurs ?

        Les décisions prisent dernièrement par les banques centrales marquent clairement l’enclenchement d’un cycle de baisse de taux. La BCE a déjà opéré deux baisses de 25 points de base, en juin, puis en septembre, alors que la Fed vient d’entériner une première baisse de 50 points de base, une première depuis 2020. Ces décisions s’appuient sur des chiffres d’inflation globale bien orientés, à 2,2 % en Europe et 2,5 % aux États-Unis, proches de la cible des 2 %. L’inflation structurelle, dite « core », hors alimentation et énergie, reste toutefois stable, autour de 2,8 % en Europe et 3,2 % aux États-Unis. Elle reste soutenue par un secteur des services particulièrement exposé aux pressions salariales.

        Cette décision marque-t-elle un changement d’appréciation de la part des banques centrales ?

        En dépit de ce changement de cap, les banques centrales continuent de marteler qu’elles sont et resteront « data dependent ». Jusqu’à présent, l’inflation leur servait de boussole mais, désormais, ce sont les données d’emploi qui sont observées avec la plus grande attention. La décision d’assouplir leurs politiques monétaires indiquent néanmoins qu’elles misent toutes deux sur une hausse du taux de chômage dans les mois à venir.

        Comment se comporte le marché de l’emploi dans ces deux zones ?

        En Europe, le taux de chômage est au plus bas et la croissance des salaires reste vigoureuse, à près de 4 %, sans gain de productivité. Les entreprises pourraient, dès lors, être tentées d’augmenter leurs prix pour maintenir leurs marges. Du côté des États-Unis, le taux de chômage à, certes, augmenté de 0,8 % depuis son point bas du mois de mai 2023 mais, comme l’indiquaient les dernières publications, les inscriptions au chômage tendent également à la baisse. Avec des ventes au détail qui restent résilientes, ces chiffres nous indiquent que nous sommes encore loin d’un environnement récessionniste.

        À quoi peut-on s’attendre dans les mois à venir ?

        Pour l’instant, on peut estimer que les banques centrales réduisent leur politique monétaire restrictive au rythme de la perte de vitesse des économies. Il faudrait que ces dernières chutent brutalement au cours des prochains mois pour que les banques centrales se sentent véritablement à l’aise avec l’idée de continuer à baisser leurs taux. Lorsque l’on regarde les indicateurs avancés, ils signalent d’ores et déjà un ralentissement économique. Néanmoins, la valorisation des actifs risqués n’intègre absolument pas l’éventualité d’une récession. Un scénario alternatif à la récession et au « soft landing » repose sur l’idée que les banques centrales commencent trop tôt à desserrer l’étau monétaire, avant que l’inflation ne soit revenue à la cible. En reboostant l’économie par des baisses de taux, le risque serait faire repartir l’inflation, et donc de remonter les taux plus tard avec, pour le coup, un impact très négatif sur l’économie. Les banques centrales prennent donc actuellement un vrai pari concernant la maitrise de l’inflation.

        Où se situent actuellement les niveaux de taux ?

        Les courbes de taux se sont repentifiés durant l’été. La pente de la courbe américaine s’est même réinstallée en territoire positif entre le 2 et le 10 ans, après avoir atteint un plus bas, à -110 points de base, en Juillet 2023. Nous pensons néanmoins qu’il convient de prendre un peu de perspective. Le point haut atteint par les taux européens date d’octobre 2023 et s’établissait à près de 3 %. Son niveau se situe désormais à 2,15 % alors que la repentification des courbes a débuté en juillet 2023.

        Quelle approche privilégier dans cet environnement ?

        Actuellement, la difficulté tient au positionnement à prendre vis-à-vis des anticipations de taux à un an. Nous considérons qu’il convient de se montrer plus prudent sur la duration pour deux raisons, avec un biais pour la pentification de la courbe. La première concerne la valorisation des courbes de taux qui intègre déjà un scénario de récession, notamment via des anticipations d’inflation à 1,60 % sur la courbe allemande, alors que la cible des banques centrales est de 2 %.

        Par ailleurs, si les marchés se montrent trop optimistes quant au rythme et à l’ampleur des baisses de taux, dans le cas où l’économie reste résiliente, on peut s’attendre à une hausse de la volatilité qu’il faudra être en mesure de capter. Cette volatilité se matérialisera certainement sur les taux, mais également sur le crédit, où les spreads se sont beaucoup resserrés. Par ailleurs, cette classe d’actifs réagirait particulièrement mal si les investisseurs venaient à être pris à contrepied sur les taux. Une situation qui, pour le coup, précédera un retournement cyclique plus dur. Compte tenu de ces éléments, cette stratégie nous paraît actuellement être la plus convexe.

        Emmanuel Petit

        Rothschild & Co Asset Management

        Emmanuel Petit a débuté sa carrière en 1998 chez HSBC Asset Management comme analyste dans le domaine de l’attribution de performances AIMR-GIPS puis il est devenu analyste crédit en 2001. En 2006, il rejoint Rothschild & Co Asset Management en tant que gérant obligataire sur les obligations privées. Il en est responsable de la gestion obligataire depuis 2011. Emmanuel est diplômé d’un mastère spécialisé en Finance d’entreprise et membre de la SFAF (Société Française des Analystes Financiers).

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