Formation continue

PubliSphere

    • Alexandre Caboussat
    • Responsable de la formation continue
    • HEG-Genève

HEG-Genève et l’ISFB forment à la banque d’aujourd’hui

Un an après avoir entamé leur collaboration et délivré leurs premiers certificats de formation, la HEG-Genève et l’ISFB renforcent leur partenariat avec un nouveau programme de formation axé sur le marketing et la communication dans les services financiers. Présentation d’Alexandre Caboussat.

La HEG-Genève, acteur incontournable dans le management appliqué, et l’ISFB, le centre de compétences et de carrière pour les banques de Suisse romande, forment un véritable pôle de compétences et de formation continue sur tous les aspects de la banque d’aujourd’hui.

Ils proposent depuis une année un programme de formation complet destiné aux banques de la place financière. Ce programme incorpore aujourd’hui 4 CAS, traitant de toutes les dimensions des métiers de la finance.

Une année après son lancement, les CAS se focalisant sur les aspects d’opérations et de stratégie ont été dispensés, et le programme s’ouvre en hiver 2025 sur les aspects de marketing et communication dans les services financiers.

Alexandre Caboussat, responsable de la formation continue de la HEG-Genève, précise que ces programmes sont uniques en Suisse : la HEG-Genève offre des programmes de formation continue orientés sur la pratique, qui répondent aux besoins du marché de la région. Tandis que l’ISFB apporte l’expertise terrain des professionnels de premier plan dans leurs spécialités, qui amènent leurs expériences concrètes et actuelles du métier. Ainsi l’association entre nos deux entités permet à l’écosystème bancaire de bénéficier d’une vision globale et intégrée des outils et des compétences pour affronter les défis de demain.

Les programmes sont focalisés sur les thématiques clefs et les variables pivots qui influencent et façonnent l’industrie et assurent aux participants de garder le leadership sur un secteur dynamique et concurrentiel, ajoute Frédéric Ruiz, maître d’enseignement à la HEG-Genève et co-directeur du programme. Fort d’une longue expérience dans l’industrie, la direction du programme maintient une interaction en continu avec un réseau professionnel dense émanant de divers milieux du secteur bancaire.

Les thématiques du marketing et de la communication sont d’une importance clé pour l’industrie financière aujourd’hui. Selon Christophe Nicod, responsable de la formation continue de l’ISFB, le marketing et la communication sont de tous temps indissociables de l’industrie financière ; toutefois les enjeux actuels sont énormes avec le développement de l’offre digitale et les importants changements en termes d’attentes et de comportements des clients. L’industrie financière est en pleine mutation et l’équilibre entre tradition et innovation, en tenant compte de l’impact de l’image, est essentiel.

Frédéric Ruiz insiste sur le fait que la digitalisation amène un degré de standardisation (des prix, produits, ou services) accru dans lequel la différenciation et la mise en avant d’une proposition de valeur distincte devient de plus en plus difficile. Le marketing et la communication, principalement interpersonnelle, deviennent alors un axe essentiel de croissance et de positionnement stratégique de l’entreprise, ce d’autant plus que ce type d’interaction devient moins fréquent et se doit alors d’être plus impactant.

Maîtriser le langage du marketing et la communication, est-ce l’affaire de tous ?

Frédéric Ruiz souligne que, dès 1990, Nike disait « image is everything » ; 30 ans plus tard, General Electrics a résumé le nouveau paradigme par ces mots” you cannot sell anything if you cannot tell”. Par ses interactions avec le client, chaque membre de l’entreprise contribue à la création de valeur, à sa distinction et à sa propagation. Les réseaux sociaux ont atomisé la communication, ce qui se propage aujourd’hui dans le monde de l’entreprise où chacun, selon ses possibilités de contribution, est un porteur de message de son entreprise comme de son propre dispositif.

Par conséquent, comprendre les défis, acquérir une vision tactique et stratégique des outils et des méthodologies qui permettent aux établissements financiers de communiquer avec leurs parties prenantes sont des compétences essentielles selon Christophe Nicod.

Alexandre Caboussat développe : le CAS en Marketing et Communication dans les Services Financiers se décline en 4 modules d’apprentissage axés sur le transfert de “best pratices”, des échanges d’expérience et l’acquisition d’outils concrets et de pistes de réflexion immédiatement applicables. Ce CAS apporte à un participant les compétences pour mettre en place et exécuter une stratégie marketing, pour maîtriser les aspects clés du marketing digital, ainsi que pour gérer la relation client et communiquer avec impact.

Ces fondamentaux du marketing et de la communication de la finance sont complétés par l’impact des externalités positives et négatives des transformations digitales sur la relation clientèle, ajoute Christophe Nicod. Avec son angle sociétal, il ouvre aussi aux évolutions culturelles et aux attentes des nouvelles générations, qui ont des langages de communication propres et distincts.

Ce CAS peut se combiner avec le CAS Financements et Investissements (qui a lieu en automne 2025) pour obtenir un diplôme DAS Conseil et distribution dans les services financiers.

 Plus d’informations:

www.hesge.ch/heg/mcsf

 

    Vous aimerez aussi

    Sphere

    The Swiss Financial Arena

    Depuis sa création en 2016, SPHERE anime la communauté des pairs de la finance suisse. Elle leur propose en français et en allemand différents espaces d’échange avec un magazine, des hors-série réservés aux Institutionnels, un site web et des évènements organisés tout au long de l’année pour aborder de nombreuses thématiques. Toutes les parties prenantes de la finance, l’un des plus importants secteurs économiques de Suisse, ont ainsi à leur disposition une plateforme où il leur est possible d’échanger, de s’informer et de progresser.

    Réflexions

    PubliSphere

      • Philippe Bekhazi
      • PDG et fondateur
      • XBTO

    2024: Une année de transformation pour les crypto-monnaies  

    Autorisations des ETFs au comptant, tokenisation des Real World Assets, percée de Solana, impressionnante trajectoire du bitcoin : Philippe Bekhazi passent en revue les moments clés qui ont jalonné l’univers des crypto-monnaies en 2024.

    En cette fin d’année 2024, je me remémore les moments clés qui ont marqué cette année dans le domaine des crypto-monnaies. La légitimité du Bitcoin en tant qu’actif mondial n’a jamais été aussi forte. Les autorisations d’ETF au comptant aux États-Unis, combinées à l’adoption croissante par les institutions, ont consolidé la place des crypto-monnaies dans la finance traditionnelle et ouvrent la voie à de nouvelles opportunités d’investissement en 2025. 

    Les ETF au comptant consolident la place des crypto-monnaies dans la finance traditionnelle

    L’autorisation des ETF Bitcoin et Ethereum au comptant a constitué une étape décisive, car l’arrivée de géants du secteur a encouragé une participation plus large du marché. Ces entrées record reflètent la demande croissante d’une exposition réglementée et sécurisée aux crypto-monnaies.

    Le Bitcoin mène la danse dans un contexte de dynamique et d’optimisme des marchés

    Le bitcoin a dominé le marché, imprimant un nouvel élan et dépassant le seuil des 100 000 dollars. Aujourd’hui, les signes d’une nouvelle saison commencent à se manifester.

    Les développements politiques et les succès juridiques ont renforcé cet optimisme. L’élection du président Trump a mis à l’ordre du jour un programme favorable aux crypto-monnaies à Washington, engendrant une évolution réglementaire telle que la démission de Gary Gensler qui a été saluée par le secteur. 

    La tokenisation passe du concept à la réalité

    L’une des évolutions les plus remarquables est l’intérêt croissant pour la tokenisation. Les jetons d’actifs issus du monde réel (RWA), incluant les bons du Trésor américain et les fonds du marché monétaire (MMF), ouvrent de nouvelles perspectives. Bien qu’elle n’en soit qu’à ses débuts, la tokenisation est en passe de devenir un moteur essentiel de l’innovation.

    La robustesse des crypto-monnaies émerge face aux pressions économiques mondiales

    Malgré ces avancées, 2024 a également mis en évidence la fragilité des systèmes financiers traditionnels. Les États-Unis et l’Europe sont confrontés à des niveaux d’endettement record et à des pressions inflationnistes persistantes. L’encours total de la dette mondiale a bondi de plus de 12 000 milliards de dollars au cours des trois premiers trimestres de 2024, pour atteindre près de 323 000 milliards de dollars. Les importants déficits budgétaires des gouvernements suggèrent que la dette souveraine pourrait augmenter d’un tiers d’ici 2028 pour approcher les 130 000 milliards de dollars, ce qui accroîtrait les risques de remboursement dans le monde entier.

    Et si des défis demeurent, ce qui a été le plus frappant cette année, c’est la résistance des crypto-monnaies face à tout cela. Les investisseurs, les institutions et même les gouvernements commencent à percevoir le potentiel à long terme de cette nouvelle classe d’actifs, et 2024 a prouvé que les actifs numériques sont là pour durer.

    Aller de l’avant

    À l’horizon 2025, la question n’est pas de savoir si les crypto-monnaies continueront d’évoluer, mais plutôt de savoir à quelle vitesse et dans quelle direction. En nous appuyant sur cette dynamique, voici mes principales prévisions pour l’année à venir.

    1. Les ETF Altcoin se généralisent.

    Compte tenu du succès massif des ETF crypto en 2024, nous nous attendons à une arrivée massive d’ETF Altcoin sur le marché.

    Pourquoi c’est pertinent: Les Altcoins ajouteront de la diversification aux portefeuilles, en élargissant l’exposition au-delà du Bitcoin et de l’Ethereum.

    1. La percée de Solana
      Solana consolide son statut de blockchain de premier ordre, rejoignant Bitcoin et Ethereum en tant qu’actif de premier plan. A mesure que le marché élargi des crypto-monnaies repart, nous tablons sur le fait que Solana maintiendra sa trajectoire ascendante. 

    Pourquoi c’est pertinent: La croissance de Solana pourrait catalyser le succès des projets au sein de son écosystème.

    1. La trajectoire du Bitcoin vers les 250 000 dollars
      Le regain d’intérêt des institutions, l’adoption croissante par le grand public et la rareté créée par la réduction de moitié en 2024 sont des facteurs clés.

    Pourquoi c’est pertinent: L’envolée du prix du BTC signale la prépondérance de l’actif.

    1. La gestion active occupe le devant de la scène

    La gestion active deviendra indispensable. Les investisseurs se tourneront vers des gestionnaires compétents pour gérer les actifs sous-performants et tirer parti de la dispersion croissante de l’univers des actifs numériques. 

    Pourquoi c’est pertinent: A mesure que les marchés arrivent à maturité, une navigation d’experts peut aider les investisseurs à identifier des rendements supérieurs, tout en minimisant les risques, garantissant ainsi une croissance stratégique du portefeuille.

    1. Les États-Unis amorcent un virage favorable aux crypto-monnaies, mais plus lentement que prévu
      Attendez-vous à un environnement fiscal plus souple pour les crypto-monnaies aux États-Unis, caractérisé par des cadres réglementaires plus clairs et une participation plus aisée au marché. Les progrès seront toutefois probablement plus lents que prévu.

    Pourquoi c’est pertinent: La réglementation américaine devenant progressivement plus claire, les investisseurs pourraient se concentrer sur un positionnement en faveur d’une croissance à long terme

    1. Les réserves en Bitcoins deviennent la norme institutionnelle
      La clarté réglementaire encouragera les institutions à adopter le Bitcoin comme un actif de réserve stratégique, en reconnaissant son rôle de couverture contre l’inflation, de réserve de valeur et d’outil de diversification financière.

    Pourquoi c’est pertinent: Les réserves de BTC reflètent une tendance croissante en matière de planification financière stratégique. 

    1. Les entreprises rejoignent le mouvement Bitcoin
      Alors que le Bitcoin continue de s’imposer comme une réserve de valeur sûre, de plus en plus d’entreprises devraient l’intégrer dans leurs stratégies de trésorerie.

    Pourquoi c’est pertinent: L’adoption du Bitcoin par les entreprises témoigne de son acceptation croissante.

    1. Intégration de l’IA et de la blockchain
      L’intelligence artificielle fusionnera avec la blockchain, introduisant des contrats intelligents adaptatifs qui réagissent aux données en temps réel et améliorent l’efficacité des systèmes décentralisés. 

    Pourquoi c’est pertinent: Les contrats intelligents alimentés par l’IA offrent de nouvelles perspectives pour les applications de la blockchain, offrant aux investisseurs des opportunités dans des projets axés sur l’innovation et l’évolutivité.

    1. Les memes coins suivent les NFT dans leur perte de vitesse

    Les memes coins auront probablement du mal à assurer leur durabilité en 2025. À mesure que le marché mûrit, les projets présentant des cas d’utilisation réels occuperont le devant de la scène, laissant derrière eux les actifs faisant l’objet d’un battage médiatique considérable.

    Pourquoi c’est pertinent: Alors que les actifs spéculatifs s’essoufflent, les investisseurs pourraient avoir intérêt à se concentrer sur des projets ayant une forte utilité et des applications concrètes.

    1. Consolidation du secteur et croissance des infrastructures
      En 2025, les acteurs les plus forts absorberont les plus faibles pour répondre aux demandes croissantes de la part des institutions. Cette évolution entraînera des améliorations dans les services de garde, la gestion des risques et l’infrastructure, ce qui répondra aux préoccupations relatives à la fiabilité et ouvrira la voie à une adoption plus large.

    Pourquoi c’est pertinent: La consolidation du secteur crée des acteurs plus solides et plus résistants.

     

      Vous aimerez aussi

      Sphere

      The Swiss Financial Arena

      Depuis sa création en 2016, SPHERE anime la communauté des pairs de la finance suisse. Elle leur propose en français et en allemand différents espaces d’échange avec un magazine, des hors-série réservés aux Institutionnels, un site web et des évènements organisés tout au long de l’année pour aborder de nombreuses thématiques. Toutes les parties prenantes de la finance, l’un des plus importants secteurs économiques de Suisse, ont ainsi à leur disposition une plateforme où il leur est possible d’échanger, de s’informer et de progresser.

      360°

      PubliSphere

        • Sebastian Manthei
        • Directeur des ventes internationales
        • Infront Assetmax

      Pourquoi les gestionnaires de fortune doivent adopter des plateformes intégrées dès maintenant

      Des milliers de milliards d’actifs s’apprêtent à changer de mains entre générations. Dans ce contexte, une plateforme de gestion à 360° – intégrant données, interactions client, conformité et trading dans un écosystème unique – devient essentielle pour que les gérants puissent maintenir leurs avantages concurrentiels. Sebastian Manthei s’en explique.

      Les gestionnaires de fortune se trouvent à un tournant crucial. Alors que des milliers de milliards d’actifs s’apprêtent à changer de mains entre générations, les entreprises font face à une pression réglementaire croissante et à des attentes clients en constante évolution. La question n’est pas de savoir s’il faut innover, mais à quelle vitesse. Une plateforme de gestion de fortune à 360° – intégrant données, interactions client, conformité et trading dans un écosystème unique – offre l’avantage concurrentiel nécessaire pour rester en tête. Cependant, l’urgence du changement est souvent sous-estimée.

      Relever les défis des systèmes hérités

      Les gestionnaires de fortune subissent une pression accrue pour rationaliser leurs opérations et améliorer l’expérience client. Pourtant, les systèmes informatiques obsolètes et les processus manuels freinent la productivité. Ainsi, 60 % du temps des gestionnaires de relations est consacré à des activités non génératrices de revenus¹, en raison d’inefficacités et de données fragmentées.

      Ces systèmes vieillissants entravent non seulement la rentabilité, mais conduisent également à des informations clients déconnectées. Les investisseurs réclament une vue consolidée de leurs portefeuilles, mais 44 % déclarent ne pas pouvoir visualiser tous leurs actifs au même endroit². Alors que les coûts de conformité augmentent et que les exigences réglementaires se multiplient, l’incapacité à intégrer efficacement les données aggrave les tensions opérationnelles.

      Adopter une plateforme à 360° permet de simplifier les processus critiques – de l’intégration des clients au trading – améliorant ainsi l’efficacité et la rentabilité. Des solutions comme Assetmax d’Infront regroupent plus de 150 banques dépositaires, offrant des données et des insights qui fluidifient les workflows et renforcent l’engagement client.

      Le transfert intergénérationnel de richesse

      Le secteur est au bord d’un transfert massif de richesse. Au cours des dix prochaines années, des milliards d’euros changeront de mains en Europe. Ce passage représente un risque pour la fidélité des clients, avec 90 % des héritiers changeant de conseiller après une succession³.

      Les nouvelles générations attendent une expérience différente de leurs gestionnaires de fortune. Les plateformes intuitives et orientées digital ne sont plus un luxe, mais une nécessité. Nombreux sont les jeunes clients qui privilégient des services intégrés et conviviaux.

      Les gestionnaires de fortune qui adoptent des solutions à 360° seront mieux placés pour répondre à ces attentes. Des outils comme le Wealth Portal d’Infront offrent aux clients finaux une visibilité sur leurs portefeuilles via des interfaces web et mobiles. En améliorant les expériences numériques, les entreprises peuvent préserver les relations intergénérationnelles et limiter la perte de clients.

      Les avantages d’une plateforme à 360°

      Mettre en place une plateforme intégrée procure des bénéfices mesurables en matière de productivité, de revenus et de satisfaction client. Les gestionnaires de fortune qui ont adopté une technologie de pointe constatent⁴ :

      • 13 % d’augmentation de productivité,
      • 8 % de croissance des actifs sous gestion,
      • 8 % d’augmentation des revenus.

      Une plateforme à 360° offre des outils qui non seulement s’intègrent parfaitement, mais créent de la valeur en synergie. Par exemple, les capacités combinées d’Assetmax, de l’Investment Manager et des API de données de marché permettent d’accéder en temps réel à des données directement disponibles dans l’outil Wealth Portal.

      En outre, une approche intégrée consolide la gestion des risques, l’évaluation et le trading dans un écosystème unique, augmentant ainsi l’efficacité opérationnelle.

      Une conformité simplifiée

      Avec le durcissement des cadres réglementaires, la conformité est devenue un défi majeur. Des exigences telles que les licences FINMA ont conduit à une réduction du nombre de gestionnaires de fortune ces dernières années, les petites entreprises ayant du mal à absorber les coûts croissants de conformité.

      Une plateforme à 360° facilite la gestion des obligations réglementaires en intégrant ces exigences tout au long du workflow. Par exemple, Assetmax propose des processus KYC automatisés qui standardisent l’intégration des clients. Conforme à FIDLEG et MiFID II, Assetmax garantit une conformité sans faille à chaque étape du cycle de vie client.

      Pourquoi agir maintenant

      Comme dans tout secteur, l’avenir de la gestion de fortune dépend de la capacité d’adaptation. Les entreprises qui tardent risquent l’obsolescence, tandis que celles qui investissent dans la transformation numérique gagnent des avantages concurrentiels.

      Avec l’accélération des transferts de richesse et l’intensification des pressions réglementaires, des solutions évolutives, efficaces et centrées sur le client deviennent essentielles.

      Les gestionnaires de fortune doivent agir de manière décisive pour pérenniser leurs opérations. En investissant dans des plateformes complètes comme les solutions WealthTech d’Infront, ils peuvent assurer une croissance durable, fidéliser plusieurs générations et relever les défis de la gestion de fortune moderne avec sérénité.

      ¹ McKinsey, Analytics transformation in wealth management
      ² ThoughtLab, Wealth and asset management 4.0
      ³ WealthBriefing, The Great Wealth Transfer: Three Trends Reshaping Wealth Management
      ⁴ Liferay, The State of Digital Transformation in Wealth Management

      Sebastian Manthei
      Sebastian est un leader des ventes reconnu, fort de plus d’une décennie d’expérience dans la croissance commerciale et l’innovation technologique en gestion de fortune. En tant que directeur des ventes, il dirige l’équipe commerciale d’Assetmax avec pour mission d’étendre la présence de l’entreprise dans la gestion de fortune et la banque privée. Auparavant, il était vice-président des ventes pour l’Europe du Nord chez FactSet et responsable des ventes pour la banque d’entreprise au sein du groupe CREALOGIX. Il a débuté sa carrière dans diverses fonctions en gestion d’actifs chez Privatbank Reichmuth et Bank Vontobel.

        Vous aimerez aussi

        Sphere

        The Swiss Financial Arena

        Depuis sa création en 2016, SPHERE anime la communauté des pairs de la finance suisse. Elle leur propose en français et en allemand différents espaces d’échange avec un magazine, des hors-série réservés aux Institutionnels, un site web et des évènements organisés tout au long de l’année pour aborder de nombreuses thématiques. Toutes les parties prenantes de la finance, l’un des plus importants secteurs économiques de Suisse, ont ainsi à leur disposition une plateforme où il leur est possible d’échanger, de s’informer et de progresser.

        Complément de programme

        PubliSphere

          • Interview Elias Wittlin
          • Spécialiste des solutions de prévoyance
          • Banque Julius Baer

        Solutions de prévoyance : des opportunités pour les gestionnaires indépendants

        En ajoutant des solutions de prévoyance à leur offre de services, les gérants indépendants peuvent offrir à leurs clients un accompagnement plus étendu et plus complet, comme l’explique ici Elias Wittlin, spécialiste en la matière.

        Elias, quels sont les principaux défis auxquels les caisses de pension sont confrontées à l’heure actuelle et quelles mesures peuvent être prises pour les relever ?

        L’évolution démographique et la faiblesse persistante des taux d’intérêt représentent des défis majeurs pour les caisses de pension. La réforme de la LPP a été rejetée lors de la votation de septembre 2024. Cette réforme prévoyait notamment d’abaisser de 6,8% à 6,0% le taux de conversion minimal dans le régime obligatoire de la LPP, ce qui a fait couler beaucoup d’encre. Malgré l’urgence, les caisses de pension doivent poursuivre leur travail dans un cadre qui n’a pas changé en raison du rejet de la réforme par le peuple suisse.

        Entre-temps, les réformes nécessaires prennent toujours plus de retard, et le taux de conversion de 6,8% fixé par la loi semble toujours déconnecté de la réalité car il implique un taux d’intérêt garanti d’environ 5% en raison de l’espérance de vie actuelle. Il convient toutefois de noter que les caisses de pension disposent d’une marge de manœuvre accrue dans la conception des prestations pour le régime surobligatoire. Elles peuvent notamment fixer des taux de conversion plus bas. En effet, le taux de conversion moyen en 2023 était d’environ 5,3%, ce qui montre que les caisses de pension ont recours à cette option. Néanmoins, les taux de conversion prévus par la loi posent de réelles difficultés aux caisses de pension. Celles-ci doivent constituer des réserves pour absorber les pertes futures liées aux départs à la retraite, ce qui impacte la rémunération des avoirs des assurés actifs. Ce sont les assurés plus jeunes encore en activité, qui en supportent le poids, car ils doivent accepter des intérêts plus faibles sur leurs avoirs de vieillesse surobligatoires.

        L’un des moyens d’éviter cette redistribution hors système réside précisément dans la prévoyance professionnelle surobligatoire. Par exemple, les entreprises peuvent protéger de cette redistribution leurs salariés qui gagnent plus de 136 080 CHF (à partir de 2025) en leur proposant une solution de prévoyance 1e. Les assurés peuvent ainsi investir leur épargne-retraite en fonction de leur profil de risque individuel. Le rendement obtenu, qu’il soit positif ou négatif, est crédité ou débité directement sur l’épargne-retraite de l’individu.

        Quels sont les avantages d’une solution de prévoyance 1e pour l’employeur ?

        Proposer une solution de prévoyance 1e peut être un atout majeur dans un package de rémunération compétitif, pour se positionner comme un employeur attractif. Lors d’un changement d’emploi, les salariés sont de plus en plus attentifs à la structure de la caisse de pension de leur employeur. Une solution de prévoyance 1e peut aider à attirer les meilleurs talents. Un autre avantage d’une solution de prévoyance 1e est que l’employeur n’est pas confronté à des risques de restructuration des régimes de retraite car il n’y a pas de risque de sous-financement. Enfin, le coût des avantages liés au risque dans ce type de solutions est souvent moins élevé.

        Que propose Julius Baer aux gestionnaires d’actifs indépendants (EAM) dans ce domaine ?

        Julius Baer collabore avec diverses fondations de prévoyance et de libre passage. Celles-ci, à leur tour, travaillent avec les EAM pour gérer les avoirs de prévoyance de leurs clients. Nous agissons en tant que banque dépositaire, tandis que nos partenaires prennent en charge l’aspect lié à la retraite.

        Quels sont les avantages pour les EAM ?

        En élargissant leur éventail de services aux solutions de prévoyance, les EAM sont en mesure de fournir à leurs clients une prestation de conseil complète. En outre, ils peuvent coordonner la stratégie d’investissement du client dans le régime de retraite avec celle qui régit son patrimoine privé. Ils peuvent fournir un service d’investissement intégral, faisant ainsi office de guichet unique. Voici un exemple concret : d’un point de vue fiscal, il peut être judicieux de détenir des actions à dividendes élevés dans votre prévoyance, tandis que les véhicules de placement susceptibles de générer des plus-values devraient plutôt être détenus en tant que patrimoine privé. Dans le cadre de nos solutions, l’EAM peut adapter la stratégie d’investissement à chaque individu et il est également possible d’investir directement dans des actions et des obligations.

        Existe-t-il des lignes directrices particulières en matière d’investissement à respecter dans le cadre de la gestion des caisses de pension ?

        Les règles relatives au placement de l’ordonnance sur la prévoyance professionnelle vieillesse, survivants et invalidité (OPP 2) s’appliquent à la gestion de la fortune des caisses de pension. Sur la base de cette réglementation, le conseil de fondation de l’institution de prévoyance ou de libre passage doit établir son propre règlement en matière placement, lequel doit être respecté lors du placement des avoirs de prévoyance. L’ordonnance OPP 2 prévoit des restrictions en fonction des diverses catégories, telles qu’une quote-part maximale de 50% pour les placements en actions. Les fondations de prévoyance ou de libre passage peuvent néanmoins déroger à cette règle dans leur propre règlement et autoriser des quotes-parts plus élevées pour les placements en actions, pour autant que le principe d’une répartition appropriée des risques soit respecté. En effet, de nombreuses fondations de prévoyance et de libre passage 1e offrent actuellement aux assurés la possibilité d’investir jusqu’à 85% ou plus de leur capital de prévoyance en actions.

        Elias Wittlin

        Julius Baer

        Elias Wittlin est un spécialiste chevronné des solutions de prévoyance chez Julius Baer. Il se consacre à l’élaboration de stratégies de prévoyance personnalisées et adaptées aux objectifs financiers uniques de chaque client. Titulaire d’un diplôme fédéral de planification financière, sa grande expertise lui permet d’aborder la complexité des régimes de retraite et des opportunités d’investissement. Il aide les clients à optimiser la planification de leur retraite, en tirant parti de solutions innovantes telles que les plans de prévoyance 1e, pour renforcer leur sécurité financière. Elias s’engage à mettre en place des stratégies innovantes et à créer de la valeur à long terme pour ses clients face à l’évolution constante du domaine de la prévoyance.

          Vous aimerez aussi

          Sphere

          The Swiss Financial Arena

          Depuis sa création en 2016, SPHERE anime la communauté des pairs de la finance suisse. Elle leur propose en français et en allemand différents espaces d’échange avec un magazine, des hors-série réservés aux Institutionnels, un site web et des évènements organisés tout au long de l’année pour aborder de nombreuses thématiques. Toutes les parties prenantes de la finance, l’un des plus importants secteurs économiques de Suisse, ont ainsi à leur disposition une plateforme où il leur est possible d’échanger, de s’informer et de progresser.

          Expertise

          PubliSphere

            • Laurent Pellet
            • Limited Partner & Global Head of EAM
            • Banque Lombard Odier

          L’IA est-elle une menace pour le private banking ?

          Si l’IA laisse entrevoir des avantages multiples dans le domaine du private banking, il n’en demeure pas moins qu’elle entraîne aussi certains risques, notamment sur le plan de la cybersécurité. Pour Lombard Odier, Laurent Pellet a réuni plusieurs experts pour explorer ce thème.

          De gauche à droite: Alain Beuchat, Laurent Pellet, Richard Denglos et Philipp Fischer.

          De Donald Trump au Pape François en passant par Taylor Swift, vous avez probablement vu passer sur vos réseaux  des articles soulignant les dangers des « deepfakes », ces photos ou vidéos mettant en scène des célébrités avec des outils d’intelligence artificielle générative.

          Bien au-delà d’Instagram, le recours aux deepfakes se répand chez les fraudeurs. D’après le rapport publié par le développeur Regula il y a quelques jours, «The Deepfake Trends 2024», parmi tous les secteurs étudiés, c’est celui de la finance qui est le plus touché : 23 % des entreprises interrogées dans ce secteur ont déclaré des pertes supérieures à 1 000 000 dollars en raison de la fraude causée par l’IA.

          L’intégration de cette technologie dans le private banking laisse souvent entrevoir des avantages multiples pour tous les acteurs de la branche, y compris les gérants de fortune externes (EAM).

          Mais qu’en est-il des risques cyber et de l’évolution de la réglementation que les EAM doivent connaitre ? Pour répondre à cette question, nous avons réuni Philipp Fischer, Associé de l’étude Oberson Abels, et nos experts Lombard Odier, Alain Beuchat, Responsable de la Sécurité des Systèmes Informatiques et Richard Denglos, Responsable de l’infrastructure IT.

          Quels sont les principaux risques légaux induits par l’IA ?

          Pour Philipp Fischer,  les principaux risques réglementaires liés à l’utilisation de l’IA pour une institution financière suisse peuvent être regroupés dans  quatre grandes catégories.

          1-Non-conformité aux attentes de l’autorité de la FINMA

          L’Autorité de surveillance des marchés financiers a formulé des attentes spécifiques concernant l’utilisation de l’IA, en se focalisant sur les volets suivants : gouvernance et responsabilité, transparence et explicabilité, égalité de traitement, gestion des risques et contrôle.

          2-Manque de transparence et d’explicabilité

          L’incapacité à expliquer les résultats obtenus par l’IA pourrait conduire à des défis réglementaires, notamment en ce qui concerne la vérifiabilité de décisions par les autorités de contrôle et la capacité à informer correctement les clients et autres personnes concernées.

          3-Risques de discrimination (biais)

          L’utilisation de l’IA pourrait conduire à des traitements inéquitables, par exemple dans l’acceptation de nouveaux clients ou dans la revue de transaction. Les institutions financières doivent ainsi s’assurer que leurs systèmes d’IA ne créent pas de discriminations injustifiées.

          4-Conformité à la future réglementation

          Bien que la Suisse n’ait pas encore de réglementation spécifique sur l’IA, le Conseil fédéral a chargé l’Administration fédérale d’identifier les approches possibles en matière de réglementation d’ici fin 2024. Les institutions financières devront anticiper et se préparer à ces futures exigences, y compris la règlementation européenne (EU AI Act), qui pourrait être applicable à certaines banques suisses.

          Pour atténuer ces risques, les institutions financières suisses devraient mettre en place un cadre de gouvernance robuste pour l’utilisation de l’IA, assurer une transparence adéquate, maintenir un contrôle humain sur les décisions importantes, et se tenir informées des développements réglementaires à venir.

          Un avis que partage Richard Denglos, qui a notamment expliqué que « L’augmentation de l’empreinte Cloud au travers des nouvelles solutions SaaS (Software as a service) est renforcée par l’explosion de l’IA générative. Ceci nous amène à repenser en profondeur notre approche et nos modes opérationnels, et à renforcer notre gouvernance ».

          Quelles tendances en cybersécurité impacteront les EAM ?

          Pour Alain Beuchat, l’IA va devenir omniprésente, ce qui représente un défi pour la protection des données (par exemple la propriété intellectuelle, le secret des affaires ou encore le droit d’auteur), les biais algorithmiques ou le manque de transparence.

          Au-delà de l’IA, d’autres aspects sont liés à la sécurité même des EAM. Il anticipe notamment que les attaques informatiques vont continuer à se développer. Dans ce domaine, la mise en place de mécanismes de protection simples sont un rempart qui sera toujours plus essentiel (installation des correctifs de sécurité, authentification multi-facteur, sauvegarde hors-ligne des données, installation d’un anti-virus).

          Pour les nombreux EAM ayant externalisé leur informatique ; que peuvent-ils faire pour se protéger des attaques ? Pour Alain Beuchat, un processus de due-diligence est fortement recommandé lors de la sélection d’une partie-tierce, pour évaluer le profil de risque des prestataires potentiels.

          Ensuite, la préparation annuelle d’un rapport de type ISAE ou SOC 2 est un atout, car il permet d’obtenir la liste des contrôles mis en place par le prestataire et leur effectivité (correction des vulnérabilités, authentification multi-facteur des accès à distance, limitation des accès privilégiés des administrateurs IT, sauvegardes régulières hors-ligne, etc). La revue annuelle de ces rapports permet de juger de la sécurité du prestataire.

          Laurent Pellet

          Limited Partner, Global Head of EAM

          Laurent Pellet a rejoint la Banque Lombard Odier & Cie SA en 2017 et pris la responsabilité du département des gérants de fortune externes pour le groupe en 2018. Après ses débuts chez Ferrier Lullin & Cie SA, il a occupé diverses fonctions chez Banque Julius Baer durant plus de 20 ans. Il est titulaire d’un diplôme en gestion quantitative de fortune de HEC Genève et d’un diplôme en droit de la finance digitale de l’Université de Genève et de la CWMA.

          Lombard Odier

          Lombard Odier est un gestionnaire de fortune et d’actifs mondial qui se consacre exclusivement au service de ses clients privés et institutionnels depuis 228 ans. Entreprise indépendante, entièrement détenue par ses associés-gérants, Lombard Odier est l’une des banques les mieux capitalisées du monde, privilégiant une grande liquidité dans la gestion de son bilan.

            Vous aimerez aussi

            Sphere

            The Swiss Financial Arena

            Depuis sa création en 2016, SPHERE anime la communauté des pairs de la finance suisse. Elle leur propose en français et en allemand différents espaces d’échange avec un magazine, des hors-série réservés aux Institutionnels, un site web et des évènements organisés tout au long de l’année pour aborder de nombreuses thématiques. Toutes les parties prenantes de la finance, l’un des plus importants secteurs économiques de Suisse, ont ainsi à leur disposition une plateforme où il leur est possible d’échanger, de s’informer et de progresser.

            Another world

            PubliSphere

              • Christophe Pouchoy
              • Gérant d’Echiquier Artificial Intelligence
              • La Financière de l’Echiquier

            L’Edge IA, les nouvelles frontières de l’Intelligence Artificielle

            Sous l’impulsion de l’intelligence artificielle, les valeurs technologiques ont suscité d’importantes prises de profits ces 18 derniers mois. L’une des tendances porteuses, qui pourrait aussi révolutionner les usages des entreprises, réside selon nous dans l’intégration de l’IA dans les équipements mobiles. L’Edge IA, qui permet de déployer l’IA sans recourir au cloud, embarquera l’IA dans la vie réelle.

            Après une phase d’engouement généralisée autour de l’IA, les investisseurs seront désormais, selon nous, plus attentifs à sa contribution dans les résultats des sociétés. Malgré ce contexte, les tendances sous-jacentes de l’IA restent selon nous fortes et bien orientées. Les dirigeants d’AMD, Nvidia et Broadcom ont ainsi confirmé que la forte demande des clients devrait soutenir leurs résultats sur plusieurs trimestres. Le CEO de Nvidia, Jensen Huang, va jusqu’à évoquer une « demande incroyable » pour sa nouvelle génération de processeurs livrée en fin d’année.

            Les hyperscalers, les grands fournisseurs de services cloud, ont augmenté en moyenne de 9% leurs investissements prévues en 2025[1] et plusieurs éditeurs logiciels ont mentionné une contribution croissante de l’IA à leurs résultats. L’ensemble des secteurs devrait selon nous bénéficier d’une deuxième vague de monétisation de l’IA.

            L’Edge IA, la 2e vague

            L’Edge IA pourrait contribuer à accélérer l’adoption de l’IA à l’échelle mondiale. Cette IA locale repose sur une idée simple : sortir l’IA des datacenters, où elle traite des données avec des puissances de calcul massives, pour la placer directement dans les smartphones, les PC ou encore dans des actifs industriels. Elle utilisera des données générées localement. L’intégration et l’analyse des flux de données au plus près des objets connectés a de multiples atouts et une vertu : en rapprochant le stockage de données et la puissance de calcul, elle évite le recours aux data centers, ainsi que la latence liée, et économise des ressources. En traitant les données localement, l’Edge AI franchit les frontières de l’IA aujourd’hui basée sur le cloud. Capable de fonctionner sans accès à internet, sans cloud, l’Edge AI serait également plus fiable.

            L’IA embarquée augmente notamment la pertinence des assistants personnels. Apple a ouvert cette nouvelle page auprès du grand public en présentant sa stratégie Apple Intelligence, qui intègre des fonctionnalités d’IA générative dans son assistant Siri. L’ensemble du segment des équipements technologiques tirés par l’Edge AI devrait ainsi être, selon nous, relativement porteur au cours des 3 prochaines années. Les attentes des investisseurs sont élevées, à la fois en termes de hausse des volumes pour des équipements nomades, et d’augmentation du contenu DRAM[2] – qui gère la mémoire – de ces appareils.

            Bénéfique à l’ensemble du secteur

            Le développement de ces fonctionnalités requiert davantage de puissance de calcul, de mémoire vive et nécessite donc des semi-conducteurs plus puissants. La prolifération de l’Edge IA dans les semi-conducteurs pourrait ainsi générer un taux de croissance annuel moyen de 25% entre 2023 et 2027[3]. La construction de l’écosystème Edge AI favorise l’innovation de façon générale, tout en réinventant des business models et des modes de travail. De ces innovations technologiques découlent également de multiples possibilités d’applications industrielles et robotiques.

            Accélérateur d’intelligence, l’Edge IA ouvre de nouveaux horizons. Un puissant potentiel qui pourrait annoncer une nouvelle révolution à laquelle nous prenons part et qui impactera, selon nous, l’ensemble de l’économie. Nous en sommes convaincus, l’innovation technologique est une tendance de long terme qui permet de s’exposer selon nous à la croissance et au monde de demain.

            [1] Annonces lors des publications trimestrielles

            [2] dynamic random-access memory

            [3] Morgan Stanley Research, 2023

             

            Disclaimers : Ces informations, données et opinions de LFDE sont fournies uniquement à titre indicatives et, de ce fait, ne constituent ni une offre d’achat ou de vente d’un titre ni un conseil en investissement ni une analyse financière. Les secteurs et les valeurs sont cités à titre d’exemple. Ni leur présence en portefeuille, ni leur performance ne sont garanties. Le fonds est principalement exposé au risque de perte en capital, risque actions, risque de change, risque pays émergents, risque de gestion discrétionnaire, risque en matière de durabilité. Pour plus d’informations sur ses caractéristiques, risques et frais, veuillez consulter les documents réglementaires disponibles sur www.lfde.com. L’attention de l’investisseur est attirée sur le fait que certaines parts/actions présentées pourraient ne pas être ouvertes à la commercialisation dans son pays.

             

             

              Vous aimerez aussi

              Sphere

              The Swiss Financial Arena

              Depuis sa création en 2016, SPHERE anime la communauté des pairs de la finance suisse. Elle leur propose en français et en allemand différents espaces d’échange avec un magazine, des hors-série réservés aux Institutionnels, un site web et des évènements organisés tout au long de l’année pour aborder de nombreuses thématiques. Toutes les parties prenantes de la finance, l’un des plus importants secteurs économiques de Suisse, ont ainsi à leur disposition une plateforme où il leur est possible d’échanger, de s’informer et de progresser.