Initiatives

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    • Frédéric Toselli, Patrizia Colombini, Anja Karcher, Pierre-Emile Schifferli, Juan Alvarez
    • Desk EAM
    • Union Bancaire Privée (UBP)

Une croissance sélective grâce à notre qualité de service

Avec environ 20 milliards de francs d’actifs sous gestion (AUM), le service et l’accompagnement auprès des External Asset Managers (EAM) constituent une activité importante pour l’Union Bancaire Privée (UBP). Focus sur l’activité en Suisse avec ses responsables.

Légende photo.

De gauche à droite : Pierre-Emile Schifferli (Head of EAM Genève), Frédéric Toselli (Global Head of EAM), Anja Karcher (Head of EAM Bâle), Juan Alvarez (Deputy to the Global Head of EAM), Patrizia Colombini (Head of EAM Zurich & Lugano).

Que représente l’activité EAM pour l’UBP ?

Frédéric Toselli, Global Head of EAM : L’équipe compte environ 50 personnes et opère dans une dizaine des implantations de l’UBP à travers le monde. Nous nous appuyons bien entendu sur l’ensemble du Groupe, qui totalise 150,8 milliards de francs d’AUM au 30 juin 2024 et dont la solidité financière est souvent soulignée comme l’un de nos atouts majeurs. Avec un ratio Tier 1 de 27,2% et un ratio de liquidités à court terme (LCR) de 267,8%, l’UBP figure parmi les banques les mieux capitalisées de la place. Moody’s a par ailleurs renouvelé sa notation long terme Aa2.

En Suisse, nous sommes présents à Bâle, Zurich, Lugano et Genève. Sur chacun de ces sites, un Responsable EAM supervise des Relationship Managers et Account Managers confirmés (une trentaine au total). Grâce à cette couverture, nous pouvons mettre l’accent sur la qualité de service offerte aux EAM et aux clients à travers nos booking centres en Suisse, avec un alignement des pratiques et une capacité d’ajustement aux dynamiques locales.

En quoi se distingue l’offre de l’UBP ?

Patrizia Colombini, Head of EAM Zurich & Lugano : Grâce à son agilité, notre service EAM a démontré sa capacité à s’adapter rapidement à un environnement de marché et réglementaire en constante évolution. Dans un état d’esprit de partenariat et de bénéfice mutuel avec les EAM, nous avons perfectionné notre méthode de sélection des dossiers clients afin d’aligner nos décisions avec notre appétit pour le risque. Nous avons aussi renforcé notre équipe pour répondre au plus près des exigences de nos clients et saisir de nouvelles opportunités de marché.

Notre présence internationale, soutenue par l’expertise de nos Compliance Officers, nous permet de servir les EAM dans plusieurs régions clés (Europe, Asie, Moyen-Orient, Amérique latine). Avec nos effectifs renforcés, nous avons su diversifier notre portefeuille de clients. Notre équipe à Zurich et Lugano se compose de 14 professionnels polyglottes et multiculturels, garantissant une communication fluide et une compréhension approfondie des attentes de nos clients, quelle que soit leur situation géographique.

Comment l’UBP assure-t-elle des relations étroites et une coopération efficace avec les EAM ?

Anja Karcher, Head of EAM Bâle : L’UBP se positionne comme un partenaire de confiance, reliant la Banque, les EAM et les clients. Notre priorité est de créer de la valeur ajoutée pour les EAM et pour la clientèle. En tant que banque familiale, nous bénéficions de prises de décision rapides. La clarté de la communication est la pierre angulaire de nos relations. Nous privilégions le contact personnel et personnalisé, en veillant à entretenir des liens étroits et durables. Avec une moyenne de plus de 18 ans au service de la clientèle à l’UBP, notre équipe EAM à Bâle a bâti une relation de confiance à long terme avec ses partenaires. Certains de nos clients nous sont fidèles depuis plus de 40 ans et nous nous réjouissons de servir les générations futures.

Pourriez-vous citer de récentes initiatives ayant permis de renforcer le partenariat entre l’UBP et les EAM ?

Pierre-Emile Schifferli, Head of EAM Genève : Notre approche orientée clients, alliée à notre esprit entrepreneurial, nous pousse à constamment innover pour répondre aux défis et aux exigences de plus en plus complexes de notre clientèle. En 2024, dans le cadre de nos ambitions de croissance ciblée, nous avons par exemple recruté deux Business Developers senior et plusieurs banquiers expérimentés en EAM.

Nous avons lancé plusieurs initiatives, notamment un rendez-vous hebdomadaire animé par nos experts Advisory. Il offre une analyse approfondie de l’actualité et des principales tendances de marché, tout en partageant le positionnement et les convictions majeures de l’UBP, concrétisées par des idées d’investissement tangibles. Autre exemple: un cycle de petits-déjeuners conférences, abordant des thématiques pertinentes pour nos partenaires, avec l’intervention de spécialistes internes ou externes selon les sujets.

Enfin, nous continuons d’investir dans l’automatisation des processus, en particulier avec le protocole FIX® et l’adhésion à la plateforme Wecan, afin de fluidifier les interactions opérationnelles avec nos partenaires.

L’UBP est réputée pour son savoir-faire en investissement. Comment mettez-vous cette force à profit pour les services fournis aux EAM ?

Juan Alvarez, Deputy to the Global Head of EAM : Nos partenaires EAM ont un accès privilégié à une large gamme d’investissements proposés par l’UBP (fonds traditionnels, hedge funds, private equity). Nous nous appuyons aussi sur notre équipe Treasury & Trading (T&T) pour offrir des services à forte valeur ajoutée : un accès direct à la table d’exécution, associé à un suivi proactif de nos Sales Traders dédiés, pour identifier les opportunités tactiques sur les marchés.

Le département T&T a récemment intégré des experts senior afin de renforcer son offre destinée aux EAM. Nous avons déployé une plateforme en ligne permettant aux EAM de gérer de manière autonome les stratégies reflétées dans les certificats (AMC) émis spécifiquement par la Banque pour leurs clients. Une plateforme «click-and-trade» sera également prochainement disponible, offrant une plus grande facilité dans la sélection et l’exécution des ordres sur produits structurés.

Pour plus d’informations :

www.ubp.com

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    The Swiss Financial Arena

    Depuis sa création en 2016, SPHERE anime la communauté des pairs de la finance suisse. Elle leur propose en français et en allemand différents espaces d’échange avec un magazine, des hors-série réservés aux Institutionnels, un site web et des évènements organisés tout au long de l’année pour aborder de nombreuses thématiques. Toutes les parties prenantes de la finance, l'un des plus importants secteurs économiques de Suisse, ont ainsi à leur disposition une plateforme où il leur est possible d’échanger, de s’informer et de progresser.

    Anticipation

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      • Andrew Cormack, gérant obligataire
      • Keiyo Hanamura, directeur des investissements
      • Capital Group 

    Comment positionner son portefeuille en vue du prochain cycle économique ?

    Tous les scénarios possibles ont été envisagés depuis deux ans sur la manière dont le cycle économique en cours aux États-Unis pourrait prendre fin: une récession, puis un atterrissage en douceur, et à nouveau une récession! Dans cette analyse, nous proposons donc une méthode pour apporter un éclairage aux investisseurs dans cet environnement instable, et nous évoquons les scénarios macroéconomiques à court et long termes.

    Les scénarios les plus probables sont une récession, un atterrissage en douceur et une nouvelle poussée inflationniste. La récession est actuellement la perspective privilégiée par les marchés, mais comme les 12 derniers mois l’ont démontré, cela peut rapidement changer.

    1. Atterrissage forcé/récession: la faiblesse récente du marché de l’emploi américain pourrait-elle signaler le début d’une récession aux États-Unis? Il est possible que certains effets de la hausse des taux d’intérêt ne se soient pas encore manifestés, ce qui représente une inconnue énorme.
    2. Atterrissage en douceur: depuis début 2024, la plupart des observateurs s’accordent à dire que la récession tant redoutée semble avoir été évitée et que la Fed pourrait parvenir à négocier un atterrissage en douceur de l’économie américaine. Cette opinion a débouché sur des comparaisons avec les années 1990, c’est-à-dire la dernière fois où la Fed a réussi un tel pari.
    3. Nouvelle poussée inflationniste: si l’on part du principe que le cycle de resserrement monétaire de ces deux dernières années a été correctement mené à bien, alors on peut sans doute considérer que l’économie est à nouveau en phase expansionniste.

    D’après notre analyse, l’atterrissage en douceur de l’économie américaine semble être le scénario le plus probable. Mais puisque nous sommes en terre inconnue, nous restons ouverts à d’autres hypothèses compte tenu des événements exceptionnels de ces dernières années, entre crise sanitaire, inflation, remontée rapide des taux d’intérêt et tensions géopolitiques persistantes.

    Que peuvent faire les investisseurs?

    Comme le diagramme ci-après l’illustre, un atterrissage forcé de l’économie américaine profiterait plutôt aux actifs de qualité et d’échéance longue, tandis qu’un scénario d’économie plus solide/sans atterrissage favoriserait davantage les obligations d’entreprise d’échéance plus courte. Et en cas de nouvelle poussée inflationniste laissant craindre un nouveau cycle de hausse des taux, ce sont les liquidités qui s’en sortiraient le mieux.

    Un cadre pour faire face aux différents scenarios

    Source: Capital Group.

    Et après l’atterrissage?

    Outre l’atterrissage en lui-même, il est important d’envisager la suite qui est tout aussi incertaine et aura sans doute un impact significatif sur le positionnement des portefeuilles.

    En cas de récession, par exemple, il faut s’attendre à une baisse des taux d’intérêt et à une forte hausse des spreads. Mais dans un certain sens, le contexte actuel est favorable à un tel scénario : il existe de nombreux facteurs de soutien de la croissance, et les fondamentaux de la plupart des entreprises sont bien orientés. Par ailleurs, l’économie américaine a surmonté une mini-crise bancaire, tandis que la Fed et le gouvernement ont démontré leur volonté de soutenir l’économie, pour autant que toutes les conditions soient réunies (par exemple une inflation modérée). En conséquence, s’il existe des opportunités d’investissement, il faudrait en tirer parti immédiatement avant que la fenêtre d’opportunité se referme.

    Dans un scénario d’atterrissage en douceur, les taux d’intérêt pourraient remonter un peu, les spreads resteraient probablement étroits, et la croissance resterait dynamique. Le désavantage de ce scénario étant l’absence d’indicateur officiel pour le valider, la crainte d’une récession ou d’une nouvelle poussée inflationniste persistera, et il faudra positionner son portefeuille en vue de telles éventualités.

    Dans un scénario de nouvelle poussée inflationniste, nous serions en situation de surchauffe de l’économie et de l’inflation. Si « l’atterrissage en douceur parfait » sera sans doute plus court que le précédent, la phase de réaccélération pourrait être intenable. Cet environnement profiterait sans doute aux obligations à rendement élevé et d’échéance courte, mais à nouveau, la vigilance des investisseurs s’impose car l’environnement de marché peut basculer à tout moment.

    Conséquences pour les investisseurs

    Pour être pertinente, la réflexion sur le positionnement des portefeuilles nécessite de répartir les incertitudes en deux phases. La première est la manière très incertaine dont l’économie pourrait atterrir. La seconde est ce à quoi l’environnement de marché ressemblera ensuite.

    Il paraît donc judicieux de mettre en place une approche d’investissement adaptée à cette double incertitude.

    1. Diversification: ne mettez pas tous vos oeufs dans le même panier, surtout lorsque les perspectives du marché sont incertaines.
    2. Flexibilité: non seulement elle donne aux investisseurs la possibilité de se repositionner face à un revirement du marché, mais aussi de tirer parti de la volatilité : plutôt que d’assister passivement aux fluctuations de leurs positions, les investisseurs peuvent en effet en faire une source de rendement supplémentaire.

    Cette double approche présente deux grands avantages. D’abord, un portefeuille diversifié peut contribuer à atténuer la volatilité des résultats par rapport à un portefeuille plus concentré. Ensuite, un portefeuille flexible, adapté à différents contextes de marché et à différentes sources de rendement, offre un meilleur accès aux opportunités de résultats.

    Le diagramme ci-après compare l’adéquation d’une approche de coeur de portefeuille obligataire flexible (« Flexible core ») et de trois grandes stratégies d’investissement (« Core » pour coeur de portefeuille, « IG Corp » pour obligations d’entreprise investment grade, et « HY Corp » pour obligations d’entreprise high yield). Comme on peut le voir, le fait d’associer diversification et flexibilité permet au coeur de portefeuille obligataire flexible de générer des résultats solides dans la plupart des scénarios.

    Positionnement du portefeuille pour se préparer au prochain cycle économique

    Source : Capital Group.

    Andrew Cormack

    Capital Group

    Andrew Cormack est gérant obligataire chez Capital Group. Il possède 19 ans d’expérience dans le secteur de l’investissement et a rejoint Capital Group il y a 5 ans, après avoir occupé la fonction de gérant de portefeuille chez Western Asset Management. Il est titulaire d’une licence en science actuarielle avec mention de la London School of Economics, ainsi que de l’Investment Management Certificate. Andrew est basé à Londres.

     

    Keiyo Hanamura

    Capital Group

    Keiyo Hanamura est directeur des investissements chez Capital Group. Il possède 16 ans d’expérience dans le secteur de l’investissement et a rejoint Capital Group il y a 6 ans, après avoir occupé les fonctions de stratégiste obligataire chez BlackRock. Il est titulaire d’un master en affaires internationales de l’université de Californie à San Diego, et d’une licence en études internationales de l’université d’Iowa. Keiyo est basé à Tokyo.

     

     

     

     

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      Intégrité

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        • Pierre-Alexandre Rousselot
        • CEO
        • KeeSystem

      Garantir la fiabilité des données bancaires en gestion de fortune

      Assurez des données bancaires fiables pour des décisions éclairées et une gestion efficace.

      En gestion de fortune, la fiabilité des décisions repose sur des données bancaires précises et fiables. Chaque jour, gérants de fortune, family offices et banques privées manipulent des données issues de comptes divers répartis sur plusieurs établissements bancaires et diverses classes d’actifs, soulevant le risque d’une perte d’intégrité notamment lorsque ces données ne sont pas correctement intégrées ou consolidées. Comment faire pour réduire ces risques ?

      Intégration et consolidation des données financières : un double enjeu

      Les limites des méthodes manuelles

      La gestion des données bancaires à l’aide d’outils classiques comme Excel est souvent chronophage et sujet à erreurs. Un gérant de fortune peut passer de longues heures à collecter, formater et vérifier manuellement les informations bancaires. En conséquence, les décisions risquent d’être affectées par des données incorrectes ou incomplètes.

      Diversité des formats et complexité accrue

      Les family offices et gérants de fortune reçoivent des données dans des formats variés selon les banques. Par exemple, une banque utilise des relevés au format XML, tandis qu’une autre propose du CSV. Cette diversité augmente le risque d’erreurs et complique la standardisation des données. Le traitement manuel devient alors impraticable à mesure que le volume de données croît.

      La qualité des données, un enjeu clé

      Des rapports incomplets, des performances mal évaluées… Une mauvaise consolidation des données peut avoir des conséquences sérieuses. Une petite erreur peut influencer le jugement du gérant concernant les décisions d’investissements et, par ricochet, la gestion du patrimoine de ses clients. Sans compter l’impact sur la réputation qui peut entrainer de facto des pertes financières. La question n’est alors plus de savoir s’il est possible d’éviter ces risques, mais comment.

      Un processus de qualité rigoureux

      Depuis plus de 15 ans, la solution KeeSense accompagne les sociétés de gestion et les family offices soucieux d’obtenir le plus haut niveau de qualité de données pour leur activité et pour leurs clients. Pour assurer une qualité optimale des données, KeeSystem propose une solution en trois phases :

      1. Analyse initiale et structuration
        Nos équipes vérifient d’abord la cohérence des données fournies par les banques. Cette étape préliminaire permet d’assurer que toutes les informations pourront être traitées correctement par notre plateforme KeeSense. KeeSystem a développé des interfaces spécifiques avec plus de 150 banques, permettant de gérer différents formats de données sans difficultés.
      2. Mise en production
        Une fois les données validées, elles sont déployées dans le système du client. Nos équipes s’assurent en temps réel que chaque donnée est correctement intégrée, afin de garantir une exploitation fluide et fiable des informations. Une formation utilisateur accompagne cette phase pour une prise en main rapide.
      3. Suivi et maintenance des données
        Une vigilance constante est essentielle pour garantir un haut niveau de qualité des données. Le suivi quotidien des intégrations proposé par KeeSense sert à détecter et corriger les anomalies. Il empêche les erreurs en cascade qui affectent les calculs de ratios ou de performances. Des rapports réguliers livrent une vue d’ensemble sur l’état des données, assurant leur cohérence et fiabilité même après l’intégration initiale.

      On peut comparer la gestion des données à la circulation sanguine. Tout comme un caillot peut être dangereux pour la santé, une anomalie dans les données peut compromettre leur intégrité. KeeSystem veille donc à ce que les données circulent de manière fluide et sans obstruction.

      Les bénéfices de l’intégration automatiques des données

      L’intégration automatique des données apporte de nombreux avantages pour les gérants de fortune.

      Automatisation et gain de temps
      L’automatisation des processus de collecte et de consolidation est un des premiers bénéfices exprimés par les utilisateurs de KeeSense. Ce qui leur demandait autrefois des heures de travail manuel est réalisé en quelques clics. Les gérants récupèrent plusieurs heures par semaine pour des activités à forte valeur ajoutée, telles que l’analyse des performances ou la planification stratégique.

      Renforcer la confiance et sécuriser la prise de décision
      Avec des données précises et mises à jour quotidiennement, les gérants prennent des décisions avec plus de fiabilité et de sérénité. Lors des rendez-vous clients, ils ont l’assurance que les informations qu’ils présentent sont exactes.

      Un service client amélioré
      Réagir rapidement aux demandes fait partie des attentes des clients des sociétés de gestion. Grâce à KeeSense, les gérants sont capables de générer des rapports détaillés en quelques minutes, ce qui est un avantage concurrentiel dans un secteur compétitif.

      KeeSystem, une expertise humaine et technologie avancée

      Nos équipes sont composées de professionnels seniors avec une connaissance approfondie du secteur financier. Cette combinaison d’expertise humaine et de technologie avancée permet d’apporter un service de haute qualité, dédiée à l’optimisation continue de la précision et la fiabilité des données.

      Pour en savoir plus sur la solution de gestion de portefeuilles et consolidation de données KeeSense, contactez-nous directement.

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        Grands crus

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          • Frédéric Stolar
          • Managing Partner
          • Altaroc

        Altaroc présente les gérants de son Millésime 2024, alors même que la reprise du marché du Private Equity s’avère prometteuse

        Altaroc, société de gestion de fonds de Private Equity, vient de dévoiler les premiers gérants sélectionnés dans son Millésime 2024, actuellement en cours de levée. Avec une ambition de collecte de 400 M€, 260 M€ ont déjà été investis dans cinq fonds d’investissement rigoureusement sélectionnés, principalement dans les secteurs technologiques et de la santé.

        Une sélection rigoureuse de fonds

        Les investissements comprennent 70 M€ dans Vitruvian Investment Partners V, un fonds européen de growth buyout, et 70 M€ dans Summit Partners Growth Equity Fund XII, un fonds nord-américain. Thoma Bravo, acteur mondial du LBO dans les logiciels, reçoit 45 M€ pour son fonds mid-market Discover V et 40 M€ pour son fonds large cap Thoma Bravo XVI. Enfin, 35 M€ ont été alloués à Bridgepoint Development Capital V (BDC V), actif dans le lower-to-mid-market en Europe.

        Summit Partners : pionnier du Growth Equity

        Summit Partners, référence en Amérique du Nord dans le Growth Equity et le Growth Buyout, s’appuie sur une approche de sourcing direct appelée “cold calling” pour éviter les processus d’enchère. Leur stratégie repose sur une forte croissance organique, complétée par des acquisitions en build-up. Summit cible principalement la technologie et la santé, tout en diversifiant dans les services et la consommation. Leur équipe de 19 partners, très stable, présente 40 ans de track record, avec des performances très supérieures à la moyenne selon PitchBook, ce qui justifie, entre autres choses, leur présence dans le Millésime Altaroc Odyssey 2024.

        Thoma Bravo, un leader du LBO dans les logiciels

        Thoma Bravo est un acteur incontournable du LBO dans le secteur des logiciels. Leur playbook précis d’amélioration des marges opérationnelles et leur stratégie de croissance externe ont permis à la firme de livrer des performances remarquables. Suite à un processus de due diligence très poussé, Altaroc a décidé d’investir dans deux de leurs fonds : Thoma Bravo XVI (large cap) et Thoma Bravo Discover V (upper mid-market), convaincue par leur capacité à générer une croissance durable dans le secteur des logiciels.

        Vitruvian : un champion européen

        Vitruvian s’est imposé comme l’une des principales firmes européennes dans le mid-market. Leur stratégie repose sur des sociétés à faible intensité capitalistique avec une forte croissance organique. Actif dans la technologie, la santé, les services et la consommation, le gérant se distingue par un faible taux de perte et des performances solides, renforcées par une équipe expérimentée, ce qui le place en tête des gestionnaires européens.

        Bridgepoint : un avantage dans le mid-market

        Déjà investisseur dans Bridgepoint Europe VII, Altaroc a réitéré son engagement avec Bridgepoint Development Capital V (BDC V), un fonds qui cible des entreprises de 50 à 250 M€ dans les secteurs des services, de la technologie et de la santé. Appartenant à une grande organisation, BDC V bénéficie de ressources supplémentaires, lui offrant un avantage compétitif face à des concurrents plus petits, ce qui explique ses performances attractives.

        Une taille de marché imposante

        Le Private Equity atteint aujourd’hui environ 5 500 milliards de dollars d’actifs sous gestion, représentant 10 % des marchés boursiers mondiaux. Cette somme inclut la “poudre sèche”, des capitaux non encore déployés, prêts à être investis. Avec 94 % des entreprises de plus de 100 M$ non cotées, le Private Equity dispose d’un vaste marché cible. Chaque année, entre 500 et 1 000 milliards de dollars sont levés, principalement aux États-Unis, soulignant la confiance des investisseurs institutionnels dans ce secteur.

        Une reprise prometteuse du marché

        Après un ralentissement en 2022, le Private Equity entre dans un nouveau cycle de croissance. La hausse des taux d’intérêt a fait baisser les prix des actifs à des niveaux comparables à ceux d’il y a 10 ans, créant des opportunités d’entrée attractives. Historiquement, le marché se redresse 18 à 24 mois après une correction, et les perspectives pour 2024 sont positives, notamment dans les secteurs technologiques et de la santé. Avec des fonds tels que Vitruvian, Thoma Bravo, Summit et Bridgepoint, les investisseurs sont bien positionnés pour tirer parti de ce cycle porteur.

        Frédéric Stolar

        Altaroc

        Frédéric Stolar a plus de 35 ans d’expérience dans le Private Equity.

        Frédéric a débuté sa carrière chez Apax, avant de rejoindre Warburg Pincus à Londres en tant que Responsable du Pôle Services Financiers. En 2001, avec le support de Power Corporation of Canada et du Groupe Bruxelles Lambert, il a co-fondé Sagard et mené avec succès les levées et le déploiement de ses trois premiers fonds, positionnant la société parmi l’un des fonds d’investissements français les plus performants du segment mid-market. En Mai 2021, Maurice Tchenio et Frédéric Stolar créent Altaroc, dont Frédéric est le Managing Partner.

        Frédéric Stolar est diplômé de l’Ecole Centrale Supelec et de la Wharton Business School (Palmer Award avec haute distinction).

        A propos d’Altaroc

        La gamme Altaroc lancée en octobre 2021 permet d’accéder, dès 100 000 euros, à un portefeuille de fonds de Private Equity internationaux. Ces fonds, diversifiés sur le plan géographique, ciblent essentiellement les segments du Buy-Out et du Growth Equity sur différents secteurs : Tech, Logiciel & Telco, Santé et Business Services à dimension digitale. Les Millésimes Altaroc permettent aux tiers gérants, family offices et banques privées de répondre aux besoins en Private Equity de leurs clients avec une offre clef en main 100% digitale.

        Altaroc compte à ce jour deux bureaux : Paris et Genève.

         

         

        Nous vous rappelons que le Private Equity comporte des risques, notamment de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Veuillez-vous référer au prospectus du FIA et aux documents d’informations clés pour l’investisseur avant de prendre toute décision finale d’investissement. 

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          Valeur ajoutée

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            • Gregory Peters
            • Co-Chief Investment Officer
            • PGIM Fixed Income

          Les arguments en faveur de la gestion active dans le contexte obligataire

          Entre rendements attrayants, baisses de taux imminentes et fondamentaux solides, les perspectives du marché obligataire sont prometteuses. Gregory Peters, Co-CIO chez PGIM Fixed Income, explique comment les gérants actifs peuvent ajouter de la valeur dans le contexte économique actuel.

          L’économie mondiale : À la croisée des chemins
          L’économie mondiale reste résiliente, mais des difficultés se profilent à l’horizon. Aux États-Unis, en Europe, en Chine et sur les marchés obligataires émergents, PGIM Fixed Income table sur un maintien de la croissance dans l’année à venir, grâce aux baisses de taux prévues et au maintien du soutien budgétaire. Mais cet optimisme est assombri par les bouleversements politiques, les inquiétudes quant à la soutenabilité de la dette ou la trajectoire économique incertaine de la Chine. Tout ceci contribue à créer un climat de volatilité potentielle, mais qui ne devrait pas faire dérailler la croissance actuelle.

          Le marché obligataire se stabilise
          Depuis le début de l’année 2024, le marché obligataire a fait des montagnes russes, passant de l’optimisme au pessimisme au gré des données économiques. Les taux ont suivi le mouvement, grimpant en début d’année lorsque l’inflation restait « tenace », puis reculant lorsque l’inflation a commencé à se tasser. Avec la stabilisation générale des rendements, les performances des obligations de haute qualité ont marqué une pause au 1er semestre, tandis que les secteurs à haut rendement ont continué d’afficher des gains, bien qu’à un rythme plus lent qu’en 2023.

          Les marchés obligataires semblent s’attendre à une période de relative certitude et à un environnement de risque plutôt optimiste. La perspective de taux d’intérêt à long terme élevés et stables crée un terrain fertile pour les investisseurs obligataires. Malgré les baisses attendues, les rendements à long terme devraient rester stables, puisque celles-ci ont déjà été prévues par les investisseurs. L’abondance des émissions gouvernementales pourrait également freiner tout recul substantiel et durable des taux à long terme.

          Normalisation progressive de la courbe des taux américaine

          Un contexte favorable aux obligations
          Avec un environnement de taux plus conventionnel, les niveaux de rendement actuels des instruments obligataires sont historiquement attractifs. Avec des rendements élevés et des marchés actions au plus haut, les investisseurs peuvent souhaiter conserver leurs liquidités ou augmenter leur allocation en actions. Cette période offre cependant des arguments convaincants en faveur des obligations.

          Les espèces s’épuisent et sous-performent si les taux sont stables ou baissent. Par ailleurs, les valeurs relatives ont évolué et les obligations sont désormais beaucoup moins chères que les actions, et affichent des performances corrigées du risque compétitives. En outre, les qualités défensives des obligations sont particulièrement frappantes dans le climat actuel. En cas de forte baisse des actions, les obligations peuvent servir d’amortisseurs dans un portefeuille.

          Performances en fonction du régime de la Réserve fédérale, quand les actions ont reculé d’au moins 5 %

          Recherche d’opportunités multisectorielles
          Chez PGIM Fixed Income, nous construisons nos portefeuilles obligataires multisectoriels ultra-diversifiés avec prudence, en phase avec le contexte. Notre stratégie repose sur un examen minutieux du risque et sur la recherche de titres de grande qualité. Dans l’investment grade, nous privilégions les produits structurés tels que les CLO AAA, offrant protection et diversification, un spread intéressant et un risque de défaut réel minime. De plus, certains segments à court terme de ce secteur offrent des rendements attrayants.

          Concernant le high yield, nous privilégions les obligations structurées de haute qualité, compte tenu du peu d’attractivité du niveau supérieur du marché. En tant que gérant actif, PGIM Fixed Income voit des opportunités intéressantes dans ce secteur, étant donné que la grande dispersion de ce segment est à son plus haut niveau depuis plusieurs décennies.

          Notre accent sur la recherche crédit par secteur et par émetteur, ainsi que notre sélection de titres collaborative, bottom-up et axée sur la recherche, nous permettent de trouver activement et rapidement de multiples sources d’alpha. Dans notre quête de valeur, nous poursuivons une stratégie obligataire « sans contrainte » qui nous donne la flexibilité nécessaire pour nous adapter à l’évolution des risques de marché et tirer parti d’un large éventail d’opportunités.

          Nous cherchons à créer des portefeuilles dont les sources de performance totale ajustée du risque sont très diversifiées grâce à nos portefeuilles multisectoriels.

          Une gestion obligataire éprouvée
          Avec 150 ans d’expérience et 355 professionnels de la gestion, PGIM Fixed Income est l’un des gérants obligataires les plus importants et les plus expérimentés au monde, avec 805 milliards de dollars d’actifs sous gestion, dont 241 milliards en actifs multisectoriels¹. La richesse de nos ressources nous différencie de nos pairs. Nous avons réuni une équipe de gérants, d’analystes crédit et d’experts en gestion quantitative et en gestion des risques qui collaborent d’égal à égal. Cette structure permet d’assurer les contrôles et les équilibres nécessaires entre les trois composantes de l’investissement :

          • Recherche crédit : Notre équipe de recherche crédit, 146 analystes chevronnés ayant en moyenne 24 ans d’expérience, nous permet d’évaluer méticuleusement les titres et d’attribuer une note interne à chaque position du portefeuille, pour établir des classements de valeur relative intra ou intersectorielle.
          • Gestion de portefeuille : L’équipe, 131 membres ayant en moyenne 26 ans d’expérience, tire parti de la taille de PGIM Fixed Income pour avoir accès à de nouvelles offres et renforcer sa capacité à négocier des conditions attrayantes. Les gérants déterminent la répartition spécifique des titres et ajustent la taille des positions en fonction des directives d’investissement, des profils de risque et des contraintes propres à chaque stratégie.
          • Gestion des risques : Les 78 membres de cette équipe, 23 ans d’expérience moyenne, établissent un budget de risque pour chaque stratégie, qui sert à surveiller chaque portefeuille et à recommander des ajustements aux gérants.

          Face à un marché obligataire changeant, il est essentiel de comprendre l’économie mondiale, l’évolution des taux d’intérêt et la diversité des secteurs du marché obligataire. Grâce à des allocations stratégiques en faveur d’investissements obligataires multisectoriels, PGIM Fixed Income est un gestionnaire actif capable de créer de la valeur dans le contexte actuel par le biais d’un positionnement stratégique, en s’adaptant à l’évolution des conditions macroéconomiques et en tirant parti de la dispersion des marchés obligataires.

           

          Explorez notre site dédié à la gestion obligataire pour trouver des solutions capables d’aider les investisseurs à trouver le bon équilibre avec les obligations.

           

           

           

          Réservé aux médias. Tous les investissements comportent des risques, dont celui d’une perte en capital.

          Les références à des titres spécifiques et à leurs émetteurs sont fournies à titre d’illustration uniquement et ne sont pas destinées et ne doivent pas être interprétées comme des recommandations d’achat ou de vente de ces titres. Les titres mentionnés peuvent ou non être détenus dans le portefeuille au moment de la publication et, si de tels titres sont détenus, aucune garantie n’est donnée sur le fait que ces titres continueront à être détenus.

          Les opinions exprimées dans le présent document sont celles des professionnels de l’investissement de PGIM au moment de leurs rédactions et peuvent ne pas refléter leurs opinions actuelles. Elles sont susceptibles d’être modifiées sans préavis. Ni les informations contenues dans le présent document ni les opinions exprimées ne doivent être interprétées comme constituant des conseils d’investissement ou une offre de vente ou une sollicitation pour acheter les titres mentionnés dans le présent document. Ni PFI, ni ses affiliés, ni les professionnels de la vente agréés ne donnent de conseils fiscaux ou juridiques. Les clients sont invités à consulter leur conseiller juridique, leur comptable et/ou leur fiscaliste pour obtenir des conseils sur leur situation particulière. Certaines informations contenues dans cet article ont été obtenues à partir de sources jugées fiables à la date présentée. Toutefois, nous ne pouvons garantir l’exactitude de ces informations, assurer leur exhaustivité ou garantir qu’elles ne seront pas modifiées. Les informations contenues dans le présent document sont à jour à la date de publication (ou à toute date antérieure mentionnée dans le présent document) et peuvent être modifiées sans préavis. Le gérant n’a aucune obligation de mettre à jour tout ou partie de ces informations ; il n’offre aucune garantie expresse ou implicite quant à l’exhaustivité ou à l’exactitude de ces informations.

          Toutes les projections ou prévisions présentées ici sont susceptibles d’être modifiées sans préavis. Les données réelles peuvent varier et ne pas être reflétées ici. Les projections et les prévisions sont soumises à des niveaux élevés d’incertitude. Par conséquent, toute projection ou prévision doit être considérée comme simplement représentative d’un large éventail de résultats possibles. Les projections ou prévisions sont estimées sur la base d’hypothèses, sujettes à d’importantes révisions, et peuvent changer de manière significative en fonction de l’évolution des conditions économiques et de marché.

          Au Royaume-Uni, l’information est publiée par PGIM Limited, dont le siège social est situé Grand Buildings, 1-3 Strand, Trafalgar Square, Londres, WC2N 5HR. PGIM Limited est agréée et réglementée par la Financial Conduct Authority (« FCA ») du Royaume-Uni (numéro d’enregistrement : 193418). Dans l’Espace économique européen (« EEE »), ce document est publié par PGIM Netherlands B.V. dont le siège social est sis : Eduard van Beinumstraat 6 1077CZ, Amsterdam, Pays-Bas. PGIM Netherlands B.V. est agréée par l’Autoriteit Financiële Markten (AFM) des Pays-Bas (numéro d’enregistrement : 15003620) et exerce ses activités sur la base d’un passeport européen. Dans certains pays de l’EEE, ce document est, le cas échéant, publié par PGIM Limited en s’appuyant sur les dispositions, dérogations ou agréments applicables à PGIM Limited dans le cadre des autorisations provisoires accordées à la suite de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Ces documents sont publiés par PGIM Limited et/ou PGIM Netherlands B.V. à l’attention des personnes considérées comme « clients professionnels » dans la définition de la FCA et/ou des personnes répondant à la définition de « clients professionnels » selon la transposition de la directive 2014/65/UE (MiF II) dans les réglementations locales.

          En Suisse, les informations sont publiées par PGIM Limited, par l’intermédiaire de son bureau de représentation à Zurich, dont le siège social est situé Kappelergasse 14, CH-8001 Zurich, Suisse. PGIM Limited, Bureau de représentation à Zurich est agréé et réglementé par l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers FINMA et ces documents sont émis aux professionnels ou clients institutionnels au sens de l’Art. 4 par. 3 et 4 de la loi fédérale sur les services financiers (FinSA) en Suisse.

           

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            Depuis sa création en 2016, SPHERE anime la communauté des pairs de la finance suisse. Elle leur propose en français et en allemand différents espaces d’échange avec un magazine, des hors-série réservés aux Institutionnels, un site web et des évènements organisés tout au long de l’année pour aborder de nombreuses thématiques. Toutes les parties prenantes de la finance, l'un des plus importants secteurs économiques de Suisse, ont ainsi à leur disposition une plateforme où il leur est possible d’échanger, de s’informer et de progresser.

            Réseau

            PubliSphere

              • Cédric Cazes
              • Head of EAM/MFO
              • CMB Monaco

            Diversification des actifs : sachez capitaliser sur un écosystème d’experts !

            Tirer parti d’un réseau d’experts pour accompagner leurs clients sur les actifs non financiers est une stratégie judicieuse pour les Gérants de Fortune Indépendants.

            Dans le monde en pleine évolution et hautement compétitif de la gestion de fortune, les Gérants de Fortune Indépendants (GFI) doivent désormais être en mesure de répondre à un besoin essentiel : offrir à leurs clients un accès privilégié à des experts spécialisés – incluant l’immobilier, l’art, le yachting, et d’autres actifs non financiers.

            Le GFI : un chef d’orchestre au service du client

            Les GFI ont un rôle crucial à jouer en mettant leurs clients en relation avec des experts de qualité. Cet écosystème, composé d’agents immobiliers, de spécialistes de l’art, de consultants en haute horlogerie, et d’autres professionnels selon les centres d’intérêt et la situation patrimoniale du client, permet d’offrir un service véritablement sur mesure. Ce réseau devient une extension naturelle de l’offre du GFI, offrant au client une solution globale.

            Cette approche permet au GFI de rester au cœur de la relation client, tout en s’entourant des meilleures compétences pour chaque domaine spécifique. Le rôle du GFI devient alors celui d’un chef d’orchestre, capable de coordonner différents experts pour répondre aux besoins spécifiques de ses clients, assurant ainsi une gestion efficace de leur patrimoine.

            L’immobilier : une classe d’actifs incontournable

            En particulier, l’immobilier est plus qu’un simple investissement ; c’est bien souvent un choix de vie pour le client s’il s’agit de sa résidence principale ou secondaire, mais peut également être une option pour investir pour faire du locatif et générer un revenu passif régulier. En cela, l’immobilier est une classe d’actifs à part entière que les GFI doivent considérer dans l’élaboration d’une stratégie patrimoniale. L’investissement immobilier constitue non seulement une opportunité de diversification du portefeuille, mais aussi d’appréciation du capital sur le long terme.

            L’évolution des marchés immobiliers dans des villes comme Londres, Monaco, et Genève – trois destinations particulièrement prisées des investisseurs fortunés – illustre l’importance de cet actif. Par exemple, à Monaco, en 2023, six appartements sur dix ont été vendus à plus de 20 millions d’euros, reflétant l’attractivité continue de cette ville pour les UHNWI et leurs familles (source : Direction des Services Fiscaux, IMSEE). À Londres, le marché a été affecté par les incertitudes liées au Brexit et, plus récemment, aux changements fiscaux pour les résidents non-domiciliés. Néanmoins, le « haut » du marché, en particulier au-dessus de 2 millions de livres sterling, est resté résistant tout au long de l’année 2023, car les acheteurs disposant de liquidités et de capitaux propres sont restés actifs (source : Savills UK). Comme l’a dit Winston Churchill, « London is London and will always be London » ! Genève, quant à elle, a connu une baisse du marché de l’immobilier en 2023, mais continue à bénéficier de l’augmentation structurelle de la population genevoise (source : KPMG).

            La nécessité d’anticiper les futures tendances

            Si l’immobilier reste un incontournable, d’autres actifs non financiers sont en plein essor. Les cryptomonnaies, autrefois perçues comme marginales, s’imposent désormais comme un actif d’intérêt. De même, l’art, la haute horlogerie, les voitures de collection, le yachting, et même l’achat de sacs à mains de luxe, deviennent des secteurs où l’accompagnement personnalisé fait toute la différence.

            Pour un GFI, cela implique une veille constante et de se former continuellement afin de repérer les nouvelles opportunités et tendances émergentes. L’établissement de relations solides avec des experts dans ces domaines est dès lors essentiel si le GFI souhaite se positionner en « chef d’orchestre » pour ses clients, et ainsi pérenniser sa relation avec ces derniers – une nécessité dans un marché de plus en plus compétitif.

            Face à ces nouveaux besoins et attentes des clients fortunés, les banques privées les plus performantes ont mis en place des desks dédiés aux Gérants de Fortune Indépendants (GFI), qui sont des acteurs dynamiques et innovants sur le marché du conseil en investissement. Les GFI se distinguent des banques traditionnelles par leur indépendance, leur agilité et leur capacité à proposer des solutions adaptées au profil et aux objectifs de chaque client.

            Cédric Cazes

            Cédric Cazes a un parcours éclectique : après un diplôme en finance, ressources humaines, audit interne et un master en Stratégie, il a travaillé ces 20 dernières années pour un groupe anglais, banque privée à Monaco et en Suisse, puis a intégré pendant 3 ans, en qualité de Partner, une fintech Suisso- Monégasque spécialisée dans l’édition de logiciels dédiés aux gérants et MFO. Il a ensuite pris la direction du département des Gérants de fortune et MFO de CMB Monaco, banque privée de référence en Principauté, dans le cadre du développement à l’international.

            CMB Monaco

            CMB Monaco est une banque privée internationale de référence basée à Monaco depuis 1976, qui fait partie du Groupe Mediobanca.

            Cet établissement de renom aide notamment les high-net-worth individuals (HNWI) et leurs familles à gérer, préserver et renforcer leur patrimoine, en adoptant des stratégies financières pointues, organisées autour de leurs exigences et de leurs ambitions.

             

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