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Solutions Digitales

  • Gestion de la relation-client
  • Odoo

Un logiciel de gestion d’entreprise avec un outil CRM très avancé

Chaque semaine, vous voulons vous présenter différentes solutions digitales susceptibles de contribuer à l’optimisation des process, de la construction de portefeuille ou de la relation-client. Cette semaine, nous nous intéressons à Odoo, un logiciel ERP (Enterprise Resource Planning) modulable qui intègre un outil CRM avancé, disponible également en tant que module distinct.

Odoo appartient à famille des ERP, pour Enterprise Resource Planning, des logiciels de haute volée qui servent aux entreprises à gérer un grand nombre de leurs activités. La comptabilité, les achats, le processus commercial, la relation client, les RH, la gestion de projets et la logistique entrent par exemple dans le périmètre de ces systèmes. « Des ERP comme celui d’Odoo peuvent désormais couvrir l’ensemble des besoins d’une entreprise », explique Jean-Marc Vandel, le CTO d’Open Net Sàrl, spécialisée dans l’implémentation du logiciel. « Ils permettent de fluidifier les processus et de simplifier beaucoup de fonctions. L’avantage d’Odoo, s’il fallait le comparer à Oracle ou SAP, c’est qu’il est particulièrement adapté aux PMEs qui emploient de 10 à 300 collaborateurs ».

L’une des caractéristiques d’Odoo est sa capacité à s’ajuster aux besoins de chaque entreprise. Ses utilisateurs peuvent sélectionner les modules qui leur sont nécessaires et personnaliser l’interface pour répondre à leurs exigences particulières. « Odoo en est aujourd’hui à un stade très avancé, ajoute Jean-Marc Vandel. Il est ergonomique, flexible, modulaire et offre une grande profondeur en termes de fonctionnalités. Il est capable de couvrir le processus commercial dans sa totalité, du CRM jusqu’au SAV et au Helpdesk. Il comprend aussi des outils qui permettent de créer puis de gérer un site web Corporate, et d’y intégrer une boutique en ligne avec des systèmes de paiements qu’il est possible de raccorder à plusieurs solutions bancaires.

Pour s’en tenir au secteur de la gestion de fortune, Odoo a quelques avantages spécifiques à faire valoir. Les banques privées et les sociétés de gestion peuvent l’exploiter comme plateforme intégrée pour gérer entre autres les relations clients, les portefeuilles d’investissement, et la conformité réglementaire.

Odoo est enfin livré avec plusieurs fonctionnalités CRM pour traiter les informations clients, suivre les interactions, et exploiter différentes pistes de prospection. « En fait, il est possible de ne prendre que la brique CRM chez Odoo, précise Jean-Mac Vandel. On peut ensuite rajouter d’autres modules, selon les besoins. Il est vrai que le CRM d’Odoo apporte beaucoup dans le cadre de la relation client, de par sa facilité d’usage. Il comprend par exemple un outil de dédoublonnage, pour que la base soit nettoyée en permanence et que les données clients & prospects restent propres. Avec le CRM d’Odoo vient aussi un outil Newsletter avec des informations mailing qui restent liées systématiquement aux fiches clients ou prospects ».

Au-delà du CRM, Odoo est capable également d’accompagner les gestionnaires dans le suivi des portefeuilles, y compris les cryptomonnaies, les analyses de performance ou la création de rapports personnalisés, pour lesquels la demande n’a jamais été aussi forte qu’en ce moment.

A l’ère LSFin/LEFin, Odoo peut jouer aussi un rôle dans le domaine de la compliance. Il est équipé pour automatiser différents processus de conformité, et à générer des rapports de conformité pour se caler sur les exigences du régulateur, de plus en plus gourmand en la matière.

En termes de coût, il faut bien distinguer la licence d’exploitation et l’implémentation du logiciel. Odoo est un ERP Open Source avec une version Community gratuite et une version Entreprise. Dédiée aux entreprises, la licence Custom est facturée environ 40 francs par mois. À cela s’ajoute la configuration du logiciel aux dimensions de l’entreprise et la formation des collaborateurs. Selon la taille de l’entreprise et le nombre de modules requis, le budget peut varier de 5’000 à 30’000 francs.

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    • Impaakt

    Un wiki de la durabilité pour mesurer l’impact des entreprises

    Impaakt est une plateforme collaborative qui s’appuie sur une vaste communauté de membres, formés pour mesurer l’impact des entreprises sur la planète comme sur la société. Voici quelques semaines, Impaakt a lancé un nouveau service depuis sa plateforme. «How sustainable to me» est destiné aux investisseurs particuliers pour qu’ils puissent prendre le contrôle de leurs investissements durables.

    Ça sert à quoi ?

    Impaakt est une plateforme collaborative spécialisée dans la mesure d’impact. En se basant sur une approche « Stakeholder-powered sustainability », elle entend résoudre la plupart des lacunes inhérentes aux méthodologies habituelles de scoring ESG. Grâce à sa très large communauté, Impaakt se veut un « wiki de la durabilité », opéré directement par les citoyens qui démultiplie l’effort de collecte et de vérification de données. Les 60’000 contributeurs d’Impaakt documentent, analysent et évaluent ensemble les impacts environnementaux et sociaux de 5’000 entreprises. Plus d’un million d’évaluations ont déjà été produites à ce jour sur la plateforme.

    Celle-ci est livrée avec des outils d’analyse et de reporting de portefeuille qui permettent d’établir des diagnostics de portefeuille instantanés, alignés sur les grandes taxonomies en vigueur, comme les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies. L’interface dispose également de fonctionnalités de recherche et d’extraction afin de réintégrer facilement toutes les données disponibles dans des systèmes tiers de gestion de portefeuille ou de suivi des marchés comme Bloomberg.

    Quant au nouveau service « How sustainable to me », il permet d’appliquer ses propres priorités de durabilité pour recalculer des scores personnels en tenant compte du degré d’importance que chacun accorde, par exemple, aux inégalités sociales, à la biodiversité ou au changement climatique. L’outil permet d’identifier immédiatement ses « Héros » et ses « Vilains », d’établir des listes d’exclusion et d’obtenir une sélection d’ETFs et de fonds les plus alignés avec ses convictions personnelles.

    Ce nouveau service souhaite répondre à un dysfonctionnement majeur de la finance durable, où les banques tendent à imposer leur vision de la durabilité aux clients finaux.

    Ça s’adresse à qui ?

    La plateforme Impaakt s’adresse à tous les investisseurs professionnels – gérants indépendants, banquiers privés, family offices & institutionnels – qui souhaitent développer très simplement et à faible coût des services de gestion durable personnalisés pour leurs clients. L’outil leur permet d’identifier dans leur gamme les produits les plus alignés avec le profil de durabilité de leurs clients, et de proposer des services payants, notamment le diagnostic d’impact de portefeuille sur les ODD.

    Un version plus limitée du service « How to sustainable to me » est également disponible directment pour les investisseurs particuliers. Ils peuvent ainsi contribuer à la recherche commune et s’assurer que leurs portefeuilles soient alignés avec le monde auquel eux et leurs enfants aspirent.

    Qui est derrière ?

    Les co-fondateurs, Bertrand Gacon et Sylvain Massot ont d’abord travaillé ensemble pour la banque Lombard Odier. La frustration de ne pas trouver les outils adéquats pour répondre à la demande croissante des clients pour des mesures ESG fiables les a conduits à créer Impaakt, qui rassemble désormais une vingtaine de collaborateurs et près de 600 analystes certifiés.

    Combien ça coûte ?

    Le modèle d’affaire de la plateforme repose sur des licences professionnelles annuelles par utilisateur qui donnent accès à l’ensemble des outils d’analyse, de reporting et de personnalisation. La tarification commence à CHF 4’900 par an et par utilisateur. Une version limitée d’Impaakt est aussi disponible pour les particuliers en souscription gratuite ou premium, réservée exclusivement à une utilisation personnelle et non professionnelle.

    Plus d’information:

    Impaakt | Stakeholder-Powered Sustainability

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      • Mauro Musso
      • Ingénieur système
      • keyIT

      Microsot Purview pour la protection des données financières

      Chaque semaine, vous voulons vous présenter différentes solutions digitales susceptibles de contribuer à l’optimisation des process, de la construction de portefeuille ou de la relation-client. Après PowerBI la semaine passée, poursuivons avec Microsoft Purview davantage axé sur la protection des données. Mauro Musso nous en explique les contours.

      Dans le paysage numérique actuel, la nécessité de protéger les données, où qu’elles se trouvent, est devenue primordiale pour les gestionnaires de fortune. En réponse à ces attentes, Microsoft se présente avec Purview, une solution de gouvernance des données, spécialement conçue pour que les institutions financières, entre autres, puissent protéger ces actifs clés. Au cœur de Purview, repose la capacité pour ses utilisateurs d’avoir une vue holistique sur l’ensemble des données qu’ils collectent et traitent, leur permettant d’identifier, de classer et de protéger les informations sensibles à travers des environnements hybrides et multi-clouds.

      Voici à quoi se résument les principales fonctionnalités de Purview.

      • Visibilité et gouvernance des données. Purview fournit une compréhension approfondie des données, pour en optimiser la gouvernance et l’utilisation efficaces, un apporte essentiel pour des gérants habitués à jongler avec des données très variées.
      • Prévention de la perte de données (DLP). La solution Microsoft permet de sécuriser les informations financières sensibles contre l’accès non autorisé et les violations potentielles. Il est clair que les politiques DLP mises en place prennent une importance plus particulière dans le domaine de la compliance.
      • Gestion des risques internes. Avec Purview, les gestionnaires sont en mesure de détecter et d’atténuer de manière proactive les risques résultant d’actions internes, intentionnelles ou non. Une autre manière d’assurer la protection de données sensibles.
      • Gestion de la conformité. Un point clé. Purview met à disposition des outils d’évaluation en continu de la conformité, et facilite ainsi la navigation à travers des paysages réglementaires complexes, sur la base d’informations exploitables et de processus de conformité automatisés.
      • eDiscovery et Audit. Purview permet aussi de traiter différents points juridiques et des audits réglementaires – hot topic du jour – grâce à une gestion appropriée des données et des outils de détection, désormais améliorées par Copilot, l’assistant outillé IA.

      L’objectif est vraiment de protéger les informations financières sensibles des clients contre l’accès non autorisé et les violations de données potentielles.

      Les process DLP mis en place avec Purview protègent automatiquement les informations sensibles des clients à travers les canaux de communication et les plateformes de stockage. Les outils de gestion des informations sensibles aident ensuite à localiser et à classer les données, appliquant des mesures de protection appropriées pour prévenir tout accès non autorisé.

      Mauro Musso

      keyIT

      Architecte Cloud et ingénieur système, Mauro Musso dirige l’unité Centre de données et Cloud de keyIT depuis octobre 2021. Il a plus de quinze ans d’expérience dans les systèmes informatiques appliqués au secteur bancaire. Il a notamment travaillé pour la banque Reyl puis Alpian. Ses compétences couvrent le storage, le computing, la virtualisation, le backup, la messagerie et la sécurité informatique. Il s’est spécialisé également dans le déploiement d’infrastructures Microsoft 365 et Azure.

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        Digital Journey

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        • Pascal Nägeli
        • Co-fondateur & associé
        • i.AM Lab

        « Les gestionnaires de fortune ont tendance à négliger l’interface client »

        Au cours de ces dernières années, Pascal Nägeli a grandement contribué au développement de la digitalisation chez les gestionnaires de fortune. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il marque bien la distinction entre digitalisation à l’interne et digitalisation dans le cadre de l’écosystème.

        Commençons par ce qu’il en est du digital, en interne, chez les gestionnaires de fortune. Quelle analyse faites-vous de leur situation ?

        En interne, il y a deux grands blocs à considérer lorsque nous parlons de digitalisation dans la gestion de fortune. D’une part, l’investissement – la pièce essentielle – et, d’autre part, la communication avec les clients. Dans ces deux domaines, il y a beaucoup de marge de progression, même s’il me semble plus urgent de s’activer d’abord dans la communication.

        Pour ce qui relève de l’investissement, la principale question à se poser actuellement est de se demander comment il est possible d’exploiter les avancées de l’intelligence artificielle.  Avec le boom de l’IA générative, je vois beaucoup de curiosité sur le marché et nous travaillons nous aussi à une série de solutions pour les gestionnaires de fortune. Les exemples les plus évidents portent sur l’intégration plus facile et plus efficace des fonctions de contrôle dans le processus principal, ou sur les opérations qui exigent le traitement de données qui se présentent sous une forme non structurée.

        Par rapport à la gestion de portefeuille, pourquoi voyez-vous davantage d’urgence dans la communication avec les clients ?

        Les gestionnaires de fortune se concentrent naturellement sur leur cœur de métier – l’investissement – et ils ont tendance à négliger quelque peu l’interface client. En outre, les attentes des clients en matière de numérisation continuent d’être sous-estimées. Le besoin d’agir varie toutefois beaucoup d’un gestionnaire à un autre.

        Qu’en est-il de la digitalisation au niveau de l’écosystème ?

        Il se caractérise par de multiples inefficacités, dûes au grand nombre de participants ayant des intérêts particuliers tout au long de la chaîne de valeur. L’absence de normes et la mauvaise intégration des processus ou des données en sont la conséquence. Une collaboration plus intensive serait ici nécessaire. Seuls des investissements communs, une coordination transversale et une collaboration étroite entre les différents maillons de la chaîne permettront de réduire les coûts et les risques pour les gestionnaires, qui pourront alors améliorer leur offre.

        Selon vous, quelles sont les premières étapes à franchir ?

        En se fondant sur notre expérience, il semble assez judicieux de réfléchir d’abord à des idées innovantes et créatives dans le cadre par exemple d’un atelier. Ensuite, une fois ces idées identifiées, elles doivent êttre classées par ordre de priorité en fonction de leur utilité et de leur faisabilité. En règle générale, on démarre alors avec un ou deux projets qui permettent de générer rapidement un impact et de créer un sentiment de réussite.

        Où voyez-vous l’avenir, notamment en ce qui concerne l’utilisation d’actifs numériques/de la technologie blockchain ?

        À long terme, je suis convaincu que la blockchain deviendra un élément indispensable dans la chaîne de valeur pour la gestion de fortune. Les clients ne s’en rendront pas compte. Il existe déjà des projets passionnants dans lesquels des processus inefficaces peuvent être améliorés de manière substantielle grâce à la blockchain. Nous avons par exemple migré un produit très complexe – des Insurance Linked Securities – vers la blockchain pour un grand gestionnaire d’actifs. Il s’agit d’une solution de bout en bout, incluant une place de marché et des interfaces utilisateur conviviales, entièrement réglementée et déployée sur plusieurs sites. Je suis convaincu que pour la plupart des actifs alternatifs, des solutions similaires apportent de grands avantages en termes d’efficacité et de transparence. Pour les gestionnaires de fortune, il s’agit ici de rester proche des évolutions afin de pouvoir en profiter au bon moment.

        Pascal Nägeli

        i.AM Lab

        Avant de fonder i.AM Lab, Pascal Nägeli était Chief Digital Officer chez Credit Suisse Asset Management. Après sa formation d’informaticien, il a commencé sa carrière chez Swisscom avant de rejoindre le Credit Suisse, pour y travailler comme Business Architect puis Program Manager. Fondé en 2018, le i.AM Lab est un studio d’innovation qui accompagne les gestionnaires de fortune dans leurs processus de digitalisation.

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          • Services logiciels
          • Microsoft Power BI

          Un metteur en scène pour l’analyse des données

          Chaque semaine, vous voulons présenter différentes solutions digitales susceptibles de contribuer à l’optimisation des process, de la construction de portefeuille ou de la relation-client. Pour ouvrir le bal, nous commençons avec Power BI la plateforme de Microsoft conçue pour l’analyse de données et surtout pour leur visualisation.

          Avec des environnements de marché de plus en plus complexes, la gestion de portefeuille a pris une dimension beaucoup plus sophistiquée. Au cœur des process, les analyses de données ont énormément gagné en densité, et leur visualisation est devenue un axe clé de la communication avec les clients. Différents outils permettent aujourd’hui d’assurer de front ce travail d’analyse et de visualisation, de manière très intuitive.

          C’est le cas notamment de Power BI, la plateforme de Microsoft. Elle propose d’abord ces fonctionnalités essentielles que sont l’Intégration, l’analyse et la visualisation de données. Elle s’accompagne ensuite d’outils qui permettent le partage et la collaboration autour de ces données, ainsi que la création de tableaux de bord modulables et donc entièrement personnalisables.

          Appliqué à la gestion de fortune, et aux données financières de manière plus spécifique, Power BI propose des solutions très pertinentes avec lesquelles les gérants vont pouvoir servir leurs clients plus efficacement et optimiser leurs propres process. En planifiant par exemple des actualisations automatiques des données, ou en configurant différents dispositifs d’alerte.

          En voici un condensé.

          Analyse des portefeuilles

          Avec Power BI, il est possible de visualiser et d’analyser très simplement les performances des portefeuilles. Power BI permet la création de tableaux de bord interactifs pour suivre les rendements, les allocations d’actifs, la diversification et quelques autres KPI.

          Reporting Client

          Power BI est capable d’aider les gérants à produire des rapports détaillés et personnalisés qui mettent clairement en scène les performances des portefeuilles, les tendances de marché, ou le suivi des objectifs financiers.

          Gestion des risques

          Une fois paramétré, Power BI assure aussi l’évaluation et la surveillance et des risques associés aux portefeuilles. Le gestionnaire peut alors mettre en forme des tableaux de bord pour suivre par exemple les fluctuations du marché, l’exposition aux risques ainsi que la volatilité.

          Gestion de la conformité

          Power BI donne également aux gérants la possibilité de se renforcer sur le plan de la compliance. Power BI permet de créer des tableaux de bord dédiés à la surveillance des transactions, des expositions, des limites de risque et d’autres aspects de la conformité.

          La plateforme Power BI est disponible sous forme d’application de bureau, de service cloud, d’application mobile et de solution sur site. Pour son exploitation, Microsoft propose différentes options en termes de licence. Power BI Pro, Power BI Premium Per User et Power BI Premium sont les trois formules disponibles aujourd’hui.

          Pour Power BI Premium Per User, il faut compter environ une vingtaine de francs par mois et par utilisateur. Quant à Power BI Premium, la version la plus riche en fonctionnalités, son prix augmente par paliers à partir de 4’000 CHF environ par mois, pour l’ensemble de l’entreprise.

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            • Chantal Baer
            • Managing director
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            Le site internet comme levier de performance

            Un site internet n’est pas la transposition de la brochure d’entreprise sur internet. C’est un outil de travail dynamique qui, pour fonctionner à son plein potentiel, doit répondre à quelques règles essentielles. Chantal Baer nous les explique.

            Avant d’envisager la création ou la refonte de son site, il est préférable de se poser d’abord quelques questions.

             Par exemple.

            • Pourquoi souhaitez-vous refaire votre site web ?
            • Quel est le réel enjeu pour vous sur le digital ?
            • Quel objectif souhaitez-vous atteindre ? Augmenter votre visibilité, augmenter votre ranking sur les pages google, rajouter des services, générer des clients…
            • Votre discours d’entreprise se limite-t-il à l’histoire de la société et de ses valeurs -nous sommes éthiques, professionnels, authentiques, à votre service depuis 1967…
            • La structure de votre site internet ressemble-t-elle à celle de la brochure corporate qui trône dans la salle d’attente ?
            • Votre site raconte-t-il l’histoire globale de votre secteur d’activité ?

            Si la réponse à ces dernières questions est oui, alors attention, quelque chose ne fonctionne pas, ou mal.

            Vous racontez la même chose que tous vos concurrents et vous ne pouvez pas faire valoir une quelconque différence avec laquelle améliorer votre visibilité, votre ranking,ou votre notoriété.

            Votre problème principal n’est pas le site, mais votre positionnement d’entreprise, de marque, votre discours. Vos segments de marché ne sont pas adressés, et vous n’avez construit aucun storytelling.

            Pour avoir un site performant, il faut d’abord travailler sa marque. Ce travail sur le discours de marquet et le positionnement doit représenter autant de travail que celui que vous allez consacrer au design et à la production du site.

            Une fois ce principe clairement établi, il vous reste huit grandes étapes à envisager pour aboutit à un site internet utile, performant et pertinent

            1. Positionnement de marque
            2. Storytelling & choix des mots clés
            3. Ergonomie & structure
            4. Webdesign
            5. Production
            6. Blogging
            7. Entretien technique régulier
            8. Statistiques & analyse

            Performance saine & pérenne

            Une performance organique, axeée sur la qualité et le long terme va reposer alors sur quelques facteurs clés.

            • L’ergonomie du site – la structure du squelette, mais également l’articulation des informations dans les pages
            • Une segmentation de marché claire, selon les besoins auxquels vous répondez (et non pas une liste de ce que vous faites et vendez)
            • Les performances techniques de base (rapidité d’ouverture, hébergement, protection des data)
            • Une expérience utilisateur de qualité sur le site (= un trafic qui ne s’arrête pas à la page d’accueil)
            • Des articles de fond réguliers pensés avec des mots clés et des titres bien choisis en résonnance avec votre positionnement
            • Un entretien technique régulier pour maintenir le site en état de santé optimale
            • Un webdesign fluide et adéquat pour obtenir l’équilibre entre esthétisme et qualité technique (ex : un beau site très lourd et lent ne fait aucun sens, tout comme un site super efficace et rapide mais avec une expérience utilisateur et un design négligé n’en fait pas non plus. Tout réside dans l’équilibre.)

            Pour conclure, un site internet commence par la définition de vos objectifs stratégiques, lesquels se retrouvent dans votre positionnement de marque et votre storytelling. Cette étape stratégique, assumée en amont, est fondamentale pour générer de la performance dans le domaine du digital. Autrement dit, un référencement organique en résonnance avec ce qui fait l’essence de votre mission d’entreprise, et non des produits/services que vous commercialisez. Parce que votre site internet et votre référencement doivent vous bénéficier à vous et non à tous vos concurrents – surtout les plus grands. En termes de performance digitale, votre site web est le tout premier levier qu’il vous soit donné d’activer.

            Chantal Baer

            Swiss House of Brands

            Experte en stratégie de marques, Chantal Baer a fondé en 2018 le cabinet Swiss House of Brands pour accompagner ses clients dans le déploiement de leviers de croissance et la génération de performance rendus possible grâce au digital. Membre du Cercle des Administratrices Suisses et du Directoire de Vaud Promotion, a écrit avec Xavier Comtesse le livre-référence «Les leviers de croissance à l’ère de l’économie numérique». Chantal est diplômé de l’Université de Genève en Lettres et linguistique. Elle a suivi par ailleurs formations post-graduate dans les domaines du marketing, du digital marketing, de l’intelligence économique et du sustainable management.

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