Indices
Jean-Sylvain Perrig
Premyss
Les indices Performance Watcher au 2ème trimestre
Un an après avoir entamé leur collaboration et délivré leurs premiers certificats de formation, la HEG-Genève et l’ISFB renforcent leur partenariat avec un nouveau programme de formation axé sur le marketing et la communication dans les services financiers. Présentation d’Alexandre Caboussat.
La HEG-Genève, acteur incontournable dans le management appliqué, et l’ISFB, le centre de compétences et de carrière pour les banques de Suisse romande, forment un véritable pôle de compétences et de formation continue sur tous les aspects de la banque d’aujourd’hui.
Ils proposent depuis une année un programme de formation complet destiné aux banques de la place financière. Ce programme incorpore aujourd’hui 4 CAS, traitant de toutes les dimensions des métiers de la finance.
Une année après son lancement, les CAS se focalisant sur les aspects d’opérations et de stratégie ont été dispensés, et le programme s’ouvre en hiver 2025 sur les aspects de marketing et communication dans les services financiers.
Alexandre Caboussat, responsable de la formation continue de la HEG-Genève, précise que ces programmes sont uniques en Suisse : la HEG-Genève offre des programmes de formation continue orientés sur la pratique, qui répondent aux besoins du marché de la région. Tandis que l’ISFB apporte l’expertise terrain des professionnels de premier plan dans leurs spécialités, qui amènent leurs expériences concrètes et actuelles du métier. Ainsi l’association entre nos deux entités permet à l’écosystème bancaire de bénéficier d’une vision globale et intégrée des outils et des compétences pour affronter les défis de demain.
Les programmes sont focalisés sur les thématiques clefs et les variables pivots qui influencent et façonnent l’industrie et assurent aux participants de garder le leadership sur un secteur dynamique et concurrentiel, ajoute Frédéric Ruiz, maître d’enseignement à la HEG-Genève et co-directeur du programme. Fort d’une longue expérience dans l’industrie, la direction du programme maintient une interaction en continu avec un réseau professionnel dense émanant de divers milieux du secteur bancaire.
Les thématiques du marketing et de la communication sont d’une importance clé pour l’industrie financière aujourd’hui. Selon Christophe Nicod, responsable de la formation continue de l’ISFB, le marketing et la communication sont de tous temps indissociables de l’industrie financière ; toutefois les enjeux actuels sont énormes avec le développement de l’offre digitale et les importants changements en termes d’attentes et de comportements des clients. L’industrie financière est en pleine mutation et l’équilibre entre tradition et innovation, en tenant compte de l’impact de l’image, est essentiel.
Frédéric Ruiz insiste sur le fait que la digitalisation amène un degré de standardisation (des prix, produits, ou services) accru dans lequel la différenciation et la mise en avant d’une proposition de valeur distincte devient de plus en plus difficile. Le marketing et la communication, principalement interpersonnelle, deviennent alors un axe essentiel de croissance et de positionnement stratégique de l’entreprise, ce d’autant plus que ce type d’interaction devient moins fréquent et se doit alors d’être plus impactant.
Maîtriser le langage du marketing et la communication, est-ce l’affaire de tous ?
Frédéric Ruiz souligne que, dès 1990, Nike disait « image is everything » ; 30 ans plus tard, General Electrics a résumé le nouveau paradigme par ces mots” you cannot sell anything if you cannot tell”. Par ses interactions avec le client, chaque membre de l’entreprise contribue à la création de valeur, à sa distinction et à sa propagation. Les réseaux sociaux ont atomisé la communication, ce qui se propage aujourd’hui dans le monde de l’entreprise où chacun, selon ses possibilités de contribution, est un porteur de message de son entreprise comme de son propre dispositif.
Par conséquent, comprendre les défis, acquérir une vision tactique et stratégique des outils et des méthodologies qui permettent aux établissements financiers de communiquer avec leurs parties prenantes sont des compétences essentielles selon Christophe Nicod.
Alexandre Caboussat développe : le CAS en Marketing et Communication dans les Services Financiers se décline en 4 modules d’apprentissage axés sur le transfert de “best pratices”, des échanges d’expérience et l’acquisition d’outils concrets et de pistes de réflexion immédiatement applicables. Ce CAS apporte à un participant les compétences pour mettre en place et exécuter une stratégie marketing, pour maîtriser les aspects clés du marketing digital, ainsi que pour gérer la relation client et communiquer avec impact.
Ces fondamentaux du marketing et de la communication de la finance sont complétés par l’impact des externalités positives et négatives des transformations digitales sur la relation clientèle, ajoute Christophe Nicod. Avec son angle sociétal, il ouvre aussi aux évolutions culturelles et aux attentes des nouvelles générations, qui ont des langages de communication propres et distincts.
Ce CAS peut se combiner avec le CAS Financements et Investissements (qui a lieu en automne 2025) pour obtenir un diplôme DAS Conseil et distribution dans les services financiers.
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Pour Pierre-Yves Formaz, le travail en profondeur réalisé par les gérants sur les portefeuilles de leurs clients doit impérativement s’accompagner d’un engagement accru en matière de transparence. Elle est devenue ces dernières années un élément fondamental de la relation client.
Par Jérôme Sicard
Vous avez créé FormInvest voilà maintenant 12 ans. Au cours de ces douze dernières années, comment avez-vous fait évoluer la construction de vos portefeuilles?
La structure de base des portefeuilles est restée la même depuis le début. Nous privilégions en effet des portefeuilles simples, faciles à mettre en œuvre, à gérer, à comprendre et à expliquer.
Dans la façon dont vous gérez vos portefeuilles, que faites-vous aujourd’hui que vous ne faisiez pas en 2013?
Aujourd’hui, nous investissons les nouvelles entrées d’argent immédiatement. Il y a 12 ans, j’avais tendance à étaler les investissements sur plusieurs semaines, voire quelques mois. Essayer d’anticiper le marché s’est avéré être un exercice futile et, la plupart du temps, coûteux en termes de performance.
Comment votre sélection de produits a-t-elle évolué dans le temps?
Les critères de sélection ont été affinés et les moyens techniques mis en place pour la recherche des produits ont été professionnalisés.
Aujourd’hui, nous ne nous contentons plus d’évaluer les performances passées et les mesures statistiques. Nous adoptons en plus une approche qualitative approfondie, qui passe notamment par l’examen de l’expérience professionnelle, des antécédents et de l’expertise des gestionnaires de fonds responsables des produits considérés. Ce processus méticuleux garantit que chaque instrument sélectionné entre en adéquation avec nos objectifs stratégiques et répond à des critères rigoureux. C’est ainsi que nous générons de la valeur à long terme à nos clients.
A quelles techniques avez-vous recours pour optimiser la diversification de vos portefeuilles?
La diversification est la pierre angulaire de notre philosophie d’investissement. Nous visons à construire des « portefeuilles mondiaux » avec une diversification étendue à travers et au sein des classes d’actifs, traditionnelles comme alternatives. Nous utilisons donc des fonds communs de placement et des trackers indiciels qui nous permettent de nous exposer à la plupart des marchés dans le monde entier.
Quels facteurs vous semblent primordiaux aujourd’hui dans la façon dont vous décidez de vos stratégies d’allocation?
La diversification, bien évidemment. Je viens d’en parler. Il faut être aussi largement diversifié que possible et pertinent afin de réduire sans frais le risque du portefeuille et débloquer des sources de rendement multiples.
Il faut aussi intégrer les conditions macroéconomiques en tenant compte d’indicateurs tels que les prévisions de croissance, ou les tendances en matière d’inflation et de taux d’intérêt.
Je mentionnerais aussi les niveaux de prix et la dynamique des marchés. Il s’agit d’orienter les portefeuilles vers les marchés qui présentent les perspectives risque/rendement les plus favorables, tout en maintenant bien-sûr une large diversification.
Dans leur proposition de valeur, sur quels éléments les gérants indépendants doivent-ils impérativement se concentrer aujourd’hui?
Nous sommes convaincus que les gérants indépendants doivent mettre l’accent sur la transparence. Elle peut leur conférer des avantages distincts dans un secteur hautement concurrentiel et souvent opaque.
La transparence favorise l’ouverture. Elle permet d’aligner les objectifs de l’entreprise sur ceux de ses clients. En fait, elle contribue à créer de la confiance, et à donner au client un sentiment de sécurité dans la relation. Les investisseurs modernes exigent souvent de savoir comment leurs actifs sont gérés. Les rapports doivent donc apporter de la clarté sur les frais, les performances et les risques. Le fait de fournir au client une compréhension claire de son portefeuille lui permet de prendre des décisions en connaissance de cause, ce qui réduit d’autant les risques juridiques ou d’éventuelles pénalités. Il se développe alors un sentiment de partenariat plutôt qu’une relation transactionnelle, ce qui a pour effet de favoriser la loyauté.
L’accent mis sur la transparence peut transformer un gestionnaire de patrimoine privé en conseiller privilégié plutôt qu’en simple prestataire de services. La transparence en appelle aux besoins émotionnels et rationnels des clients. Elle les amène à se sentir en confiance et à se voir valorisés dans un domaine où la confiance est souvent le facteur décisif.
Pierre-Yves Formaz
Forminvest
Pierre-Yves Formaz est le fondateur et le CIO de Forminvest. Il gère des solutions discrétionnaires pour le compte des clients de la société depuis 2013. Auparavant, il a travaillé pendant plus de 20 ans à l’UBS en tant que conseiller en investissement pour les clientèles HNWI et UHNWI du Moyen-Orient, de Suisse et d’Europe. Pierre-Yves est titulaire de la certification CFA et d’un certificat d’expert bancaire suisse.
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Après une année 2024 marquée par « l’exceptionnalisme américain », l’année 2025 s’annonce surtout riche en incertitudes. Pour Yoann Ignatiew, associé-gérant chez Rothschild & Co Asset Management, les premières mesures de l’administration Trump seront décisives tant elles sont susceptibles d’impacter le reste du monde.
Par Jérôme Sicard
Quel est votre scénario central pour 2025 ?
Nous abordons l’année 2025 avec un positionnement résolument prudent, et nous n’avons pas l’intention de nous réexposer au risque de manière significative dans le contexte actuel. Les répercussions de l’année électorale qui vient de s’écouler, à l’échelle mondiale, associées à un second mandat de Donald Trump aux États-Unis, amplifient les incertitudes autour de l’inflation, de la croissance et des échanges commerciaux. En parallèle, les investisseurs doivent naviguer dans un environnement marqué par une nouvelle réalité géopolitique, des évolutions dans les chaînes d’approvisionnement et l’essor fulgurant de l’intelligence artificielle. Dans ce contexte nous restons convaincus que des opportunités demeurent.
Où voyez-vous ces opportunités ?
Aux États-Unis, le marché actions reste attractif grâce à une croissance économique solide, des bénéfices robustes et une forte innovation. Bien que les flux restent concentrés sur les Magnificent Seven, d’autres opportunités existent, notamment dans les valeurs bancaires qui devraient bénéficier de la déréglementation promise. Au niveau des résultats des entreprises, les attentes de croissances de bénéfices extrêmement forte, autour de 15 %, sont à surveiller. Une déception des investisseurs pourrait entraîner un mouvement de vente important.
En Europe, malgré les freins liés à l’énergie, à l’instabilité politique et à une faible productivité, des opportunités se trouvent dans les secteurs de la santé, des industries et du luxe, portés par des entreprises compétitives à l’échelle mondiale. Il est difficile de considérer les pays émergents comme un bloc homogène, tant leurs particularités économiques diffèrent. Néanmoins, dans l’ensemble, la croissance a montré une résilience notable, et l’inflation s’est nettement repliée par rapport aux sommets atteints en 2022.
Et qu’en est-il de la Chine plus particulièrement dans ces marchés émergents ?
En Chine, malgré des mesures de relance importantes, le Parti peine à dynamiser sa demande intérieure. Les annonces d’assouplissement monétaire de novembre ont déçu, mais le gouvernement conserve une marge de manœuvre pour augmenter le déficit. La réélection de Donald Trump et la menace de nouveaux droits de douane pourraient accentuer cette pression, obligeant Pékin à privilégier la consommation intérieure face à un environnement exportateur plus difficile. Nous conservons notre volonté d’être exposé à la consommation locale en Chine et, plus globalement, en Asie et en Amérique Latine. En conclusion, notre scénario est celui d’un environnement incertain, où les défis liés à la géopolitique, à l’inflation et à la croissance coexistent avec des opportunités, notamment dans des secteurs spécifiques parfois délaissés et des marchés régionaux résilients.
Dans l’environnement actuel, à quels vents favorables, ou contraires, vous attendez-vous ?
En 2025, plusieurs éléments clés pourraient influencer les marchés. Parmi eux, la divergence des politiques monétaires entre la Fed et la BCE. La Fed pourrait maintenir des taux élevés pour contenir une inflation stimulée par la politique expansionniste de Donald Trump, tandis que la BCE pourrait adopter une posture plus accommodante pour soutenir une croissance morose en Europe. Les 100 premiers jours du président américain seront décisifs : ses baisses d’impôts et les déréglementations promises pourraient stimuler la croissance à court terme, mais un protectionnisme accru risque de freiner l’économie et d’exacerber l’inflation.
La perspective d’un dollar fort pourrait peser sur les exportations américaines et mettre en difficulté les économies émergentes endettées en dollars. Parallèlement, la mode de l’intelligence artificielle concentrant les flux boursiers est à surveiller. Une correction significative est à craindre en cas de déception des investisseurs quant à la capacité des entreprises à transformer concrètement cette technologie en résultats. De plus, le développement de l’IA pose des défis énergétiques de par sa forte consommation. Du côté de l’Asie, la Chine doit recentrer sa croissance sur la demande interne pour compenser un environnement commercial international plus difficile. Enfin, à l’échelle mondiale, l’augmentation des dettes publiques reste un défi majeur, avec un déficit budgétaire américain de 6,3 % du PIB en 2024 et une dette globale mondiale atteignant 93 % du PIB.
Yoann Ignatiew
Rothschild & Co Asset Management
Yoann Ignatiew est responsable du pôle de Gestion Actions Internationales et Diversifiée chez Rothschild & Co Asset Management. Il est également gérant de portefeuilles et membre du comité exécutif. Avant d’intégrer Rothschild & Co Asset Management en 2008, Yoann Ignatiew a travaillé successivement chez CCF, Morgan Stanley, Ixis AM et Banque Privée Saint Dominique d’actifs. Chez Rothschild & Co Asset Management il gère notamment R-co Valor, depuis 2008, R-co Gold Mining, depuis 2012, R-co Valor Balanced, depuis 2018 et R-co Valor 4Change Global Equity, depuis 2021. En 2023, il a été nommé associé-gérant de et il est devenu en 2024 responsable du pôle Gestion Actions Internationales et Diversifiée. Yoann Ignatiew est diplômé du master Monnaie, Finance de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.
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Autorisations des ETFs au comptant, tokenisation des Real World Assets, percée de Solana, impressionnante trajectoire du bitcoin : Philippe Bekhazi passent en revue les moments clés qui ont jalonné l’univers des crypto-monnaies en 2024.
En cette fin d’année 2024, je me remémore les moments clés qui ont marqué cette année dans le domaine des crypto-monnaies. La légitimité du Bitcoin en tant qu’actif mondial n’a jamais été aussi forte. Les autorisations d’ETF au comptant aux États-Unis, combinées à l’adoption croissante par les institutions, ont consolidé la place des crypto-monnaies dans la finance traditionnelle et ouvrent la voie à de nouvelles opportunités d’investissement en 2025.
Les ETF au comptant consolident la place des crypto-monnaies dans la finance traditionnelle
L’autorisation des ETF Bitcoin et Ethereum au comptant a constitué une étape décisive, car l’arrivée de géants du secteur a encouragé une participation plus large du marché. Ces entrées record reflètent la demande croissante d’une exposition réglementée et sécurisée aux crypto-monnaies.
Le Bitcoin mène la danse dans un contexte de dynamique et d’optimisme des marchés
Le bitcoin a dominé le marché, imprimant un nouvel élan et dépassant le seuil des 100 000 dollars. Aujourd’hui, les signes d’une nouvelle saison commencent à se manifester.
Les développements politiques et les succès juridiques ont renforcé cet optimisme. L’élection du président Trump a mis à l’ordre du jour un programme favorable aux crypto-monnaies à Washington, engendrant une évolution réglementaire telle que la démission de Gary Gensler qui a été saluée par le secteur.
La tokenisation passe du concept à la réalité
L’une des évolutions les plus remarquables est l’intérêt croissant pour la tokenisation. Les jetons d’actifs issus du monde réel (RWA), incluant les bons du Trésor américain et les fonds du marché monétaire (MMF), ouvrent de nouvelles perspectives. Bien qu’elle n’en soit qu’à ses débuts, la tokenisation est en passe de devenir un moteur essentiel de l’innovation.
La robustesse des crypto-monnaies émerge face aux pressions économiques mondiales
Malgré ces avancées, 2024 a également mis en évidence la fragilité des systèmes financiers traditionnels. Les États-Unis et l’Europe sont confrontés à des niveaux d’endettement record et à des pressions inflationnistes persistantes. L’encours total de la dette mondiale a bondi de plus de 12 000 milliards de dollars au cours des trois premiers trimestres de 2024, pour atteindre près de 323 000 milliards de dollars. Les importants déficits budgétaires des gouvernements suggèrent que la dette souveraine pourrait augmenter d’un tiers d’ici 2028 pour approcher les 130 000 milliards de dollars, ce qui accroîtrait les risques de remboursement dans le monde entier.
Et si des défis demeurent, ce qui a été le plus frappant cette année, c’est la résistance des crypto-monnaies face à tout cela. Les investisseurs, les institutions et même les gouvernements commencent à percevoir le potentiel à long terme de cette nouvelle classe d’actifs, et 2024 a prouvé que les actifs numériques sont là pour durer.
Aller de l’avant
À l’horizon 2025, la question n’est pas de savoir si les crypto-monnaies continueront d’évoluer, mais plutôt de savoir à quelle vitesse et dans quelle direction. En nous appuyant sur cette dynamique, voici mes principales prévisions pour l’année à venir.
Compte tenu du succès massif des ETF crypto en 2024, nous nous attendons à une arrivée massive d’ETF Altcoin sur le marché.
Pourquoi c’est pertinent: Les Altcoins ajouteront de la diversification aux portefeuilles, en élargissant l’exposition au-delà du Bitcoin et de l’Ethereum.
Pourquoi c’est pertinent: La croissance de Solana pourrait catalyser le succès des projets au sein de son écosystème.
Pourquoi c’est pertinent: L’envolée du prix du BTC signale la prépondérance de l’actif.
La gestion active deviendra indispensable. Les investisseurs se tourneront vers des gestionnaires compétents pour gérer les actifs sous-performants et tirer parti de la dispersion croissante de l’univers des actifs numériques.
Pourquoi c’est pertinent: A mesure que les marchés arrivent à maturité, une navigation d’experts peut aider les investisseurs à identifier des rendements supérieurs, tout en minimisant les risques, garantissant ainsi une croissance stratégique du portefeuille.
Pourquoi c’est pertinent: La réglementation américaine devenant progressivement plus claire, les investisseurs pourraient se concentrer sur un positionnement en faveur d’une croissance à long terme
Pourquoi c’est pertinent: Les réserves de BTC reflètent une tendance croissante en matière de planification financière stratégique.
Pourquoi c’est pertinent: L’adoption du Bitcoin par les entreprises témoigne de son acceptation croissante.
Pourquoi c’est pertinent: Les contrats intelligents alimentés par l’IA offrent de nouvelles perspectives pour les applications de la blockchain, offrant aux investisseurs des opportunités dans des projets axés sur l’innovation et l’évolutivité.
Les memes coins auront probablement du mal à assurer leur durabilité en 2025. À mesure que le marché mûrit, les projets présentant des cas d’utilisation réels occuperont le devant de la scène, laissant derrière eux les actifs faisant l’objet d’un battage médiatique considérable.
Pourquoi c’est pertinent: Alors que les actifs spéculatifs s’essoufflent, les investisseurs pourraient avoir intérêt à se concentrer sur des projets ayant une forte utilité et des applications concrètes.
Pourquoi c’est pertinent: La consolidation du secteur crée des acteurs plus solides et plus résistants.
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Des milliers de milliards d’actifs s’apprêtent à changer de mains entre générations. Dans ce contexte, une plateforme de gestion à 360° – intégrant données, interactions client, conformité et trading dans un écosystème unique – devient essentielle pour que les gérants puissent maintenir leurs avantages concurrentiels. Sebastian Manthei s’en explique.
Les gestionnaires de fortune se trouvent à un tournant crucial. Alors que des milliers de milliards d’actifs s’apprêtent à changer de mains entre générations, les entreprises font face à une pression réglementaire croissante et à des attentes clients en constante évolution. La question n’est pas de savoir s’il faut innover, mais à quelle vitesse. Une plateforme de gestion de fortune à 360° – intégrant données, interactions client, conformité et trading dans un écosystème unique – offre l’avantage concurrentiel nécessaire pour rester en tête. Cependant, l’urgence du changement est souvent sous-estimée.
Relever les défis des systèmes hérités
Les gestionnaires de fortune subissent une pression accrue pour rationaliser leurs opérations et améliorer l’expérience client. Pourtant, les systèmes informatiques obsolètes et les processus manuels freinent la productivité. Ainsi, 60 % du temps des gestionnaires de relations est consacré à des activités non génératrices de revenus¹, en raison d’inefficacités et de données fragmentées.
Ces systèmes vieillissants entravent non seulement la rentabilité, mais conduisent également à des informations clients déconnectées. Les investisseurs réclament une vue consolidée de leurs portefeuilles, mais 44 % déclarent ne pas pouvoir visualiser tous leurs actifs au même endroit². Alors que les coûts de conformité augmentent et que les exigences réglementaires se multiplient, l’incapacité à intégrer efficacement les données aggrave les tensions opérationnelles.
Adopter une plateforme à 360° permet de simplifier les processus critiques – de l’intégration des clients au trading – améliorant ainsi l’efficacité et la rentabilité. Des solutions comme Assetmax d’Infront regroupent plus de 150 banques dépositaires, offrant des données et des insights qui fluidifient les workflows et renforcent l’engagement client.
Le transfert intergénérationnel de richesse
Le secteur est au bord d’un transfert massif de richesse. Au cours des dix prochaines années, des milliards d’euros changeront de mains en Europe. Ce passage représente un risque pour la fidélité des clients, avec 90 % des héritiers changeant de conseiller après une succession³.
Les nouvelles générations attendent une expérience différente de leurs gestionnaires de fortune. Les plateformes intuitives et orientées digital ne sont plus un luxe, mais une nécessité. Nombreux sont les jeunes clients qui privilégient des services intégrés et conviviaux.
Les gestionnaires de fortune qui adoptent des solutions à 360° seront mieux placés pour répondre à ces attentes. Des outils comme le Wealth Portal d’Infront offrent aux clients finaux une visibilité sur leurs portefeuilles via des interfaces web et mobiles. En améliorant les expériences numériques, les entreprises peuvent préserver les relations intergénérationnelles et limiter la perte de clients.
Les avantages d’une plateforme à 360°
Mettre en place une plateforme intégrée procure des bénéfices mesurables en matière de productivité, de revenus et de satisfaction client. Les gestionnaires de fortune qui ont adopté une technologie de pointe constatent⁴ :
Une plateforme à 360° offre des outils qui non seulement s’intègrent parfaitement, mais créent de la valeur en synergie. Par exemple, les capacités combinées d’Assetmax, de l’Investment Manager et des API de données de marché permettent d’accéder en temps réel à des données directement disponibles dans l’outil Wealth Portal.
En outre, une approche intégrée consolide la gestion des risques, l’évaluation et le trading dans un écosystème unique, augmentant ainsi l’efficacité opérationnelle.
Une conformité simplifiée
Avec le durcissement des cadres réglementaires, la conformité est devenue un défi majeur. Des exigences telles que les licences FINMA ont conduit à une réduction du nombre de gestionnaires de fortune ces dernières années, les petites entreprises ayant du mal à absorber les coûts croissants de conformité.
Une plateforme à 360° facilite la gestion des obligations réglementaires en intégrant ces exigences tout au long du workflow. Par exemple, Assetmax propose des processus KYC automatisés qui standardisent l’intégration des clients. Conforme à FIDLEG et MiFID II, Assetmax garantit une conformité sans faille à chaque étape du cycle de vie client.
Pourquoi agir maintenant
Comme dans tout secteur, l’avenir de la gestion de fortune dépend de la capacité d’adaptation. Les entreprises qui tardent risquent l’obsolescence, tandis que celles qui investissent dans la transformation numérique gagnent des avantages concurrentiels.
Avec l’accélération des transferts de richesse et l’intensification des pressions réglementaires, des solutions évolutives, efficaces et centrées sur le client deviennent essentielles.
Les gestionnaires de fortune doivent agir de manière décisive pour pérenniser leurs opérations. En investissant dans des plateformes complètes comme les solutions WealthTech d’Infront, ils peuvent assurer une croissance durable, fidéliser plusieurs générations et relever les défis de la gestion de fortune moderne avec sérénité.
¹ McKinsey, Analytics transformation in wealth management
² ThoughtLab, Wealth and asset management 4.0
³ WealthBriefing, The Great Wealth Transfer: Three Trends Reshaping Wealth Management
⁴ Liferay, The State of Digital Transformation in Wealth Management
Sebastian Manthei
Sebastian est un leader des ventes reconnu, fort de plus d’une décennie d’expérience dans la croissance commerciale et l’innovation technologique en gestion de fortune. En tant que directeur des ventes, il dirige l’équipe commerciale d’Assetmax avec pour mission d’étendre la présence de l’entreprise dans la gestion de fortune et la banque privée. Auparavant, il était vice-président des ventes pour l’Europe du Nord chez FactSet et responsable des ventes pour la banque d’entreprise au sein du groupe CREALOGIX. Il a débuté sa carrière dans diverses fonctions en gestion d’actifs chez Privatbank Reichmuth et Bank Vontobel.
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