Upgrade
Thomas Tietz
Corum
« Nous participons activement à la vague de consolidation dans le secteur des GFI »
Alors que la toute première Cop a eu lieu voilà maintenant près de trente ans, la Green economy a eu droit à un parcours assez mouvementé. Ces dernières années, les perspectives sont plus encourageantes, mais l’intensification des flux financiers vers les marchés émergents reste une urgence. C’est l’analyse que livre Jon Duncan dans Capsule, pour Sphere.
Fanny Eyraud
Jema
« Nous voulions pouvoir travailler sur la diversité des patrimoines contemporains. »
RÉDACTION
redaction[at]sphere.swiss
PUBLICITÉ
advertise[at]sphere.swiss
ABONNEMENT
contact[at]sphere.swiss
ÉVÉNEMENTS
events[at]sphere.swiss
Case postale 1806
CH-1211 Genève 1
© 2023 Sphere Magazine
Site réalisé par Swiss House of Brands
Fondée en 2019, FairCapital est devenue en quelques années un acteur clé du financement des petits producteurs Fairtrade en Amérique latine et en Afrique, avec la volonté de proposer des solutions très innovantes dans le domaine de l’impact, comme l’explique Christoph Gosdenoz, à l’origine du projet.
Comment est né FairCapital ?
Marie-Noëlle Jerschke, Arthur Crespo et moi-même sommes trois professionnels passionnés par l’investissement à impact. En septembre 2019, nous nous sommes lancés dans cette aventure avec l’objectif clair de soutenir le système Fairtrade Max Havelaar. Tous les trois, nous avons donc fondé FairCapital en Suisse avec comme mission principale d’offrir des solutions de financement adaptées aux petits agriculteurs certifiés Fairtrade. Nous avons investi nos propres fonds et nous bénéficions de l’aide de la Zürcher Kantonalbank, notre premier prêteur.
En quoi consiste plus exactement le soutien apporté aux producteurs certifiés Fairtrade ?
FairCapital intervient de plusieurs façons. Tout d’abord, les agriculteurs certifiés Fairtrade peuvent accéder au prix minimum Fairtrade, garantissant un filet de sécurité en cas de volatilité des prix du marché. Ils bénéficient aussi d’une prime Fairtrade, des fonds supplémentaires utilisés pour des projets de développement durable dans leurs communautés.
Ce qui distingue FairCapital, c’est sa capacité à offrir des solutions de financement sur-mesure, comme des lignes de crédit pour préfinancer les récoltes ou des prêts à long terme pour renouveler les plantations. Depuis nos débuts, nous avons constitué un portefeuille diversifié qui regroupe plus de 50 organisations de producteurs, et qui génèrent un impact direct sur leurs conditions de vie.
Parmi les différents projets que vous menez, lesquels se distinguent par leur caractère innovant ?
L’un des projets phares lancés en 2024 est le FairCapital Coffee Certificate. Il s’adresse aux investisseurs qualifiés, et leur permet de préfinancer les récoltes de café des producteurs certifiés Fairtrade. Nous explorons aussi des solutions innovantes en matière de certificats de CO2.
Dans ce cadre, nous développons actuellement un produit en agroforesterie pour que nos bénéficiaires améliorent leur résilience face au changement climatique. FairCapital fournira des prêts à long terme pour le renouvellement des plantations et la transformation vers une production biologique. Après la mise en œuvre de systèmes agroforestiers, les agriculteurs pourraient alors générer des certificats de CO2, ce qui représenterait à la fois une source de revenus supplémentaire et pourrait être utilisé comme garantie pour les prêts de FairCapital afin de réduire le risque de crédit.
Un autre projet novateur est le Fair Trade Token, développé en collaboration avec Fairtrade Max Havelaar Suisse et la Zurich University of Applied Sciences. Grâce à une solution blockchain, les consommateurs pourront préfinancer les récoltes directement via l’achat de produits Fairtrade. Cela faciliterait la mobilisation de capitaux privés à grande échelle.
Comment FairCapital évolue-t-elle dans des régions comme l’Afrique ?
Nous avons renforcé notre présence en Afrique, en commençant par la Côte d’Ivoire et en nous concentrant sur ses industries du cacao et de la noix de cajou. Nous avons même ouvert un bureau à Kigali, au Rwanda, pour nous rapprocher de nos bénéficiaires et mieux comprendre leurs besoins locaux. Bien que l’Afrique pose aux investisseurs quelques défis en termes de rendements pour les investisseurs, notre modèle flexible nous permet d’adapter nos solutions aux réalités du terrain.
Comment vous situez-vous avec FairCapital par rapport aux Objectifs de Développement Durable?
Notre travail porte concrètement sur cinq Objectifs : l’élimination de la pauvreté, la lutte contre la faim, l’égalité entre les sexes, le travail décent et la croissance économique, ainsi que des modes de consommation et de production responsables. Chaque prêt que nous accordons à une organisation certifiée Fairtrade contribue à améliorer la vie des petits agriculteurs et à bâtir des chaînes d’approvisionnement plus durables.
Quels sont vos objectifs pour les années à venir ?
Nous voulons continuer à croître en Amérique latine et en Afrique avec un portefeuille de produits élargi et des solutions d’investissement vraiment innovantes. Notre mission ne va pas changer. Nous allons nous assurer que les petits producteurs profitent pleinement des avantages du commerce équitable, et que la pauvreté dans le Sud global s’en voit réduite d’autant.
Christoph Gosdenoz
FairCapital
Christoph Gosdenoz est fondateur et président du conseil d’administration de FairCapital. Il a plus de 20 ans d’expérience dans l’impact investing, la finance entrepreneuriale, les fusions-acquisitions et l’analyse des investissements. Ancien consultant indépendant et investisseur à impact, il a travaillé pour UBS à Zurich et au Mexique, ainsi que pour BNP Paribas à Genève et à Singapour. Christoph est titulaire d’un Master en administration des affaires de l’Université de Genève et d’un doctorat en administration des affaires obtenu à l’Edinburgh Business School. Il détient également la certification CFA.
Vous aimerez aussi
Fanny Eyraud
Jema
« Nous voulions pouvoir travailler sur la diversité des patrimoines contemporains. »
RÉDACTION
redaction[at]sphere.swiss
PUBLICITÉ
advertise[at]sphere.swiss
ABONNEMENT
contact[at]sphere.swiss
ÉVÉNEMENTS
events[at]sphere.swiss
Case postale 1806
CH-1211 Genève 1
© 2023 Sphere Magazine
Site réalisé par Swiss House of Brands
Par Jérôme Sicard
Lors du EAM Day organisé par Sphere à Genève, Cédric Cazes a dirigé le panel consacré aux risques d’externalisation, aux côtés de Jenny Hennessy, Marc Lemaire et Henri Corboz. Il livre ici les points clés d’une discussion qui n’est pas près de se clore.
Quels sont donc les points clés à retenir de la discussion de ce panel sur les risques d’externalisation que vous avez animé, lors de notre EAM Day à Genève ?
L’externalisation offre très certainement des avantages aux gérants indépendants, mais elle comporte aussi des risques. En choisissant des prestataires fiables, en établissant des contrats clairs et en maintenant une surveillance régulière, les gérants peuvent maximiser les bénéfices tout en réduisant les risques. Une approche proactive et une supervision adéquate sont essentielles pour ceux qui externalisent des services critiques. Voilà ce qui m’a semblé essentiel.
Quels sont les risques les plus significatifs rencontrés par les gérants dans l’externalisation de certains services ?
Les principaux risques liés à l’externalisation de ces services comprennent la perte de contrôle, les problèmes de confidentialité des données, les risques de non-conformité réglementaire et les interruptions de service. En externalisant la compliance, pour prendre cet exemple, un gérant de fortune dépend de la compétence et de la diligence de son prestataire pour respecter des réglementations complexes, en constante évolution. De même, externaliser imprudemment les services IT peut exposer l’entreprise à des cybermenaces et des interruptions techniques.
De quels moyens disposent les gérants pour atténuer ces risques ?
Il existe plusieurs stratégies pour les atténuer. Premièrement, il est crucial de sélectionner des prestataires dignes de confiance, qui se présentent avec une solide expérience et des références vérifiables. Ensuite, il faut établir des contrats clairs et détaillés qui définissent les attentes, les normes de performance et les responsabilités de chaque partie. Par ailleurs, il est essentiel de mettre en place des mécanismes de surveillance et d’audit pour s’assurer que le prestataire respecte ses obligations. Enfin, les gérants de fortune doivent s’assurer que les prestataires disposent de mesures de sécurité robustes pour protéger les données sensibles.
Vous attendez-vous à une surveillance accrue du régulateur sur les fonctions externalisées ?
Il est à prévoir que le régulateur renforce sa vigilance et n’autorise l’externalisation qu’en lui associant des exigences strictes en matière de responsabilité, de contrôle et de transparence. Cependant, des contradictions apparaissent souvent en pratique. Bien que bénéfique sur les plans opérationnels et financiers, l’externalisation créée des risques supplémentaires, nécessitant des mesures qui augmentent la complexité et la charge administrative. Les gérants de fortune doivent donc bien veiller à équilibrer les avantages de l’externalisation et les exigences réglementaires croissantes.
Pour les gérants indépendants, quelles sont aujourd’hui les limites à l’externalisation ?
Il en existe un certain nombre. Je vais citer les principales. L’intégration technologique : les solutions externes peuvent ne pas bien s’intégrer, entraînant inefficacités et surcoûts. Le manque de flexibilité : les contrats à long terme limitent la capacité d’adaptation rapide aux changements. Les coûts cachés : l’externalisation peut entraîner des frais supplémentaires imprévus. La perte de compétences en interne : l’externalisation peut en effet réduire les compétences internes, et affecter la réactivité. Et l’impact sur la relation client : la dépersonnalisation des services peut diminuer la qualité de l’accompagnement.
L’externalisation est-elle un frein à la création de valeur ?
Dans les sociétés de gestion, l’externalisation vise à améliorer l’efficacité et à réduire les coûts, mais il est vrai que son impact sur la création de valeur est un sujet qui fait débat. Les avantages se trouvent dans la réduction des coûts, l’accès à des spécialistes et la flexibilité opérationnelle. Les gérants sont alors en mesure de se recentrer sur leur cœur de métier tout en s’adaptant rapidement aux évolutions du marché.
Cependant, l’externalisation comporte des risques, comme la perte de contrôle et une dépendance excessive aux prestataires, pouvant freiner le développement de certains domaines d’expertise et limiter l’innovation en interne. Pour maximiser la création de valeur, une gestion équilibrée et une évaluation précise des fonctions à externaliser sont essentielles Tout est question d’équilibre, le gérant doit rester maitre de son modèle d’affaire et opérationnel afin de pouvoir s’adapter aux challenges qu’il rencontre dans le secteur financier.
Cédric Cazes
CMB Monaco
Cédric Cazes présente un parcours éclectique. Au cours des vingt dernières années, il a exercé au sein d’un groupe britannique, ainsi que dans une banque privée, à Monaco et en Suisse. Par la suite, il a rejoint une fintech suisso-monégasque en tant que Partner, où il a consacré trois ans à l’édition de logiciels destinés aux gérants et aux multi family offices. Plus récemment, il a pris les rênes du département des gérants de fortune et des MFO pour CMB Monaco, dans le cadre de son développement international. Diplômé en finance, ressources humaines et audit interne, il a également obtenu un master en stratégie.
Fanny Eyraud
Jema
« Nous voulions pouvoir travailler sur la diversité des patrimoines contemporains. »
RÉDACTION
redaction[at]sphere.swiss
PUBLICITÉ
advertise[at]sphere.swiss
ABONNEMENT
contact[at]sphere.swiss
ÉVÉNEMENTS
events[at]sphere.swiss
Case postale 1806
CH-1211 Genève 1
© 2023 Sphere Magazine
Site réalisé par Swiss House of Brands
Par Jérôme Sicard
Dans le nouvel environnement que façonne la LSFin/LEFin, la question des successions est devenue cruciale pour de nombreux gérants indépendants. Dans cette interview, Carine Frick Delaloye explore ce sujet sous l’angle de la valorisation, en mettant l’accent sur la profitabilité des actifs.
Quels sont les indicateurs ou métriques clés généralement utilisés pour évaluer une société de gestion?
Lors de l’évaluation d’une société de gestion, l’accent est mis principalement sur les actifs gérés et le chiffre d’affaires. Ces chiffres clés doivent toujours être considérés dans le contexte du ROA, le rendement des actifs. Le portefeuille de clients joue également un rôle central. À cet égard, la structure d’âge des clients, le volume moyen des encours, le nombre de clients ainsi que les risques potentiels de concentration et la répartition géographique sont importants. Un autre aspect essentiel est la question du temps pendant lequel le cédant aidera l’entreprise à conserver ses clients.
Par ailleurs, il faut rester à l’écoute du marché.
Les actifs sous gestion constituent de toute évidence un indicateur clé, mais ils n’en demeurent pas moins un facteur d’incertitude. En cas de vente, il n’est pas garanti que les clients restent fidèles au nouveau propriétaire. En substance, la valeur d’une société est étroitement liée aux relations avec les clients et à leur chiffre d’affaires. De nos jours, une licence FINMA n’a pas nécessairement une valeur spécifique, car elle ne constitue qu’une condition préalable pour accéder au marché.
Quels sont les problèmes qui se posent lorsque la valorisation est basée uniquement sur l’EBITDA ?
Beaucoup de gérants déduisent souvent leurs bénéfices sous forme de salaire, de bonus ou de dividendes. L’EBITDA s’en voit réduit d’autant. Dans bien des cas, cela le rend peu pertinent comme base de valorisation, et c’est plus particulièrement vrai pour les petites structures opérées par leurs propriétaires. En fait, ce sont encore et toujours les clients qui forment le véritable capital, tandis que la société elle-même n’est souvent qu’une simple ‘enveloppe sous licence’.
Quels autres modèles de valorisation recommanderiez-vous ?
Comme je viens de le mentionner, la vraie richesse d’une société de gestion de fortune, ce sont ses clients et sa capacité à les transférer en d’autres mains. C’est pourquoi le ROA nous semble être le modèle d’évaluation le plus juste et le plus pertinent. Tant le portefeuille de clients que le rôle du cédant y jouent un rôle clé.
Comme je viens de le mentionner, la vraie richesse d’une société de gestion de fortune, ce sont ses clients et sa capacité à les transférer en d’autres mains. C’est pourquoi le ROA nous semble être le modèle d’évaluation le plus juste et le plus pertinent. Tant le portefeuille de clients que le rôle du cédant y jouent un rôle clé.
Les jeunes entrepreneurs ne sont pas principalement intéressés par la reprise des actifs de l’ancienne génération d’EAM, mais plutôt par une participation aux revenus. Cette participation aux revenus offre une plus grande sécurité, car elle est axée sur la rentabilité des clients et non sur les actifs gérés, qui pourraient ne pas être maintenus à long terme. En outre, les jeunes entrepreneurs sont prêts à assumer les obligations réglementaires de l’ancienne génération, ce qui devrait également être pris en compte dans l’évaluation.
Comment mesurez-vous la rentabilité d’un portefeuille de clients ?
Comme nous en avons parlé plus tôt, le ROA, autrement dit la profitabilité des encours gérés, est le principal indicateur. Il faut toutefois prêter attention aux structures de clients, comme les family offices, qui gèrent plus souvent des portefeuilles moins rentables pour les membres de la famille. Or, ces portefeuilles sont importants pour la fidélisation des clients, la rétention à long terme et la croissance. La rentabilité doit donc être considérée dans le contexte global des relations clients et ne pas se limiter à des portefeuilles individuels.
Sur quelle base les actifs gérés sont-ils actuellement négociés ?
Tout dépend encore une fois du portefeuille Clients et des modèles de frais qui y sont associés. Ils jouent un rôle essentiel dans l’équation. Pour prendre un exemple, le ROA des clients suisses peut être nettement inférieur à celui des clients internationaux. Nous observons actuellement qu’un ROA de 0,8 % peut conduire à un prix compris entre 1,5 et 2 %, à condition que le cédant réussisse à conserver les clients pendant encore deux à trois ans.
Quels sont les facteurs qui influencent l’évaluation de ces actifs à la hausse ou à la baisse ?
Le portefeuille clients, qui inclut la structure d’âge et la répartition géographique, joue un rôle crucial dans la détermination du prix. De plus, l’implication du cédant est essentielle pour assurer une transition en douceur. Bien que je reste quelque peu sceptique quant à l’influence significative des pays clients sur le prix, il convient de noter que des licences spéciales, notamment celles requises pour des pays comme l’Afrique du Sud, les États-Unis et le Canada, peuvent accroître la valeur de la société. Ces licences sont souvent coûteuses et difficiles à obtenir.
Par ailleurs, l’organisation même de la société constitue un élément fondamental. Des facteurs négatifs, tels que des problèmes de legacy, ou des rapports de due diligence peu concluants, peuvent entraîner une baisse significative du prix. À l’inverse, un plan de transmission du patrimoine bien élaboré par les clients peut accroître la valeur, car il assure stabilité et continuité à long terme.
Comment un gérant peut-il mieux valoriser ses actifs au fil du temps ?
Une approche judicieuse consiste à envisager combien on serait prêt à payer pour ces actifs en tant qu’acheteur, tout en réfléchissant à la manière d’assurer la fidélité des clients à long terme. Il faut donc aborder des questions telles que la planification de la succession pour ses propres clients et l’élargissement de l’offre afin de renforcer la loyauté de la clientèle. La valorisation devrait également prendre en compte la rentabilité et la tarification – entre banque dépositaire et GFI, par exemple – et, le cas échéant, prévoir des ajustements pour optimiser le ROA. »
Carine Frick-Delaloye
Aquila
Carine Frick-Delaloye a entamé son parcours professionnel au Credit Suisse en 1999. A partir de juin 2008, elle a occupé différents postes de direction dans les divisions Retail et Private Banking. En 2013, elle a pris la direction de la ligne Personal & Business Banking pour le marché rhénan à Zurich avant de passer au Wealth Management où elle a été nommée responsable du pôle EAM. Carine Frick-Delaloye détient un DEA Banque & Finance délivré par le Swiss Finance Institute – Université de Berne, et un CAS Digital Banking de la Kalaidos University of Applied Sciences à Zurich.
Fanny Eyraud
Jema
« Nous voulions pouvoir travailler sur la diversité des patrimoines contemporains. »
RÉDACTION
redaction[at]sphere.swiss
PUBLICITÉ
advertise[at]sphere.swiss
ABONNEMENT
contact[at]sphere.swiss
ÉVÉNEMENTS
events[at]sphere.swiss
Case postale 1806
CH-1211 Genève 1
© 2023 Sphere Magazine
Site réalisé par Swiss House of Brands
Le secteur de la gestion de fortune en Suisse traverse une période de profonds changements. Une transformation numérique est indispensable, comme l’explique ici Massimo Ferrari.
Dans une industrie portée par l’innovation technologique et des attentes croissantes de la part des clients, les gérants de fortune et les banques privées suisses sont confrontés au défi d’optimiser leurs processus, de se conformer aux exigences réglementaires et de proposer une expérience digitale attractive. La solution Assetmax d’Infront vise à répondre à ces besoins au plus haut niveau. Bien que le conseil personnalisé reste important pour de nombreux investisseurs, la transmission de patrimoine à une nouvelle génération d’héritiers requiert des offres numériques modernes et de nouveaux canaux conformes aux normes de transparence.
La suite de solutions Infront Assetmax soutient les grands gestionnaires de fortune, les banques privées, ainsi que les cabinets plus spécialisés et les family offices, en consolidant des fonctions clés comme la gestion de portefeuille, la conformité et la gestion de la relation client dans une seule plateforme avec des standards d’ergonomie de premier ordre. Cela représente un avantage net par rapport aux systèmes hérités, souvent gourmands en temps et en ressources.
Les bons outils pour toutes les conditions de marché
La concurrence dans la gestion de fortune s’intensifie, et de nombreux établissements se tournent vers des partenaires technologiques pour surmonter les défis centraux. Assetmax d’Infront propose des outils de trading basés sur le cloud, permettant aux gestionnaires de fortune de mettre en œuvre des stratégies d’investissement sur plusieurs classes d’actifs. Le système assure que les benchmarks sont dépassés et s’intègre parfaitement avec les dépositaires pour gérer les fonctions de trading complexes.
La plateforme offre aux utilisateurs un accès aux données de marché, aux informations de trading, ainsi qu’aux insights sur la valorisation, les services de risque et la technologie de trading. Elle permet également d’accéder à des données spécifiques, telles que les critères ESG et les mises à jour réglementaires.
Renzo Zanetti, COO de Prosperis Wealth Management AG, souligne l’importance d’Assetmax dans leurs opérations quotidiennes : « Assetmax est essentiel à notre travail quotidien, notamment grâce à l’intégration des données d’Infront, qui nous offrent la même qualité de données à un coût considérablement réduit. »
Des solutions adaptées – pour les grandes banques et les petits gestionnaires d’actifs
Les grandes banques qui gèrent leurs propres fonds peuvent également tirer parti des fonctionnalités avancées d’Assetmax, qui propose une solution complète permettant de mettre en place des processus efficaces et évolutifs sans recourir aux feuilles de calcul traditionnelles. De plus, Assetmax permet une analyse consolidée des portefeuilles et des fonds multi-actifs sur diverses classes d’actifs.
Un outil particulièrement utile est l’analyse de scénarios, qui permet aux gestionnaires de simuler les impacts des variations du marché sur les portefeuilles des clients et de prendre des décisions d’investissement éclairées. Ces outils sont essentiels pour optimiser la performance des portefeuilles tout en assurant une tenue précise des registres des transactions et des positions.
Les petits gestionnaires de fortune sont sous pression croissante face à la hausse des coûts fixes et aux exigences réglementaires. Assetmax apporte une solution idéale, combinant tous les outils nécessaires dans un seul système, permettant ainsi aux gestionnaires de boutiques de réduire leurs coûts tout en maintenant des standards élevés. La plateforme permet également l’intégration de champs de données supplémentaires, tels que des investissements dans des actifs non bancables comme l’immobilier ou les bijoux. Les family offices et d’autres acteurs investissant dans des secteurs comme le capital-risque ou le private equity peuvent également bénéficier de ces fonctionnalités.
Expérience client digitale : flexibilité et confiance
Les clients modernes attendent non seulement des conseils personnalisés, mais aussi des solutions digitales qui leur donnent accès à leurs actifs à tout moment. Avec Assetmax, les gestionnaires de fortune peuvent répondre à ces attentes grâce à une application mobile conviviale ou un portail en ligne. Cette flexibilité digitale renforce la confiance des clients et favorise une relation de long terme entre l’institution et ses clients. La plateforme garantit également que les clients disposent d’un accès à des rapports transparents, respectant les plus hauts standards de transparence.
Gestion de la clientèle et conformité : efficacité grâce à l’automatisation
L’efficacité dans la gestion de la clientèle est un autre aspect clé de la gestion de fortune moderne. Assetmax permet aux gestionnaires de standardiser l’onboarding de leurs clients et d’optimiser les processus grâce à des procédures KYC automatisées. De plus, la plateforme simplifie la conformité aux réglementations sur la protection des données, ouvrant ainsi la voie à la gestion de fortune de demain.
Massimo Ferrari
Infront/Assetmax
Massimo Ferrari a étudié l’ingénierie à l’EPF de Zurich et a participé au développement de la plateforme de conseil Finfox. Après avoir obtenu un MBA à l’INSEAD, il a géré des portefeuilles institutionnels à la Banque cantonale de Zurich avant de fonder Assetmax, qui a été rachetée par Infront en 2022. Il dirige actuellement l’équipe de gestion des produits Wealth chez Infront. Massimo Ferrari détient la certification CFA.
Assetmax d’Infront : la solution idéale pour un secteur en pleine mutation
Face à une concurrence croissante, à l’augmentation des coûts et à des exigences réglementaires renforcées, les solutions technologiques modernes deviennent indispensables. Assetmax d’Infront propose une plateforme cloud complète qui regroupe toutes les fonctions essentielles de la gestion de fortune, s’imposant comme leader du marché en Suisse. Cette solution permet de réaliser des économies tout en améliorant l’efficacité opérationnelle, permettant ainsi aux prestataires de se concentrer sur la satisfaction de leurs clients.
Vous aimerez aussi
Fanny Eyraud
Jema
« Nous voulions pouvoir travailler sur la diversité des patrimoines contemporains. »
RÉDACTION
redaction[at]sphere.swiss
PUBLICITÉ
advertise[at]sphere.swiss
ABONNEMENT
contact[at]sphere.swiss
ÉVÉNEMENTS
events[at]sphere.swiss
Case postale 1806
CH-1211 Genève 1
© 2023 Sphere Magazine
Site réalisé par Swiss House of Brands