Tech Talk
Dimitri Petruschenko
Petruschenko Consulting
Le portfolio management system est-il amené à disparaître ?
Dans cette nouvelle chronique, Dimitri Petruschenko porte un regard critique sur les évolutions technologiques qui refaçonnent la place financière suisse. Son premier texte, au titre assez provocateur, est consacré au rôle que jouent – ou ne jouent pas – les PMS auprès des gérants indépendants. Il est souvent leur seul outil, et s’en trouve limité d’autant.
Depuis des décennies, le système de gestion de portefeuille (PMS) est la colonne vertébrale des gérants indépendants. Il leur sert de plaque tournante, relie différentes banques dépositaires, agrège des données provenant de différentes sources et offre une vue consolidée sur l’ensemble des portefeuilles des clients. Il automatise également les processus opérationnels et garantit le respect des exigences réglementaires. Cependant, les évolutions technologiques, les nouvelles attentes des clients et les nouveaux modèles commerciaux remettent fondamentalement en question la viabilité future des architectures PMS classiques.
La pression augmente de tous côtés
Les GFI suisses sont en effet soumis à d’énorme contraintes en matière de transformation. La LSFin et la LEFin ont renforcé les exigences réglementaires, tandis que la pression sur les marges n’en finit pas d’augmenter. Aujourd’hui, les clients attendent plus de transparence, des solutions personnalisées et une qualité de service dans le domaine du digital similaire à celle que leur propose leurs smartphones ou leurs applications préférées.
Le PMS traditionnel, autrefois garant d’efficacité, peut devenir de plus en plus un frein à l’innovation. De nombreux systèmes datent d’une époque antérieure au cloud computing et à l’économie des API. Il en résulte des structures monolithiques, des adaptations coûteuses et des possibilités d’intégration limitées.
Le changement technologique comme catalyseur
De nouveaux acteurs s’apprêtent à révolutionner le secteur avec des solutions modulaires et natives issus du cloud. Ils prônent une approche « best-of-breed » : pourquoi un seul et même système doit-il tout couvrir alors que des solutions spécifiques peuvent être orchestrées indépendamment les unes des autres via des API ?
Cette évolution marque en réalité un changement de paradigme, avec le passage d’une architecture centrée sur les systèmes à une architecture centrée sur les données. La qualité, l’accessibilité et l’analyse des données deviennent le véritable cœur de la création de valeur. Les informations basées sur l’IA, l’analyse prédictive et la conformité automatisée deviennent des avantages concurrentiels.
L’hyperpersonnalisation comme levier stratégique de productivité
Les outils modernes offrent des interfaces qui s’adaptent de mieux en mieux aux rôles, aux tâches et aux préférences de leurs utilisateurs. Au lieu de masques standard rigides, les gestionnaires de portefeuille, les conseillers clientèle ou les responsables de la conformité obtiennent exactement les informations et les fonctions dont ils ont besoin, de manière contextuelle et dynamique.
L’automatisation intelligente et les tableaux de bord configurables créent un environnement de travail ciblé et efficace. L’expérience utilisateur devient ainsi elle-même un facteur de productivité.
Objections critiques et retour à la réalité
Il convient toutefois de se méfier d’un optimisme technologique excessif. L’approche modulaire comporte ses propres défis. En voici quelques exemples.
Le piège de la complexité : l’orchestration de plusieurs systèmes nécessite une expertise informatique considérable. De nombreux gérants ne disposent pas des ressources nécessaires.
Les risques d’intégration et de sécurité : chaque interface est un risque potentiel pour la sécurité. Or, le secteur financier suisse est particulièrement sensible à la protection des données et à la stabilité des systèmes.
Le rapport coût-bénéfice : pour certains GFI, le passage à des architectures système modulaires peut s’avérer plus coûteux que le maintien ou le développement des solutions PMS existantes.
Marché fragmenté, stratégies divergentes
Le marché suisse des PMS présente une image hétérogène : environ 15 à 20 fournisseurs différents se disputent les faveurs des gestionnaires de fortune, mais seuls quelques-uns disposent des moyens nécessaires pour moderniser leurs systèmes en profondeur. Ces dernières années, nous avons observé une consolidation parmi ces éditeurs. Reste à voir si cela renforcera ou limitera encore la capacité d’innovation des fournisseurs de PMS.
Cette fragmentation conduit à des stratégies différentes chez les gérants : alors que certains d’entre eux misent déjà sur des solutions modulaires, d’autres continuent de faire confiance à des systèmes éprouvés. La question est toutefois de savoir combien de temps cette approche restera viable dans un environnement de marché en rapide évolution.
Le PMS est-il en train de mourir ? Une réponse nuancée
Le PMS ne va pas mourir, mais il va subir une transformation fondamentale. Trois scénarios sont envisageables:
Recommandations pour les gestionnaires de fortune
La transformation technologique est déterminante pour la viabilité future de nombreux gestionnaires de fortune. La question cruciale n’est pas seulement de savoir s’il faut investir, mais aussi dans quoi et avec quelle vision stratégique. Les décisions prises aujourd’hui jettent les bases de demain et déterminent si une entreprise pourra agir de manière proactive à l’avenir ou si elle devra se contenter d’agir de manière réactive.
Une analyse stratégique de la situation permet d’identifier les opportunités et les lacunes. Les questions suivantes peuvent servir de guide :
Sur la base de cette évaluation, une approche progressive est recommandée : au lieu de tout changer d’un seul coup, les gérants ont tout intérêt à se moderniser progressivement et à miser sur des partenariats stratégiques. Pour les sociétés de petite et moyenne taille, il peut être également judicieux de conclure des partenariats ciblés, par exemple avec des plateformes sectorielles ou d’autres gestionnaires de fortune. De telles coopérations permettent non seulement de réduire les coûts, mais aussi d’accéder à un savoir-faire et à des ressources qui font souvent défaut en interne. Enfin, le développement ciblé de compétences en matière de données et d’informatique reste indispensable, que ce soit par le biais d’un perfectionnement interne ou de l’intégration de spécialistes externes.
Conclusion
Les portfolio management systems connaissent une transformation fondamentale, mais ils ne risquent pas de disparaitre pour autant. Si leurs fonctions essentielles restent inchangées, leur architecture évolue, passant de systèmes monolithiques à des plateformes modulaires et interconnectées. Pour les gestionnaires de fortune suisses, l’heure est donc venue de participer activement à cette transition numérique au risque de se retrouver très vite à la traîne.
Pour y parvenir, il leur faudra combiner intelligemment trois éléments : innovation technologique, efficacité opérationnelle et sécurité réglementaire. L’ère des PMS standardisés touche à sa fin et sera remplacée par des écosystèmes technologiques individualisés, capables de s’adapter avec souplesse aux exigences accrues du marché.
Dimitri Petruschenko
Petruschenko Consulting
Ancien fondateur et associé gérant de EAM.Technology, une société spécialisée dans le conseil et les services opérationnels externalisés, Dimitri Petruschenko a plus de quinze ans d’expérience dans l’environnement technologique propre au secteur financier. Durant son parcours, il a été amené à travailler plus particulièrement pour des banques privées, des gestionnaires de fortune indépendants et des family offices. Avant de lancer EAM.Technology, il a occupé différents postes de direction chez des fournisseurs suisses de solutions logicielles destinées aux secteurs du wealth management et de l’asset management.
Vous aimerez aussi
RÉDACTION
redaction[at]sphere.swiss
PUBLICITÉ
advertise[at]sphere.swiss
ABONNEMENT
contact[at]sphere.swiss
ÉVÉNEMENTS
events[at]sphere.swiss
Case postale 1806
CH-1211 Genève 1
© 2023 Sphere Magazine
Site réalisé par Swiss House of Brands
KeeSystem et Silex ont décidé de travailler ensemble pour développer des solutions de reporting plus avancées. Leurs premiers efforts portent sur les produits structurés. En intégrant des fonctionnalités de la plateforme Spark au sein même de KeeSense, le PMS de KeeSystem, les gérants de patrimoine pourront désormais disposer d’une bien meilleure visibilité sur le cycle de vie de ces produits.
Par Jérôme Sicard
Quel est le périmètre exact de la collaboration entre KeeSystem et Silex ?
Cette collaboration fonctionne dans les deux sens. D’un côté, Silex agit comme fournisseur de données : nous exploitons leurs API pour enrichir notre PMS. De l’autre, KeeSystem met à disposition de Silex ses capacités d’agrégation de données. Ainsi, Silex pourra proposer à ses clients certaines fonctionnalités clés d’un PMS.
En nous rapprochant de cette façon, nous pouvons produire chacun de notre côté des informations beaucoup plus détaillées que d’habitude sur les produits structurés, qui constituent un point fort de l’offre de Silex. Cette complémentarité crée bien évidemment de la valeur pour les deux partenaires. Silex pourra par ailleurs jouer le rôle de broker auprès des clients que nous avons en commun.
Quels objectifs communs visez-vous à travers ce partenariat ?
L’objectif principal est de démocratiser ou de faciliter l’accès à des données fondamentales, en particulier autour des produits structurés, qui restent encore relativement peu renseignés dans les flux standard transmis par les banques. Pourtant, la demande des investisseurs pour ce type d’informations est de plus en plus forte.
Grâce à cette collaboration, nous pourrons offrir aux gérants et à leurs clients une vision complète sur leurs produits structurés, sans avoir à passer par les interfaces bancaires.
Enfin, ce partenariat vaut aussi comme levier de développement commercial. Nos deux entreprises ciblent les mêmes segments de clientèle. Ensemble, nous pouvons créer davantage de valeur et accélérer nos croissances respectives.
Pourquoi avoir choisi de vous concentrer sur les produits structurés ?
Tout est parti d’un prospect, très investi dans les produits structurés, qui ne trouvait pas de PMS capable de lui fournir toutes les informations nécessaires. En échangeant avec lui, nous avons pris conscience de l’ampleur de la demande dans ce domaine.
Les gérants doivent pouvoir justifier plus facilement leur expertise sur les produits structurés. Dans cette logique, ils ne peuvent plus se contenter des informations partielles que leur fournissent les banques. Le besoin de transparence se fait de plus en plus ressentir, tant du côté des gérants que des clients. Les uns comme les autres veulent aujourd’hui être capables d’analyser en détail l’allocation des portefeuilles et de vérifier leur alignement avec les profils d’investissement.
C’est dans cette logique que nous nous sommes rapprochés de Silex, dont l’expertise en matière de données sur les produits structurés est avérée. Ce rapprochement s’est rapidement imposé comme une évidence.
Quel type d’informations serez-vous désormais en mesure de fournir à vos clients ?
Grâce à Silex, nous allons pouvoir offrir une vision complète des produits structurés : indicateurs de risque, niveau par rapport à la barrière de coupon, exposition réelle aux émetteurs, performance annuelle – notamment les coupons déjà perçus et ceux attendus – et bien plus encore.
L’objectif est clair : donner au client la meilleure visibilité possible sur ses produits structurés, grâce à une information exhaustive et structurée.
Envisagez-vous d’élargir cette collaboration à d’autres produits ?
Oui, nous travaillons déjà sur l’intégration automatique des produits structurés dans notre PMS. Concrètement, un client pourra importer un term sheet, et le système créera automatiquement la fiche du produit avec toutes les données nécessaires.
Nous réfléchissons également à étendre cette logique à d’autres instruments complexes, comme les AMC, les fonds alternatifs ou encore les fonds UCITS. L’ambition est d’étendre cette approche à davantage de produits, tout en conservant un haut niveau d’automatisation et de précision.
David Crépin
KeeSystem
Après un diplôme d’ingénieur en informatique, David a commencé sa carrière dans une société spécialisée en simulation patrimoniale, où il a évolué jusqu’au poste de responsable produit. Il s’est ensuite orienté vers le conseil en gestion de projet avant de rejoindre KeeSystem en 2010. Aujourd’hui, David Crépin y occupe le poste de directeur général adjoint et il en est également associé.
Vous aimerez aussi
RÉDACTION
redaction[at]sphere.swiss
PUBLICITÉ
advertise[at]sphere.swiss
ABONNEMENT
contact[at]sphere.swiss
ÉVÉNEMENTS
events[at]sphere.swiss
Case postale 1806
CH-1211 Genève 1
© 2023 Sphere Magazine
Site réalisé par Swiss House of Brands
Infrastructure révolutionnaire ou instrument volatil ? Il n’y a pas encore de réponse définitive à cette question, mais il est clair que la blockchain vaut plus que les spéculations qui l’entourent encore en ce moment. Emilie-Alice Fabrizi en livre ici son analyse.
Comme toute innovation susceptible de bousculer les modèles établis, la technologie blockchain n’échappe pas aux passions. D’infrastructure révolutionnaire à instrument à haute volatilité et purement spéculatif, elle présente différentes facettes qui semblent parfois difficiles à associer. Et si les acteurs financiers traditionnels témoignent d’un intérêt croissant pour cette nouvelle classe d’actifs (les cryptomonnaies), il s’agit de ne pas occulter le potentiel transformatif réel de cette technologie dans des secteurs aussi variés que la logistique, la santé, le marché de l’énergie ou encore l’humanitaire.
Des développements à suivre
A mesure que la technologie avance, trois axes de développement méritent une attention particulière. Tout d’abord, celui de la tokénisation des RWA (Real World Assets) qui désigne le processus de conversion d’actifs traditionnels (tels que biens physiques, droits d’utilisation ou encore titres financiers) en jetons numériques (tokens) sur une blockchain. Ces tokens, échangeables, traçables et sécurisés, facilitent la liquidité d’actifs historiquement peu accessibles et les financements par la fragmentation de ces actifs, permettant ainsi à un plus grand nombre d’investisseurs de participer.
Ensuite, les services de paiement basés sur la blockchain qui offrent des alternatives rapides, transparentes et peu coûteuses aux systèmes bancaires traditionnels. A cet égard, de nombreuses entreprises développent des solutions pour faciliter les paiements transfrontaliers et réduire les frais liés aux intermédiaires financiers.
Enfin, la protection de l’identité numérique représente un enjeu majeur. Les systèmes d’identité actuels sont vulnérables aux vols et aux fraudes. Grâce à la blockchain, il devient possible de créer des systèmes d’identification infalsifiables, garantissant à la fois la confidentialité des utilisateurs et la sécurité des transactions en ligne, et donnant ainsi aux individus un contrôle total sur leurs données personnelles.
Ces trois segments constituent des opportunités majeures avec un potentiel indéniable pour peu que les entreprises qui les développent dépassent le jargon technologique.
L’enjeu de la perception
Malgré son potentiel, la blockchain peine encore à convaincre. L’un des principaux freins réside dans la manière dont elle est présentée : trop souvent, l’attention est portée sur ses mécanismes techniques (cryptographie, consensus, protocole, layer 2, …) plutôt que sur ses bénéfices concrets. Pourtant, les enjeux économiques sont importants en raison des substantiels gains de productivité rendus possibles par la mise en place d’une blockchain. Ce défi de communication n’est pas inédit. Dans les années 1990, Internet a connu le même phénomène : les discussions techniques sur les protocoles TCP/IP dominaient, avant que des usages concrets comme l’e-commerce ou la messagerie instantanée ne s’imposent.
Aujourd’hui, la blockchain doit franchir cette même étape. Pour attirer plus massivement les investissements et créer les « Google », « IBM » ou encore « Meta » de demain, il ne suffit pas de mettre en avant la supériorité du modèle mais plutôt de démontrer en quoi celui-ci transforme réellement les industries et simplifie la vie des utilisateurs. Les entreprises et les investisseurs ne s’intéressent pas à une technologie en soi, mais aux gains qu’elle génère : réduction des coûts, nouveaux modèles économiques, amélioration de l’efficacité opérationnelle.
À l’instar d’Internet à ses débuts, son adoption croissante par les gouvernements et les entreprises démontre qu’il ne s’agit pas d’un simple phénomène spéculatif, mais bien d’un changement structurel. La réglementation européenne ESPR adoptée en 2024 (“Ecodesign for Sustainable Products Regulation”) sur l’écoconception des produits durables en témoigne. Parmi les exigences de ce règlement figure le passeport numérique des produits (DPP), qui entrera progressivement en vigueur à partir de 2027, permettant une traçabilité parfaite pour tous les produits destinés à être vendus dans l’Union européenne.
La route vers une utilisation mature et réfléchie de la blockchain est peut-être encore longue, reste que l’on n’arrête pas le progrès. L’essor de la blockchain ne peut plus être perçu comme un phénomène conjoncturel mais comme un changement structurel de l’économie numérique. Cette technologie est en train de façonner les infrastructures de demain. Elle représente un levier stratégique unique, offrant des opportunités de diversification et de rendement à long terme.
Emilie-Alice Fabrizi
The Good Token Society
Emilie-Alice Fabrizi est une experte en communication stratégique et en business development. Elle a travaillé pendant une quinzaine d’années dans le luxe avant de rejoindre le domaine de la tech où elle agit comme partenaire stratégique et opérationnel auprès d’organisations et de leaders innovants. Elle préside également l’association The Good Society dédiée à la promotion des entreprises de la blockchain.
Vous aimerez aussi
RÉDACTION
redaction[at]sphere.swiss
PUBLICITÉ
advertise[at]sphere.swiss
ABONNEMENT
contact[at]sphere.swiss
ÉVÉNEMENTS
events[at]sphere.swiss
Case postale 1806
CH-1211 Genève 1
© 2023 Sphere Magazine
Site réalisé par Swiss House of Brands
Les institutions financières intègrent de plus en plus l’IA pour améliorer l’efficacité, la précision et la satisfaction des clients. C’est pourquoi Penta a créé Phi Chat, une solution d’IA de pointe conçue pour redéfinir les interactions financières.
L’industrie financière a adopté l’IA pour optimiser de nombreuses opérations :
Certaines applications, qui sont les fers de lance des robo-advisors, méritent d’être soulignées – des plateformes numériques offrant des services de planification financière automatisés et pilotés par des algorithmes, avec une intervention humaine minimale. Ces plateformes évaluent les informations du client pour fournir des conseils d’investissement personnalisés, démocratisant ainsi l’accès à la gestion de patrimoine.
Présentation de Phi Chat : L’assistant financier de Penta, alimenté par l’IA
Phi Chat de Penta se distingue dans le paysage de l’IA en offrant une plateforme conversationnelle sécurisée et intelligente adaptée au secteur financier. Ses principales caractéristiques sont les suivantes :
Les divers avantages de Phi Chat
Phi Chat se différencie par :
Le potentiel de transformation de l’IA dans la finance
L’intégration de solutions d’IA telles que Phi Chat devrait révolutionner l’industrie financière en apportant :
À mesure que l’IA continue d’évoluer, son rôle dans la finance et la gestion de patrimoine va s’étendre, offrant des solutions innovantes à des défis complexes. Le Phi Chat de Penta illustre cette évolution en fournissant une plateforme sécurisée, intelligente et personnalisable pour les services financiers modernes.
Bhusan Chettri
Penta
Bhusan Chettri, PhD (IA, QMUL, Royaume-Uni), est data scientist et responsable de l’IA et chez Penta. Spécialiste de l’IA générative, du traitement de la parole et du NLP, ainsi que de l’IA interprétable, il a mené des recherches postdoctorales sur la sécurité biométrique vocale à l’Université de Finlande orientale. Il dirige des projets sur les agents conversationnels basés sur RAG et les moteurs de recherche IA, en mettant l’accent sur la transparence des modèles et la réduction des biais.
Vous aimerez aussi
RÉDACTION
redaction[at]sphere.swiss
PUBLICITÉ
advertise[at]sphere.swiss
ABONNEMENT
contact[at]sphere.swiss
ÉVÉNEMENTS
events[at]sphere.swiss
Case postale 1806
CH-1211 Genève 1
© 2023 Sphere Magazine
Site réalisé par Swiss House of Brands
Des données fiables et intégrées sont devenues aujourd’hui la clé d’une gestion de fortune efficace. La qualité de ces données mérite bien évidemment un important travail d’automatisation en amont.
Dans la gestion de fortune, chaque décision repose sur la fiabilité des données. Or, la consolidation manuelle des données bancaires est chronophage et source d’erreurs. Comment garantir des données de qualité tout en gagnant en efficacité ?
Les défis de la consolidation bancaire
Les gérants de fortune et family offices manipulent des volumes importants de données provenant de banques aux formats hétérogènes (CSV, XML, etc.). Cette diversité complexifie l’intégration et augmente les risques d’erreurs, impactant les décisions et la satisfaction client.
L’automatisation : une solution performante
KeeSystem répond à ce défi en automatisant l’intégration des données bancaires grâce à KeeSense, connecté à plus de 150 banques dépositaires. Ce système assure une collecte rapide et sécurisée, avec un contrôle automatique de la cohérence des données.
Trois phases essentielles pour garantir la qualité des données
Bénéfices pour les gérants de fortune
Une expertise unique au service des professionnels
L’alliance de la technologie et du savoir-faire humain fait de KeeSystem un partenaire stratégique pour une gestion de données bancaire optimale. En réconciliant automatisation et contrôle humain, nous assurons un traitement fluide et sans erreur, garantissant aux gérants de fortune une vision claire et fiable de leurs portefeuilles.
David Crépin
KeeSystem
Après un diplôme d’ingénieur en informatique, David commence sa carrière dans une société spécialisée en simulation patrimoniale, où il a évolué jusqu’au poste de responsable produit. Il s’est ensuite orienté vers le conseil en gestion de projet avant de rejoindre KeeSystem en 2010. Aujourd’hui, David Crépin y occupe le poste de Directeur Général Adjoint et Associé.
KeeSystem
KeeSystem est un éditeur de logiciels dédiés à la gestion de fortune. Son produit phare, KeeSense, permet aux professionnels du secteur de centraliser, analyser et automatiser la gestion de leurs portefeuilles financiers en toute sécurité.
Vous aimerez aussi
RÉDACTION
redaction[at]sphere.swiss
PUBLICITÉ
advertise[at]sphere.swiss
ABONNEMENT
contact[at]sphere.swiss
ÉVÉNEMENTS
events[at]sphere.swiss
Case postale 1806
CH-1211 Genève 1
© 2023 Sphere Magazine
Site réalisé par Swiss House of Brands
Entre audits et transparence, préserver le temps dédié à la gestion est un enjeu stratégique. Supervisions, comparaisons et reporting des portefeuilles: les solutions Performance Watcher s’inscrivent pleinement dans cette logique.
Les gestionnaires de fortune font face à une triple exigence : garantir une gestion de qualité, se conformer à des réglementations toujours plus strictes et assurer la confiance de leurs clients. C’est dans ce contexte que Performance Watcher est né il y a 20 ans, porté par la conviction de Nicholas Hochstädter qu’une base de données participative apporterait une réponse concrète aux défis du secteur.
Nicholas Hochstädter, Fondateur, Performance Watcher : « Tout comme mon grand-père a rendu l’électricité plus fiable et performante, j’ai voulu appliquer ces principes à la finance en créant Performance Watcher. »
Sa mission est claire : permettre aux professionnels de se concentrer pleinement sur leur cœur de métier, en simplifiant l’analyse de leur positionnement par rapport à leurs pairs, en valorisant objectivement leurs résultats obtenus et en facilitant l’explication de leurs performances auprès de leurs clients.
Christian Luchsinger, Head of Portfolio Management, SoundCapital, utilisateur de Performance Watcher le confirme : « L’impact positif sur l’efficacité opérationnelle est significatif. »
Performance Watcher repose sur un modèle participatif innovant où tous les acteurs du marché sont invités à partager quotidiennement trois indicateurs clés (NAV, in- et outflows) dans un cadre strictement anonymisé. L’entreprise place l’intégrité et la confiance au cœur même de son modèle économique, assurant à chaque participant que sa contribution est respectée, valorisée et exploitée sans aucun conflit d’intérêt.
Pierre-Yves Formaz, Managing Partner, FormInvest, en est convaincu : « L’outil Performance Watcher renforce clairement l’image innovante de notre entreprise. »
Ce modèle garantit la confidentialité, la représentativité et l’impartialité des données collectées, traitées et mises à disposition. La diversité et l’ampleur de la participation (banquiers privés, gérants indépendants, family offices, trustees et investisseurs privés) assurent des indicateurs fidèles à la réalité du marché.
Les indicateurs disponibles couvrent la performance et la volatilité, à la fois en valeur absolue et relative. Ces mesures peuvent être consultées sur toute période historique avec une granularité journalière. Le Perfomètre complète cet ensemble : un résumé visuel pensé par et pour les clients finaux, offrant une explication simple et claire de la qualité de gestion du portefeuille.
Alain Zell, CEO, Capitalium, en est satisfait : « Performance Watcher permet aux clients de vérifier concrètement si les engagements pris sont respectés. »
Cette plateforme participative offre également un avantage financier concret aux contributeurs : en alimentant activement la base de données, les participants bénéficient de tarifs préférentiels significatifs par rapport aux non-participants, leur donnant accès à davantage d’insights stratégiques, et ce, à moindre coût.
Performance Watcher offre trois avantages clés aux gestionnaires de fortune :
La réglementation impose un suivi rigoureux qui prend du temps. Il est l’heure d’en gagner sur le reste. Performance Watcher offre un suivi quotidien du budget de risque et des performances par portefeuille et par composite, avec des alertes automatiques en cas de déviation et une visualisation consolidée des résultats dans le temps.
Les benchmarks traditionnels permettent de suivre les tendances de marché, mais ils ne suffisent pas pour évaluer précisément le positionnement concurrentiel et la qualité de gestion. Les Performance Watcher Indices (PWI+) sont des indices calculés sur des données réelles nettes de frais (plus de 16 000 portefeuilles réels), segmentés par niveau de risque et devise, afin d’offrir une comparaison pertinente et objective.
Les clients recherchent des explications simples, claires et crédibles, plutôt que de longs rapports techniques difficiles à interpréter. C’est pourquoi Performance Watcher propose Le « Perfomètre » un indicateur graphique unique conçu pour rendre la compréhension des clients finaux plus intuitive en un coup d’œil, permettant ainsi aux gestionnaires de présenter avec clarté leurs résultats de gestion.
En conclusion, Performance Watcher se positionne donc comme une réponse pragmatique et efficace aux nouvelles exigences de la gestion de fortune, associant gain de temps, transparence accrue, analyse objective et renforcement de la confiance client.
Envie de découvrir Performance Watcher ?
Contactez nos équipes dès maintenant. contact@performance-watcher.com
Vous aimerez aussi
RÉDACTION
redaction[at]sphere.swiss
PUBLICITÉ
advertise[at]sphere.swiss
ABONNEMENT
contact[at]sphere.swiss
ÉVÉNEMENTS
events[at]sphere.swiss
Case postale 1806
CH-1211 Genève 1
© 2023 Sphere Magazine
Site réalisé par Swiss House of Brands