Vintage

« Nous voulons capitaliser sur nos bonnes performances »

  • Interview de Jérôme Trottignon
  • Iteram Capital

La boutique genevoise, concentrée sur les fonds de fonds alternatifs, la dette privée, et le capital-risque, vient de lancer le deuxième vintage de son Global Venture Capital Opportuinities. Pour profiter entre autres de la bonne dynamique dans laquelle elle s’est inscrite en 2022.

Sur quelles activités se concentre aujourd’hui Iteram ?

Nous avons développé trois principaux pôles d’expertises. Ce sont les hedge funds, à travers une gamme de fonds et des mandats de conseil, la dette privée, avec un fonds ouvert et opportuniste à travers le spectre de la classe d’actifs ainsi que des co-investissements, et enfin le venture capital. Là, nous offrons un accès facilité sous forme d’un portefeuille de gérants VC dans un univers où la dispersion des performances est particulièrement importante.

D’où vous vient votre expertise dans les fonds de fonds alternatifs ?

Une grande partie de l’équipe présente chez Iteram aujourd’hui possède une histoire professionnelle commune dans le département des fonds de placement chez Edmond de Rothschild, que ce soit dans des activités d’investissements, de gestion des risques ou du middle office. Le track record sur notre fonds de fonds flagship Nova Absolute Return dépasse les 15 années, et il dépasse les 20 ans dans la sélection de gérants. Nous avons aussi su nous appuyer sur notre longue expérience dans une grande institution pour développer un cadre opérationnel rigoureux et offrir une plateforme de choix aux investisseurs sur les placements alternatifs.

Quels sont les projets sur lesquels vous vous concentrez en ce moment ?

Nous voulons offrir à nos clients un service de qualité ainsi que des produits performants sur toutes nos stratégies. Nous avons la chance d’avoir un track record plutôt à notre avantage et 2022 a été une très bonne année puisque nous avons pu délivrer des performances positives sur notre fonds de fonds alternatifs Multi-stratégies de même que sur notre fonds de dette privée. Nous voulons aussi capitaliser sur ces bonnes performances et sur le retour en force de ces stratégies dans les portefeuilles des investisseurs. Aussi, nous développons notre offre en venture capital et nous sommes actuellement en pleine levée sur notre second vintage, Global Venture Capital Opportunities II.

Quelles raisons ont motivé le lancement du fonds Global VC Opportunities en 2020 ?

Nous souhaitions développer notre offre dans les marchés privés, après le lancement de la dette privée en 2017, avec une stratégie de long terme permettant d’être exposé de manière sélective dans des sociétés possédant des produits ou des services technologiquement disruptifs. Dans le même temps, nous avons rencontré Oren Pinsky, aujourd’hui responsable de la stratégie, et nous avons été convaincus par les valeurs et l’approche d’Oren, qui cumule plus de 25 années d’expérience en tant qu’entrepreneur et investisseur. Notre premier vintage a été accueilli avec un certain succès. Il a été investi à hauteur de 60 millions de dollars. Le second vintage s’inscrit dans la continuité et la volonté d’offrir aux investisseurs un programme d’investissement récurent.

De quelle manière approchez-vous le segment du Venture Capital avec Global VC Opportunities ?

A travers un portefeuille multi-gérants, opportuniste et global. Nous nous focalisons sur des sociétés innovantes en early stage qui ont de grandes chances de profiter de leur avantage technologique pour tirer leur épingle du jeu. Sur certains thèmes spécifiques dans lesquels nous croyons et qui requiert des compétences particulières, nous nous orientons vers des gérants spécialisés, par exemple la cybersécurité, le gaming ou la santé. Une autre particularité est que nous cherchons à composer un portefeuille diversifié avec des gérants expérimentés, mais également des gérants plus récemment établis. Pour nous, un rendement dans le premier quartile passe par une sélection rigoureuse et un travail important de due diligence et d’allocation. Pour notre premier vintage, sur 14 gérants et 455 sociétés sous-jacentes, seules neuf sociétés sont communes à deux gérants. L’approche est la même pour notre second vintage. L’objectif est de délivrer une performance équivalente à celle d’un fonds top quartile, avec une meilleure gestion du risque.

Jérôme Trottignon

Iteram Capital

Jérôme est spécialiste produits et responsable des relations investisseurs chez Iteram Capital. Il a précédemment occupé différents postes à responsabilité chez Edmond de Rothschild en tant que gestionnaire de portefeuille senior et analyste cogérant des portefeuilles alternatifs et traditionnels. Avant de rejoindre Iteram, il a fondé Geocom Capital, une société de conseil spécialisée dans les marchés privés. Jérôme a débuté sa carrière en 2006 en tant qu’analyste en investissement chez Segetia Wealth Management à Genève, avant de fonder Bloogistics, une startup spécialisée dans la logistique. Il est titulaire d’un master en gestion internationale de HEC à Genève.

 

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Wealthtech

 

« Aisot est l’une des solutions wealthtech les plus avancées sur le marché »

  • Interview Thibault Leroy Bürki
  • Fondateur & CEO
  • Haute Capital Partners

Fidèle à sa stratégie, qui se concentre sur des solutions d’investissement novatrices, Haute Capital, basée à Bienne, vient de s’engager dans Aisot, une wealthtech issue de l’ETH Zurich qui exploite l’intelligence artificielle pour optimiser la gestion de portefeuille.

Quelles sont vos orientations actuelles en termes d’investissement ?

Elles sont très liquides, ce qui nous permet de saisir les opportunités du marché au moment opportun. Nous avons opté pour des investissements qui génèrent du yield afin de maximiser notre flux de trésorerie passif. Nous avons également investi dans diverses solutions de produits financiers qui seront lancées plus tard dans l’année et diverses startups opérant dans des secteurs très diversifiés tels que les bio-sciences, les biotechnologies et l’intelligence artificielle. Nous avons également plusieurs projets immobiliers exclusifs en cours de due diligence actuellement.

Aisot, dans laquelle vous venez d’investir, entre-t-elle dans la catégorie Wealthtech ?

Oui, Aisot Technologies, une spin-off de l’ETH Zurich, propose l’une des solutions wealthtech les plus avancées sur le marché. Les produits de l’entreprise permettent aux gestionnaires d’actifs et de patrimoine d’ajuster automatiquement des stratégies et des portefeuilles personnalisés aux marchés en constante évolution.

Qu’apporte-t-elle aux wealth managers ainsi qu’aux asset managers ?

En exploitant l’intelligence artificielle, Aisot étend la portée, la vitesse et l’échelle des solutions proposées aux investisseurs. Le moteur IA d’Aisot transforme véritablement les deux industries en permettant de générer des stratégies personnalisées créant de l’alpha en temps réel tout en contrôlant les niveaux de volatilité.

De quelle manière exploit-t-elle l’intelligence artificielle pour développer ses outils ?

Aisot maximise l’alpha tout en optimisant les portefeuilles en fonction des préférences d’investissement, des convictions éthiques et des profils de risque. Grâce à une combinaison stratégique de technologies IA et Quant, Aisot rend la gestion d’actifs et de patrimoine entièrement personnalisable. Il est important de mentionner que l’IA ne remplacera pas les gestionnaires d’investissement mais qu’elle leur permettra d’améliorer leurs rendements.

Lorsque vous considérez des deals comme Aisot, envisagez-vous la participation d’autres investisseurs ?

En tant qu’investisseur principal sur ce dossier, notre objectif est d’intégrer la technologie d’Aisot en interne. Toutefois, pour d’autres projets, notre préférence est généralement accordée au financement exclusif. Nous sommes également en mesure de faciliter la liaison entre des investisseurs stratégiques potentiels et les startups ou projets dans lesquels nous avons investi en vue de leur développement ultérieur.

Où en êtes-vous de vos propres développements, avec Haute Capital ?
 
Notre entreprise est actuellement en pleine expansion, témoignant de notre détermination à tirer parti des défis actuels pour devenir plus forte et plus grande. Nous sommes sur le point de lancer plusieurs produits financiers novateurs. En exploitant la situation difficile du secteur bancaire, nous sommes perçus comme une alternative moins risquée aux placements bancaires traditionnels.
Nous prévoyons aussi de collaborer avec d’autres leaders du marché de l’investissement pour proposer des solutions optimisées à nos clients. Cette approche collaborative renforce notre capacité à offrir des solutions diversifiées et performantes sur le marché.
En raison de notre taille relativement petite, nous sommes également en mesure de prendre des décisions et d’exécuter plus rapidement, ce qui constitue un avantage compétitif supplémentaire. Nous avons également développé des solutions internes automatisées telles que des algorithmes d’arbitrage pour améliorer notre efficacité. Dans l’ensemble, nous sommes clairement bien préparés et probablement en avance sur le plan technologique par rapport aux concurrents dans notre secteur.

 

Thibault Leroy Bürki

Haute Capital

Après avoir étudié dans le secteur des médias et de la communication à Genève, Thibault Leroy Bürki travaille pour diverses sociétés spécialisées dans le capital-risque de la région zurichoise. Au fil des années il acquiert une solide expérience dans le secteur des marchés financiers et boursiers, private equity et autres. Il travaille par la suite à Londres pour Capital Grey Partners, où il finance plusieurs startups et projets référencés. Quelques mentors de la finance ont jalonné son parcours professionnel en lui permettant d’acquérir les connaissances nécessaires pour créer sa propre société financière en 2017 : Haute Capital Partners. Thibault Leroy Bürki est également président du conseil d’administration de Winhomes Immobilien, une société active dans l’achat/vente de biens immobiliers en Suisse.

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    Transformation

     

    « Le private equity devra toujours se réinventer »

    • Interview Philippe Bucher
    • Co-fondateur et managing partner
    • eevolve

    Quel est le rôle fondamental du private equity dans la transformation de l’économie et quelle signification en tirer pour les investisseurs ? C’est à ces questions que s’intéresse eevolve. Dans le cadre de son engagement pour une croissance durable, eevolve accompagne des entreprises de taille moyenne en Suisse afin de créer ensemble de la valeur pour les entreprises, les investisseurs et la société.

    Regardons d’abord le marché en général. Pour beaucoup, 2022 a marqué un tournant dans le domaine du private equity, après des investissements records. Comment la situation a-t-elle évolué depuis ?

    Nous avons effectivement connu une forte croissance jusqu’en février 2022. Avec le début du conflit ukrainien, les hausses des taux d’intérêt des banques centrales ainsi que les corrections significatives des valorisations sur les marchés, un important recul a ensuite eu lieu. Il a entraîné un ralentissement dans les investissements et des répercussions lourdes en matière de désengagement, surtout du côté des IPO. Parallèlement, nous constatons un allongement de la durée moyenne de détention en portefeuille et un ralentissement des distributions.

    En même temps, il y a aussi des signaux positifs : le private equity a de nouveau prouvé  sa capacité de résistance pendant la crise. De bonnes années d’investissement s’annoncent, notamment en raison de la baisse des prix. Ce sont surtout les marchés de petite et moyenne taille qui offrent la possibilité d’obtenir des rendements supérieurs à la moyenne.

    Qui s’est plutôt retiré ici : les investisseurs institutionnels ou les particuliers ?

    Les incertitudes du marché ont certainement freiné les investissements de manière générale. Les investisseurs institutionnels, ont paradoxalement dû ralentir leurs nouveaux investissements dans cette classe d’actifs en raison de l’évolution positive du private equity et de l’augmentation de sa part relative dans leurs portefeuilles. Pour les investisseurs privés, la démocratisation de la classe n’est en qu’au commencement, avec une multitude de nouvelles voies d’accès.

    Qu’est-ce que cela signifie pour eevolve ?

    Nous avons clairement ressenti cette évolution, et les investisseurs sont devenus plus exigeants dans le choix de leurs partenaires. Les gestionnaires private equity qui ont su se différencient et qui afficchent un bon historique continuent heureusement à compter sur le soutien des investisseurs institutionnels. Il existe par ailleurs un besoin évident de solutions de private equity, y compris de la part des entreprises de taille moyenne. Notre philosophie est d’apporter du capital et d’y ajouter des compétences opérationnelles dans les domaines du développement, de la numérisation et de la durabilité. C’est de cette façon que nous pouvons assister les entreprises dans leurs processus de transformation.

    Pourquoi visez-vous les entreprises de taille moyenne ?

    En principe, le modèle de capital-investissement est adapté aux périodes de changement. Les mots-clés à cet égard sont une gouvernance forte, un actionnariat actif, une compétence opérationnelle, une orientation vers le long terme et une expérience des prises de contrôle. Nous sommes convaincus que les entreprises de taille moyenne en ont besoin. Il y a là une niche claire que les grandes entreprises, comme Partners Group, ne couvrent pas.

    En Suisse, mais aussi dans de nombreux pays voisins, les banques viennent toujours en soutien dans le secteur des PME. En tout cas plus qu’aux États-Unis. Voyez-vous des changements se produire sur ce point ?

    Tout à fait. Les entrepreneurs acceptent de plus en plus d’intégrer non seulement des capitaux passifs, mais aussi des capitaux privés actifs dans le cadre d’un développement d’entreprise réussi. A fortiori lorsqu’il s’agit de réussir leur transformation vers la durabilité. Cela nécessite non seulement des investissements, mais aussi des compétences opérationnelles. Parallèlement, le private equity devra se réinventer en permanence. Le modèle d’investissement et de cession pur appartient au passé. L’avenir réside dans le rôle de sparring partner, actif et confiant, avec une claire contribution de valeur opérationnelle.

    Quelles sont les perspectives qui s’offrent à vous dans cette situation ?

    Les incertitudes demeurent, nous devrons sans doute aussi compter avec des taux d’intérêt plus élevés et, par conséquent, des coûts du capital plus importants. Il s’agit d’assurer la pérennité du portefeuille existant. Concrètement, cela signifie que nous devons planifier des scénarios, prendre en compte les changements de modèles commerciaux et anticiper les évolutions du marché. Du côté des investisseurs, nous nous attendons à un intérêt croissant à long terme pour les placements sur les marchés privés. Grâce à un accès plus facile et à une offre croissante au moyen de structures semi-liquides, de secondaries, de stratégies evergreen et long hold, la classe d’actifs s’ouvre à un public plus large. Parallèlement, la classe se développe. Private Debt, Private Infrastructure, Private Real Estate, Private Equity, Secondaries, Growth, Venture : les investisseurs se familiariseront également très bien avec ces termes. Les rendements attendus restent attractifs en termes absolus et relatifs.

     

    Philippe Bucher

    Eevolve

    Philippe Bucher est cofondateur et managing partner d’eevolve. Bucher était auparavant partenaire chez Capvis, membre de la direction et du comité d’investissement. Plus tôt dans sa carrière, en tant que COO, Bucher a contribué à faire d’Adveq (Schroders Capital) une société de private equity institutionnelle et globale. Il a commencé sa carrière chez Arthur Andersen et PwC. Titulaire d’un master en économie de l’université de Zurich, complété par des programmes exécutifs à la Harvard Business School et à l’IMD, et il est certifié CPA et CFA. Bucher dirige le chapitre Private Equity de la Swiss Private Equity & Corporate Finance Association (SECA). Il siège par ailleurs au conseil d’administration de Mill Reef Capital et d’Emerald Technology Ventures.

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      L’infrastructure

      • Antoine Turrettini

      • Infrastructure Investment Director

      • Quaero Capital

      L’infrastructure non cotée : durable et anti-inflationniste

      Investir dans des projets d’infrastructure, ce n’est pas seulement participer à la décarbonisation de l’économie et retrouver une indépendance énergétique, mais aussi se protéger contre l’inflation et les chutes de marché.

      Après s’être longtemps contentés de belles promesses et de vœux pieux, les Etats-Unis et l’Europe semblent aujourd’hui fermement engagés dans un processus de décarbonisation et de digitalisation de leurs économies. En août dernier, les USA ont ainsi voté la loi IRA qui alloue 400 milliards de dollars à la lutte contre le réchauffement climatique et à la modernisation des infrastructures. De même, en réponse à la crise du Covid et au conflit en Ukraine, l’Europe a pris le taureau par les cornes et a lancé plusieurs plans d’investissement massifs, en particulier pour accélérer la transition énergétique, d’une ampleur inédite. Il en va ainsi du Green Deal (7’000 milliards d’euros), du plan de relance post COVID Next Generation EU (800 milliards), du programme « Fit for 55 » (3’700 milliards) et du plan REPowerEU (300 milliards). On le voit, l’environnement est actuellement particulièrement propice aux projets d’infrastructure. 

      Une visibilité à très long terme

      Cette toile de fond positive s’ajoute à des caractéristiques intrinsèques déjà favorables aux investissements directs en infrastructure. En effet, ceux-ci offrent des rendements attrayants et surtout réguliers. Selon les projets, leur stade d’avancement et leur durée de vie, on peut ainsi espérer des rentabilités annuelles moyennes de l’ordre de 5% à 7%, auxquelles il faut additionner des plus-values à la sortie qui permettent d’atteindre des TRI totaux compris entre 8% et 12%. Et ces rendements sont particulièrement sûrs, car les revenus bénéficient d’une visibilité à très long terme, souvent sur plusieurs décennies, qui dépend peu du cycle économique et sont largement décorrélés des marchés financiers traditionnels. En effet, il s’agit le plus souvent d’infrastructures publiques essentielles pour l’économie et la société, comme des réseaux de transport, des hôpitaux, des universités, des usines de traitement et de fourniture des eaux, des centrales de production électrique ou encore des équipements de télécommunication. Elles répondent donc à des besoins qui ne vont pas disparaître à brève échéance et qui sont ainsi particulièrement pérennes. Par ailleurs, les projets reposent souvent sur des mécanismes éprouvés de transfert de risques. Enfin, les opérateurs exercent dans des marchés régulés ou peu concurrentiels, avec un monopole physique et/ou contractuel. 

      Une bonne protection contre l’inflation

      Autre avantage et non des moindres à l’heure actuelle : les investissements en infrastructure protègent efficacement contre l’inflation. En effet, la plupart des contrats prévoient une indexation à l’indice des prix à la consommation, qu’il s’agisse de péages, de loyers, de prix du m3 d’eau ou des tarifs de l’électricité. Les revenus sont donc adaptés automatiquement au renchérissement, protégeant ainsi l’investisseur contre la dévalorisation de ses rendements et de son capital.

      Des investissements utiles

      Contrairement à de nombreux placements actuels qui sont de plus en plus virtuels, les projets d’infrastructure sont tangibles et répondent à des besoins concrets. Ils contribuent à améliorer le cadre de vie et de travail, l’efficacité économique, ou participent d’une dynamique d’aménagement et d’équipement des collectivités, des entreprises, et plus généralement des zones urbaines, rurales ou mixtes, tout en créant des emplois. En investissant dans l’infrastructure, les investisseurs obtiennent ainsi non seulement une rentabilité attrayante, mais apportent en plus une contribution positive à la société, ce qui est loin d’être négligeable. Le moment semble donc particulièrement opportun pour investir dans les infrastructures. Les besoins sont énormes et les projets ne manquent pas.

       

       Bio

      Antoine Turrettini

      Infrastructure Investment Director

      Quaero Capital

      Antoine Turrettini a rejoint Quaero Capital en 2014 en tant que directeur d’investissement pour co-lancer l’activité Infrastructures non cotées avec les fonds Quaero European Infrastructure. Ces fonds ont investi près de 900 millions d’euros dans des projets d’infrastructure en Europe liés par exemple aux énergies renouvelables, aux infrastructures sociales, aux télécoms, aux transports et aux équipements de services publics. Auparavant, Antoine a travaillé chez Edmond de Rothschild au sein du département Infrastructure et Conseil en financement de projets. Il a notamment été impliqué dans la structuration de transactions d’infrastructure majeures, principalement en Eur

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        Missing link

        • Steffen Pauls
        • Fondateur et CEO
        • Moonfare

        Par Andreas Schaffner

        « Nous sommes un investment-office, en mode digital, pour le private equity »

        Steffen Pauls a fondé Moonfare, aujourd’hui la plus grande plateforme de private equity au monde pour les investisseurs privés. Elle vient d’ouvrir un bureau à Zurich. Cet ancien manager de KKR veut démocratiser cette classe d’actifs et la rendre accessible au plus grand nombre. Dans cet entretien, Steffen Pauls explique sa stratégie et les objectifs qu’il poursuit en Suisse.

        Votre mission avec Moonfare n’est peut-être pas d’atteindre la lune, mais au moins la Suisse. Dans quel but?
        Steffen Pauls: Regardez donc ce qui se passe actuellement dans le domaine du private equity. Les grands investisseurs privés, mais aussi les plus grandes caisses de pension du monde ainsi que les plus fameux Endowment Funds, comme ceux de Harvard ou de Yale, sont fortement engagés dans cette classe d’actifs. Ils y investissent parfois plus de la moitié de leur capital. Chez les investisseurs privés, où les portefeuilles 60:40 dominent encore, ce chiffre n’est en moyenne que de 3%. C’est un problème à une époque comme la nôtre. Et c’est ce que nous voulons changer avec notre approche.

        Actuellement, les investisseurs privés ne semblent pas très ouverts aux nouvelles idées. Est-ce que je me trompe?
        Nous le vivons différemment. Après tout, notre industrie continue de croître de 8% par an. Le private equity peut faire la différence lorsqu’il s’agit de renforcer la croissance de l’économie ou la transformation énergétique. Le faible niveau des prix est également une raison de s’y intéresser. D’un point de vue historique, les périodes de récession associées à des marchés boursiers volatils ont toujours été très favorables au private equity.

        Jusqu’à présent, les investisseurs privés craignaient le risque, et quand ce n’était pas le cas, les fonds étaient fermés à ceux dont la mise était inférieure à 10 millions de dollars. Qu’est-ce qui est différent chez vous?
        C’est précisément là que nous intervenons. Investir dans le private equity est très complexe du point de vue administratif. Le «legal & compliance» est essentiel. Nous avons mis en place un processus entièrement numérique qui permet aux investisseurs privés d’obtenir une accréditation en 15 minutes, et ce pour un investissement de 125’000 dollars seulement. Nous scannons en outre, pour les investisseurs, un univers de 4’000 fonds, dont 20, en moyenne, chaque année, seront ensuite disponibles sur la plateforme. Une équipe de plus de 15 collaborateurs travaille à cette sélection. Qui prend aujourd’hui en compte les stratégies d’investissement les plus diverses, du buyout au late stage en passant par les Infrastructure Funds. Nous gérons donc pratiquement toutes les grandes sous-catégories du private equity. Avec la possibilité d’investir dans des baskets ou directement dans les différents fonds.

        Les longues périodes de détention, les versements complémentaires et le marché secondaire jouent depuis toujours en défaveur du private equity. Cela a éloigné de nombreux investisseurs privés. Comment avez-vous résolu ce problème?
        Nous avons mis en place en interne un marché secondaire sur lequel les investisseurs peuvent proposer leurs parts de fonds. Ce qui améliore la liquidité et réduit le risque pour l’investisseur de voir son argent immobilisé pendant 10 ans. Sans oublier la faible volatilité de cette classe d’actifs, qui plaît aux investisseurs dans des périodes comme celle que nous vivons, où la volatilité des marchés boursiers cotés est devenue une préoccupation centrale.

        La protection contre l’inflation est actuellement sur toutes les lèvres. Qu’est-ce que le private equity offre comme possibilité?
        Le private equity, en particulier les segments du buy-out et de l’infrastructure, investit principalement dans des actifs réels. De plus, les meilleurs fonds de private equity dans ce segment ont historiquement généré une performance annuelle moyenne de plus de 20%, de sorte que même après déduction de l’inflation, il reste un rendement substantiel.

        Venons-en au thème de la réglementation, qui ne préoccupe pas seulement les investisseurs privés, mais vos clients potentiels en Suisse sur le segment B2B. Comment abordez-vous ce sujet?
        La réglementation est un sujet primordial. Et il est essentiel que le private equity soit réglementé. La protection des investisseurs doit passer au premier plan. Cela dit, je constate, en particulier en Suisse, les progrès importants effectués par la FINMA. L’ouverture d’esprit des régulateurs est clairement perceptible. Tout comme la volonté de maîtriser le sujet. Dans ce domaine, nous sommes désormais à mille lieues de l’aversion que nous ressentions il y a encore quelques années. Il est clair que nous devons nous soumettre à toutes les obligations d’accréditation. Les investisseurs doivent être qualifiés. Mais comme nous avons numérisé ce processus complexe jusqu’au reporting, nous le proposons en conséquence à nos clients.

        Quelle est l’importance du marché suisse pour Moonfare?
        Aujourd’hui déjà, la Suisse est notre troisième marché le plus important. 10% des quelque 2,5 milliards d’actifs investis proviennent de Suisse. De plus, les investisseurs connaissent déjà assez bien le private equity, par rapport à d’autres marchés européens. Avec notre présence en Suisse, nous voulons désormais nous adresser de manière ciblée aux gestionnaires de fortune, aux family offices et aux multi-family offices. Avec notre concept, nous leur apportons une offre complètement nouvelle en matière d’accès, d’éducation, de distribution et de IT. En outre, avec notre taille actuelle, seuls les très grands peuvent rivaliser, même en Suisse. Nous nous considérons comme un Investment-Office, en mode digital, pour le private equity.

        Cela signifie-t-il que vous ouvrez aussi votre plateforme aux gestionnaires de fortune et aux banques?
        Oui, tout à fait. Nous offrons déjà à une centaine de banques, de family offices et de grands gestionnaires de fortune, à travers le monde, la possibilité de mettre notre plateforme à la disposition de leurs clients dans le cadre d’une solution en marque blanche. Cette solution convient également aux gestionnaires de fortune, aux petites banques privées, mais aussi aux multi-family offices. L’un de nos derniers exemples de collaboration en Suisse concerne la banque Bordier, où nous avons d’abord proposé une offre aux clients suisses. Depuis juin de cette année, nous faisons de même pour les clients de Bordier en Asie. D’ailleurs, dans un certain sens, c’est cette demande de la banque qui nous a poussé à faire le saut en Asie.

        D’où vient votre enthousiasme pour le private equity?
        Comme vous le savez, avant Moonfare, j’étais responsable de l’Allemagne chez KKR. Je connais donc très bien le secteur et ses clients. Fort de cette expérience, je trouvais injuste que 97 % des investisseurs ne puissent pas investir dans cette classe d’actifs. J’ai donc fondé l’entreprise en 2016 et aujourd’hui, nous sommes la plus grande plateforme numérique de private equity au monde. Nous sommes actifs dans 24 pays, sur tous les principaux continents et nous employons environ 250 personnes.

        Si vous comparez le monde du private equity des années 1980 à celui d’aujourd’hui, qu’est-ce qui a le plus changé?
        En deux mots : la manière d’aborder les entreprises. Ce n’est plus du tout comparable. Désormais, l’ingénierie financière, selon les termes d’Henry Kravis, père du private equity et fondateur de KKR, n’est plus au centre des préoccupations. Il s’agit de réorienter les entreprises sur le plan stratégique et opérationnel pour les mener au succès. Aujourd’hui, les grands acteurs du private equity mettent à disposition des équipes entières de spécialistes. Cela va des achats à l’internationalisation en passant par la numérisation et l’optimisation du chiffre d’affaires. Les investisseurs sont conscients de leur responsabilité économique. Ils savent que ces petites entreprises sont aussi celles qui créent les emplois de demain. Et ils savent que de grands investisseurs, des caisses de pension par exemple, les soutiennent dans cette voie.

        Quel rôle joue la blockchain dans le private equity?
        Comme ailleurs, la blockchain jouera un rôle central dans le private equity, j’en suis convaincu. Je consacre actuellement plus de 30% de mon temps à ce sujet. Il se passe quelque chose de fondamental, qui va encore une fois fortement démocratiser le secteur. Permettez-moi de faire un parallèle historique avec le marché des actions. Autrefois, il était lui aussi réservé à une poignée de super-riches. Pensez par exemple aux familles fortunées de la fin du XIXe siècle. Aujourd’hui, tout le monde peut négocier sur les marchés boursiers pour une somme relativement modeste. La même chose se produit actuellement dans le domaine du private equity. Et dans ce processus, la blockchain sera d’un apport décisif.

        Dans quel sens, selon vous?
        Je ne parle pas ici des entreprises dans lesquelles il sera possible d’investir. Et je ne parle pas non plus de crypto-monnaies. Cela vient en plus. Mais la tokenisation de parts de fonds, par exemple, va encore augmenter de manière importante la liquidité dans ce segment. S’ajoutent à cela toutes les autres possibilités de smart contracts qui simplifieront les transactions.

        Biographie

        Interview Steffen Pauls

        Moonfare

        Steffen Pauls a fondé Moonfare en 2016. Aujourd’hui, la startup berlinoise compte plus de 3’000 clients qui, ensemble, ont déjà investi plus de 2,5 milliards de dollars via la plateforme. Cette année, Moonfare a ouvert son premier bureau en Suisse, à Zurich. Avant 2016, Steffen Pauls était responsable pour l’Allemagne du private equity chez KKR. Plus tôt dans sa carrière, il a également co-fondé firstfive, dont il a présidé le conseil d’administration. Steffen Pauls est titulaire d’une licence avec mention de l’université de Mannheim et de l’École Supérieure des Sciences Économiques. Il a obtenu aussi un doctorat. à l’université de Trèves. Steffen a travaillé comme collaborateur scientifique à l’université de Harvard, où il a rédigé son mémoire de master.

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          Expertise

          • Steven Kroese, Lars Honegger et Chris Davies
          • Bellevue Private Markets

          Par Andreas Schaffner

          « Nous nous concentrons sur un segment qui échappe aux radars de nombreux investisseurs » 

          Fin 2022, Bellevue Asset Management a fortement développé ses activités dans les Private Markets, avec un Secondaries Team renforcé, entre autres, par l’arrivée de Steven Kroese, Lars Honegger et Chris Davies en provenance de Partners Group. Dans cette interview, ils dévoilent leur stratégie et expliquent pourquoi le concept « Small is beautiful » est important dans l’environnement actuel.

          Vous avez quitté Partners Group pour Bellevue en décembre, afin de renforcer leur Secondaries Team, votre spécialité. Avec quels objectifs ?

          Steven Kroese. D’une part, nous offrons aux investisseurs la possibilité de participer à la forte croissance du marché secondaire. D’autre part, nous avons un plan clair sur la manière dont nous voulons nous démarquer de la concurrence. Nous allons nous concentrer sur un segment de marché qui passe sous le radar de nombreux professionnels. Il faut savoir que les grands « Private Equity Secondaries Players » ne se préoccupent pas des petites transactions, celles qui sont inférieures à 30 millions de dollars. Nous, au contraire, nous voyons un fort potentiel de génération d’alpha dans ce segment du marché. Mais ce qui va surtout faire la différence, c’est la qualité des parts de fonds dans lesquelles nous allons investir. Grâce à notre réseau, nous pensons pouvoir identifier et exploiter les opportunités de placement générées par l’inefficience de ce segment de marché. Sans oublier, bien entendu, une gestion efficace et une bonne diversification de notre portefeuille.

          Quels types de clients souhaitez-vous convaincre ?

          Chris Davies. Nous nous concentrons sur les investisseurs institutionnels et les clients privés fortunés dans la zone DACH. Mais aussi sur les investisseurs du Royaume-Uni, qui apprécient ces stratégies de Private Equity. Il y a donc du potentiel. La demande d’investissement sur le marché secondaire ne cesse d’augmenter et elle va continuer de croître. Actuellement, nous constatons des cash-flows nets négatifs chez de nombreux fonds primaires. Il revient à dire que les appels de capitaux dépassent les distributions, de sorte que de nombreux investisseurs subissent une pression structurelle à la vente.

          Quelles sont les opportunités qui apparaissent sur les Private Markets, en particulier dans le contexte actuel où les taux d’intérêt sont à la hausse ?

          Lars Honegger. Nous parlons aujourd’hui d’un marché d’acheteurs. Les décotes par rapport à la valeur nette d’inventaire augmentent, tout comme l’offre sur le marché secondaire. Les cash-flows des fonds de Private Equity sont déjà négatifs. Le niveau record de « Dry Powder » laisse supposer que les appels de capitaux vont continuer à augmenter. Par conséquent, la pression structurelle à la vente qui touche les investisseurs – les Limited Partners – va probablement se maintenir. Aujourd’hui déjà, des parts de fonds secondaires sont vendues pour des motifs qui n’ont rien à voir avec la performance et la qualité des investissements, mais, par exemple, à cause du besoin croissant de liquidités de certains investisseurs. C’est une situation de départ très intéressante pour nous, car elle nous permet d’avoir accès à d’excellentes opportunités de placement. De plus, grâce à leur stabilité et à leur grande diversification, les Secondaries constituent une diversification idéale pour un portefeuille, dans l’environnement actuel. Si l’environnement économique global s’améliore à nouveau, les investisseurs en profiteront également.

          Dans quel secteur souhaitez-vous être actif en priorité ?

          Steven Kroese. Conformément à la devise « Small is beautiful », nous nous concentrons sur des petits « Limited Partner Deals », qui offrent des opportunités intéressantes en raison de l’inefficience du marché et d’un deal flow important. Dans cette optique, nous nous diversifions sur plusieurs axes, comme le style et la stratégie d’investissement, ou la diversification géographique et sectorielle. Avec comme résultat un portefeuille en tout temps équilibré et diversifié, composé de plus de 150 entreprises, qui offre une bonne protection contre les pertes.

           

          Bio

          Steven Kroese, Lars Honegger et Chris Davies

          Bellevue Private Markets

          Steven Kroese, Lars Honegger et Chris Davies viennent tous trois de Partners Group. Ils ont rejoint Bellevue le 1er décembre 2022 en tant que managing partners, membres de l’équipe d’investissement de Bellevue Private Markets.

          Avant cela, Steven Kroese était Senior Vice President dans le Management Team du Private Equity Integrated et membre du comité d’investissement du Private Equity Secondaries chez Partners Group. Il a également travaillé à la Société Générale et chez Invision. Il est titulaire d’un master en économie de l’université Radboud de Nijmegen, aux Pays-Bas.

          Lars Honegger a été Senior Vice President chez Partners Group et membre du Management Team du Private Equity Integrated. Auparavant, il a travaillé chez KPMG à Berne. Lars Honegger est expert-comptable diplômé et titulaire d’un master en comptabilité et finance de l’Université de Saint-Gall.

          Chris Davies a travaillé dix ans chez Partners Group en tant que responsable du Structuring Team, Legal Counsel et membre du Management Team. Auparavant, il a travaillé comme avocat chez Darwin Gray et Barnes & Partners Solicitors. Il a été admis au barreau des cours d’Angleterre et du Pays de Galles en 2008.

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