Ciblage
Antoine Blouin
Société Générale Private banking
"«Répondre aux défis d’un environnement mouvant»
Antoine Blouin est le nouveau responsable de la succursale zurichoise de Société Générale Private Banking Suisse. Dans ses nouvelles attributions, il a pour principale mission de promouvoir le développement de l’activité, ainsi que d’accompagner les clients de la banque basés en Suisse alémanique.
Pourquoi placer l’accompagnement et la satisfaction du client en tête de vos priorités ?
La banque privée est un métier dans lequel la relation client est centrale. Pour attirer et fidéliser une clientèle courtisée et souvent multi-bancarisée, le contact humain est essentiel. La philosophie de Société Générale Private Banking est de positionner nos clients, leurs besoins et leurs objectifs au cœur de notre dispositif. En outre, chaque année, la Banque mène une étude de satisfaction afin de s’assurer de l’adéquation de son offre avec leurs attentes.
Quels sont dans le contexte actuel de marchés incertains, les principaux besoins de vos clients ?
Dans un environnement changeant, nos clients recherchent du conseil, notamment en matière de diversification. Nous avons constaté un fort engouement pour les actifs de type private markets, qui restent attractifs malgré la remontée des taux ; c’est notamment le cas des investissements dans les infrastructures, la dette privée et le marché secondaire du private equity. Les stratégies non-directionnelles ont aussi rencontré un réel succès, et nous avons pu mettre en place des dispositifs sur mesure grâce aux synergies avec la banque d’investissement du Groupe. Les produits de taux ont également fait un retour en force, en particulier via des solutions de gestion de trésorerie à court terme avec des taux de dépôt très attrayants ou des produits structurés à effet de levier. Enfin, la finance durable trouve un écho toujours plus favorable, particulièrement auprès de la nouvelle génération.
Pour répondre à ces besoins, l’expertise et le savoir-faire sont également clés. Comment parvenez-vous à les maintenir au niveau requis ?
L’innovation fait partie des valeurs de Société Générale. C’est pourquoi nos équipes ont pour objectif de développer des solutions inventives, performantes et responsables. Nous faisons évoluer notre offre pour répondre aux défis d’un environnement extrêmement mouvant. Nous sondons constamment le marché à la recherche de nouvelles idées. Cette approche nous permet de développer des solutions sur mesure, en particulier pour les family offices, un segment sur lequel notre bureau de Zurich a de fortes ambitions.
Vous êtes également chargés de développer l’activité de la Banque à Zurich. En quoi le marché zurichois se distingue-t-il ?
Le marché zurichois est profond, diversifié et concurrentiel. Les UHNWI, les family offices et les GFI y sont très présents, ce qui le rend particulièrement attrayant pour SGPBS. De manière générale, en Suisse, la qualité d’exécution est clé, mais j’ai le sentiment que c’est encore plus prégnant sur le marché suisse alémanique.
Comment allez-vous vous y prendre pour vous distinguer de vos concurrents, nombreux, sur cette place financière?
Je pense que nous ferons la différence grâce à notre expertise à 360°, aux liens étroits que nous tissons avec nos clients et aux synergies avec la banque d’investissement comme avec les autres entités de banque privée du Groupe. Elles nous permettent d’offrir une palette bien diversifiée de produits et services. Enfin, je suis persuadé que notre French Touch peut aussi jouer en notre faveur auprès d’une clientèle francophile. Je pense notamment à notre offre de financement hypothécaire de biens immobiliers en France et à nos solutions « art & wine banking ».
Antoine Blouin
Société Générale Private Banking Suisse
Antoine Blouin a débuté sa carrière à Paris en 1999 à la Banque du Louvre, aujourd’hui HSBC Private Banking France, en tant que chargé de relations clients, puis comme responsable du département des grandes entreprises, des investisseurs institutionnels et des family offices. Il a rejoint Société Générale Private Banking Suisse en 2008. Il est devenu CIO en 2012, puis responsable des solutions de gestion de fortune en 2013. En 2023, il a pris la responsabilité du marché des family offices avant d’accéder en 2024 à la fonction de responsable de la succursale zurichoise. Antoine est titulaire d’une licence en économie et d’un master en finance de marché de l’Institut des Techniques de Marchés du CFPB à Paris.
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Frédéric-Charles Bois est le nouveau Chief Investment Officer de Société Générale Private Banking Suisse. À ce poste, il est chargé de promouvoir le développement et d’assurer la gestion de l’offre de produits et services destinés aux clients privés. Il nous en présente les grandes lignes.
Quelles sont, selon vous, les principales lignes de force qui traversent les marchés financiers en ce début d’année ?
En ce début 2024, j’ai le sentiment que les investisseurs anticipent la fin prochaine de la période de forte inflation et le retour vers une certaine « normalité » en matière de tensions sur les prix et de politiques monétaires. En parallèle, les économies confirment leur résilience, notamment sur le plan des marchés du travail, et certains marqueurs de ce cycle atypique, tels que les excès d’épargne, se résorbent progressivement. Pour 2024, les principales lignes de notre scénario sont celles d’un atterrissage en douceur de l’activité, avec une inflation qui continue de baisser progressivement, des banques centrales qui pivotent et des politiques budgétaires qui se normalisent.
Quelles sont les attentes des clients dans un tel contexte ?
Les dernières années ayant été marquées par des marchés financiers particulièrement volatiles et des bouleversements exogènes de grande ampleur, les clients sont à la recherche de visibilité, et le contexte de taux actuel permet d’offrir à nouveau des solutions de rendement attractives. Par ailleurs, ils sont également à l’écoute de solutions d’investissement visant à tirer profit des mégatendances qui redessinent notre monde, telles que l’intelligence artificielle ou la transition énergétique.
Qu’est-ce qu’un tel environnement signifie pour la banque et quel y sera votre rôle en tant que CIO ?
Si nous partageons les anticipations de la fin de ce cycle atypique, avec la poursuite de la détente de l’inflation et le pivot proche des banques centrales, nous restons cependant prudents quant à la vitesse de ce retour à la « normale » qui pourrait être progressif. En tant que CIO, ma mission est de traduire ces perspectives en allocation de portefeuille, tout en tenant compte des nombreux risques qui pourraient venir remettre en cause le scénario que j’évoquais : risques géopolitiques, sous ou surréaction des banques centrales ou récessions. Nous maintenons ainsi un positionnement global diversifié, qui nous permet de bénéficier de la dynamique favorable des marchés actions, tout en offrant une certaine protection en cas de correction. Nous conservons une préférence pour le marché actions américain qui continuerait de profiter de la surperformance de l’économie des États-Unis, tandis que nous restons sous-pondérés sur les marchés émergents du fait d’une défiance prolongée des investisseurs vis-à-vis des actions chinoises. En parallèle, nous conservons une surexposition aux obligations, notamment d’entreprises bien notées.
Vous avez pour mission de développer l’offre de produits et les services d’investissement de la banque. Comment allez-vous vous y prendre ?
Le pivot attendu des banques centrales rend les marchés obligataires particulièrement attractifs, notamment pour cristalliser les rendements actuels. Nous avons ainsi lancé un fonds obligataire daté afin de réinjecter progressivement de la duration dans les portefeuilles. Idem côté actions, où nous avons lancé un fonds Global Trends qui visent à capitaliser sur les tendances séculaires. Il est à souligner que notre offre se distingue par le caractère innovant des solutions d’investissement proposées, notamment en matière de produits structurés. Le début d’année a par exemple fait la part belle aux placements dits de rendement, comme les CLN leveragées ou les transition notes.
Frédéric-Charles Bois
Société Générale Private Banking Suisse
Frédéric-Charles Bois a rejoint Société Générale Private Banking en 2016 en tant que gérant de portefeuille senior avec une expertise sur l’allocation d’actifs et les investissements alternatifs. Avant de rejoindre le Groupe, il était en charge des mandats de rendement absolu pour les clients institutionnels français chez Credit Suisse Asset Management et Aberdeen Asset Management à Paris. Il est titulaire d’un Master en gestion de portefeuille de l’EDHEC Business School.
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