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Telomere Capital
«Une plateforme IT doit se voir aujourd’hui comme un levier stratégique.»
Les GFI sont entrés dans un nouveau cycle de leur évolution et, pour Cindy Eicher, leur croissance va désormais se décider autant sur la structure, le data et les processus que sur l’expertise et la confiance. Ceux qui sont capables aujourd’hui d’industrialiser leurs modes opératoires sans renoncer à leur agilité, leur proximité et leur indépendance sont appelés à définir les futurs standards du secteur.
Par Jérôme Sicard
Compte tenu de votre parcours bancaire, notamment chez JP Morgan, que peuvent apprendre les gérants indépendants de la manière dont les banques fonctionnent et s’organisent ?
On peut difficilement comparer une grande banque internationale comme JP Morgan à un gérant indépendant localement implanté. Les banques s’adressent à une clientèle mondiale ultra-fortunée et proposent tout en interne : planification patrimoniale, investissement, philanthropie, gouvernance, acquisition et valorisation des œuvres d’art… Elles offrent aussi des expériences intégrées, presque « Instagrammables », qui séduisent aussi bien les jeunes générations que leurs parents. La Suisse, à l’inverse, valorise la discrétion, l’humilité, la précision et la fiabilité — la substance et la confiance avant la mise en scène.
Cela dit, les gérants indépendants peuvent s’inspirer des banques sur plusieurs points. Chaque client devrait pouvoir compter sur une véritable équipe, composée de deux ou trois professionnels, dont le relationship manager. C’est ce qui assure une véritable continuité de service et une approche collaborative de la relation client. La réputation est un autre point clé. Éviter les conflits d’intérêts, rester dans le cadre des licences et ne pas opérer dans des juridictions mal maîtrisées est essentiel. L’intégrité est non négociable. Et la valeur a un prix : facturer de manière juste renforce le professionnalisme. Enfin, la spécialisation est décisive. Comme le disait Mary Erdos chez JP Morgan, «Better to be a master of one than a jack of all trades.» En fait, cela s’applique parfaitement aux gérants indépendants. Ils doivent identifier leur véritable valeur ajoutée et se concentrer dessus.
En somme, les gérants devraient prendre modèle sur la rigueur, la structure et la discipline des banques, tout en préservant leur authenticité — l’âme même de la gestion privée suisse.
Dans quels domaines les gérants externes doivent-ils encore progresser ?
Les acteurs les plus en avance professionnalisent leurs opérations, investissent dans l’IT et le digital, et ils formalisent leur gestion des risques, tout en préservant leur esprit entrepreneurial. Nous connaissons tous le KYC – Know Your Client – mais, demain, le KYD — Know Your Data — va devenir tout aussi important. Comprendre et analyser la donnée va permettre d’agir de manière proactive plutôt que réactive. C’est la base même d’une stratégie réfléchie et cohérente.
Les gérants doivent aussi standardiser leurs processus d’investissement. Trop souvent, les décisions de portefeuille reposent encore sur les choix individuels des relationship managers, ce qui complique la maîtrise des risques et la scalabilité. La mise en place de comités d’investissement et de portefeuilles modèles apporterait davantage de cohérence et de discipline. Enfin, la succession reste un point sensible : beaucoup de structures dépendent encore trop de leurs dirigeants seniors. Associer des profils expérimentés à des profils plus jeunes, technophiles, tout en partageant revenus et indicateurs de performance, permettrait d’assurer une vraie continuité et une transmission plus facile du savoir-faire.
Où voyez-vous les transformations les plus profondes du modèle EAM dans les prochaines années ?
Les gérants indépendants vont devenir plus institutionnels, digitaux et interconnectés. Leur réussite dépendra de leur capacité à trouver et à maintenir de bons équilibres : croître grâce à la standardisation sans perdre en simplicité ni en proximité, adopter la digitalisation sans renoncer à l’humain, et se structurer davantage tout en préservant leur fibre entrepreneuriale.
La mise à l’échelle passera aussi par la création d’écosystèmes digitaux : plateformes mutualisées, connexions API avec les banques dépositaires, fournisseurs de données et fintechs… Ce sera nécessaire pour fluidifier les opérations et enrichir au final l’expérience client.
Ceux qui sauront conjuguer technologie, processus et indépendance n’auront pas de mal à définir les standards de demain.
Les gérants qui dépassent aujourd’hui les 3, 5 ou 10 milliards d’actifs doivent-ils repenser leur modèle ?
Oui. Ils doivent passer de boutiques dirigées par leurs fondateurs à des organisations structurées, axées sur les data, capables de changer d’échelle. L’efficacité viendra de l’automatisation et de la standardisation. La transparence dépendra d’une gestion rigoureuse des données. La stabilité résultera de cadres d’investissement institutionnalisés. Et la confiance se dégagera d’une gouvernance solide. L’enjeu consiste à préserver l’esprit entrepreneurial et la proximité client, tout en renforçant la structuration et la discipline des processus internes.
Que signifie, concrètement, “cadre d’investissement institutionnalisés” ?
Aujourd’hui encore, beaucoup de décisions d’investissement reposent sur des choix individuels, rarement documentés. Une structure professionnelle doit s’appuyer sur des portefeuilles modèles, des comités d’investissement et une justification claire de chaque ajustement d’allocation. Pouvoir expliquer pourquoi on augmente son exposition à l’or ou on réduit la poche Equities est une nécessité. Les mandats discrétionnaires ne signifient pas liberté totale, mais action dans un cadre clair et transparent de gestion du risque.
Comment attirer des relationship managers issus du monde bancaire ?
Avant de les attirer, il faut comprendre ce qui les freine. Ce n’est pas un manque de compétence client, mais plutôt la peur de perdre les fonctions de support, la technologie, ou le confort d’une structure hiérarchisée. En banque, tout est centralisé : compliance, cross-border, produits, spécialistes.
Pour combler ce fossé, les gérants peuvent mettre en place des modèles en tandem associant managers seniors et juniors, où les seconds prennent en charge la technologie et l’administratif. Offrir plus de flexibilité dans les horaires et les lieux de travail est aussi un atout. Fournir un cadre de conformité et de gestion du risque solide rassure sur la sécurité opérationnelle. Enfin, instaurer des modèles de participation à vie — permettant aux seniors de conserver une part des revenus générés après leur retraite — favorise la loyauté, la transmission et la collaboration entre générations.
Comment croître sans perdre en agilité ni diluer la culture d’entreprise ?
Il n’existe pas de recette miracle, mais quelques principes clés. Ce sont par exemple des processus clairs qui soutiennent le travail sans créer de bureaucratie, des décisions proches du client, des valeurs partagées, intégrées dès le recrutement et des équipes décloisonnées entre investissement, opérations et management. Quand une équipe gagne, toute l’entreprise doit en bénéficier.
La culture doit être entretenue activement — réunions, communication ouverte, rituels partagés. La transparence est aussi essentielle : partager des données financières simplifiées renforce la mentalité entrepreneuriale et le sentiment d’appropriation. En banque, les employés sont souvent des soldats ; dans une structure indépendante, ils doivent devenir des entrepreneurs — cela exige formation et confiance.
En quoi les gérants indépendants conservent-ils un avantage face aux banques ?
Leur force, ce sont les personnes. Ce qui fait la différence, c’est la relation : un lien personnel, des portefeuilles sur mesure, une défense sincère des intérêts du client — coûts compris. Comprendre les individus, pas seulement leurs actifs, c’est la clé pour instaurer la confiance, surtout dans les moments où les marchés se montrent très volatils.
Quel est selon vous le principal défi des cinq prochaines années ?
À court terme, la rentabilité et la croissance. Les bases de clientèle vieillissent, les actifs se concentrent, les modèles traditionnels s’essoufflent. À plus long terme, le défi sera de se digitaliser et de se structurer sans perdre l’essence de la relation. Trouver l’équilibre entre efficacité, technologie et proximité humaine déterminera les réussites de demain.
Cindy Eicher
DCP Client Partner
Cindy Eicher a pris la direction de DCP Client Partner comme CEO en juin 2024. Au fil de son parcours, elle a occupé plusieurs postes de direction au sein de grandes banques suisses et internationales – notamment dans la gestion d’actifs chez Vontobel et la gestion de fortune chez Credit Suisse. Chez Deutsche Bank, elle a géré une clientèle institutionnelle avant de prendre la direction du Private Banking de J.P. Morgan à Zurich. Entre 2022 et 2024, elle a dirigé sa propre société de conseil, spécialisée dans les solutions de financement et le fundraising. Cindy Eicher a commencé sa carrière par un apprentissage bancaire chez UBS, avant d’obtenir un Bachelor en économie d’entreprise à la ZHAW de Winterthur.
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Gestion proactive des risques organisationnels : un atout plus qu’une contrainte
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Les stratégies optionnelles peuvent aider les investisseurs à faire face à différentes conditions de marché ou à atteindre des objectifs tels que la génération de revenus ou la gestion du risque. Les ETF investissant dans des options peuvent constituer un outil efficace pour ceux qui souhaitent intégrer ces stratégies à leur portefeuille, par souci de simplicité, de gain de temps ou afin d’éviter certains défis liés à l’exécution directe de stratégies d’options d’achat couvertes, comme la gestion des appels de marge (margin calls).
Quelles sont les caractéristiques d’une stratégie d’options d’achat couvertes ?
Une stratégie d’options d’achat couvertes consiste à détenir des actions tout en vendant des options d’achat sur ces mêmes titres, dans le but d’encaisser une prime. Cette approche permet de générer un revenu supplémentaire et de réduire partiellement les pertes potentielles, tout en limitant le potentiel de hausse du portefeuille, notamment lorsqu’il est entièrement couvert.
Pourquoi avoir recours aux ETF Covered Call ?
Les stratégies covered call offrent une alternative intéressante pour diversifier les sources de revenus d’un portefeuille, au-delà des actions et des obligations, souvent mises sous pression lors des périodes de hausse des taux ou de forte volatilité. Contrairement à une allocation traditionnelle de type 60/40 ou à une approche axée sur les dividendes, ces stratégies génèrent des revenus à partir des primes d’options, moins dépendants des bénéfices des entreprises ou du cycle économique. Elles contribuent ainsi à stabiliser le rendement global du portefeuille et à offrir des flux de revenus plus réguliers tout au long de l’année.
Analyse approfondie des stratégies Covered Call de Global X
Les stratégies optionnelles offrent aux investisseurs une grande flexibilité et la capacité d’ajuster leur exposition aux facteurs de marché, un atout particulièrement pertinent en période d’incertitude macroéconomique et de volatilité accrue.
Stratégies d’options d’achat couvertes à parité (At-The-Money) : un potentiel de revenu élevé assorti d’une volatilité réduite
Depuis dix ans, Global X propose des ETF spécialisés dans les stratégies d’options d’achat couvertes, notamment le Global X Nasdaq 100 Covered Call UCITS ETF (QYLD LN) et le Global X S&P 500 Covered Call UCITS ETF (XYLU LN). Ces fonds répliquent la performance d’indices buy-write via des accords de swap, combinant une exposition aux marchés actions avec la vente systématique d’options d’achat.
Le Nasdaq 100, plus volatil que le S&P 500 en raison de sa forte pondération en valeurs technologiques, tend à offrir des primes d’options plus élevées, susceptibles d’atténuer les baisses de marché. Le niveau de revenu dépend du type d’options vendues (at the money, out of the money ou in the money). Les stratégies à parité privilégient la génération d’un revenu régulier au détriment du potentiel de hausse, et ont tendance à mieux se comporter dans des marchés volatils mais relativement stables que lors de phases marquées de forte hausse ou de repli
Les options d’achat couvertes : un outil à la fois stratégique et tactique
Les stratégies d’options d’achat couvertes peuvent être utilisées dans une optique stratégique de long terme ou dans une approche plus tactique. À long terme, elles offrent une source de revenu régulière, particulièrement utile dans des environnements où les rendements traditionnels se raréfient, tout en contribuant à diversifier le risque grâce à une exposition à des indices larges comme le Nasdaq 100 ou le S&P 500.
D’un point de vue tactique, leur performance varie selon la dynamique du marché : ces stratégies peuvent sous-performer lors de fortes phases haussières, mais tendent à surperformer dans des marchés stables ou baissiers, où les primes encaissées permettent d’amortir, voire de compenser, les replis de l’indice sous-jacent.
En conclusion : miser sur le potentiel de revenu d’un portefeuille
Les stratégies optionnelles offrent aux investisseurs une flexibilité accrue pour naviguer dans des environnements complexes — marqués par des taux d’intérêt élevés, une inflation persistante ou une volatilité accrue. En combinant recherche de rendement et gestion du risque baissier, elles contribuent à un meilleur équilibre entre croissance et revenu au sein d’un portefeuille.
Les stratégies d’options d’achat couvertes, en particulier, peuvent s’intégrer de deux manières:
Global X ETFs
Fondée en 2008, Global X ETFs propose une large gamme de stratégies ETF et gère environ 115 milliards de dollars d’actifs à l’échelle mondiale. Global X fait partie du groupe Mirae Asset Financial, acteur mondial des services financiers, avec plus de 729 milliards de dollars d’actifs sous gestion.
Prospectus et documents KID disponibles sur www.globalxetfs.eu
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Le programme de formation ISFB x SPHERE destiné aux gérants de fortune indépendants débute le 24 novembre à l’Institut Supérieur de Formation Bancaire, à Genève. La toute première session, animée par Lisa Desjardins et Christian Wolf, est consacrée à une mise à jour réglementaire approfondie, avec un accent particulier sur la gestion du risque, thème désormais indissociable de la compliance.
La première session du programme ISFB x SPHERE a lieu le 24 novembre. Elle sera consacrée à une « mise à jour réglementaire ». Quelle en sera la teneur dans les grandes lignes ?
Le concept de cette formation sera en premier lieu d’offrir une synthèse des principales exigences réglementaires, de leurs nouveautés et de leurs évolutions, mais aussi de proposer une approche pragmatique pour appréhender l’ensemble de ces exigences.
Depuis l’entrée en vigueur de la LSFin et de la LEFin, le cadre réglementaire des gérants indépendants a en effet beaucoup évolué. Quelles sont, selon vous, les principales transformations qu’il faut en retenir ?
Les gérants indépendants ont été confrontés à une double révolution ces dernières années. D’abord, il se sont trouvés face à des lois complètement nouvelles qu’ils ont dû intégrer au mieux à leurs processus. Par ailleurs, ces lois ont impliqué pour eux l’émergence de nouveaux interlocuteurs : les organismes de surveillances – les OS – la FINMA, et les fonctions de contrôles indépendantes.
Ces dernières années ont été consacrées à la mise en place de toutes ces nouveautés. Les divers acteurs – OS, auditeurs, spécialistes compliance et gestion des risques – se sont montrés globalement assez exigeants dans la mise en œuvre des lois et les modèles d’affaires ont dû être significativement adaptés pour faire face à ces changements.
Aujourd’hui, ces nouveaux processus compliance commencent à être appliqués de manière relativement homogène chez les gérants. Il est temps de réfléchir à la façon dont on peut leur donner du sens, pour qu’ils deviennent un outil proportionné et pas seulement une contrainte externe.
En quoi la LSFin se distingue-t-elle de MiFID II dans son approche et ses implications pratiques ?
La LSFin est moins procédurière que MIFID II. On entend parfois que la LSFin est excessive ou inadaptée pour certains modèles d’affaire. Elle présente néanmoins un avantage intéressant : elle consiste en des principes généraux qui peuvent être appliqués selon de nombreuses approches.
La suitability, par exemple, est presque toujours abordée selon un mécanisme de bornes à respecter pour chaque classe d’actif. La LSFin permettrait en réalité d’autres approches qui pourraient s’avérer plus adaptées à certaines organisations. Ce sont ces nuances que nous prévoyons d’aborder dans la formation ISFB x SPHERE du 24 novembre prochain.
Dans quelle mesure la LBA et les sanctions restent-elles aujourd’hui des sujets sensibles pour les gérants indépendants ?
La LBA et les sanctions comptent parmi les risques clés rencontrés par les gérants, notamment en raison des dispositions pénales qui en découlent pour eux comme pour tous les intermédiaires financier. Il y a chez les gestionnaires l’impression chez que les choses sont faites à double – par la banque dépositaire et par eux-mêmes. Ces dernières années ont permis de constater que c’est une impression erronée. Les banques ont généralement des dispositifs informatiques sophistiqués pour détecter les indices de blanchiment – outils d’analyse transactionnelle, de screening presse… – mais il leur manque souvent la proximité avec le client du gestionnaire pour aborder cette question en profondeur. Nous observons chaque année des situations où les gérants avertissent la banque dépositaire sur des indices de blanchiment que cette dernière n’avait pas identifiés.
Comment les gérants peuvent-ils mieux structurer leur gestion du risque sans pour autant complexifier leur structure ?
Jusqu’à présent les gérants ont mis en place toutes les dispositions attendues par les grandes lois qui les concernent : LBA, LSFin et LEFin. La Gestion du risque est avant tout une analyse du dispositif avec un regard porteur de sens : quel est la propension aux risques de mon organisation ? Un gérant spécialisé dans le placement privé voit les risques d’une façon complètement différente d’un gérant spécialisé dans le marché actions, par exemple. Il convient donc de déterminer le niveau global de risque qu’il est prêt à accepter pour atteindre ses objectifs stratégiques, mais aussi de quantifier le niveau de risque qu’il peut supporter sans subir de dommages inacceptables.
Quelles différences faut-il faire entre compliance et gestion du risque ?
La compliance et la gestion du risque sont les deux faces d’une même médaille : lorsque le gérant analyse le portefeuille de son client, il fait à la fois de la gestion du risque – de marché, de contrepartie, etc – et de la compliance, puisque la suitability est une disposition de la LSFin.
La grande différence entre les deux est le concept de proportionnalité. La compliance fonctionne selon une approche quelque peu binaire : conforme versus non conforme. La gestion du risque s’adapte au modèle d’affaire et à l’appétit au risque du gérant.
Ces dernières années, les gestionnaires ont dû mettre en place de lourds dispositifs de compliance. Il est temps pour eux de se poser la question de leurs risques clés et de l’adaptation de leur dispositif à ces derniers.
Sur la notion « de propension au risque » que vous voulez aborder, comment un gérant peut-il définir ses seuils de tolérance et les intégrer de manière cohérente dans ses processus ?
Cette question sera l’un des thèmes de la formation car elle mérite développement. Mais en quelques mots, toute aventure entrepreneuriale implique une prise de risque. La question n’est pas de supprimer le risque – car le commercial serait alors supprimé également – mais de fixer des limites et de s’assurer que les contrôles permettent de rester dans ces dernières. La propension au risque d’une organisation dépend de son modèle d’affaire mais aussi de la sensibilité de l’entrepreneur.
Lisa Desjardins
Claritis
Lisa Desjardins est la co-fondatrice de Claritis, une société créée en 2021 pour accompagner les établissements financiers en Suisse dans le domaine de la compliance et de la gestion des risques. Lisa a travaillé pendant presque 20 ans dans ces fonctions au sein de banques internationales à Genève, puis comme experte en risque et compliance auprès de gestionnaires de fortune, de fonds et de maisons de titres. Lisa Desjardins est titulaire d’un Master en science politique, obtenu à l’Université de Genève, d’un diplôme post-grade du Graduate Institute à Genève et d’un Certificat de formation continue en Compliance, obtenu également à l’Université de Genève.
Informations pratiques
Mise à jour réglementaire, ISFB, 24 novembre
Contenu : ce module est consacré au cadre réglementaire applicable aux gestionnaires de fortune indépendants et à son évolution depuis l’entrée en vigueur de la LSFin et de la LEFin. Après une présentation des obligations légales et de leurs principales nouveautés, il met l’accent sur leur signification concrète pour les GFI et sur les enjeux qu’elles recouvrent au quotidien. Le chapitre propose également des pistes pour intégrer ces exigences de manière cohérente dans les processus de gestion.
Durée : 4h00
Format : Présentiel
Intervenant : Lisa Desjardins
Conditions d’admission :
Prix Public par module : CHF 550.-
Prix Membre par module : CHF 410.-
Prix Public Séminaire 4 modules : CHF 1’800
Prix Membre Séminaire 4 modules : CHF 1’350
S’inscrire :
Plus d’informations :
Séminaire Gérants indépendants ISFB x SPHERE | ISFB
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À Genève, l’ISFB a imaginé une passerelle inédite entre l’université et le monde bancaire : la Summer School. Durant deux semaines intensives, cet événement a plongé de jeunes diplômés et étudiants de fin de cycle dans la réalité des métiers de la finance, au plus près des acteurs et actrices du terrain.
L’approche de l’ISFB s’est voulue résolument innovante : chaque module a été animé par des praticiens en poste, qui ont partagé leurs quotidiens, leurs méthodes et leurs visions. Plus qu’une formation, il s’est agi d’une immersion grandeur nature dans les arcanes de la place financière.
L’impact recherché pour la place financière est double. D’une part, alimenter son vivier de talents formés aux enjeux actuels concrets et aux défis futurs. D’autre part, permettre aux jeunes professionnels de se confronter et se préparer efficacement aux exigences du secteur, renforçant ainsi l’employabilité et la compétitivité de Genève.
Cette initiative s’est inscrite dans une histoire faite de rencontres et d’expériences : l’idée a germé en décembre 2024, lors de la journée de réflexion stratégique annuelle de l’ISFB, visant notamment à trouver des innovations utiles pour le marché. L’idée, nourrie par l’expérience de l’équipe, par ses échanges avec les étudiants lors de Career Days universitaires ou lors d’interventions au sein de différentes universités pour présenter le monde de la banque, a progressivement pris forme. Après une étude d’opportunité réalisée auprès des étudiants, l’ISFB s’est lancé dans l’ingénierie pédagogique et le recrutement des intervenants, qui ont fait la force de cette expérience.
La première semaine de formation a alterné découverte des différents métiers bancaires et hackathon collaboratif avec des banques partenaires. La visite de la salle des marchés d’une grande banque fut également au programme. La deuxième semaine a été consacrée à la préparation professionnelle : conseil en orientation avec le psychologue ISFB, réalisation de tests d’interaction, réflexion sur l’importance du réseautage et son développement, plan d’action personnalisé, puis simulations d’entretiens et rencontres réelles avec des recruteurs.
Parmi les experts et intervenants, l’ISFB remercie chaleureusement : Marion Fogli, Patricia Logoz, Sébastien Vukanovic, David Diedat, Julien Serbit, Ed Yau, Cédric Lovis, Audrey Cauchet, Lino Finini, Nicolas Duchêne, Gaëlle Trezza, Maryse Gabbay, Catherine Fragnière, Fabien Smadja, Mathias Baitan et Stéphane Bonzon. Merci également à Leila Khariji, Aude Altermatt, Noa Cancino, Aileen Reyes, Luisa Domingues, et Cindy Garcia. La direction du programme a été assurée par Christophe Nicod, lui-même intervenant régulier dans le programme, avec l’appui des Product Managers Oscar Marano et Joseph Baud-Grasset, qui ont orchestré toute la logistique et la coordination.
En lançant la première édition de cette Summer School, l’ISFB confirme son rôle d’utilité à la collectivité : relier les acteurs de la place financière, faciliter l’accès des jeunes talents à l’emploi et renforcer le dynamisme suisse romand et genevois, en particulier comme centre bancaire francophone de référence.
Le rendez-vous est d’ores et déjà pris pour l’été prochain !
Sophie Lüscher
Sophie, étudiante en dernière année à l’EHL, a effectué son stage professionnel à l’ISFB, au cours duquel elle a obtenu le certificat ISFB Crédits. Ces expériences lui ont permis d’acquérir un solide bagage pour envisager une carrière dans le secteur bancaire. Elle est trilingue en français, suédois, anglais et à l’aise en allemand. Passionnée par le corporate banking, elle souhaite intégrer un graduate program afin de développer son plan de carrière et mettre à profit ses compétences académiques, son sens relationnel et sa motivation.
Emilie Afanou
Actuellement en fin de Bachelor en Économie d’entreprise à la HEIG-VD, spécialisation en finance avancée (diplôme prévu en décembre 2025), Emilie est passionnée par l’analyse économique, la gestion financière et les stratégies de gestion de patrimoine. Elle se destine à un poste dans le domaine du crédit, par exemple en tant que credit officer ou analyste crédit. Polyglotte, elle parle couramment le français, l’allemand, l’anglais et l’ewé. Elle a effectué un semestre académique de six mois en Allemagne. Au cours de ses études, elle a obtenu plusieurs prix décernés par ces établissements.
Raphaël Pinto
Avec un parcours atypique et riche en expériences, Raphaël incarne la polyvalence et l’agilité professionnelle. Véritable «couteau suisse», à l’aise aussi bien en français, anglais qu’en allemand, il allie une forte aisance relationnelle et commerciale à une grande capacité d’adaptation et un sens aigu du travail bien fait. Sa participation à la Summer School de l’ISFB, centrée sur la finance et l’innovation, lui a permis de consolider son expérience en conseil financier tout en nourrissant son ambition : accompagner ses clients vers des solutions durables et performantes. C’est dans cette optique qu’il souhaite aujourd’hui se spécialiser dans le domaine de la gestion de patrimoine.
Loris Bossel
Loris, étudiant en Master en finance à la HEC Lausanne et, parallèlement, conseiller financier, allie expertise académique et expérience terrain. Passionné par la transmission du savoir, il enseigne également l’économie à des apprentis, mêlant pédagogie et exigence professionnelle. Animé par l’engagement et la stratégie, il conçoit des solutions financières sur mesure, combinant performance, vision à long terme et accompagnement humain. Son objectif : conjuguer excellence technique, engagement humain et vision stratégique pour accompagner la réussite des personnes et des organisations.
Peter Asfaha
Peter, diplômé d’un Master en Marketing Digital & Communication, a façonné son parcours entre la Suisse et les États-Unis, alliant exigence académique et expérience internationale. Professionnel de la communication, il oriente sa trajectoire vers le secteur bancaire, convaincu que chaque département constitue une étape clé pour bâtir une expertise transversale. Son discernement et son aisance à instaurer la confiance le portent vers des environnements où la précision des résultats s’accorde à la qualité des relations. Porté par un esprit d’excellence et de discrétion, il aspire à mettre cette vision au service de la communication corporate et des enjeux stratégiques du secteur financier.
Alexandre Damergi
Alexandre, en avant-dernière année de Bachelor en Économie d’entreprise, orientation Banque & Finance à la HEG Genève, se distingue par son sens du service, sa rigueur et sa capacité à créer une relation de confiance. Fort d’un parcours débuté en banque et poursuivi dans un family office, il est à l’aise dans le suivi administratif et opérationnel, la coordination interservices et l’accompagnement client. Bilingue français-anglais, il aspire à mettre son professionnalisme au service de la réussite des projets financiers de ses clients.
Yvan Roh
Titulaire d’un Bachelor en économie et management, Yvan poursuit actuellement un master en finance à la HEC Lausanne. Pompier volontaire et employé dans la sécurité, il a développé sang-froid, leadership et gestion des risques, des atouts précieux pour le monde du travail actuel. Ces responsabilités complètent sa formation académique, lui permettant d’apporter une vision pragmatique et éthique de la finance. Polyglotte anglais, français, italien et allemand, son profil allie sérieux, sens du service et ouverture internationale.
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L’ISFB et SPHERE s’allient pour proposer aux gérants de fortune indépendants des formations courtes, ciblées et directement applicables dans leur quotidien professionnel. Ce partenariat marque une nouvelle étape dans la stratégie de l’ISFB, qui élargit son périmètre d’action et renforce son engagement auprès des acteurs clés de la place financière romande, avec une même ambition : les accompagner dans leur montée en compétences.
Dans quelle logique s’inscrit la collaboration récemment annoncée entre l’ISFB et Sphere?
L’ISFB est une association professionnelle qui se consacre exclusivement au secteur Banque et Finance en Suisse romande. Depuis bientôt quarante ans, nous accompagnons la montée en compétences d’un grand nombre d’établissements financiers avec lesquels nous avons établi dans le temps de vraies relations de confiance. Il se trouve que l’ISFB et SPHERE ont en commun l’ambition de soutenir les gérants de fortune indépendants dans le développement de leurs compétences, de manière à ce qu’ils puissent mieux s’adapter à un environnement toujours plus complexe. L’engagement que prend l’ISFB avec SPHERE est d’offrir aux gérants indépendants un programme de formation continue spécifique, court et pragmatique, qui vient en complément des offres actuelles.
Quelle direction stratégique avez-vous voulu donner à l’ISFB ces dernières années?
Début 2023, nous avons repositionné l’Institut pour en faire un acteur clé de de la valorisation des compétences et de l’employabilité dans la branche Banque et Finance. Nous nous mettons ainsi au service d’établissements membres de l’ISFB ou de professionnels appelés à évoluer ou à se réorienter dans leur parcours. Cela s’est traduit concrètement par la refonte de notre offre, le renforcement de nos partenariats académiques et institutionnels, et une ouverture assumée vers les nouveaux métiers du secteur.
Quelles ont été les évolutions les plus marquantes pour l’ISFB depuis que vous en avez pris la direction?
Parmi les évolutions marquantes, je retiens d’abord le repositionnement stratégique engagé par l’ISFB en 2023. Il a donné lieu au lancement de nouvelles formations spécialisées : gestion des risques et contrôle interne, gestion des données, fonctions d’état-major et de support, gouvernance des risques pour conseils d’administration, ou encore management et adaptabilité. Nous avons également structuré une offre complète de services RH à destination des plus petites structures : gestion des demandes de formation, assessment, coaching, bilans de compétences, outplacement et recrutement.
Autre avancée significative, nous avons créé un comité scientifique composé de directrices et directeurs de programmes, tous cadres dirigeants expérimentés au sein d’établissements financiers. Leur connaissance directe du terrain nous permet d’ajuster notre offre en continu, avec beaucoup de pertinence.
Enfin, nous avons consolidé nos processus et nos outils de gestion pour répondre aux standards du secteur en matière de formation continue, notamment EduQua:2021, ISO et SAQ.
Quels sont aujourd’hui, selon vous, les grands enjeux de la formation dans le secteur financier?
En matière de gestion des compétences, le secteur financier fait face à une triple tension, d’ordre réglementaire, technologique et générationnelle. Ces bouleversements exigent une montée en compétences continue, un renforcement des soft skills ainsi qu’une capacité à se réinventer en permanence. La formation a toujours été – et restera – un facteur de compétitivité stratégique, mais cela devient encore plus saillant aujourd’hui.
Comment l’ISFB a-t-il structuré son offre pour s’adapter aux nouveaux besoins du marché?
Elle a été structurée autour de quatre axes. En un, la formation continue qui permet d’obtenir un titre de spécialisation. En deux, la préparation aux certifications suisses et internationales, notamment SAQ qui est devenu le standard du marché dans le domaine du conseil. En trois, le soutien au développement de carrière et gestion des talents. Et en quatre, le rayonnement du réseau professionnel à travers l’animation de conférences et la réalisation d’enquêtes.
Cette logique intégrée nous permet de répondre aux besoins des établissements comme à ceux des personnes. Nous combinons formations interbanques et sur mesure, sessions en présentiel et distanciel, approches techniques et comportementales. Notre valeur ajoutée? Une lecture fine du marché, une capacité d’adaptation rapide, et une proximité permanente avec nos membres.
Pourquoi cet intérêt plus particulier pour les gérants indépendants?
Depuis 2025, l’ISFB a élargi son périmètre en proposant aux gérants indépendants d’adhérer à l’association. Nous voulons en effet refléter pleinement la diversité des acteurs qui composent la place financière romande. Cet intérêt s’inscrit dans notre mission élargie de service à l’écosystème bancaire et financier. L’ISFB leur propose de longue date des certifications portant sur des spécialisations de haut niveau, plus récemment un accompagnement RH sur mesure pour attirer et fidéliser leurs talents et, désormais, un accès privilégié à des formations courtes, ancrées dans leur pratique opérationnelle, en lien avec le partenariat SPHERE-ISFB.
Si vous deviez faire leur bilan de compétences, à quoi ressemblerait-il?
Nous ne prétendons pas dresser ce bilan à leur place. Les dirigeants savent mieux que quiconque où ils en sont et ce dont ils ont besoin. Notre rôle consiste plutôt à les accompagner dans leur propre réflexion sur le thème spécifique du développement des compétences au sein de leur organisation. Pour cela, nous mettons à leur disposition des méthodes et un regard externe fondés sur une connaissance étendue des pratiques chez les autres acteurs du secteur, de nombreux outils RH ainsi qu’un très vaste réseau d’intervenants spécialisés. Nous les aidons à identifier des axes de développement, sans adopter une posture prescriptive.
Quels sont leurs besoins spécifiques, d’après les retours que vous en avez?
Les échanges que nous avons avec les gérants indépendants font ressortir des besoins très concrets. Ils veulent rester à jour dans un environnement réglementaire complexe, structurer leur développement sans renoncer à leur agilité entrepreneuriale, tout en gardant la maîtrise de leurs charges. Ils évoquent aussi fréquemment le besoin d’échanger avec leurs pairs, et d’avoir accès à des formats d’accompagnement qui soient ciblés, courts et tout de suite utiles.
Où voulez-vous emmener l’ISFB sur le long terme?
À long terme, je souhaite que l’ISFB incarne pleinement sa mission de marque collective au service de l’ensemble du secteur bancaire et financier en Suisse romande. Nous allons donc poursuivre notre engagement en faveur d’un développement des compétences structuré, reconnu, et réellement connecté aux besoins du terrain. Nous devons continuer à innover, à renforcer notre rôle de catalyseur entre institutions, experts et talents, et à défendre une approche exigeante fondée sur l’ancrage local, la qualité suisse et la proximité. Plus qu’un institut, l’ISFB doit être un repère fiable en matière de compétences, un accélérateur de parcours professionnels, et un acteur stratégique au sein de l’écosystème financier romand, en synergie avec les faitières économiques, les universités et hautes écoles romandes, ainsi que les partenaires publics.
Mathias Baitan
Institut Supérieur de Formation Bancaire
Mathias Baitan dirige l’ISFB depuis fin 2022. Auparavant, il a travaillé pendant plus de 20 ans pour la BCGE en tant que Responsable RH, chef d’état-major du CEO, et responsable de l’administration, en parallèle d’un poste de chargé de cours HES auprès de la Haute Ecole de Gestion de Genève. Il est titulaire d’un doctorat en sciences économiques et sociales de l’université de Genève, d’un master en gestion d’entreprise, d’un bachelor of science en psychologie ainsi que du diplôme fédéral de directeur des ressources humaines.
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