Horizons

Solutions EAM

  • Lucie Hulme
  • CEO
  • TriLake Partners

« Les gérants qui veulent s’établir en Asie bénéficient encore de vraies opportunités »

En 2011, Forum Finance, Boccard et Partenaires et Avalor se sont regroupés pour fonder TriLake à Singapour, avec une ambition claire : capitaliser sur leur savoir-faire en matière de gestion de fortune pour le déployer en Asie, dans une région en forte croissance. Aujourd’hui encore, comme l’explique Lucie Hulme, le marché est en pleine expansion.

Par Jérôme Sicard

Quelles étaient les ambitions stratégiques de Forum Finance, Boccard et Partenaires et Avalor Investment lorque TriLake a été créé? 

Lorsque nous avons fondé TriLake à Singapour en 2011, le concept de gestion de fortune indépendante y était encore très peu développé. Contrairement à la Suisse, où ce modèle était déjà bien ancré, la majorité des clients asiatiques avaient pour référence des institutions bancaires traditionnelles, avec une approche souvent plus transactionnelle, moins axée sur un conseil véritablement indépendant.

Nous étions toutefois convaincus que ce modèle allait prendre de l’ampleur dans la région, avec une demande croissante des investisseurs pour davantage de transparence et de proximité dans la gestion de leur patrimoine. C’est cette conviction qui nous a poussés à nous positionner tôt sur le marché, pour être présents dès les premières phases de cette évolution.

Dès le début de l’aventure, l’ambition stratégique de TriLake a été claire : capitaliser sur notre savoir-faire suisse en matière de gestion d’actifs pour le déployer en Asie, un marché en pleine croissance. Nous avons cherché à établir un pont entre deux mondes : la tradition de la gestion de fortune Suisse et les opportunités uniques offertes par les marchés asiatiques.

Notre objectif n’était pas simplement d’exporter un modèle existant, mais de le refondre de manière intelligente et ciblée. Nous avons ainsi affiné notre approche, en l’adaptant aux demandes de la clientèle locale tout en conservant l’essence même de ce qui fait la force de la gestion suisse : la vision long terme, l’approche personnalisée, l’indépendance dans les décisions d’investissement, et la recherche systématique de performance.

Comment se positionne TriLake aujourd’hui sur le marché asiatique de la gestion de fortune ?

TriLake est aujourd’hui un gérant établi et reconnu à Singapour. La société est présente dans la région depuis bientôt quinze ans, et l’équipe dispose d’une connaissance approfondie du marché ainsi que des exigences de la place financière.

Au fil des années, nous avons construit un écosystème solide, en nous entourant de partenaires de confiance, où figurent une large sélection de banques dépositaires, d’intermédiaires financiers et de prestataires spécialisés.

Nos clients recherchent avant tout un allié capable de conjuguer expertise locale et vision globale. C’est cette combinaison unique qui fait la force de TriLake.

Quelles grandes différences observez-vous entre les attentes des clients asiatiques et celles des clients européens ou suisses ?

Nous distinguons généralement deux types de clientèle, dont les attentes diffèrent sensiblement selon leur origine géographique et leur niveau de familiarité avec le modèle de gestion indépendante.

Le premier groupe est constitué de clients internationaux – notamment européens ou suisses – qui ne résident pas en Asie, mais qui choisissent TriLake pour différentes raisons. Certains recherchent une diversification géographique de leurs actifs, d’autres souhaitent bénéficier d’un accès privilégié aux opportunités offertes par les marchés asiatiques, particulièrement dynamiques. Ces clients sont généralement déjà familiers avec le modèle de gestion indépendante. Ils attachent une grande importance à la qualité du conseil, à la personnalisation de la relation, ainsi qu’à une gestion structurée, de long terme.

Le second groupe comprend des clients domiciliés en Asie. Pour bon nombre d’entre eux, le concept de gestion indépendante est encore relativement nouveau. Historiquement, ils ont été davantage exposés à des institutions bancaires où la relation client est souvent orientée vers des produits ou des transactions ponctuelles. De ce fait, ils sont souvent moins habitués à payer pour un conseil en investissement, et ils adoptent une approche plus transactionnelle. Il est donc nécessaire de démontrer la valeur ajoutée d’un accompagnement indépendant, sur mesure, et véritablement aligné sur leurs intérêts.

Comment comparez-vous ces deux grands marchés de la gestion de fortune que sont la Suisse et Singapour?

Je pense que les marchés de la gestion de fortune en Suisse et à Singapour, bien qu’étant des centres financiers majeurs, demeurent encore assez différents, et ce à plusieurs niveaux. En Suisse, la gestion de fortune indépendante est profondément ancrée, et très mature. À Singapour, bien que le marché ait connu une croissance spectaculaire ces dernières années, notamment avec l’émergence de nombreux family offices, le nombre de gérants indépendants reste encore relativement faible par rapport à la Suisse. A Singapour, le secteur reste dominé par les institutions bancaires. Cependant, cela est en train de changer. Nous observons un intérêt croissant pour des solutions plus personnalisées et indépendantes, en particulier auprès de clients privés recherchant davantage de flexibilité et de transparence.

Sur quels éléments repose le succès d’un gérant indépendant établi à Singapour?

Il repose sur plusieurs éléments clés. Tout d’abord, il est essentiel de savoir s’adapter aux spécificités et aux attentes de la clientèle asiatique tout en maintenant une cohérence avec sa propre stratégie d’investissement.

Cela implique non seulement une expertise en gestion d’actifs, mais aussi une réelle capacité à s’adapter à l’environnement local.

De plus, le cadre réglementaire de Singapour est particulièrement rigoureux. S’il peut représenter un défi pour les gérants indépendants, il n’en constitue pas moins un atout, car il offre une stabilité et une transparence qui rassurent les clients. Il est donc impératif pour un gérant indépendant de maîtriser les exigences en termes de compliance. Disposer d’une équipe solide et compétente, avec une connaissance accrue de la règlementation locale, semble à mon sens indispensable pour naviguer avec succès dans cet environnement.

Quelles opportunités voyez-vous pour les gérants suisses qui aimeraient s’établir en Asie, si c’est encore possible?

Oui, les gérants suisses qui souhaitent s’établir en Asie bénéficient encore de réelles opportunités, pour plusieurs raisons.

 Tout d’abord, il y a une demande croissante de la part des clients européens à la recherche de solutions pour diversifier leur portefeuille. L’Asie, et Singapour en particulier, s’impose comme un choix privilégié pour ces clients fortunés qui souhaitent soit exposer une partie de leurs actifs à des marchés à forte croissance, soit répartir certains éléments de leur fortune dans des juridictions variées, de qualité.

L’acquisition de clients en Asie représente une autre dimension importante pour les gérants suisses. La région est dynamique, avec une demande croissante pour des services de gestion de fortune. Ce marché offre de nombreuses opportunités à ceux qui savent s’y adapter.

Il peut être alors judicieux de réfléchir à des partenariats stratégiques avec des acteurs déjà établis à Singapour, plutôt que de créer une nouvelle entité à partir de zéro. En collaborant avec des partenaires locaux disposant d’une expertise et d’un réseau déjà bien implanté, il est possible de réduire les risques et d’accélérer l’intégration sur ce marché.

Comment envisagez-vous vos propres développements pour ces prochaines années ?

Nous envisageons plusieurs axes stratégiques, comme justement des partenariats avec des sociétés qui souhaitent s’implanter en Asie ou qui ont des clients cherchant à diversifier leur patrimoine.

Nous continuerons également à forger notre réseau au sein de la région, avec l’objectif de renforcer encore notre présence sur des marchés stratégiques. À titre d’exemple, nous avons ouvert un bureau de représentation en Thaïlande en 2023, ce qui marque une étape importante dans notre développement.

Parallèlement à ces initiatives, nous continuerons à promouvoir activement les bienfaits de la gestion indépendante ainsi que de l’investissement à long terme.

Dans un environnement souvent dominé par des dynamiques de court terme, nous restons convaincus que la création de valeur durable repose sur la patience, la discipline et la clarté de la vision stratégique.

Lucie Hulme

TriLake Partners

Lucie Hulme est la CEO de TriLake Partners, et fait partie de l’équipe fondatrice depuis sa création en 2011. Elle possède plus de 20 ans d’expérience dans la gestion de fortune indépendante et la banque privée, en Suisse et à Singapour. Lucie a été présidente de l’Association of Independent Wealth Managers à Singapour, et a siégé au sein de son comité pendant neuf ans. Elle joue un rôle actif dans le secteur de la gestion de fortune indépendante à Singapour et collabore étroitement avec diverses institutions, universités, afin de promouvoir cette industrie en Asie.

Mais sur ce premier trimestre, c’est essentiellement la surperformance des indices européens sur les indices américains qui retiendra l’attention : le S&P 500 est en repli de 8,4 % sur la période et le Nasdaq de 14,1 % ! Pourtant cette surperformance s’inscrit dans le temps. Peu d’investisseurs ont en tête que sur trois ans, en euro, l’Eurostoxx surperforme le S&P 500, ou que le secteur bancaire en Zone euro affiche une performance trois fois supérieure à celle des « Magnificent 7 » sur la période. Et cette dynamique pourrait se poursuivre, comme en témoigne le retour des flux vers l’Europe qui s’amorce, reflet du rééquilibrage des allocations. En effet, depuis le début de l’année, le billet vert est directement impacté, comme l’ensemble des « Trump trades », et il devient de plus en plus difficile de justifier les niveaux de valorisations, proches des points hauts historiques sur le S&P 500, dans un environnement de plus en plus incertain qui impacte notamment la confiance du consommateur américain. Par ailleurs, la baisse des marchés pèse également sur l’effet richesse, à laquelle s’ajoute l’inquiétude vis-vis du caractère inflationniste des taxes douanières annoncées.

 

Sphere

The Swiss Financial Arena

Depuis sa création en 2016, SPHERE anime la communauté des pairs de la finance suisse. Elle leur propose en français et en allemand différents espaces d’échange avec un magazine, des hors-série réservés aux Institutionnels, un site web et des évènements organisés tout au long de l’année pour aborder de nombreuses thématiques. Toutes les parties prenantes de la finance, l’un des plus importants secteurs économiques de Suisse, ont ainsi à leur disposition une plateforme où il leur est possible d’échanger, de s’informer et de progresser.

Spoutnik

Solutions Investissement

    • Raj Shant
    • Client portfolio manager
    • Jennison Associates

    « Avec l’IA, les gains les plus substantiels se situent aujourd’hui dans les logiciels et les applications »

    Le premier trimestre a marqué un tournant pour les valeurs technologiques. La percée de DeepSeek, une startup chinoise spécialisée dans l’IA low cost, symbolise cette nouvelle phase : la création de valeur s’est vite déplacée du hardware vers les logiciels et les applications. Comme le souligne Raj Shant, Nvidia ne sera probablement plus le leader incontesté des marchés.

    Par Jérôme Sicard

    Les Magnificent Seven ont représenté 43 % des actions du marché mondial l’an dernier. Qu’en est-il de leur performance au premier trimestre 2025?

    En fait, le premier trimestre a été très mauvais pour ce groupe, probablement en raison de sa forte concentration. Cela dit, nous continuons de penser que l’IA générative changera votre monde, le mien et celui de nos enfants au cours des dix prochaines années. Aujourd’hui, nous voyons se dessiner des schémas semblables à ceux que nous avons pu observer par le passé, avec l’internet par exemple. Les premiers retours sur investissement qui suivent de grandes avancées technologiques portent d’abord sur le hardware et les infrastructures.

    Cependant, les gains les plus substantiels se situent généralement au-delà, dans la couche logicielle et la couche applicative. Ce fut déjà le cas avec les mainframes introduits dans les années 60-70, puis avec les PC, internet et plus récemment la blockchain. C’est sur l’internet mobile que des géants comme Amazon, Facebook ou Instagram ont fait reposer leurs modèles économiques et ont pu générer des profits sans précédent, mais ce n’est pas l’infrastructure elle-même qui a produit les rendements les plus significatifs en bourse.

    Nvidia a perdu près d’un cinquième de sa valorisation depuis le début de l’année. Comment les investisseurs doivent-ils désormais aborder la mégatendance de l’IA?

    Au cours de ces neuf derniers mois, nous avons réduit progressivement notre exposition au hardware qui supporte les développements de l’IA. Cela concerne bien sûr les semi-conducteurs — Nvidia en tête — sur lesquels nous avons réalisé d’importants bénéfices ces derniers mois. Nous avons choisi d’alléger cette position car, même s’il reste potentiellement une vague de profits à venir, elle devrait être bien moins marquée que celle observée en 2023 et 2024.

    En janvier, DeepSeek a bien montré que la création de Large Language Models ne demandait pas nécessairement autant de hardware et de puissance de calcul qu’on pouvait d’abord le penser.  D’ailleurs, depuis huit semaines, nous avons vu arriver une vague de nouveaux LLMs, au point que ce n’est plus vraiment un sujet d’actualité.

    À chaque grande révolution, le même schéma se répète : la technologie clé voit son prix chuter. C’est cette forte déflation qui permet d’ailleurs sa diffusion massive et son adoption à grande échelle. Ce n’est donc pas inhabituel. Et c’est Deepseek qui s’est chargé de marquer ce passage du hardware aux logiciels et aux applications, devenus tout de suite plus accessibles.

    Bien évidemment, cela ne se fait jamais sans heurts. Nvidia ne sera probablement plus le grand leader boursier qu’il a été, surtout après les investissements massifs réalisés par les entreprises en 2023 dans les puces GPU. La dynamique s’est poursuivie en 2024, mais aujourd’hui, les signaux sont clairs : le rythme de croissance de Nvidia semble avoir atteint son maximum, les marchés s’interrogeant désormais sur ce que seront les prochains grands moteurs de croissance.

    Quels principaux enseignements tirez-vous du cas DeepSeek, comparé par beaucoup à un épisode de type Spoutnik ?

    Au-delà de cette transition du hardware au software, et de la baisse du prix des infrastructures qui en résulte, DeepSeek a mis en lumière la forte capacité d’innovation de la tech chinoise, portée par des ingénieurs de haut niveau, tous formés en Chine. C’est un fait remarquable, quand on voit les percées majeures réalisées récemment en Europe ou aux États-Unis. Le contraste est frappant. Cela dit, les États-Unis restent un puissant aimant pour les talents venus d’Europe, d’Inde ou de Chine. À long terme, c’est sans doute là que continueront à se concentrer les plus grandes opportunités.

    Elles se situeront très vraisemblablement dans la couche logicielle et la couche applicative que nous avons évoquées. Cette évolution naturelle va bien sûr engendrer une certaine incertitude et de la volatilité, comme nous avons pu le constater encore en janvier.

    Quelles entreprises citeriez-vous à propos de ces couches logicielles et applicatives ?

    Je peux prendre l’exemple de BYD, qui est l’équivalent de Tesla sur le marché chinois. Dans le domaine applicatif, ils ne créent pas d’intelligence artificielle, mais ils l’utilisent pour améliorer l’expérience du conducteur à un prix que personne d’autre n’est en mesure de proposer aujourd’hui. Je pense aussi à Apple. Ils ne disposent pas de leur propre LLM, mais ils sont en mesure de collaborer avec tout le monde. Avec OpenAI aux Etats-Unis, ou avec Alibaba en Chine. Apple a vite compris que la création de valeur ne se situe pas dans le développement de l’IA générative, mais dans son exploitation et c’est bien ainsi qu’ils ont défini leur stratégie.

    Que pensez-vous du rebond relatif d’une Europe peu ou mal positionnée sur ce monde de l’intelligence artificielle ?

    L’Europe a bénéficié de plusieurs facteurs favorables qui ont propulsé ses marchés actions au premier trimestre, mais je m’interroge sur ce qu’il restera de ce rallye d’ici un an. Restons-en dans le domaine de l’intelligence artificielle. Beaucoup d’entreprises européennes essaient de se développer mais elles se heurtent à ce problème récurrent qu’est la réglementation. Avant même d’avoir créé un LLM, on cherche déjà à en figer le concept dans un cadre réglementaire. C’est l’Europe. On pense à réguler avant d’innover. Pour moi, le marché américain gardera une position dominante, car il privilégie d’abord l’innovation, et les opportunités les plus attrayantes se trouveront pendant encore longtemps aux Etats-Unis et en Chine.

    Raj Shant

    Jennison Associates

    Raj Shant est gestionnaire de portefeuille client chez Jennison Associates pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. Basé à Londres, il a rejoint la société en 2019. Auparavant, Raj a passé 17 ans chez Newton Investment Management, d’abord en tant que responsable des actions européennes, puis en tant que gestionnaire de portefeuille d’actions mondiales. Au cours de sa dernière année chez Newton, Raj était également responsable de l’investissement durable. Auparavant, il a été responsable des actions européennes au Credit Suisse Asset Management. Il a commencé sa carrière dans la banque d’investissement et l’analyse des actions. Raj est titulaire d’une licence avec mention en économie et gestion de l’université de Leeds.

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      Régime fiscal

      PubliSphere

        • Romain Potet
        • Expert en fiscalité internationale
        • BRP Tax

      Gestion de fortune fiscalement adéquate : entre risques et opportunités

      L’époque où gestion de fortune et fiscalité étaient deux choses bien distinctes est révolue. Les gestionnaires de portefeuille suisses évoluent désormais dans un environnement intégré et transparent. L’adéquation fiscale prend donc une place croissante pour les clients fortunés et très fortunés.

      L’inadéquation fiscale érode le patrimoine des investisseurs. On estime qu’elle entraînerait des pertes pouvant atteindre trois milliards de francs suisses, chaque année.

      « La performance après impôt est la véritable mesure de la valeur apportée par les gestionnaires de patrimoine », soutient Romain Potet. L’expert en fiscalité internationale chez BRP Tax explique qu’ignorer les implications fiscales lors des décisions d’investissement revient à négliger une composante fondamentale de la performance nette pour le client.

      Or, les articles 10 et 11 de la Loi fédérale suisse sur les services financiers exigent que les firmes « vérifient le caractère approprié des instruments financiers » qu’elles proposent à chaque client. Elles ont d’ailleurs l’obligation de  « vérifier le caractère approprié ou l’adéquation de ces services. » Les investisseurs sont donc en droit d’exiger la diligence de leurs gestionnaires en matière d’adéquation avec leur situation fiscale.

      Pour les dirigeants des banques suisses, l’heure n’est plus à l’hésitation. Adopter une approche proactive est un mouvement essentiel. Cela permet non seulement d’améliorer la performance des portefeuilles de leurs clients et de se différencier sur un marché concurrentiel, mais surtout de protéger leur réputation et d’éviter les écueils juridiques.

      Votre banque est-elle à risque?

      L’ère de l’échange automatique de renseignements relatifs aux comptes financiers (EAR) a radicalement transformé le paysage de la gestion de patrimoine suisse. Les clients fortunés internationaux sont désormais pleinement conscients de leurs obligations déclaratives et la plupart scrutent attentivement l’impact fiscal de leurs investissements.

      Comparant leurs rendements après impôt avec ceux obtenus via des banques locales ou d’autres gestionnaires, les clients sont de plus en plus sensibles aux aspects fiscaux de la gestion de leurs actifs.

      « Un client peut très bien comparer la performance de ses différents mandats. Si un gestionnaire place des produits fiscalement toxiques, le client le constatera lors de sa déclaration fiscale et pourrait être déçu, voire mécontent, malgré une performance brute potentiellement satisfaisante, » affirme M. Potet.

      Bien que les banques n’aient pas d’obligation de conseil fiscal, l’Ombudsman des banques suisses estime que les gestionnaires de portefeuilles doivent anticiper les conséquences fiscales de leur stratégie sur le portefeuille de leurs clients, incluant ceux domiciliés à l’étranger.

      Cette position est illustrée par une affaire récente où une banque a dû rembourser 50 % des impôts dus par une cliente domiciliée à l’étranger en raison d’une stratégie d’investissement performante, mais menée sans égard à sa résidence fiscale. Dans son rapport, l’Ombudsman a estimé « qu’une banque ayant une clientèle privée internationale se devait de connaître les éléments essentiels des systèmes fiscaux applicables à ses clients. »

      Selon M. Potet, les dommages d’une telle négligence peuvent dépasser les graves conséquences réputationnelles et engendrer des litiges civils.

      « Dans le cadre d’un mandat de gestion discrétionnaire, placer des produits fiscalement toxiques sans considération pour le pays de résidence du client expose la banque à un risque civil. Un client qui subit un dommage fiscal important peut très bien demander un remboursement des frais. Il pourrait aussi actionner la banque en justice, y compris depuis l’étranger, selon la convention de Lugano », soutient-il.

      Une opportunité de se démarquer

      Au-delà des risques, la gestion de patrimoine fiscalement adéquate représente une formidable opportunité de se démarquer auprès d’une clientèle internationale fortunée de plus en plus consciente des implications fiscales.

      « Proposer une gestion fiscalement adéquate est un service additionnel qui montre une personnalisation accrue de l’offre, souligne M. Potet. Dans un contexte où changer de banque est relativement aisé, intégrer la dimension fiscale est un avantage compétitif non négligeable. »

      Démontrer une compréhension approfondie des enjeux fiscaux internationaux et proposer des solutions d’investissement optimisées en conséquence permet ainsi d’attirer et de fidéliser une clientèle exigeante.

      L’argument marketing le plus percutant demeure l’impact direct sur la performance des portefeuilles après impôt. Un investissement peut afficher une performance brute attrayante, mais si son traitement fiscal s’avère lourd et coûteux dans la juridiction du client, la satisfaction du client s’en trouvera considérablement amoindri.

      En intégrant une analyse fiscale rigoureuse dès la phase de sélection des actifs, les gestionnaires peuvent améliorer les rendements après impôt. Ils offrent ainsi une valeur ajoutée tangible qui va au-delà de la simple allocation d’actifs.

      Conseil fiscal ou intégration fiscale

      Les gestionnaires de fortune suisses se sont souvent montrés réticents à s’aventurer sur le terrain glissant du conseil fiscal direct. Ils se sont contentés de gérer les portefeuilles, relayant les questions fiscales aux fiscalistes. Or, contrairement à une idée reçue, l’intégration de la gestion fiscalement adéquate n’implique pas nécessairement de devenir un expert fiscal dans chaque juridiction.

      « L’intégration de la fiscalité dans le processus d’investissement n’est pas du conseil fiscal, mais une prise en compte essentielle de la juridiction du client », précise M. Potet.

      Certaines grandes banques suisses ont déjà pris conscience de cette nécessité et ont intégré des systèmes d’alerte ou des notations fiscales dans leurs outils internes. Toutefois, cette approche reste encore trop rare et rudimentaire.

      « Il existe aujourd’hui des outils qui permettent de cartographier l’impact fiscal d’un type de produits ou de produits spécifiques en fonction du pays du client, explique M. Potet. Ces solutions peuvent être intégrées aux systèmes de gestion de portefeuille existants, offrant ainsi une aide précieuse aux gestionnaires. »

      L’entreprise que M. Potet dirige, BRP Tax, propose d’ailleurs des guides fiscaux par pays qui permettent d’évaluer l’impact fiscal des instruments financiers en fonction de la résidence du client.

      Grâce à son partenariat avec Indigita, la solution Croesus Central permet de prendre en considération ces données fiscales à l’intérieur d’un processus beaucoup plus large de personnalisation des portefeuilles. Il devient alors tout aussi aisé d’intégrer les aspects fiscaux que tous les autres aspects dans la création d’un portefeuille qui répond aux exigences réglementaires, ainsi qu’aux objectifs et aux besoins de chaque investisseur.

       

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        Chefs-d’œuvre

        PubliSphere

          • Arnaud Dubois et François Carbone
          • Fondateurs
          • Matis

        L’art comme opportunité d’investissement

        Longtemps réservé aux professionnels du secteur, le marché de l’art devient plus accessible grâce à des acteurs comme Matis, première société européenne permettant de co-investir dans des œuvres d’artistes majeurs du XXe siècle.

        L’art et les objets de collection constituent depuis toujours une part importante du patrimoine des particuliers. En 2022, ils représentaient 2 174 milliards de dollars, soit 5,2 % du patrimoine des grandes fortunes mondiales.1

        Investir dans l’art en tant que classe d’actifs présente plusieurs avantages :

        • Appréciation potentielle du capital : Depuis 2000, les œuvres des 100 artistes contemporains les plus iconiques ont généré une performance moyenne supérieure à celle du S&P 500 (indice Artprice100®)2 – attention, ces performances passées ne présagent pas des performances futures.
        • Décorrélation des marchés financiers : Alors que les actions fluctuent au gré des crises, les prix des œuvres d’art restent stables, voire augmentent, offrant ainsi une protection contre la volatilité.
        • Valeur refuge : Comme l’or, l’art est perçu comme une réserve de valeur en période d’inflation ou d’incertitude économique.
        • Dimension passionnelle : Contrairement à un compte-titres, investir dans l’art, c’est aussi acheter un morceau d’histoire et de culture.

        Quel art privilégier ?

        L’art contemporain, produit par des artistes nés après 1910, est aujourd’hui le plus liquide : il a représenté 52% des ventes publiques mondiales en 2023 (environ 4,6 milliards de dollars)3.

        Cependant, la majeure partie de la valeur du marché se concentre sur les œuvres dites « blue chip », estimées à plus de 250’000 dollars. Réalisées par des artistes iconiques comme Warhol, Kusama ou Soulages, ces œuvres représentent près de 70 % de la valeur totale échangée, pour seulement 1 % des pièces.

        Les barrières à considérer

        L’investissement dans l’art peut sembler complexe :

        • Manque d’information : Une grande partie du marché fonctionne en dehors des enchères, via des ventes privées et galeries, rendant l’accès à l’information difficile sans réseau professionnel.
        • Liquidité limitée : Vendre une œuvre peut prendre du temps et nécessite des contacts dans le milieu.
        • Risque élevé : En tant qu’actif non coté, l’art comporte un risque de perte partielle ou totale du capital investi.
        • Montant d’investissement important : L’achat direct d’œuvres majeures requiert des budgets conséquents.

        Matis : une approche innovante pour investir dans l’art

        Créée en 2023 par François Carbone et Arnaud Dubois, Matis crée et distribue des projets de co-investissement innovants dans l’art contemporain sous forme d’obligations convertibles. Ce système permet à plusieurs investisseurs de s’unir pour acquérir des œuvres d’exception, avec un ticket d’entrée à partir de 20’000 € (CHF 18’00), et de partager les bénéfices potentiels lors de la revente (non garantis). Matis travaille notamment avec des partenaires professionnels (Tiers Gérants, Family Offices, Banques privées) qui recommandent les projets de co-investissement de Matis à leurs clients investisseurs.

        Le modèle d’investissement proposé par Matis repose sur 4 étapes :

        1. Sélection d’œuvres : Matis identifie des opportunités d’acquisition parmi des artistes majeurs du XXe siècle, comme Picasso, Warhol ou Soulages.
        2. Structuration juridique : Chaque acquisition est réalisée via une société dédiée, dans laquelle les investisseurs peuvent investir via l’acquisition d’obligations convertibles en actions.
        3. Valorisation stratégique : Les œuvres sont confiées à des galeries renommées pour maximiser leur visibilité.
        4. Revente : Une fois l’œuvre vendue, les investisseurs peuvent récupérer leur mise et potentiellement une plus-value (sommes non garanties).

        Depuis mai 2023, Matis a permis le financement de 52 œuvres d’artistes tels que Pierre Soulages, Andy Warhol, Niki de Saint Phalle ou François-Xavier Lalanne. Dix ont déjà été revendues, avec une performance nette moyenne de 16,5 %4 et un TRI annualisé net de frais  54,4 %5 sur une durée moyenne de 7,9 mois.

        Attention, ces performances passées ne préjugent pas des performances futures. L’investissement dans des actifs non cotés présente un risque de perte partielle ou totale du capital investi.

         

        Envie d’en savoir plus ? RDV sur le site de Matis. Matis sera présent lors des évènements Podium : à Genève le 13 mai ; et à Zurich le 15 mai prochain.

        1) Source : Deloitte Private & ArtTactic Art & Finance Report 2023

        2) L’Artprice100® est un indice développé par la société Artprice, qui a pour mission d’observer et de quantifier la prise de valeur du Marché de l’Art en se concentrant sur sa partie la plus stable. La composition de l’Artprice100® est ajustée par un conseil scientifique au 1er janvier afin de refléter l’évolution progressive du Marché de l’Art. Les 100 artistes les plus performants aux enchères sur les cinq années précédentes, et qui répondent à un critère essentiel de liquidité (au moins dix œuvres homogènes vendues chaque année), sont identifiés pour constituer un portefeuille représentatif. Le poids de chaque artiste est proportionnel au produit de ventes de chacun sur la période concernée. 


        3) Source : Art Basel & UBS The Art market 2025 report

        4) Données actualisées au 31 mars 2025. Performance nette investisseur : montant reversé à l’investisseur, net de tout frais, qui correspond à la différence entre le prix de cession de l’œuvre et son montant d’acquisition, auquel sont retranchés les frais afférents à la commission de la galerie, les taxes et les frais de Matis.

        5) Données actualisées au 31 mars 2025. Taux de rentabilité interne annualisé net de frais : Le taux de rentabilité interne prend en compte les flux de trésorerie générés par un investissement sur une période d’un an, ainsi que la valeur de revente finale de cet investissement. Le TRI mesure la rentabilité réelle dun investissement en prenant en compte le temps et les montants investis.

         

        Avertissements

        Communication publicitaire.

        Les informations, commentaires et analyses contenus dans ce document sont fournis à titre purement informatif et ne sauraient être considérés comme un conseil en placement, un conseil fiscal, une recommandation ou un conseil en investissement de la part de Rothschild & Co Asset Management. Les informations/opinions/données contenues mentionnées dans ce document, considérées comme légitimes et correctes le jour de leur publication, conformément à l’environnement économique et financier en place à cette date, sont susceptibles d’évoluer à tout moment. Bien que ce document ait été préparé avec le plus grand soin à partir de sources réputées fiables par Rothschild & Co Asset Management il n’offre aucune garantie quant à l’exactitude et à l’exhaustivité des informations et appréciations qu’il contient, qui n’ont qu’une valeur indicative et sont susceptibles d’être modifiées sans préavis. Rothschild & Co Asset Management n’a pas procédé à une vérification indépendante des informations contenues dans ce document et ne saurait donc être responsable de toute erreur ou omission, ni de l’interprétation des informations contenues dans ce document. Toutes ces données ont été établies sur la base d’informations comptables ou de marché. Les données comptables n’ont pas toutes été auditées par un commissaire aux comptes. En outre, compte tenu du caractère subjectif de certaines analyses, il convient de souligner que les informations, projections, estimations, anticipations, hypothèses et/ou opinions éventuelles ne sont pas nécessairement mises en pratique par les équipes de gestion de Rothschild & Co Asset Management ou de ses affiliés, qui agissent en fonction de leurs propres convictions. Certains énoncés prévisionnels sont préparés sur la base de certaines hypothèses, qui pourront vraisemblablement différer soit partiellement, soit totalement de la réalité. Toute estimation hypothétique est, par nature, spéculative et il est envisageable que certaines, si ce n’est l’ensemble, des hypothèses relatives à ces illustrations hypothétiques ne se matérialisent pas ou différent significativement des déterminations actuelles. La présente analyse n’est valable qu’au moment de la rédaction du présent rapport. R-co 4Change Net Zero Equity Euro est un compartiment de la Société d’Investissement à Capital Variable de droit français “R-co 2”, dont le siège social est 29, avenue de Messine – 75008 Paris, immatriculée 889 511 747 RCS PARIS. Les informations ne présument pas de l’adéquation des OPC présentés au profil et à l’expérience de chaque investisseur individuel. Rothschild & Co Asset Management ne saurait être tenu responsable d’aucune décision prise sur le fondement des éléments contenus dans ce document ou inspirée par eux. En cas de doute, et avant toute décision d’investir, nous vous recommandons de prendre contact avec votre conseiller financier ou fiscal. L’Organisme de Placement Collectif (OPC) présenté ci-dessus est organisé selon la loi française, et réglementé par l’Autorité des marchés financiers (AMF). L’investissement dans des parts ou actions de tout OPC n’est pas exempt de risques. Avant tout investissement, il est impératif de lire attentivement le DIC et prospectus de l’OPC, et plus particulièrement sa section relative aux risques. Chaque investisseur doit également s’assurer des juridictions dans lesquelles les parts ou actions de l’OPC sont enregistrées. Le DIC PRIIPS/prospectus complet est disponible sur notre site Internet : www.am.eu.rothschildandco.com. La valeur liquidative (VL) / valeur nette d’inventaire (VNI) est disponible sur notre site internet. Les chiffres cités ont trait aux années écoulées. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures, et ne sont pas constantes dans le temps. La valeur des investissements et des revenus en découlant peut varier à la hausse comme à la baisse, et n’est pas garantie. Il est donc possible que vous ne récupériez pas le montant initialement investi. Les variations des taux de change peuvent affecter à la hausse comme à la baisse la valeur des investissements et des revenus en découlant, lorsque la devise de référence de l’OPC est différente de la devise de votre pays de résidence. Les performances présentées ne tiennent pas compte des éventuels frais et commissions perçus lors de la souscription et rachat des parts ou actions de l’OPC concerné. Les portefeuilles, produits ou valeurs présentés sont soumis aux fluctuations du marché et aucune garantie ne peut être donnée quant à leur évolution future. Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chaque investisseur, et peut faire l’objet de modifications. Les informations présentées ne sont pas destinées à être diffusées et ne constituent en aucun cas une invitation à destination de ressortissants des États-Unis ou de leurs mandataires. Les parts ou actions de l’OPC présenté dans ce document ne sont pas et ne seront pas enregistrées aux Etats Unis en application du U.S. Securities Act de 1933 tel que modifié (“Securities Act 1933”) ou admises en vertu d’une quelconque loi des Etats-Unis. Ces parts ou actions ne doivent ni être offertes, vendues ou transférées aux Etats-Unis (y compris dans ses territoires et possessions) ni bénéficier, directement ou indirectement, à une “U.S. Person” (au sens du règlement S du Securities Act de 1933) et assimilées (telles que visées dans la loi Américaine dite “HIRE” du 18/03/2010 et dans le dispositif FATCA). Rothschild & Co Asset Management Société de gestion de portefeuille au capital de 1 818 181,89 euros, 29, avenue de Messine – 75008 Paris. Agrément AMF N° GP 17000014, RCS Paris 824 540 173. Toute reproduction partielle ou totale de ce document est interdite, sans l’autorisation préalable de Rothschild & Co Asset Management sous peine de poursuites.

         

        À propos de la division Asset Management de Rothschild & Co

        Division spécialisée en gestion d’actifs du groupe Rothschild & Co, nous offrons des services personnalisés de gestion à une large clientèle d’investisseurs institutionnels, d’intermédiaires financiers et de distributeurs. Nous articulons notre développement autour d’une gamme de fonds ouverts, commercialisés sous quatre marques fortes : Conviction, Valor, Thematic et 4Change, et bénéficiant de nos expertises de long terme en gestion active et de conviction ainsi qu’en gestion déléguée. Basés à Paris et présents dans 9 pays en Europe, nous gérons plus de 36 milliards d’euros et regroupons près de 170 collaborateurs. Plus d’informations sur am.eu.rothschildandco.com

         

          Vous aimerez aussi

          Mais sur ce premier trimestre, c’est essentiellement la surperformance des indices européens sur les indices américains qui retiendra l’attention : le S&P 500 est en repli de 8,4 % sur la période et le Nasdaq de 14,1 % ! Pourtant cette surperformance s’inscrit dans le temps. Peu d’investisseurs ont en tête que sur trois ans, en euro, l’Eurostoxx surperforme le S&P 500, ou que le secteur bancaire en Zone euro affiche une performance trois fois supérieure à celle des « Magnificent 7 » sur la période. Et cette dynamique pourrait se poursuivre, comme en témoigne le retour des flux vers l’Europe qui s’amorce, reflet du rééquilibrage des allocations. En effet, depuis le début de l’année, le billet vert est directement impacté, comme l’ensemble des « Trump trades », et il devient de plus en plus difficile de justifier les niveaux de valorisations, proches des points hauts historiques sur le S&P 500, dans un environnement de plus en plus incertain qui impacte notamment la confiance du consommateur américain. Par ailleurs, la baisse des marchés pèse également sur l’effet richesse, à laquelle s’ajoute l’inquiétude vis-vis du caractère inflationniste des taxes douanières annoncées.

           

          Sphere

          The Swiss Financial Arena

          Depuis sa création en 2016, SPHERE anime la communauté des pairs de la finance suisse. Elle leur propose en français et en allemand différents espaces d’échange avec un magazine, des hors-série réservés aux Institutionnels, un site web et des évènements organisés tout au long de l’année pour aborder de nombreuses thématiques. Toutes les parties prenantes de la finance, l’un des plus importants secteurs économiques de Suisse, ont ainsi à leur disposition une plateforme où il leur est possible d’échanger, de s’informer et de progresser.

          Growth

          PubliSphere

            • Mark Baribeau
            • Managing director
            • Jennison Associates

          Guide des stratégies Growth face à l’incertitude

          Dans un environnement aussi difficile qu’il peut l’être aujourd’hui, il est essentiel de pouvoir identifier les actions qui ont le potentiel pour se démarquer dans le temps. C’est ce qu’explique ici Mark Baribeau, spécialiste des valeurs Growth.

          Après des années de belles performances, les valeurs croissance font face à une forte incertitude. Mais malgré la volatilité court terme, les moteurs structurels reconnus en 2023 et 2024 sont toujours présents et aussi prometteurs à long terme.

          Les évolutions de sentiment des investisseurs ne remettent en cause les tendances de croissance structurelle. De l’innovation dans la santé à la fintech dans les pays émergents, les opportunités liées à ces dynamiques qui se poursuivent en grande partie indépendamment des préoccupations macroéconomiques gagnent en attrait à long terme, justement lorsque l’attention des investisseurs se détourne à court terme.

          L’apogée du potentiel

          L’intelligence artificielle (IA) est aujourd’hui le porte-drapeau de ces tendances durables. Les entreprises à la pointe de l’IA révolutionnent les modèles économiques, débloquent les gains d’efficience et stimulent la productivité à des niveaux inédits. Le potentiel de l’IA générera une croissance bien au-delà de la période où les craintes actuelles les plus fortes se matérialiseront.

          Mais repérer la tendance est la partie la plus facile. Les opportunités offertes aux entreprises changent au gré des tendances, imposant une analyse continue et une grande agilité.

          Exemple : du fait de coûts assez faibles, les modèles d’IA générative de la startup DeepSeek défient les hypothèses initiales sur les dépenses nécessaires à l’infrastructure de l’IA. Malgré l’incertitude sur le principal moteur d’investissement précoce dans l’IA, cela permet la commercialisation rapide de nouvelles applications répondant à la forte demande, offrant ainsi un bon point d’entrée aux investisseurs.

          Opportunités diverses

          Au-delà de l’IA, les entreprises adoptant des modèles de vente directe au consommateur (DTC) présentent des perspectives uniques à long terme. En facilitant un contrôle inégalé des stocks et une tarification précise, les stratégies DTC peuvent être très porteuses pour les grandes marques de luxe, leurs clients fidèles aimant leurs produits pour leur qualité et exclusivité.

          Longtemps mal desservis par les multinationales, les marchés émergents offrent désormais des opportunités uniques pour les entreprises de rupture, pilotées par les données, à mesure que les applications mobiles se généralisent. Nous aimons ainsi les plateformes fintech sur les marchés négligés par les grandes banques. Des services financiers basiques à l’accès aux biens, les entreprises offrant aux clients des solutions pratiques et bon marché jouissent d’une forte demande.

          Avec 1,2 milliard de personnes obèses d’ici 2030, peu de tendances rivalisent avec les progrès réalisés dans la lutte contre l’obésité, le diabète et les problèmes de santé associés. Et les percées en biotechnologie et médecine de précision permettent d’offrir des soins sur mesure, améliorant tant les pronostics pour les patients que les opportunités d’investissement.

          Équilibre et perspective long terme

          Avec leur récente envolée, les Mag 7 (Alphabet, Amazon, Apple, Meta, Microsoft, Nvidia, Tesla) ont redéfini le sens du leadership de marché, mais leur domination commençait à s’estomper avant même le récent repli déclenché par les droits de douane. Bien qu’ils restent incontournables, l’échelle même de leurs opérations limitera leur hypercroissance.

          Des acteurs émergents, grâce à leur capacité d’innovation sur des marchés de niche, sont bien placés pour bénéficier d’une croissance élevée et générer de l’alpha. Une véritable approche de long terme en actions de croissance nécessite une recherche constante des leaders de demain. Combiner la stabilité des leaders actuels dans des domaines clés à l’élan des innovateurs émergents est essentiel pour réussir dans l’univers des valeurs de croissance.

          Les investisseurs sont confrontés à un environnement court terme de plus en plus complexe. Pourtant, au-delà du bruit, les grandes tendances de croissance structurelle restent porteuses d’opportunités durables.

          Mark Baribeau

          Jennison Associates

          Mark Baribeau est responsable de la supervision du processus d’investissement, de la mise en œuvre des stratégies et de la gestion des risques pour les stratégies d’actions mondiales de Jennison. Basé à New York, il est membre de l’équipe de gestion de Jennison. Mark a rejoint la société en 2011.

          Auparavant, il était gestionnaire de portefeuilles d’actions mondiales et de croissance à grande capitalisation chez Loomis Sayles et économiste chez John Hancock Financial Services. Il est titulaire d’une licence en économie de l’Université du Vermont et d’une maîtrise en économie de l’Université du Maryland. Mark est titulaire du titre de CFA et membre de la CFA Society Boston.

          PGIM Investments

          Chez PGIM Investments, nous pensons globalement et exécutons localement. Nous donnons accès à des stratégies d’investissement actives dans le but d’obtenir une surperformance constante et une expertise du marché local pour répondre aux besoins de nos clients. Nous faisons partie de PGIM, la société de gestion mondiale de Prudential Financial, Inc. (PFI), le 14e gestionnaire au monde avec plus de 1.000 milliards de dollars d’actifs sous gestion et une entreprise à laquelle les particuliers et les entreprises font confiance depuis 150 ans.

           

          Document réservé aux investisseurs professionnels. Tous les investissements comportent des risques, dont celui d’une perte en capital.

          En Suisse, les informations sont publiées par PGIM Limited, par l’intermédiaire de son bureau de représentation à Zurich, dont le siège social est situé : Kappelergasse 14, CH-8001 Zurich, Suisse. PGIM Limited, Bureau de représentation à Zurich est agréé et réglementé par l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers FINMA et ces documents sont émis aux professionnels ou clients institutionnels au sens de l’Art. 4 par. 3 et 4 de la loi fédérale sur les services financiers (FinSA) en Suisse. PGIM Limited, PGIM Netherlands B.V., PGIM Luxembourg S.A., PGIM (Singapore) Pte. Ltd. et PGIM (Hong Kong) Limited sont des filiales indirectes à 100 % de PGIM, Inc. (« PGIM » et la « Société de gestion d’actifs »), la société de gestion d’actifs principale de Prudential Financial, Inc. (« PFI »), une société immatriculée et ayant son établissement principal aux États-Unis. L’entité américaine de PFI n’est affiliée d’aucune manière à Prudential plc, société constituée au Royaume-Uni, ni à Prudential Assurance Company, filiale de M&G plc, société immatriculée au Royaume-Uni. PGIM, le logo PGIM et le symbole du rocher sont des marques de service de PFI et de ses entités affiliées, enregistrées dans de nombreux pays à travers le monde. PGIM Fixed Income et PGIM Real Estate sont des marques de PGIM, un conseiller en investissement enregistré auprès de la SEC aux États-Unis. Jennison et PGIM Quantitative Solutions sont des marques commerciales de Jennison Associates LLC et de PGIM Quantitative Solutions LLC, respectivement, toutes deux étant des conseillers en investissement enregistrés auprès de la SEC et des filiales à 100 % de PGIM. L’enregistrement auprès de la SEC n’implique pas de compétences ou de formation particulières. 

          Les références à des titres spécifiques et à leurs émetteurs sont fournies à titre d’illustration uniquement et ne sont pas destinées et ne doivent pas être interprétées comme des recommandations d’achat ou de vente de ces titres. Les titres mentionnés peuvent ou non être détenus dans le portefeuille au moment de la publication et, si de tels titres sont détenus, aucune garantie n’est donnée sur le fait que ces titres continueront à être détenus.

           

          Les opinions exprimées dans le présent document sont celles des professionnels de l’investissement de PGIM au moment de leurs rédactions et peuvent ne pas refléter leurs opinions actuelles. Elles sont susceptibles d’être modifiées sans préavis. Ni les informations contenues dans le présent document ni les opinions exprimées ne doivent être interprétées comme constituant des conseils d’investissement ou une offre de vente ou une sollicitation pour acheter les titres mentionnés dans le présent document. Ni PFI, ni ses affiliés, ni les professionnels de la vente agréés ne donnent de conseils fiscaux ou juridiques. Les clients sont invités à consulter leur conseiller juridique, leur comptable et/ou leur fiscaliste pour obtenir des conseils sur leur situation particulière. Certaines informations contenues dans cet article ont été obtenues à partir de sources jugées fiables à la date présentée. Toutefois, nous ne pouvons garantir l’exactitude de ces informations, assurer leur exhaustivité ou garantir qu’elles ne seront pas modifiées. Les informations contenues dans le présent document sont à jour à la date de publication (ou à toute date antérieure mentionnée dans le présent document) et peuvent être modifiées sans préavis. Le gérant n’a aucune obligation de mettre à jour tout ou partie de ces informations ; il n’offre aucune garantie expresse ou implicite quant à l’exhaustivité ou à l’exactitude de ces informations.

           

          Toutes les projections ou prévisions présentées ici sont susceptibles d’être modifiées sans préavis. Les données réelles peuvent varier et ne pas être reflétées ici. Les projections et les prévisions sont soumises à des niveaux élevés d’incertitude. Par conséquent, toute projection ou prévision doit être considérée comme simplement représentative d’un large éventail de résultats possibles. Les projections ou prévisions sont estimées sur la base d’hypothèses, sujettes à d’importantes révisions, et peuvent changer de manière significative en fonction de l’évolution des conditions économiques et de marché.

           

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Rothschild & Co Asset Management n’a pas procédé à une vérification indépendante des informations contenues dans ce document et ne saurait donc être responsable de toute erreur ou omission, ni de l’interprétation des informations contenues dans ce document. Toutes ces données ont été établies sur la base d’informations comptables ou de marché. Les données comptables n’ont pas toutes été auditées par un commissaire aux comptes. En outre, compte tenu du caractère subjectif de certaines analyses, il convient de souligner que les informations, projections, estimations, anticipations, hypothèses et/ou opinions éventuelles ne sont pas nécessairement mises en pratique par les équipes de gestion de Rothschild & Co Asset Management ou de ses affiliés, qui agissent en fonction de leurs propres convictions. Certains énoncés prévisionnels sont préparés sur la base de certaines hypothèses, qui pourront vraisemblablement différer soit partiellement, soit totalement de la réalité. Toute estimation hypothétique est, par nature, spéculative et il est envisageable que certaines, si ce n’est l’ensemble, des hypothèses relatives à ces illustrations hypothétiques ne se matérialisent pas ou différent significativement des déterminations actuelles. La présente analyse n’est valable qu’au moment de la rédaction du présent rapport. R-co 4Change Net Zero Equity Euro est un compartiment de la Société d’Investissement à Capital Variable de droit français “R-co 2”, dont le siège social est 29, avenue de Messine – 75008 Paris, immatriculée 889 511 747 RCS PARIS. Les informations ne présument pas de l’adéquation des OPC présentés au profil et à l’expérience de chaque investisseur individuel. Rothschild & Co Asset Management ne saurait être tenu responsable d’aucune décision prise sur le fondement des éléments contenus dans ce document ou inspirée par eux. En cas de doute, et avant toute décision d’investir, nous vous recommandons de prendre contact avec votre conseiller financier ou fiscal. L’Organisme de Placement Collectif (OPC) présenté ci-dessus est organisé selon la loi française, et réglementé par l’Autorité des marchés financiers (AMF). L’investissement dans des parts ou actions de tout OPC n’est pas exempt de risques. Avant tout investissement, il est impératif de lire attentivement le DIC et prospectus de l’OPC, et plus particulièrement sa section relative aux risques. Chaque investisseur doit également s’assurer des juridictions dans lesquelles les parts ou actions de l’OPC sont enregistrées. Le DIC PRIIPS/prospectus complet est disponible sur notre site Internet : www.am.eu.rothschildandco.com. La valeur liquidative (VL) / valeur nette d’inventaire (VNI) est disponible sur notre site internet. Les chiffres cités ont trait aux années écoulées. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures, et ne sont pas constantes dans le temps. La valeur des investissements et des revenus en découlant peut varier à la hausse comme à la baisse, et n’est pas garantie. Il est donc possible que vous ne récupériez pas le montant initialement investi. Les variations des taux de change peuvent affecter à la hausse comme à la baisse la valeur des investissements et des revenus en découlant, lorsque la devise de référence de l’OPC est différente de la devise de votre pays de résidence. Les performances présentées ne tiennent pas compte des éventuels frais et commissions perçus lors de la souscription et rachat des parts ou actions de l’OPC concerné. Les portefeuilles, produits ou valeurs présentés sont soumis aux fluctuations du marché et aucune garantie ne peut être donnée quant à leur évolution future. Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chaque investisseur, et peut faire l’objet de modifications. Les informations présentées ne sont pas destinées à être diffusées et ne constituent en aucun cas une invitation à destination de ressortissants des États-Unis ou de leurs mandataires. Les parts ou actions de l’OPC présenté dans ce document ne sont pas et ne seront pas enregistrées aux Etats Unis en application du U.S. Securities Act de 1933 tel que modifié (“Securities Act 1933”) ou admises en vertu d’une quelconque loi des Etats-Unis. Ces parts ou actions ne doivent ni être offertes, vendues ou transférées aux Etats-Unis (y compris dans ses territoires et possessions) ni bénéficier, directement ou indirectement, à une “U.S. Person” (au sens du règlement S du Securities Act de 1933) et assimilées (telles que visées dans la loi Américaine dite “HIRE” du 18/03/2010 et dans le dispositif FATCA). Rothschild & Co Asset Management Société de gestion de portefeuille au capital de 1 818 181,89 euros, 29, avenue de Messine – 75008 Paris. Agrément AMF N° GP 17000014, RCS Paris 824 540 173. Toute reproduction partielle ou totale de ce document est interdite, sans l’autorisation préalable de Rothschild & Co Asset Management sous peine de poursuites.

           

          À propos de la division Asset Management de Rothschild & Co

          Division spécialisée en gestion d’actifs du groupe Rothschild & Co, nous offrons des services personnalisés de gestion à une large clientèle d’investisseurs institutionnels, d’intermédiaires financiers et de distributeurs. Nous articulons notre développement autour d’une gamme de fonds ouverts, commercialisés sous quatre marques fortes : Conviction, Valor, Thematic et 4Change, et bénéficiant de nos expertises de long terme en gestion active et de conviction ainsi qu’en gestion déléguée. Basés à Paris et présents dans 9 pays en Europe, nous gérons plus de 36 milliards d’euros et regroupons près de 170 collaborateurs. Plus d’informations sur am.eu.rothschildandco.com

           

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            Mais sur ce premier trimestre, c’est essentiellement la surperformance des indices européens sur les indices américains qui retiendra l’attention : le S&P 500 est en repli de 8,4 % sur la période et le Nasdaq de 14,1 % ! Pourtant cette surperformance s’inscrit dans le temps. Peu d’investisseurs ont en tête que sur trois ans, en euro, l’Eurostoxx surperforme le S&P 500, ou que le secteur bancaire en Zone euro affiche une performance trois fois supérieure à celle des « Magnificent 7 » sur la période. Et cette dynamique pourrait se poursuivre, comme en témoigne le retour des flux vers l’Europe qui s’amorce, reflet du rééquilibrage des allocations. En effet, depuis le début de l’année, le billet vert est directement impacté, comme l’ensemble des « Trump trades », et il devient de plus en plus difficile de justifier les niveaux de valorisations, proches des points hauts historiques sur le S&P 500, dans un environnement de plus en plus incertain qui impacte notamment la confiance du consommateur américain. Par ailleurs, la baisse des marchés pèse également sur l’effet richesse, à laquelle s’ajoute l’inquiétude vis-vis du caractère inflationniste des taxes douanières annoncées.

             

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            Depuis sa création en 2016, SPHERE anime la communauté des pairs de la finance suisse. Elle leur propose en français et en allemand différents espaces d’échange avec un magazine, des hors-série réservés aux Institutionnels, un site web et des évènements organisés tout au long de l’année pour aborder de nombreuses thématiques. Toutes les parties prenantes de la finance, l’un des plus importants secteurs économiques de Suisse, ont ainsi à leur disposition une plateforme où il leur est possible d’échanger, de s’informer et de progresser.