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  • Eric Bissonnier
  • CEO
  • Performance Watcher

Indices Performance Watcher : la résilience des marchés européens

Au mois de février, comme d’ailleurs au mois de janvier, les investisseurs en francs et en euros ont profité de la résilience des actions européennes et, dans le même temps, de l’affaiblissement des grandes valeurs technologiques américaines.

Le mois de février a révélé des dynamiques contrastées entre les principales devises d’investissement. Tandis que les portefeuilles en CHF et en EUR ont bénéficié de la résilience des marchés européens et d’un environnement obligataire porteur, les portefeuilles en USD ont souffert de la contre-performance des grandes valeurs américaines. L’indice Performance Watcher PWI+ met en lumière ces tendances en analysant objectivement les performances et les risques associés à chaque catégorie de portefeuille.

CHF : La patience récompensée

Février a été un mois relativement calme pour les portefeuilles en francs suisses, qui ont profité de l’amélioration du marché obligataire mondial et de la surperformance continue des actions européennes par rapport à celles des États-Unis. En effet, les grandes capitalisations suisses ont maintenu leur dynamique haussière en 2025, atteignant régulièrement de nouveaux sommets historiques. Pendant ce temps, les « Magnificent Seven » américaines ont perdu de leur superbe, renforçant ainsi la résilience des portefeuilles en CHF.

Les performances des portefeuilles en CHF reflètent cette stabilité. Sur la période du 1er janvier au 28 février, les portefeuilles à risque faible ont enregistré une hausse de 1,7 % avec un risque de 2,7 %, tandis que les portefeuilles à risque élevé ont progressé de 3,5 % avec un risque de 6,0 %. En revanche, pour la période plus courte du 31 janvier au 28 février, les performances ont été plus modérées, voire négatives pour les portefeuilles à risque élevé (-0,2 %).

USD : Une performance décevante

Le dollar américain en repli et la baisse des rendements obligataires auraient pu être des facteurs de soutien pour les portefeuilles multi-actifs en USD. Cependant, la performance morose du marché américain, marquée par la débâcle des « Sept Magnifiques », a pesé sur les portefeuilles les plus agressifs. Ainsi, les portefeuilles en USD ont sous-performé ceux en CHF et en EUR depuis le début de l’année.

Les chiffres illustrent cette difficulté : sur les deux premiers mois de l’année, les portefeuilles à risque élevé en USD n’ont progressé que de 1,5 %, avec un risque élevé à 8,4 %. La tendance a été encore plus marquée sur le dernier mois, avec une baisse de -1,4 %. Même les portefeuilles à risque modéré ont affiché une performance négative de -0,7 % sur la dernière période.

EUR : Une diversification résiliente

Comme pour les portefeuilles en CHF, la nette surperformance des actions européennes par rapport aux actions américaines a permis aux portefeuilles en euros d’afficher des rendements positifs. Un marché obligataire robuste et une résistance des actions non américaines ont compensé les vents contraires liés à la faiblesse du dollar et à la chute des « Magnificent Seven ».

Les données montrent une meilleure résilience des portefeuilles en EUR. Entre janvier et février, les portefeuilles à risque faible ont progressé de 1,8 % avec un risque de 2,9 %, tandis que ceux à risque élevé ont enregistré une hausse de 2,8 % avec un risque de 5,2 %. Sur la période plus courte, les portefeuilles à risque élevé sont restés stables (0,0 %), confirmant leur robustesse face à la volatilité des marchés.

Conclusion

Le mois de février a confirmé la divergence entre les marchés européens et américains. Tandis que les portefeuilles en CHF et en EUR ont tiré parti de la résilience des actions européennes et d’un marché obligataire porteur, ceux en USD ont souffert de la mauvaise performance des grandes valeurs technologiques américaines. L’indice PWI+, qui repose sur la force des données participatives, la pertinence des rendements nets de frais et l’impartialité des calculs, met en lumière ces tendances et leur impact sur les stratégies d’investissement.

Les indices Performance Watcher, du 31.01.2025 au 28.02.2025

Indice, performance, volatilité 

CHF Risque faible, 0,7%, 1,6% 

CHF Risque moyen, 0,2%, 3,1% 

CHF Risque élevé,  -0,2%, 5,1% 

EUR Risque faible,  0,4%, 1,7% 

EUR Risque moyen,  0,2%, 3,0% 

EUR Risque élevé,  0,0%,  4,2% 

USD Risque faible,  0,3%, 2,0% 

USD Risque moyen, -0,7%, 4,6% 

USD Risque élevé, -1,4%, 7,0% 

Eric Bissonnier

Performance Watcher

Eric Bissonnier est CEO de Performance Watcher depuis juin 2022. Il a commencé sa carrière en 1992 pour Chase Manhattan Private Bank à Genève et New York. En 1998, il s’est joint à la société de multi-gestion alternative EIM dont il est devenu CIO en 2002. Il est resté en poste chez Gottex et LumX Asset Management, sociétés qui ont succédé à EIM, jusqu’en 2019. Il a joué un rôle déterminant dans le développement de la fintech LumRisk, une spinoff d’EIM spécialisée dans la gestion des risques. Eric possède la certification CFA et il est titulaire d’un Mastère en économie obtenu à l’Université de Genève.

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Depuis sa création en 2016, SPHERE anime la communauté des pairs de la finance suisse. Elle leur propose en français et en allemand différents espaces d’échange avec un magazine, des hors-série réservés aux Institutionnels, un site web et des évènements organisés tout au long de l’année pour aborder de nombreuses thématiques. Toutes les parties prenantes de la finance, l’un des plus importants secteurs économiques de Suisse, ont ainsi à leur disposition une plateforme où il leur est possible d’échanger, de s’informer et de progresser.

Transformation

LEADERS

  • Interview Jean-Paul Stierli
  • Directeur, expert en prévoyance
  • AVR Capital

« Nous avons recruté plusieurs experts dans des domaines clés »

Depuis novembre 2024, Jean-Paul Stierli, spécialiste de la prévoyance, occupe le poste de directeur au sein de la boutique genevoise AVR Capital, fondée en 2007. Son arrivée s’inscrit dans le cadre de la transformation nécessaire d’un gestionnaire de fortune qui vise désormais une certaine taille critique.

Par Levi-Sergio Mutemba

Qu’est-ce qui a guidé votre décision de rejoindre AVR Capital?

Cette entreprise a pris conscience des défis actuels et de l’importance d’adopter une approche à 360° pour la clientèle suisse. Ce qui passe donc par la constitution et la combinaison de nouvelles expertises, mais également par un processus qui a pour objectif d’atteindre une masse critique. Le mariage des diverses expertises au sein de la structure est ce qui va permettre à chaque gérant d’être le véritable chef d’orchestre dans sa relation avec son client.

Qu’implique concrètement une approche à 360°?

Une planification patrimoniale globale. C’est-à-dire l’intégration des volets investissements, prévoyance, crédits et financements, fiscalité et succession, le tout sous un même toit. Cela inclut également des systèmes d’information, tels que les plateformes technologiques offrant une vue consolidée du patrimoine du client. Celles-ci sont en effet connectées à des plateformes de recherche et des logiciels sur mesure, notamment dans le cadre de la gestion du risque.

Typiquement, une PME bénéficiera d’un audit complet de prévoyance aboutissant à des propositions combinant un plan de rachat dans la caisse de pension, une optimisation fiscale, l’ajustement du couple salaire-dividende et l’adaptation du profil de risque du portefeuille en fonction des objectifs définis.

Quelles mesures ou décisions stratégiques AVR a-t-il été amené à prendre pour surmonter les défis technologiques et/ou réglementaires?

Nous avons investi dans le développement et l’optimisation d’outils informatiques permettant d’automatiser les processus internes et maximiser l’efficacité opérationnelle. Ce qui libère de l’énergie et du temps pour se consacrer davantage à l’offre de recommandations précises et de conseils personnalisés. Nous avons également investi dans la diversification des services, notamment dans l’intégration de solutions de prévoyance innovantes adaptées à différents segments, tels que ceux des entrepreneurs, des indépendants ou des PME. Enfin, nous avons renforcé les compétences par le recrutement d’experts dans les domaines clés que sont la gestion d’actifs, la prévoyance et la conformité réglementaire.

Votre système de gestion de portefeuille (PMS) a-t-il été également amené à subir des changements?

Il s’agit d’un projet central lancé il y a plusieurs années. Nous avons intégré un PMS au sein de notre architecture informatique, de manière à centraliser l’ensemble de notre gestion sur une plateforme unique. Cette transition nous a permis de dématérialiser entièrement nos dossiers, et de renforcer l’efficacité et la traçabilité de nos processus, notamment en matière de gestion des risques ou d’audits.

Pour compléter les fonctionnalités du PMS et répondre à des besoins spécifiques, nous avons également développé des outils sur mesure s’appuyant sur les API de nos systèmes. Ce qui nous permet d’assurer l’intégration fluide et cohérente de notre écosystème numérique, tout en conservant flexibilité et évolutivité.

En termes de solutions d’investissement, quelle est la profondeur de la gamme de produits d’AVR Capital?

Elle peut inclure les marchés privés, les hedge funds, les produits structurés et, de plus en plus, les crypto-assets. D’une façon générale, la demande pour ces actifs décorrelés est stable, tandis que l’intérêt pour les crypto-assets connaît une forte croissance, même si ce domaine reste encore une niche. Il y a également une appétence pour les ETFs chez les clients cherchant des solutions efficientes en termes de coûts.

En tant qu’expert en prévoyance, quel est votre fonction principale au sein d’AVR?

Mon rôle est d’aider les clients à comprendre l’importance d’une stratégie de prévoyance bien définie et intégrée dans un cadre patrimonial global. Notre approche consiste donc en une analyse personnalisée qui identifie les besoins spécifiques de chaque client, afin d’offrir des solutions 100% adaptées. Nous offrons également un accompagnement global, ce qui se traduit par la sensibilisation des clients à l’importance d’une planification financière à 360° et à la possibilité de tirer parti des intérêts composés à long terme, qui sont au cœur de la prévoyance.

Ces plans de prévoyance impliquent-ils des restrictions en termes de classes d’actifs ou d’instruments financiers?

Tous les types d’investissements sont accessibles. La gestion que l’on en fait doit en revanche respecter les principes de pérennité des avoirs de prévoyance et de liquidité imposés par la réglementation. Cela signifie que l’allocation peut inclure des actions, des obligations, de l’immobilier, des produits structurés, des matières premières, de l’or et même, parfois, des crypto-devises !

À quel segment de clientèle ces solutions de prévoyance s’adressent-elles en priorité?

Grâce à nos outils numériques et notre approche automatisée, nous sommes capables d’offrir des solutions efficientes et rentables à plusieurs segments de clientèle. Nous proposons, par exemple, des solutions de prévoyance personnalisées pour les indépendants et les PME, ainsi que des outils numériques intuitifs permettant une gestion simplifiée et un suivi automatisé. Cela nous permet de rivaliser efficacement avec les wealthtechs tout en maintenant une qualité de service supérieure.

Interview Jean-Paul Stierli

Directeur, expert en prévoyance

AVR Capital

Jean-Paul Stierli est un gestionnaire de fortune doublé d’un expert en prévoyance. Il compte plus de 30 ans d’expérience en gestion de patrimoine pour une clientèle suisse. Diplômé en mathématiques de Imperial College London, titulaire du CIIA et de deux brevets fédéraux en prévoyance professionnelle et privée, il a occupé des postes de direction dans de grandes institutions de la place genevoise. Il a rejoint AVR Capital l’an passé pour développer les services de gestion privée et de prévoyance destinés aux clients privés et institutionnels sur le marché suisse.

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Depuis sa création en 2016, SPHERE anime la communauté des pairs de la finance suisse. Elle leur propose en français et en allemand différents espaces d’échange avec un magazine, des hors-série réservés aux Institutionnels, un site web et des évènements organisés tout au long de l’année pour aborder de nombreuses thématiques. Toutes les parties prenantes de la finance, l’un des plus importants secteurs économiques de Suisse, ont ainsi à leur disposition une plateforme où il leur est possible d’échanger, de s’informer et de progresser.

Le thème de l’or 2/4

Thème de l’or – Intégrale 2/4

    • Interview Frédéric Dawance, associé-gérant, et Thierry Zen Ruffinen, directeur adjoint
    • de Pury Pictet Turrettini

« Les banques centrales commandent le marché avec les volumes pris par leurs achats »

Dans ce premier opus de L’Intégrale, série d’entretiens explorant en profondeur un même thème, Frédéric Dawance et Thierry Zen Ruffinen nous font découvrir le marché de l’or sous tous ses angles. Le deuxième interview de cette série est consacré au rôle que jouent aujourd’hui les banques centrales, notamment en Chine et en Russie.

Par Jérôme Sicard

Dans quelle mesure les banques centrales déterminent elles aujourd’hui les fluctuations du prix de l’or sur les marchés mondiaux?

Il est vrai que les banques centrales figurent aujourd’hui parmi les acteurs principaux de ce marché mais, historiquement, elles l’ont toujours été, à l’achat comme à la vente d’ailleurs. Depuis quelques années, elles jouent davantage un rôle de consommatrices, avec des achats massifs comme ce fut le cas encore en 2024. Elles sont donc à l’origine du rallye sur l’or qui s’est poursuivi l’an passé jusqu’à l’élection de Trump en novembre et qui a valu à l’once une progression annuelle de 25%. Ce qui est frappant, c’est de voir que ce rallye s’est opéré en dehors du secteur financier. Les flux dans les ETF sont négatifs jusqu’au mois d’avril et le redeviennent en novembre. Ce n’est pas donc la communauté financière qui a créé cette demande pour l’or. Ce sont bel et bien les banques centrales.

Comment expliquer les achats massifs réalisés en effet ces dernières années par la Chine et la Russie ?

A la Chine et la Russie, il faut ajouter la Turquie. Les banques centrales de ces pays ne sont pas les seules à stocker de l’or, mais elles commandent le marché au vu des volumes pris par leurs achats. Pour elles, l’intérêt primordial de l’or est d’être un actif liquide qui n’a aucune contrepartie. Personne ne peut venir le saisir une fois qu’il est empilé dans leurs coffres.

Dans le monde post Bretton Woods qui prévaut aujourd’hui, les Américains ont vendu aux banques centrales l’idée qu’il valait mieux pour elles acheter des Bons du Trésor adossés aux réserves colossales de Fort Knox pour produire un minimum d’intérêt. Les lingots n’en génèrent pas.

En revanche, la situation se complique quand apparaissent de fortes tensions sur le plan politique. L’idée de se voir confisquer ses dollars – possible sanction de la part des Etats-Unis – est assez dissuasive. Ce risque s’est accru ces dernières années, à l’image de la Russie mise au ban du système. Plutôt que de détenir des dollars, autant se tourner vers l’or pour s’épargner quelques complications. La Chine et d’autres pays du globe sont dans cette logique et achètent de l’or pour prévenir tout risque d’exclusion.

Dans cette tendance à la dédollarisation, quelles perspectives voyez-vous se dégager sur le long terme?

La Chine, la Turquie ou encore la Russie sont encore loin d’avoir des réserves d’or aussi importantes que des pays développés comme les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Italie, la France ou même la Suisse. Pour prendre ce seul exemple, l’or représente à peine 5% dans le bilan de la banque centrale chinoise. Ces banques possèdent encore énormément de bons du Trésor américain dans leurs réserves. Elles disposent donc d’une grande marge de manœuvre pour acheter encore de l’or.

A ce jour, aucune monnaie n’est capable de le remplacer. L’euro ne sera jamais accepté par tous, et il en va de même, bien évidemment pour le renminbi ou le rouble. Oui, nous voyons davantage de trades s’effectuer en renminbi, mais l’or reste la monnaie universelle acceptée par tous, à un prix sur lequel tout le monde s’accorde. Je ne suis pas nécessairement convaincu par cette tendance à la dédollarisation. En revanche, une multipolarité prend forme sur le plan géopolitique et je vois l’or jouer un rôle important dans cette nouvelle configuration.

Comment les politiques monétaires actuelles, comme la gestion des taux d’intérêt par les banques centrales, influencent-elles le marché de l’or, autant du côté de la demande que de celui de l’offre ?

L’or n’a pas salué l’élection de Trump, avec les perspectives de dollar fort, d’économie prospère et de taux d’intérêt élevés qui l’ont accompagné. L’or peut prendre de la valeur, mais il ne paie pas d’intérêt, comme nous l’avons rappelé plus tôt. Par conséquent, détenir de l’or induit des coûts d’opportunité d’autant plus importants que les taux directeurs de la Fed sont élevés. Cette corrélation a toujours existé. Le cours de l’or a tendance à baisser quand la Fed remonte ses taux.

C’est moins évident aujourd’hui. L’or n’a pas salué l’arrivée de Trump, mais son prix n’a pas baissé énormément en réalité. Sur le plan macro-économique, il est clair que l’or miné voit son coût s’accroître avec la hausse des prix de l’énergie et du travail, comme c’est le cas en ce moment. Son cours augmente d’autant et les quantités extraites diminuent. S’ajoutent à cela des tensions géopolitiques, entre la Chine et les Etats-Unis principalement, qui créent des incertitudes supplémentaires et contribuent à l’appréciation de l’or.

Aujourd’hui plus que jamais, le marché de l’or obéit à de multiples facteurs qui viennent chacun influencer la fixation des cours. Les politiques monétaires ont leur influence mais elles ne sont pas les seules.

Au vu des réserves qu’elles se constituent, les banques centrales sont-elles amenées à développer de nouvelles formes de produits financiers adossés à l’or ?

C’est difficile à envisager. Il fut un temps où toutes les banques centrales ancraient leur monnaie, et ce ne fut ni soutenu ni soutenable. La question reste néanmoins intéressante sur le plan théorique. La croissance de la masse monétaire doit-elle être inférieure, égale ou supérieure à la croissance économique ? Dans le cas d’une devise arrimée, la question devient encore plus sensible car aucun pays ne maîtrise l’or qu’il est capable d’extraire du sol et ne peut donc contrôler sa masse monétaire.

Il y a peu de chance pour que nous revenions à des monnaies-étalon. Les banques centrales peuvent en revanche s’intéresser à d’autres produits, comme ceux qui apparaissent avec le développement de la blockchain et des crypto-monnaies. Je pense d’abord aux stablecoins. Elles sont en général adossées au dollar, mais de plus en plus d’émetteurs, comme Tether, introduisent de l’or dans leurs réserves pour les renforcer. Dans ce cas, on voit bien que les innovations ne sont pas à l’initiative des banques centrales. C’est plutôt le marché qui prend les devants. Il en a toujours été ainsi. À voir la bonne dynamique dans laquelle elles s’inscrivent, les stablecoins ont matière à se développer. Les banques centrales pourraient y avoir recours un jour mais, dans l’immédiat, je doute qu’elles aient envie d’encourager le mouvement.

Frédéric Dawance

De Pury Pictet Turrettini

Frédéric a rejoint de Pury Pictet Turrettini en 2016. Il participe activement à la gouvernance de la société en siégeant au sein du comité de direction, de stratégie et d’audit. Il a débuté sa carrière chez Pictet à Genève, puis chez CSFB à Zurich et à Londres, ainsi que chez Exane à Paris. Après deux ans en tant que CFO d’une société technologique, il a rejoint Lombard Odier & Cie en 2004, d’abord en tant que responsable du trading, puis en tant que co-responsable des produits d’investissement et enfin en tant que responsable d’un important groupe de banquiers privés. Frédéric est titulaire d’un diplôme HEC de l’Université de Saint-Gall et d’une maîtrise en économie de l’Université de Cologne.

Thierry Zen Ruffinen

De Pury Pictet Turrettini

Avec une solide expérience de l’investissement, Thierry Zen Ruffinen a rejoint de Pury Pictet Turrettini en 2021 en tant que responsable de la distribution, où il s’emploie à conseiller une clientèle institutionnelle. Thierry a précédemment été en charge de la distribution des fonds et des mandats de Mirabaud Asset Management auprès de la clientèle institutionnelle romande. Il a commencé sa carrière en 2004 auprès de la Nouvelle Compagnie de Réassurance en tant qu’actuaire tarificateur. Thierry dispose d’un master en actuariat d’HEC Lausanne.

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    Best Practice

    Solutions Digitales

    • Interview Petra Kordosova
    • CFO & Head of Compliance
    • Telomere Capital

    « Le CRM est pour nous un outil de gestion, mais aussi un levier stratégique »

    Best Practice passe en revue différentes solutions wealth management et le meilleur usage à en faire. Cette semaine, Petra Kordosova détaille le déploiement du nouveau CRM développé avec BS-Team pour Telomere Capital. Différents objectifs sont entrés en ligne de compte.

    Par Jérôme Sicard

    À quoi doit servir un CRM aujourd’hui pour un gestionnaire de fortune comme Telomere ?

    Un CRM est un outil stratégique qui nous permet d’optimiser et de professionnaliser encore plus la communication avec nos clients. Il s’agit d’une plateforme centralisée sur laquelle nous pouvons structurer nos interactions, assurer un suivi précis et automatiser des tâches tout en améliorant l’expérience client. Contrairement à un gestionnaire classique qui fonctionne encore avec des outils plutôt fragmentés, nous utilisons le CRM pour avoir une approche proactive, pour personnaliser davantage nos échanges et garantir une qualité de service à la pointe de la technologie.

    Avec le CRM que nous venons d’installer, nous élargissons et augmentons l’envoi ciblé de nos différentes publications, de sorte que nos clients reçoivent des contenus plus pertinents, adaptés à leurs intérêts. Il s’agit pour nous d’un outil de gestion, mais aussi d’un levier stratégique qui renforce notre capacité à créer de la valeur pour nos clients et à anticiper leurs besoins.

    Quels problèmes avez-vous souhaité résoudre avec l’implémentation de ce CRM ?

    Notre objectif principal n’était pas de corriger des failles, mais d’optimiser et de faire évoluer nos processus existants avec une approche plus avant-gardiste. Nous disposions déjà d’une structure efficace, mais le nouveau CRM nous permet d’aller encore plus loin en matière de personnalisation et d’efficacité.

    Voici les objectifs clés sur lesquels nous sommes concentrés :

    . Automatiser et affiner nos communications pour mieux cibler nos clients en leur adressant des contenus exclusifs et pertinents.

    • Renforcer l’analyse et le suivi des interactions pour avoir une approche plus proactive, adaptée à chaque client.
    • Améliorer l’optimisation de nos processus internes, notamment en matière de reporting, d’analyse de satisfaction et de suivi des performances.
    • Moderniser la gestion de la conformité – le volet KYC – en la rendant plus fluide et intelligente, avec une mise à jour automatisée des informations.

    Quels gains en attendez-vous pour Telomere ?

    L’implémentation du CRM nous apporte des bénéfices concrets qui nous différencient de gestionnaires classiques. Au-delà de la communication plus performante, plus ciblée que nous mettons en place avec nos clients, nous visons une amélioration continue de nos services via des outils de sondage et d’analyse de satisfaction client, qui permet d’ajuster notre approche en temps réel.

    En parallèle, nous parvenons à une gestion des données plus intelligente, qui nous garantit une réactivité optimale et une anticipation plus poussée des attentes de nos clients, et à une plus forte efficacité grâce à une meilleure coordination interne et une simplification des processus administratifs.

    Quels gains en attendez-vous pour vos clients ?

    Les bénéfices se situent pour eux à plusieurs niveaux. Ils profitent d’un service ultra-personnalisé, basé sur l’analyse fine de leurs préférences et interactions. Ils ont droit à une communication plus fluide, avec un accès simplifié aux informations importantes. Leur expérience client s’améliore grâce aux feedbacks et sondages que nous intégrons régulièrement pour affiner nos services.

    En quoi ce CRM va-t-il transformer les relations que vous avez avec vos clients ?

    Grâce à cette solution, nous passons d’une relation classique, traditionnelle à une approche plus dynamique et interactive. Nous pouvons mieux comprendre les attentes de nos clients et adapter nos propositions en conséquence. Nous pouvons leur offrir un service plus réactif qui dépasse les standards habituels du secteur. Nous pouvons valoriser davantage l’expérience client en intégrant les retours de nos clients et créer un lien plus fort avec eux, en mettant à leur disposition des contenus et des recommandations adaptées à leur profil.

    Comment vous y êtes-vous pris pour l’intégrer à votre plateforme IT ? Combien de temps a-t-il fallu pour le mettre en place ?

    L’intégration a suivi un processus structuré en plusieurs étapes :

    • L’analyse des besoins et la sélection de la solution CRM la plus adaptée à notre environnement IT.
    • La customisation et l’intégration avec nos outils existants, notamment notre PMS et notre plateforme de reporting.
    • La migration des données en garantissant leur intégrité et leur mise à jour.
    • La formation des équipes
    • La phase de test et ajustements, avant le déploiement complet.

    Ce processus a nécessité environ 10 mois, avec une phase pilote pour garantir un déploiement optimal. Nous avons été secondés pour cela par BS-Team que nous avons choisi pour leur profonde connaissance de l’écosystème Microsoft. Ils maîtrisent parfaitement Dynamics, notamment dans des domaines clés comme l’intégration de données, la digital workplace et la sécurité. Ils nous ont donc accompagnés tout au long de la structuration, du pilotage et de l’implantation de notre projet.

    Quel budget lui avez-vous alloué ?

    Le budget alloué s’est élevé à environ 80’000 francs. Il couvre l’acquisition et la personnalisation de la solution, l’intégration avec notre infrastructure IT, la formation des équipes, le support et les améliorations continues post-déploiement.

    Quelles ont été les phases critiques dans son implémentation ?

    Certaines phases se sont avérées particulièrement complexes. C’est le cas par exemple de la définition des besoins et de la personnalisation, pour que l’outil s’adapte parfaitement à notre approche et non l’inverse. Il en a été de même pour l’intégration avec nos autres systèmes, de façon à obtenir une fluidité totale dans nos processus.

    L’optimisation continue doit être vue aussi comme une phase critique, car nous utilisons des indicateurs et des retours clients pour améliorer sans cesse l’efficacité de notre CRM.

    Je tiens à rappeler que cette solution CRM ne se limite pas à une simple gestion des contacts. Elle est un véritable levier de différenciation pour Telomere. Elle nous permet de nous positionner comme un gestionnaire de fortune de nouvelle génération, capable d’offrir un service plus intelligent, mieux personnalisé et plus efficace que les standards habituels en vigueur aujourd’hui dans le monde des GFI.

    Petra Kordosova

    Telomere Capital

    Petra Kordosova est directrice financière et responsable de la gestion des risques chez Telomere Capital, société de gestion indépendante avec une forte dimension family office. Elle en est d’ailleurs la co-fondatrice. La création de Telomere Capital remonte en 2015. Avant de se lancer dans ce projet d’entreprise, Petra a travaillé pendant près de dix ans pour UBS Wealth Management à Genève, dans un rôle de conseillère à la clientèle, dédiée au marché suisse. Elle est diplômée de l’Institut Supérieur de Gestion et de Communication de Genève et a suivi par ailleurs de nombreuses formations dans des domaines comme la compliance, la gestion financière et le management bancaire.

     

     

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      Interview Chairman

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      • Interview Alfredo Piacentini
      • Managing partner
      • Decalia

      « Le développement de la ligne Private Markets est l’un de nos succès majeurs »

      Decalia célèbre cette année ses dix ans. Son co-fondateur, Alfredo Piacentini, revient dans cet interview sur une décennie menée avec la volonté constante d’innover, comme l’illustre notamment le développement de la ligne Private Markets, devenue aujourd’hui la signature de Decalia.

      Par Jérôme Sicard

      Alors que Decalia fête son dixième anniversaire, quel bilan tirez-vous de cette décennie écoulée ?

      Le poids croissant de la réglementation, pour commencer. En dix ans, l’environnement a beaucoup évolué, que ce soit en matière de cadre juridique, de normes ou de typologies d’acteurs. Cela a profondément modifié la donne, pour les banques comme pour les sociétés de gestion, et pas nécessairement en mieux. La gestion privée est aujourd’hui beaucoup plus encadrée, et le dialogue avec la clientèle s’est complexifié. Nous sommes soumis à des réglementations européennes conçues pour des marchés où les connaissances financières des clients sont moindres qu’en Suisse, ce qui rend la gestion plus rigide, avec un degré de personnalisation qui tend à se réduire. Honnêtement, la charge administrative approche un seuil difficilement soutenable.

      Pour s’en tenir aux marchés, l’essor des réseaux sociaux et des plateformes en ligne a conduit à une certaine démocratisation, mais il a aussi engendré davantage de volatilité, de distorsions et d’émotivité. Ce sont des phénomènes qui n’existaient pas voilà dix ans, et que nous n’avions donc pas à gérer.

      Et pour Decalia, plus spécifiquement, quel regard portez-vous sur ces dix années ?

      Nous avons su nous adapter aux nouvelles normes de marché et aux transformations du secteur. L’un de nos succès majeurs est le développement de la ligne Private Markets, destinée à une clientèle sophistiquée recherchant des investissements à moyen et long terme, moins sensibles aux bouleversements du marché. Nous avons été des pionniers, notamment dans les stratégies liées au crédit. De manière générale, ces dix années ont été très constructives : nous avons bâti une structure qui propose aujourd’hui une approche différenciée.

      De quoi êtes-vous le plus fier ?

      D’avoir réuni une équipe solide autour de cinq associés pleinement investis dans le développement de Decalia : Rodolfo De Benedetti, Sébastien Demole, Xavier Guillon, Nicolò Miscioscia et moi-même. Nous nous entendons bien, nous travaillons dans la même direction, et surtout, nous aimons ce que nous faisons. Nous n’avons pas monté Google, mais nous avons réuni 70 collaborateurs talentueux qui prennent plaisir à évoluer ensemble.

      Votre plus grande réussite ?

      La ligne Private Markets, sans hésitation. Nous avons levé près de deux milliards de francs en dix ans dans ce domaine. Lorsque nous nous sommes lancés, ce secteur émergeait à peine. A l’époque, aux lendemains de la crise financière, nous avons su profiter du retrait des banques, qui l’ont jugé trop complexe ou trop contraignant en termes de fonds propres.

      Et votre principal échec ?

      Nous n’avons pas réussi à créer de véritable « blockbuster » parmi nos fonds long only, un produit phare qui aurait marqué une rupture et accéléré notre croissance. Pourtant, nous avons lancé des stratégies innovantes et avant-gardistes, sur des thématiques comme les Millennials ou l’économie circulaire. Depuis trois ans, nous trouvons notre rythme de croisière, mais nous avons mis du temps à y parvenir.

      Vous avez dirigé Syz avant Decalia. En quoi la gestion d’une société de gestion diffère-t-elle de celle d’une banque ?

      J’ai co-dirigé Syz voilà maintenant plus de dix ans. Depuis, il est clair que la direction d’une banque est devenue encore plus contraignante. Je pensais qu’une société de gestion serait donc plus légère à piloter, mais en réalité, le niveau de complexité est quasiment le même que pour une banque de 2015. À part l’infrastructure bancaire, la gestion d’un établissement de cinq milliards et celle d’un gérant indépendant de taille équivalente présentent aujourd’hui peu de différences.

      Quelle expérience acquise chez Syz vous a le plus servi ?

      D’abord la gestion des hommes. Il ne faut jamais oublier qu’il s’agit de notre matière première. Il est fondamental de savoir gérer les individus et les amener chacun à donner le meilleur d’eux-mêmes, sur le plan individuel comme sur le plan collectif. Le travail d’équipe est un ressort fondamental dans une structure comme la nôtre. Voilà ce que j’ai appris chez Syz où nous avions quand même réunis 500 collaborateurs qui fonctionnaient bien ensemble.

      J’ai aussi appris de mes échecs. J’ai développé une approche plus réfléchie du risque et de la prise de décision. Aujourd’hui, je prends le temps d’analyser les choses en profondeur, ce qui m’est parfois reproché, mais qui s’avère souvent bénéfique.

      Enfin, j’ai appris à collaborer avec mes associés, à écouter leurs attentes, à respecter leurs choix et à trouver des compromis quand nécessaire pour assurer la bonne marche de Decalia. C’est tout un art. D’autres que moi auraient été plus enclins à exercer le pouvoir en solitaire.

      En quoi pensez-vous vous être le plus démarqué ?

      J’espère que nous projetons aujourd’hui l’image d’une structure qui se différencie par rapport à la plupart des gérants indépendants. Nous avons toujours souhaité fonder notre identité sur l’analyse, la recherche fondamentale et une vision macroéconomique forte. L’objectif est que Decalia soit perçue comme une organisation rigoureuse, réfléchie et capable d’anticiper.

      Où se situe l’innovation chez Decalia aujourd’hui ?

      Dans la gestion privée, qui reste un secteur assez traditionnel, l’innovation réside avant tout dans la relation client et la communication. La manière dont nous interagissons avec nos clients évolue profondément, en raison des avancées qui viennent avec le digital.

      Lors de la création de Decalia, c’est dans les thématiques que nous avons vraiment innové, bien qu’elles soient aujourd’hui un peu galvaudées, comme le sectoriel d’ailleurs. Lorsque l’effet tulipe d’un thème finit par s’épuiser et que l’effet de mode disparaît, il perd de son attrait en tant qu’investissement. Il existe un décalage très net entre le développement naturel d’un thème et l’évolution plus artificielle de la valorisation de ses actifs sous-jacents. Un thème s’inscrit dans le long terme, mais l’industrie financière cherche souvent une rentabilité plus immédiate.

      Par ailleurs, il est devenu plus facile de copier des stratégies d’investissement. Suivre une idée ne suffit plus pour être innovant. Aujourd’hui, lorsqu’on lance une stratégie ou un produit, il faut s’assurer qu’il ne pourra pas être répliqué immédiatement par un concurrent. Les barrières à l’entrée sont trop faibles.

      Qu’en est-il des Private Markets ?

      C’est différent. Copier un modèle dans les marchés privés est autrement plus complexe et nécessite du temps. Les barrières à l’entrée sont plus élevées. Il est d’autant plus difficile de monter une équipe que c’est un métier relativement récent, qui demande des compétences techniques très pointues. Dans ce domaine, nous avons pris une avance certaine en nous positionnant tôt et en développant des stratégies originales.

      Nous sommes en mesure d’offrir à des investisseurs sophistiqués des solutions avec des ratios risque-rendement très attractifs et des cycles d’investissement plus courts que le private equity classique. Nous parlons ici de cinq à sept ans, plutôt que dix à quinze ans.

      Nous avons su être innovants, et nous comptons bien le rester. Les marchés privés, avec le retrait relatif des banques, sont encore loin d’avoir délivré leur immense potentiel.

      Alfredo Piacentini

      Decalia

      Alfredo Piacentini a co-fondé Decalia en 2014, et il en est le managing partner. Il est également membre du conseil d’administration, du comité de direction ainsi que des comités de stratégie et d’investissement. Alfredo Piacentini a travaillé neuf ans chez Lombard Odier, à Genève et à Londres, en tant qu’analyste financier puis gérant de fonds, avant de co-fonder la banque Syz en 1995. Associé et directeur général du groupe, il a dirigé la gestion privée, la gestion centralisée et l’activité de fonds de place­ment. Il a également géré plusieurs fonds au cours de sa carrière, consacrés entre autres aux marchés émergents, à la région méditerranéenne, au marché italien et à une stra­tégie Global long/short. Il est titulaire d’un Master en Relations internationales de l’Institut Universitaire de Hautes Etudes Internationales de Genève.

      Sphere

      The Swiss Financial Arena

      Depuis sa création en 2016, SPHERE anime la communauté des pairs de la finance suisse. Elle leur propose en français et en allemand différents espaces d’échange avec un magazine, des hors-série réservés aux Institutionnels, un site web et des évènements organisés tout au long de l’année pour aborder de nombreuses thématiques. Toutes les parties prenantes de la finance, l’un des plus importants secteurs économiques de Suisse, ont ainsi à leur disposition une plateforme où il leur est possible d’échanger, de s’informer et de progresser.