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    • Frédéric Stolar
    • Managing Partner
    • Altaroc

Altaroc présente les gérants de son Millésime 2024, alors même que la reprise du marché du Private Equity s’avère prometteuse

Altaroc, société de gestion de fonds de Private Equity, vient de dévoiler les premiers gérants sélectionnés dans son Millésime 2024, actuellement en cours de levée. Avec une ambition de collecte de 400 M€, 260 M€ ont déjà été investis dans cinq fonds d’investissement rigoureusement sélectionnés, principalement dans les secteurs technologiques et de la santé.

Une sélection rigoureuse de fonds

Les investissements comprennent 70 M€ dans Vitruvian Investment Partners V, un fonds européen de growth buyout, et 70 M€ dans Summit Partners Growth Equity Fund XII, un fonds nord-américain. Thoma Bravo, acteur mondial du LBO dans les logiciels, reçoit 45 M€ pour son fonds mid-market Discover V et 40 M€ pour son fonds large cap Thoma Bravo XVI. Enfin, 35 M€ ont été alloués à Bridgepoint Development Capital V (BDC V), actif dans le lower-to-mid-market en Europe.

Summit Partners : pionnier du Growth Equity

Summit Partners, référence en Amérique du Nord dans le Growth Equity et le Growth Buyout, s’appuie sur une approche de sourcing direct appelée « cold calling » pour éviter les processus d’enchère. Leur stratégie repose sur une forte croissance organique, complétée par des acquisitions en build-up. Summit cible principalement la technologie et la santé, tout en diversifiant dans les services et la consommation. Leur équipe de 19 partners, très stable, présente 40 ans de track record, avec des performances très supérieures à la moyenne selon PitchBook, ce qui justifie, entre autres choses, leur présence dans le Millésime Altaroc Odyssey 2024.

Thoma Bravo, un leader du LBO dans les logiciels

Thoma Bravo est un acteur incontournable du LBO dans le secteur des logiciels. Leur playbook précis d’amélioration des marges opérationnelles et leur stratégie de croissance externe ont permis à la firme de livrer des performances remarquables. Suite à un processus de due diligence très poussé, Altaroc a décidé d’investir dans deux de leurs fonds : Thoma Bravo XVI (large cap) et Thoma Bravo Discover V (upper mid-market), convaincue par leur capacité à générer une croissance durable dans le secteur des logiciels.

Vitruvian : un champion européen

Vitruvian s’est imposé comme l’une des principales firmes européennes dans le mid-market. Leur stratégie repose sur des sociétés à faible intensité capitalistique avec une forte croissance organique. Actif dans la technologie, la santé, les services et la consommation, le gérant se distingue par un faible taux de perte et des performances solides, renforcées par une équipe expérimentée, ce qui le place en tête des gestionnaires européens.

Bridgepoint : un avantage dans le mid-market

Déjà investisseur dans Bridgepoint Europe VII, Altaroc a réitéré son engagement avec Bridgepoint Development Capital V (BDC V), un fonds qui cible des entreprises de 50 à 250 M€ dans les secteurs des services, de la technologie et de la santé. Appartenant à une grande organisation, BDC V bénéficie de ressources supplémentaires, lui offrant un avantage compétitif face à des concurrents plus petits, ce qui explique ses performances attractives.

Une taille de marché imposante

Le Private Equity atteint aujourd’hui environ 5 500 milliards de dollars d’actifs sous gestion, représentant 10 % des marchés boursiers mondiaux. Cette somme inclut la « poudre sèche », des capitaux non encore déployés, prêts à être investis. Avec 94 % des entreprises de plus de 100 M$ non cotées, le Private Equity dispose d’un vaste marché cible. Chaque année, entre 500 et 1 000 milliards de dollars sont levés, principalement aux États-Unis, soulignant la confiance des investisseurs institutionnels dans ce secteur.

Une reprise prometteuse du marché

Après un ralentissement en 2022, le Private Equity entre dans un nouveau cycle de croissance. La hausse des taux d’intérêt a fait baisser les prix des actifs à des niveaux comparables à ceux d’il y a 10 ans, créant des opportunités d’entrée attractives. Historiquement, le marché se redresse 18 à 24 mois après une correction, et les perspectives pour 2024 sont positives, notamment dans les secteurs technologiques et de la santé. Avec des fonds tels que Vitruvian, Thoma Bravo, Summit et Bridgepoint, les investisseurs sont bien positionnés pour tirer parti de ce cycle porteur.

Frédéric Stolar

Altaroc

Frédéric Stolar a plus de 35 ans d’expérience dans le Private Equity.

Frédéric a débuté sa carrière chez Apax, avant de rejoindre Warburg Pincus à Londres en tant que Responsable du Pôle Services Financiers. En 2001, avec le support de Power Corporation of Canada et du Groupe Bruxelles Lambert, il a co-fondé Sagard et mené avec succès les levées et le déploiement de ses trois premiers fonds, positionnant la société parmi l’un des fonds d’investissements français les plus performants du segment mid-market. En Mai 2021, Maurice Tchenio et Frédéric Stolar créent Altaroc, dont Frédéric est le Managing Partner.

Frédéric Stolar est diplômé de l’Ecole Centrale Supelec et de la Wharton Business School (Palmer Award avec haute distinction).

A propos d’Altaroc

La gamme Altaroc lancée en octobre 2021 permet d’accéder, dès 100 000 euros, à un portefeuille de fonds de Private Equity internationaux. Ces fonds, diversifiés sur le plan géographique, ciblent essentiellement les segments du Buy-Out et du Growth Equity sur différents secteurs : Tech, Logiciel & Telco, Santé et Business Services à dimension digitale. Les Millésimes Altaroc permettent aux tiers gérants, family offices et banques privées de répondre aux besoins en Private Equity de leurs clients avec une offre clef en main 100% digitale.

Altaroc compte à ce jour deux bureaux : Paris et Genève.

 

 

Nous vous rappelons que le Private Equity comporte des risques, notamment de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Veuillez-vous référer au prospectus du FIA et aux documents d’informations clés pour l’investisseur avant de prendre toute décision finale d’investissement. 

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    Tendances

    Solutions d’investissement

      • Interview Emmanuel Petit
      • Responsable de la gestion obligataire, gérant de R-co Conviction Credit Euro
      • Rothschild & Co Asset Management

    Des baisses de taux synonymes d’opportunités ?

    Alors que la BCE et la Fed viennent toutes deux d’entamer la normalisation de leurs politiques monétaires, le rythme et l’ampleur de ce mouvement restent encore incertains au regard des fondamentaux économiques. Emmanuel Petit livre ici son analyse sur ce nouvel environnement.

    Comment interpréter les dernières baisses de taux directeurs ?

    Les décisions prisent dernièrement par les banques centrales marquent clairement l’enclenchement d’un cycle de baisse de taux. La BCE a déjà opéré deux baisses de 25 points de base, en juin, puis en septembre, alors que la Fed vient d’entériner une première baisse de 50 points de base, une première depuis 2020. Ces décisions s’appuient sur des chiffres d’inflation globale bien orientés, à 2,2 % en Europe et 2,5 % aux États-Unis, proches de la cible des 2 %. L’inflation structurelle, dite « core », hors alimentation et énergie, reste toutefois stable, autour de 2,8 % en Europe et 3,2 % aux États-Unis. Elle reste soutenue par un secteur des services particulièrement exposé aux pressions salariales.

    Cette décision marque-t-elle un changement d’appréciation de la part des banques centrales ?

    En dépit de ce changement de cap, les banques centrales continuent de marteler qu’elles sont et resteront « data dependent ». Jusqu’à présent, l’inflation leur servait de boussole mais, désormais, ce sont les données d’emploi qui sont observées avec la plus grande attention. La décision d’assouplir leurs politiques monétaires indiquent néanmoins qu’elles misent toutes deux sur une hausse du taux de chômage dans les mois à venir.

    Comment se comporte le marché de l’emploi dans ces deux zones ?

    En Europe, le taux de chômage est au plus bas et la croissance des salaires reste vigoureuse, à près de 4 %, sans gain de productivité. Les entreprises pourraient, dès lors, être tentées d’augmenter leurs prix pour maintenir leurs marges. Du côté des États-Unis, le taux de chômage à, certes, augmenté de 0,8 % depuis son point bas du mois de mai 2023 mais, comme l’indiquaient les dernières publications, les inscriptions au chômage tendent également à la baisse. Avec des ventes au détail qui restent résilientes, ces chiffres nous indiquent que nous sommes encore loin d’un environnement récessionniste.

    À quoi peut-on s’attendre dans les mois à venir ?

    Pour l’instant, on peut estimer que les banques centrales réduisent leur politique monétaire restrictive au rythme de la perte de vitesse des économies. Il faudrait que ces dernières chutent brutalement au cours des prochains mois pour que les banques centrales se sentent véritablement à l’aise avec l’idée de continuer à baisser leurs taux. Lorsque l’on regarde les indicateurs avancés, ils signalent d’ores et déjà un ralentissement économique. Néanmoins, la valorisation des actifs risqués n’intègre absolument pas l’éventualité d’une récession. Un scénario alternatif à la récession et au « soft landing » repose sur l’idée que les banques centrales commencent trop tôt à desserrer l’étau monétaire, avant que l’inflation ne soit revenue à la cible. En reboostant l’économie par des baisses de taux, le risque serait faire repartir l’inflation, et donc de remonter les taux plus tard avec, pour le coup, un impact très négatif sur l’économie. Les banques centrales prennent donc actuellement un vrai pari concernant la maitrise de l’inflation.

    Où se situent actuellement les niveaux de taux ?

    Les courbes de taux se sont repentifiés durant l’été. La pente de la courbe américaine s’est même réinstallée en territoire positif entre le 2 et le 10 ans, après avoir atteint un plus bas, à -110 points de base, en Juillet 2023. Nous pensons néanmoins qu’il convient de prendre un peu de perspective. Le point haut atteint par les taux européens date d’octobre 2023 et s’établissait à près de 3 %. Son niveau se situe désormais à 2,15 % alors que la repentification des courbes a débuté en juillet 2023.

    Quelle approche privilégier dans cet environnement ?

    Actuellement, la difficulté tient au positionnement à prendre vis-à-vis des anticipations de taux à un an. Nous considérons qu’il convient de se montrer plus prudent sur la duration pour deux raisons, avec un biais pour la pentification de la courbe. La première concerne la valorisation des courbes de taux qui intègre déjà un scénario de récession, notamment via des anticipations d’inflation à 1,60 % sur la courbe allemande, alors que la cible des banques centrales est de 2 %.

    Par ailleurs, si les marchés se montrent trop optimistes quant au rythme et à l’ampleur des baisses de taux, dans le cas où l’économie reste résiliente, on peut s’attendre à une hausse de la volatilité qu’il faudra être en mesure de capter. Cette volatilité se matérialisera certainement sur les taux, mais également sur le crédit, où les spreads se sont beaucoup resserrés. Par ailleurs, cette classe d’actifs réagirait particulièrement mal si les investisseurs venaient à être pris à contrepied sur les taux. Une situation qui, pour le coup, précédera un retournement cyclique plus dur. Compte tenu de ces éléments, cette stratégie nous paraît actuellement être la plus convexe.

    Emmanuel Petit

    Rothschild & Co Asset Management

    Emmanuel Petit a débuté sa carrière en 1998 chez HSBC Asset Management comme analyste dans le domaine de l’attribution de performances AIMR-GIPS puis il est devenu analyste crédit en 2001. En 2006, il rejoint Rothschild & Co Asset Management en tant que gérant obligataire sur les obligations privées. Il en est responsable de la gestion obligataire depuis 2011. Emmanuel est diplômé d’un mastère spécialisé en Finance d’entreprise et membre de la SFAF (Société Française des Analystes Financiers).

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      Le boom des family offices dans la région Asie-Pacifique

      Avec la création de richesse qui a cours depuis maintenant plusieurs années dans la région Asie-Pacifique, ce sont désormais plusieurs milliers de single family offices qui officient entre Hong Kong et Singapour. Une opportunité pour les prestataires qui sauront comprendre leurs spécificités.

      Dans son récent rapport, le cabinet international de conseil McKinsey souligne qu’entre 2023 et 2030, la région Asie-Pacifique devrait connaître un transfert de richesse intergénérationnel massif, estimé à environ 5’800 milliards de dollars. Les Ultra High-Net-Worth Individuals devraient représenter environ 60 % de ce montant. Cette dynamique a conduit à une augmentation spectaculaire du nombre de single-family offices à Hong Kong et à Singapour. Leur chiffre a quadruplé depuis 2020, et il se recense désormais près de 4’000 structures. Pour tous ces prestataires de services, positionnée sur le très haut de gamme, de nombreux enjeux ou défis accompagnent cette transition générationnelle, et ils trouvent bien évidemment des échos en Suisse.

      Une opportunité de marché pour les prestataires de services

      Cette croissance fulgurante offre aux banques, assureurs, multi-family offices, gestionnaires d’actifs et autres wealthtechs de nombreuses opportunités d’offrir des services spécialisés. Les family offices, qui gèrent des aspects variés du patrimoine familial – planification successorale, investissements, philanthropie et fiscalité – varient considérablement en termes de taille et de complexité. Si les banques et MFO ont historiquement dominé ce secteur, les assureurs et acteurs de la wealthtech s’y intègrent de plus en plus, avec des solutions innovantes avec l’avantage d’être parfois plus axés sur la technologie.

      Hong Kong et Singapour : pôles majeurs des family offices

      Hong Kong et Singapour, malgré leur petite taille, se sont imposés comme des centres névralgiques pour les family offices en Asie-Pacifique. Ensemble, ces deux villes abritent environ 15 % des single family offices qui officient à l’échelle globale. Ils bénéficient entre autres de régimes fiscaux attractifs, d’une réglementation claire et d’écosystèmes financiers bien développés. En 2023, chacune de ces structures gérait en moyenne environ 1,3 milliard de dollars d’actifs offshore, confirmant ainsi leur rôle clé dans le paysage financier mondial.

      Flux de richesses et adaptation des prestataires

      L’afflux de capitaux vers Hong Kong et Singapour provient principalement de la Chine continentale, de l’Inde et de l’Indonésie, mais on observe aussi une montée des flux en provenance d’Europe et d’Amérique du Nord, les investisseurs cherchant en effet à diversifier leurs actifs. Cela impose aux gestionnaires de patrimoine de revoir leurs stratégies et de s’adapter à cette tendance mondiale.

      Comprendre les spécificités des family offices en Asie-Pacifique

      Les family offices de la région peuvent être classés en quatre grands types :

      1. Les family offices d’entrepreneurs visionnaires. Fondés par des entrepreneurs, souvent issus de la tech, ces bureaux misent sur des investissements à haut risque et rendement, notamment via leurs réseaux pour dénicher des startups prometteuses.
      2. Family offices de propriétaires d’entreprises traditionnelles. Créés par des chefs d’entreprises de première génération, ces bureaux privilégient des investissements plus conservateurs, souvent avec l’appui des banques pour les conseils financiers.
      3. Family offices intégrés. Ces bureaux appartiennent à des activités commerciales existantes, privilégiant des investissements passifs qui complètent le cœur de métier.
      4. Family offices professionnalisés. Ces structures sophistiquées disposent de directeurs d’investissement internes et suivent des stratégies de préservation ou de croissance du patrimoine bien définies.

      A chaque défi, une solution !

      Répondre aux besoins spécifiques des family offices avec des solutions sur mesure face aux défis qu’ils rencontrent peut se révéler très fructueux. De nombreux family offices souffrent par exemple de structures de gouvernance inadéquates, ce qui nuit à la transparence et à la prise de décision. Proposer des services de conseil en gouvernance et mettre en place des processus de médiation pour équilibrer les intérêts familiaux est essentiel.

      Un autre défi est la gestion des coûts opérationnels, notamment les frais élevés liés au recrutement. L’externalisation, les stratégies d’embauche optimisées et le soutien au recrutement sont des solutions recherchées. En matière d’investissement, les family offices manquent parfois d’accès à des opportunités d’investissement alternatives sur mesure. Faciliter l’accès à des transactions, proposer des services de due diligence et encourager les co-investissements peuvent faire la différence.

      Enfin, côté technologie, une infrastructure souvent obsolète affecte la gestion des données et l’efficacité opérationnelle des family offices. Les entreprises de WealthTech proposant des solutions de gestion avancée des données et des outils de reporting devraient répondre aux attentes de ces structures.

      Les prestataires capables de répondre à ces défis avec des solutions sur mesure captureront une part significative du marché en pleine expansion des family offices à Hong Kong et Singapour, assurant ainsi leur succès à long terme.

      Géraldine Monchau

      SPHERE

      Géraldine Monchau dirige les développements de SPHERE. Elle a débuté son parcours professionnel dans la finance traditionnelle où elle a occupé des postes à responsabilité liés à la gestion de portefeuille discrétionnaire et à l’advisory. Elle a ensuite rejoint l’industrie de la technologie blockchain et des actifs numériques. Géraldine est diplômée de l’IUHEI, du CFPI et du CAIA. Co-fondatrice de Women in Web3 Switzerland, elle est membre du comité scientifique du CAS Blockchain HEG.

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      • Interview Bernard Aybran
      • CEO CMG Monaco
      • CMB Monaco

      « Prendre des engagements sur la qualité de notre gestion »

      CMB Monaco, par le biais de sa filiale CMG Monaco, est entrée en partenariat avec Performance Watcher pour mieux évaluer la qualité de ses performances de gestion mais aussi pour davantage de transparence à l’égard de ses clients et prospects.

      Pour quelles raisons avez-vous souhaité travailler avec Performance Watcher?

      Dans le monde de l’asset management, il est très facile de comparer les performances des fonds, de même que leur track record, à des indices de marché et à l’ensemble de la concurrence. C’est un univers très documenté, avec des sociétés comme Morningstar ou Citywire qui passent chaque factsheet au crible pour produire une multitude de classements.

      En revanche, il n’existe pas de Citywire ou de Morningstar pour la gestion de fortune. Des bribes d’information sont disponibles de ci et de là, mais il n’y a pas vraiment d’institution qui puisse centraliser et les traiter. A ma connaissance, Performance Watcher est la seule plateforme capable de référencer des milliers de mandats discrétionnaires tout en garantissant leur anonymat. Les comparatifs portent principalement sur la performance et le risque, ce qui nous permet de nous situer dans notre univers concurrentiel. Les informations produites sont de très bonne qualité. Nous avons pu nous en rendre compte par nous-mêmes, puisque nous leur transférons un bon nombre de données sur des centaines de mandats et nous obtenons en retour des analyses très précises.

      Dans quelle stratégie s’inscrit cette démarche ?

      Nous voulons d’abord prendre des engagements sur la qualité de notre gestion. Pour s’en assurer, il est toujours bon de savoir où nous en sommes par rapport à nos concurrents et de pouvoir procéder à des ajustements si nécessaire. Il en va de même dans toutes les industries.

      L’utilisation de Performance Watcher nous permet aussi de renforcer notre stratégie commerciale. Nous avons beaucoup de clients ou prospects multi-bancarisés qui veulent forcément savoir comment nous nous positionnons par rapport à d’autres gestionnaires. Nous pouvons donc leur expliquer en leur présentant différentes données qui proviennent d’une source indépendante. Accessoirement, ils peuvent se connecter directement au site Performance Watcher pour mieux visualiser les performances générées en moyenne dans le secteur.

      Dans quel contexte employez-vous Performance Watcher plus précisément ?

      Performance Watcher est d’abord disponible en interne, sur notre intranet, pour tous nos banquiers, gestionnaires de fortune, et chargés de relation. Comme je vous le signalais, nous nous en servons pour communiquer auprès d’un certain nombre de clients et de prospects. C’est particulièrement utile pour les family offices, qui ont l’habitude d’examiner plusieurs concurrents avant de décider de confier un mandat à l’un ou à l’autre.

      A terme, nous pensons intégrer les données Performance Watcher dans nos rapports de manière systématique. C’est un développement auquel nous réfléchissons sérieusement.

      Sur un plan plus large, quelles sont les grandes orientations stratégiques de CMB pour son activité de gestion de fortune?

      Nous travaillons sur des patrimoines importants. Certains de nos clients sont résidents monégasques mais nous avons aussi une clientèle très internationale. Nous disposons par exemple d’un desk qui se consacre exclusivement à la clientèle britannique. Nos clients sont des héritiers, qui appartiennent à une dynastie, ou des entrepreneurs qui ont su se créer eux-mêmes leur fortune.

      Ce sont deux typologies de clients pour lesquelles nous avons développé des approches sensiblement différentes. Les entrepreneurs se laissent peut-être plus facilement tenter par des investissements non cotés sur les marchés privés. Ils ont davantage envie de parler avec Mediobanca (notre actionnaire), pour la banque d’affaires, ou d’être mis en contact avec des boutiques comme celle de Messier, qui fait également partie de notre Groupe.

      Nous voulons donc poursuivre le développement de cette clientèle internationale avec une offre de services qui corresponde parfaitement aux attentes de chacun des segments qui la compose.

      Avec la pression toujours plus forte sur les marges et l’obligation d’entamer sans cesse de nouveaux développements, où les banques privées doivent elles aujourd’hui concentrer leurs efforts?

      Nous traitons une clientèle multi-bancarisée, qui va être de plus en plus sollicitée. Pour gagner sa confiance, et pour la conserver, il me semble que nous devons insister davantage sur la transparence. Le travail que nous menons avec Performance Watcher s’inscrit d’ailleurs dans cette démarche.

      Bernard Aybran

      CMB Monaco

      Bernard Aybran bénéficie de trente ans d’expérience en gestion d’actifs, à la fois comme gérant de portefeuille et dirigeant de sociétés de gestion. Actuellement CEO de CMG Monaco, la filiale de gestion de CMB Monaco, il a auparavant dirigé l’activité du groupe Invesco en Europe du Sud et a co-fondé la filiale de multi-management de la banque Edmond de Rothschild. Bernard est titulaire d’un Magistère Banque-Finance-Assurance de l’Université Paris-Dauphine et enseigne aujourd’hui en Master à l’Université Nice-Côte d’Azur.

       

       

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        • Felix Oeschger & Kurt Moosman
        • Membre du conseil d’administration & Président
        • Swiss Single Family Office Association

        « Veiller à ce que les family offices poursuivent leur professionnalisation »

        La Suisse compte environ 250 à 300 single family offices qui gèrent ensemble près de 600 milliards de francs, une part significative du marché de la gestion de fortune. Ce sont là les chiffres clés qui ressortent du rapport de la SFOA, publié pour la première fois en collaboration avec l’Université de Saint-Gall et l’UBS. Kurt Moosmann et Felix Oeschger reviennent sur les points les plus marquants de ce tout premier état des lieux.

        Comment décririez-vous le paysage suisse des single family offices ?

        Kurt Moosmann. Par le passé, les single family offices suisses ont agi avec beaucoup de retenue. Ils ne se sont que rarement manifestés en public. Cela est dû avant tout à la culture locale qui privilégie une certaine discrétion. Une majorité de ces family offices gère cependant des participations dans des entreprises familiales, qui sont nettement plus visibles pour le public. Le secteur a connu une forte croissance au cours des dernières décennies, due notamment au fait que des entrepreneurs étrangers et des particuliers fortunés se sont installés en Suisse dans des proportions importantes. Les conditions politiques et économiques ainsi que la solidité de la place financière ont été déterminantes dans leur choix. Aujourd’hui, les single family offices jouent donc un rôle majeur dans l’économie suisse.

        Comment la nouvelle Swiss Single Family Office Association soutient-elle ses membres ?

        Felix Oeschger. La SFOA est née du besoin de créer une voix unique pour les family offices en Suisse. Notre ambition, au travers de l’association, est d’assurer une représentation coordonnée et efficace de leurs intérêts. Cela implique la définition de nouvelles normes, sur le plan de la gouvernance comme de la pratique, la valorisation de l’expertise et le dialogue constant avec les autorités de tutelle et les parlementaires. Ces relations sont importantes pour nous, notamment au regard des exigences réglementaires qui se profilent à l’horizon.

        Par ailleurs, nous considérons également que l’une de nos tâches principales est de veiller à ce que les family offices poursuivent leur professionnalisation. C’est pourquoi nous avons conclu différents partenariats avec des institutions académiques telles que l’International Institute for Management Development à Lausanne, afin de proposer des programmes et des certifications adaptés aux experts en matière de family office.

        L’un des grands thèmes du moment est la réglementation. Quels grands défis va-t-il falloir relever dans ce domaine ?

        Kurt Moosmann. L’augmentation globale des fortunes privées a entraîné une hausse rapide du nombre de single family offices. De plus en plus, les familles d’entrepreneurs ont en effet envie de recourir à un family office situé en dehors de l’entreprise, pour répondre à de multiples besoins qui dépassent forcément son cadre opérationnel. La transformation numérique, les évolutions fiscales et géopolitiques de même que les aspirations des prochaines générations sont des facteurs déterminants qui influent sur l’évolution des besoins, des visions et des souhaits des familles. Les family offices doivent s’aligner sur cette dynamique.

        Il va de soi que nos échanges avec les autorités constituent une partie importante de notre travail. Nous voulons nous assurer que l’environnement, qu’il soit économique ou réglementaire, reste favorable à la croissance et à la durabilité des family offices en Suisse. Nous sommes actuellement très préoccupés par l’initiative des jeunes socialistes sur les successions. 

        Quels axes vous intéressent dans le domaine de la réglementation ?

        Kurt Moosmann. Les single family offices veulent garantir des conditions-cadres attrayantes. Pour renforcer l’attractivité de la Suisse à leurs yeux, nous réfléchissons à l’idée d’un système d’autorisation basé sur l’autorégulation. Ce qui nous permettra par ailleurs de protéger plus encore le secteur. Cette idée bénéficie d’un soutien clair parmi nos membres. Dans un premier temps, nous avons entamé l’élaboration de pratiques exemplaires, appelées par la suite à devenir des normes.

        Quels sont pour vous les principaux résultats du rapport « Swiss Single Family Office Landscape », que vous avez publié ce printemps ?

        Felix Oeschger. En fin de compte, c’est le volume des informations recueillies, car il permet de se faire une idée plus précise du secteur des family offices. J’ai été personnellement surpris par sa taille. La fortune nette gérée par les family offices est estimée de manière conservatrice à 600 milliards de francs, avec une part importante constituée d’entreprises familiales et de participations stratégiques. Environ 70 % des single family offices possèdent une entreprise familiale et 82 % d’entre eux détiennent des investissements stratégiques, principalement dans les secteurs de l’immobilier, de l’industrie et de la finance. L’orientation géographique des single family offices est également un point très important, puisqu’environ un tiers de la fortune totale est investie en Suisse. L’importance sur le plan économique est donc significative et contribue de manière importante à la prospérité du pays.

        Quelles sont selon vous les tendances qui décideront du futur des single family offices suisses?

        Kurt Moosmann. Nous constatons une tendance persistante à la professionnalisation et à la spécialisation. Le rôle central des single family offices au croisement entre famille et gouvernance d’entreprise, de même que leur influence déterminante sur la succession de l’entreprise, me semble crucial. Il convient de mettre en avant cette responsabilité fiduciaire en faveur des générations suivantes et d’ouvrir de nouvelles voies qui nous permettront de transmettre les patrimoines familiaux de manière structurée, ordonnée et préservée.

        Pour cela, il est nécessaire de mettre en place le cadre juridique approprié. Il n’est pas dans l’intérêt de la Suisse qu’une famille suisse disposant d’un patrimoine substantiel, centré sur l’entreprise, doive aujourd’hui se rendre à l’étranger pour régler sa succession de manière ordonnée, sans fiscalité excessive. Une succession ordonnée ne garantit pas seulement la préservation du capital financier et humain. Elle contribue également à maintenir la création de valeur en Suisse sur le long terme.

        Quelles sont vos principales priorités pour la SFOA dans les années à venir ?

        Kurt Moosmann. Poursuivre la professionnalisation de notre secteur. Pour y parvenir, nous devons continuer à renforcer notre offre en matière de formation. C’est ainsi que nous pourrons aider les familles à planifier de manière durable, et pour les générations futures.. Mais les conditions-cadres revêtent également beaucoup d’importance. L’atmosphère de plus en plus tendue dans laquelle évoluent les entreprises en Suisse nous préoccupe beaucoup. Nous avons besoin de conditions-cadres qui garantissent un développement pérenne de l’entrepreneuriat. Il faut veiller encore et toujours à ce que les entreprises familiales soient perçues comme la colonne vertébrale de notre économie nationale, qu’il convient de protéger et d’encourager pour le bien du plus grand nombre.

        Felix Oeschger. Je suis complètement en accord avec Kurt. En tant qu’organisation professionnelle, nous voulons permettre à nos membres d’apprendre les uns des autres. Mais nous devons aussi mieux faire connaître nos préoccupations à l’extérieur. Derrière les family offices se cachent souvent des entreprises familiales qui contribuent de manière déterminante à la prospérité de la Suisse. De nombreux family offices investissent dans des startups innovantes et des entreprises en croissance, ou contribuent de manière déterminante, par le biais de leurs fondations, à alimenter la culture, l’art, le sport et d’autres intérêts publics.

        Cela ne génère pas seulement des rendements financiers, mais permet également de construire un solide héritage, aligné sur les valeurs familiales. Pour vous donner un exemple, un family office vient récemment d’assurer une transition en douceur de la direction de l’entreprise à la génération suivante, tout en mettant en place une fondation éducative. Ces histoires illustrent les contributions variées et utiles que les family offices sont capables d’apporter au-delà de la seule gestion de fortune.

        Kurt Moosmann & Felix Oeschger

        Swiss Single Family Office Association

        Kurt Moosmann est président de la SFOA et vice-président exécutif d’Elsa Peretti Holding. Il siège par ailleurs au conseil d’administration de plusieurs entreprises familiales et joue un rôle actif en tant que membre dans des conseils de fondation. Auparavant, il a occupé des fonctions de direction au sein de family offices en Suisse et à l’étranger.

        Felix Oeschger est aujourd’hui chef de la stratégie du Gaydoul Group et membre du conseil d’administration de la SFOA. Auparavant, il a occupé différentes fonctions de direction dans la gestion de fortune.

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        Martin Velten
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        « Un processus d’investissement entièrement automatisé, piloté de bout en bout par l’IA. »

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        Sphere

        The Swiss Financial Arena

        Depuis sa création en 2016, SPHERE anime la communauté des pairs de la finance suisse. Elle leur propose en français et en allemand différents espaces d’échange avec un magazine, des hors-série réservés aux Institutionnels, un site web et des évènements organisés tout au long de l’année pour aborder de nombreuses thématiques. Toutes les parties prenantes de la finance, l’un des plus importants secteurs économiques de Suisse, ont ainsi à leur disposition une plateforme où il leur est possible d’échanger, de s’informer et de progresser.