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Pour Steffen Wagner, invité de PODIUM, l’événement organisé par SPHERE, l’Europe est idéalement positionnée pour mener la révolution deeptech. Avec des avancées comme le graphène, le boson de Higgs ou la technologie ARN messager à l’origine du vaccin BioNTech, elle dispose de toute évidence des talents et du savoir-faire industriel nécessaires pour façonner l’avenir de la technologie.
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« La dette privée demande une approche bien plus rigoureuse que le private equity. »
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« Notre banque n’est pas un conseiller fiscal » n’est plus une défense suffisante dans le monde financier interconnecté d’aujourd’hui. Négliger les implications fiscales coûte des milliards aux investisseurs chaque année, alors que la surveillance s’intensifie et que les portefeuilles se mondialisent. Les gestionnaires de fortune suisses doivent donc évoluer et intégrer les implications fiscales dans leurs décisions stratégiques.
« Nous estimons que jusqu’à 3 milliards de francs suisses sont payés en trop chaque année par les investisseurs, faute d’intégration de leur situation fiscale aux décisions de gestion », estime Romain Faraut, directeur du marché suisse pour la WealthTech Croesus.
Répondre aux exigences réglementaires
Des réglementations sont adoptées partout dans le monde pour exiger que les produits financiers proposés soient adaptés à la situation spécifique des investisseurs. En Suisse, les articles 10 et 11 de la Loi fédérale sur les services financiers, la LSFin, exigent que les firmes « vérifient le caractère approprié des instruments financiers » qu’elles proposent à chaque client.
Ce cadre juridique donne le droit aux investisseurs de s’attendre à un certain degré de diligence dans la manière dont leur situation fiscale est prise en compte, en particulier dans le cadre de relations de gestion discrétionnaire et de conseil.
Clarifier le degré de responsabilité fiscale
Bien que les banques n’offrent pas nécessairement de conseils fiscaux, leur degré de responsabilité varie en fonction de la nature de la relation client :
Le coût de la négligence fiscale
Un cas examiné par l’Ombudsman des banques suisses illustre les risques de négliger l’adéquation fiscale. Il y a quelques années, une cliente âgée résidant à l’étranger a vu son portefeuille entièrement liquidé et réinvesti dans un fonds interne par sa banque suisse, dans le cadre d’un mandat discrétionnaire. Les plus-values qui en ont résulté ont entraîné une lourde facture fiscale dans son pays de résidence.
Initialement, la banque a nié toute responsabilité, invoquant sa position de non-conseil en matière fiscale. Cependant, lors de la médiation, elle a accepté de couvrir la moitié de l’obligation fiscale. Ce cas sert d’avertissement clair : l’adéquation fiscale ne doit pas être négligée, même lorsqu’elle n’est pas contractuellement définie.
Pourquoi l’adéquation fiscale ajoute une valeur stratégique
À mesure que les régimes fiscaux évoluent et que les attentes des investisseurs augmentent, l’intégration des considérations fiscales dans les décisions de portefeuille n’est plus une option. Une stratégie robuste tenant compte des aspects fiscaux :
Une approche ciblée qui respecte la situation de chaque client, les exigences déclaratives et l’exposition fiscale est désormais une caractéristique distinctive de la gestion de fortune haut de gamme.
« L’objectif n’est pas de fournir des conseils fiscaux, mais d’écarter les produits susceptibles d’avoir des conséquences fiscales défavorables en fonction de la résidence du client, souligne Nabil Hatimy, directeur et responsable de la livraison client et des partenariats pour la RegTech Indigita SA. Il ne s’agit pas d’avoir une liste unique de produits, mais bien de prendre en compte la situation fiscale de chaque client. »
La technologie au service de la conformité et de l’efficacité
Afin de se maintenir en tête de peloton, les banques suisses se tournent vers des technologies et des partenariats qui allient conformité et personnalisation client. En intégrant les données fiscales d’Indigita dans ses systèmes, Croesus permet aux gestionnaires de fortune de comprendre de manière proactive l’impact fiscal des décisions d’investissement à travers les juridictions, faisant de l’adéquation fiscale une activité évolutive à valeur ajoutée.
« La prise en compte fiscale d’un grand nombre de portefeuilles d’investisseurs internationaux a toujours été une activité fastidieuse, complexe et coûteuse. Aujourd’hui, nous levons cet obstacle et inversons la tendance en permettant à la personnalisation fiscalement adéquate de portefeuilles internationaux de devenir une tâche à valeur ajoutée », soutient M. Hatimy.
« Croesus Central est déjà disponible pour les professionnels suisses et permet l’analyse fiscale des titres et la gestion de portefeuille fiscalement adéquate de façon intégrée, automatisée et immédiate », ajoute M. Faraut.
« Avec l’augmentation de la pression réglementaire et des exigences des clients, les gestionnaires de fortune qui intègrent l’adéquation fiscale au coeur de leur pratique ne se contenteront pas de se protéger : ils seront des leaders », conclut-il.
Romain Faraut
Croesus
Basé à Genève, Romain est le fer de lance de l’initiative d’expansion européenne de Croesus. Avant de rejoindre Croesus, il a fortement contribué à la croissance de plusieurs banques privées situées en Suisse. Romain est titulaire de certifications en gestion de fortune (CIWM), en gestion des risques (FRM) et en actifs alternatifs (CAIA).
Croesus
Croesus fournit des solutions de gestion de patrimoine innovantes, performantes et sécurisées, comprenant une solution de personnalisation de portefeuille fiscalement efficiente. Ces solutions permettent aux professionnels de la gestion de patrimoine d’accroître leur productivité, d’améliorer les relations avec leurs clients, de prendre des décisions éclairées et de simplifier la gestion des actifs sous gestion.
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Le marché du secondaire a plus que doublé en cinq ans, au point de dépasser aujourd’hui les 170 milliards de transactions annuelle. Avec cette montée en puissance assez spectaculaire, il est devenu un espace stratégique pour les investisseurs. Lors de la journée PODIUM organisé par SPHERE, Nicolas Renauld en a présenté les contours avec force.
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Manque de standardisation des données, complexité des valorisations, fréquence limitée des mises à jour, intégration difficile avec les systèmes existants, et faible transparence des flux d’information… Autant d’obstacles auxquels les gestionnaires de fortune sont confrontés lorsqu’il s’agit d’intégrer des actifs private markets dans une gestion de portefeuille globale. Lors de la journée PODIUM organisée par SPHERE, Sener Arslan a passé en revue ces pain points et les solutions qui se présentent.
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L’intérêt pour les marchés privés n’a pas faibli en 2025, stimulé par un potentiel de rendements attractifs, une plus grande diversification et un éventail d’opportunités plus large. Reste à savoir comment s’assurer d’un dosage optimal. Supriya Menon propose quelques éléments de réponse.
Si les marchés privés captivent autant, c’est avant tout grâce au potentiel de prime de rendement liée à leur illiquidité et leur complexité, entre autres facteurs. Moins faciles à acheter et à revendre, ces actifs offrent historiquement des performances supérieures aux marchés publics, rémunérant ainsi ceux qui acceptent de prendre les risques associés.
Mais cette prime n’est pas le seul attrait. Les actifs privés permettent aussi d’investir dans des segments habituellement hors de portée des marchés cotés, tels que les startups en phase pré-IPO ou les entreprises en capital-risque avancé. À l’heure où les small caps cotées se raréfient, ces opportunités deviennent précieuses. Toutefois, la prudence est de mise. La faible volatilité apparente des actifs privés ne constitue pas forcément une protection contre les turbulences du marché. Elle résulte principalement de la moindre fréquence des transactions enregistrées sur ce type d’actifs.
Reste donc à déterminer la manière la plus efficace d’intégrer ces investissements dans un portefeuille. Dans notre cas précis, il s’agit de structures fermées plutôt que de structures evergreen. Pour cela, une approche en trois étapes permet un calibrage optimal.
La première est cruciale. Elle consiste à évaluer sa capacité réelle à gérer l’illiquidité. Cela dépend directement des flux de trésorerie futurs, des contraintes réglementaires et de la complexité opérationnelle de gestion. Un portefeuille qui doit constamment dégager des liquidités pour honorer ses passifs aura naturellement moins de marge de manœuvre qu’un autre exclusivement orienté vers la croissance du capital. Les exigences réglementaires telles que les ratios de liquidité pour les banques ou les fonds propres requis pour les assureurs imposent également une vigilance particulière. Enfin, il faut prendre en compte la complexité opérationnelle des marchés privés, car ces investissements nécessitent des ressources internes importantes et une gouvernance rigoureuse.
Une fois déterminée la limite supérieure d’illiquidité, vient la question clé du rendement. Votre portefeuille a-t-il besoin de ces rendements excédentaires ? Pour répondre, il faut se demander si les objectifs du portefeuille peuvent être atteints sans ces actifs privés. Dans nos modèles, nous supposons que, par rapport aux marchés publics équivalents, ces actifs peuvent offrir une prime de 2 % pour la dette privée et de 3 % pour le capital-investissement. L’enjeu est d’évaluer objectivement si ces primes sont réalistes et suffisantes au regard du risque encouru.
Enfin, la troisième étape concerne la capacité concrète à accéder efficacement à ces investissements privés, à les sélectionner et à les gérer. Dans cet univers, l’accès aux meilleurs gestionnaires fait toute la différence, même si elle n’est pas garantie, tout comme la capacité à structurer, gérer et diversifier les allocations sur plusieurs millésimes à grande échelle. Historiquement, les rendements varient fortement d’un gestionnaire à l’autre, plaçant ainsi la sélection au cœur de la performance. Disposer d’une solide expertise interne ou externe pour identifier, choisir et suivre rigoureusement ces investissements s’avère donc déterminant. Il est également important de maintenir une cohérence stratégique dans le temps, malgré les fluctuations des cycles économiques.
En somme, dimensionner correctement une allocation aux marchés privés ne relève pas seulement de calculs financiers : c’est une équation subtile intégrant les contraintes d’illiquidité, les objectifs précis de rendement et les capacités réelles en matière de gestion et de sélection.
Cette approche structurée, adaptée aux spécificités des investisseurs professionnels, permet d’aligner au mieux les allocations en marchés privés avec des objectifs stratégiques de long terme. L’ambition est claire : maximiser la performance tout en maîtrisant les risques, pour faire des investissements privés un atout stratégique durable.
Supriya Menon
Wellington Management
Supriya Menon est responsable de la stratégie Multi-Actifs EMEA chez Wellington Management. Dans ce rôle, elle conseille les clients sur l’allocation stratégique et développe des solutions d’investissement multi-actifs sur mesure. Avant de rejoindre Wellington Management en 2022, elle a été pendant près de 10 ans stratège senior multi-assets chez Pictet Asset Management, où elle a piloté la stratégie d’allocation d’actifs pour des fonds institutionnels et wholesale. Supriya a aussi occupé des rôles similaires chez Aviva Investors et Lehman Brothers, après avoir commencé sa carrière chez Morgan Stanley.
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