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Solutions Investissements

  • Interview Pierre-Yves Lécureux
  • Fondateur & directeur 
  • VMR Optimum

« Nous menons à bien tout le processus de due diligence pour les gérants »

Pierre-Yves Lécureux a créé VMR Optimum pour régler quelques-uns des problèmes qu’il rencontrait comme GFI. Il met donc en relation aujourd’hui des émetteurs de dette privée et des gestionnaires de fortune, après avoir effectué en amont tout le travail d’analyse et de sélection.

Francesco Mandalà

Pourquoi avez-vous choisi de vous concentrer sur la dette privée ?

J’ai travaillé longtemps comme gérant indépendant. Dans ce rôle, je me suis rendu compte au fil des années que le nombre toujours plus important de retraités et la baisse inéluctable des rentes imposaient des alternatives aux propositions des caisses de pension. Les rentiers vont en effet avoir de plus en plus tendance à prendre tout ou partie de leur prévoyance sous forme de capital. Or, il se trouve que des solutions existent dans le domaine de la dette privée, en raison des primes de rendement qu’elle génère et de la diversification supplémentaire qu’elle apporte à la gestion de portefeuille.

Nous avons donc créé VMR Optimum pour mettre en relation des émetteurs de titres obligataires non cotés et des gestionnaires de fortune. Nous sélectionnons les émetteurs, nous les analysons et nous menons à bien tout le travail de due diligence, pour simplifier le processus d’investissement chez les gérants.

Sur quel type d’opérations, vous positionnez-vous ?

Nous voulons d’abord et surtout que les opérations envisagées soient associées à des sous-jacents bien réels. Les sociétés émettrices doivent avoir des activités tangibles. Il peut s’agir par exemple d’immobilier en Suisse ou en Allemagne, d’agroforesterie en Thaïlande ou de déploiement de panneaux photovoltaïques en Suisse et en Europe. Les gérants, de même que leurs clients, doivent se sentir à l’aise avec ces sous-jacents et comprendre immédiatement dans quels actifs sont investis leurs fonds. Ce côté tangible, très matériel, est pour VMR Optimum le critère majeur.

Il faut ensuite que l’émetteur recourt assez régulièrement à l’emprunt, de manière à développer de solides partenariats sur le long terme et à nous épargner des one-shots d’autant plus fastidieux qu’aucune suite ne leur est donnée.

Par ailleurs, il est essentiel que nos émetteurs soient sensibles aux dimensions ESG, qu’ils les intègrent aussi bien dans la conduite de leurs activités que dans les projets pour lesquels ils recherchent du financement. De notre côté, nous voyons bien que les investisseurs se concentrent de plus en plus sur ces aspects.

Et enfin, nous privilégions pour le moment les émissions libellées en francs suisses, quand bien même l’euro et le dollar sont disponibles.

Quels montants avez-vous pu lever à ce jour ?

Depuis maintenant un peu plus de trois ans que VMR Optimum existe, nous avons permis de produire un volume d’investissement qui atteint désormais les vingt millions de francs. Et nous sommes aujourd’hui en relation avec cinq émetteurs.

En termes d’investissements, où voyez-vous aujourd’hui les principaux blocages rencontrés par les gérants ?

Dans un monde en pleine transformation, la conduite du changement n’est pas forcément spontanée. Les gérants indépendants sont habitués – peut-être un peu trop – à se concentrer sur les actifs cotés. C’est leur zone de confort, et ils ont parfois du mal à en sortir. Il leur est difficile d’élargir le cadre, de sortir de leurs allocations habituelles. Ce n’est pas qu’ils manquent de curiosité ! Ils s’inquiètent surtout de la charge qui peut en résulter, en termes de compliance, d’audit ou de surplus administratif. Ils peuvent se créer assez vite des barrières virtuelles. Et c’est là où nous intervenons avec VMR Optimum. Nous les aidons à lever ces barrières, en leur simplifiant les processus d’investissement dans de nouvelles classes d’actifs.

Quels développements voulez-vous donner à VMR Optimum?

Depuis que VMR Optimum a été lancé, nous nous sommes concentrés avec nos partenaires sur le marché romand. D’ici la fin de l’année, nous voulons élargir nos contacts à l’ensemble du marché suisse, en nous rapprochant de Zurich comme de Lugano. C’est la prochaine étape que nous nous sommes fixés. A plus long terme, nous avons aussi envie de nous tourner vers l’Union européenne.

Pierre-Yves Lécureux

VMR Optimum

Pierre-Yves Lécureux est le fondateur de VMR Optimum, une plateforme de dette privée lancée en juillet 2021. Avant de créer VMR Optimum, il a travaillé pendant 25 ans dans le conseil financier et la gestion de fortune. Pierre-Yves détient un Master en sciences économiques de HEC Lausanne. Il a également obtenu deux certifications, de l’UNIGE et de la Swiss Banking School, en gestion quantitative de portefeuille en Wealth & Tax Planning.

Plateforme

Solutions EAM

  • Interview Carine Frick-Delaloye
  • Head Corporate & Business Development, Aquila
  • Head Bank Aquila

« La volonté de déléguer certaines fonctions devient de plus en plus perceptible »

Ancienne responsable du pôle EAM Core chez Credit Suisse, Carine Frick-Delaloye a rejoint cette année la direction d’Aquila. Elle a pris sous sa responsabilité le développement de la plateforme et s’est vu confier également la direction de la banque dépositaire. Au cœur de ses priorités : des services plus compétitifs et un accompagnement plus adapté pour les tiers-gérants.

Avec les nouvelles réglementations, la surveillance prudentielle, le digital, comment voyez-vous le métier de gérant se transformer, dans l’offre comme dans les modes opératoires ?

Le marché des tiers gérants va se consolider dans les prochaines années, dû principalement à l’augmentation des coûts et de la réglementation. A l’avenir, les petites entreprises avec une ou deux personnes auront beaucoup de peine à rester profitables. Les nouvelles entreprises qui se créent à l’heure actuelle se composent en général de trois à cinq personnes afin d’avoir une base de clients et de revenus plus importante. De plus, la volonté de se concentrer sur la gestion des clients et de déléguer certaines fonctions devient de plus en plus perceptible.

Les gérants sont également confrontés à un changement de génération de leur clientèle. Outre le fait d’assurer la continuité des clients, ils doivent faire face à de nouvelles attentes, comme plus de transparence en matière de prix et de services. La proximité avec les clients et les bonnes performances ne suffisent plus en tant qu’USP pour la NextGen. Le gérant devra donc étendre sa gamme pour rester attractif.

Quel est le cœur de la proposition que vous formulez aujourd’hui aux gérants indépendants susceptibles de vous rejoindre ?

Aquila déploie pour les tiers gérants une solution complète à partir d’une seule et même source, ce qui nous différencie des autres prestataires. Nous ne nous contentons pas de proposer différentes options en matière d’outsourcing ; nous sommes d’abord des « coéquipiers » pour les gérants indépendants. Nous leur apportons des conseils dans chacune des phases qui rythment le développement de leur société, de la fondation à la succession. Nous y ajoutons une large palette de services qui couvrent différentes fonctions : juridique, fiduciaire, informatique, ressources humaines, administration ou encore gestion d’entreprise.

Les gérants ont également la possibilité d’ouvrir des comptes pour leurs clients auprès de notre propre banque dépositaire, la banque Aquila, ouverte en 2012 et destinée aux GFI suisses, qu’ils soient affiliés à Aquila ou non. Notre équipe Investment & Wealth Management assiste les gérants dans tous les aspects relatifs aux placements.  Leurs prestations peuvent inclure de l’advisory, des analyses de marchés ou encore des rapports consolidés en matière de risque et de performance.

Quels leviers de croissance allez-vous activer pour Aquila ces prochaines années ?

Un grand nombre de gérants se trouvent engagés dans une période charnière où se pose la question de leur propre succession. C’est un développement que nous observons d’ailleurs au sein même d’Aquila et nous lui consacrons de plus en plus de temps. A mon avis, il y a un potentiel important sur l’ensemble du marché suisse. Cependant, c’est un sujet qu’il n’est pas toujours facile d’aborder et de traiter. Il demande du tact et de l’expérience. Vu la taille de notre réseau, qui rassemble aujourd’hui 90 partenaires, nous avons cependant acquis au fil des années une expertise appréciable dans ce domaine.

Nous voyons un deuxième levier de croissance chez les nouveaux gérants indépendants, qui manifestent de l’intérêt pour une plateforme de services comme la nôtre au vu de l’augmentation des coûts qui touche l’ensemble du secteur. Juridique, cybersécurité, IT, révision, digitalisation : aucun domaine n’y échappe, et les budgets augmentent continuellement. Dès lors, une plateforme comme celle d’Aquila prend tout son sens. Elle permet de mutualiser les coûts, tout en s’adaptant jour après jour aux nouvelles normes qui régissent le secteur. Les gérants bénéficient donc d’un service complet délivré par un seul et même prestataire, à un prix conforme aux évolutions du marché. Il leur est alors d’autant plus facile de se concentrer sur la gestion de la clientèle. 

Quels développements voulez-vous donner à Aquila sur un marché où vous êtes moins présent, celui de la Suisse romande ?

Il est vrai qu’Aquila est moins visible en Romandie, bien que nous ayons déjà plusieurs partenaires à Genève et à Lausanne. Cependant, je ne pense pas que les besoins des gérants indépendants romands différent beaucoup par rapport à ceux de leurs collègues tessinois ou alémaniques. Etant moi-même Romande, je suis certaine que le modèle d’Aquila peut très bien fonctionner au-delà du « röstigraben ». Je me réjouis donc de développer Aquila en Suisse romande ces prochaines années. Ce sont là des perspectives qui me tiennent personnellement à cœur.

Carine Frick-Delaloye

Aquila

Carine Frick-Delaloye a entamé son parcours professionnel au Credit Suisse en 1995. A partir de juin 2008, elle a occupé différents postes de direction dans les divisions Retail et Private Banking. En 2013, elle a pris la direction de la ligne Personal & Business Banking pour le marché rhénan à Zurich avant de passer au Wealth Management où elle a été nommée responsable du pôle EAM Core. Carine Frick-Delaloye détient un DEA Banque & Finance délivré par le Swiss Finance Institute – Université de Berne, et un CAS Digital Banking de la Kalaidos University of Applied Sciences à Zurich.

SOLUTIONS EAM
Automate

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Martin Velten
Smart Wealth
« Un processus d’investissement entièrement automatisé, piloté de bout en bout par l’IA. »

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Bêta

Solutions Investissements

  • Interview Michael Geke
  • Fondateur & CEO
  • Quantmade

« La demande pour des modèles quantitatifs augmente »

Le développement des dernières générations de modèles quantitatifs modernes tendent de plus en plus vers la Market Phase Neutrality. Le principe consiste à identifier des modèles dans des unités de temps plus petites à partir de plus grands ensembles de données et de prévoir ainsi l’évolution des trades, comme l’explique Michael Geke.

Francesco Mandalà

Comment les modèles quantitatifs ont-ils évolué au cours des dernières années ?

Les modèles quantitatifs permettant d’identifier des opportunités de trading ont fait des progrès considérables ces dernières années, notamment grâce à l’intégration du Big Data et de l’apprentissage automatique. Cependant, hormis les quants dans le trading à haute fréquence, de nombreux modèles basés sur l’algo utilisent encore des méthodes statistiques simples, souvent dans le domaine du suivi de tendance.

Le développement des modèles quantiques modernes vise de plus en plus la Market-Phase Neutrality. L’objectif principal est ici de réduire les corrélations dans l’évolution de la performance et d’effectuer des transactions plus précises afin d’obtenir de meilleurs indicateurs de performance ajustés du risque. Les modèles actuels sont en mesure d’identifier des schémas même dans des unités de temps plus petites à partir de grands ensembles de données et de prévoir l’évolution des trades avec une probabilité relativement élevée. Il est ainsi possible d’atteindre des valeurs bêta de portefeuille inférieures à 0,1 avec des systèmes « long only » dans le domaine des actions. Des progrès significatifs dans la puissance de calcul permettent d’évaluer plus de données de manière plus efficace, ce qui conduit à des prévisions plus robustes.

Comment voyez-vous la demande du point de vue des investisseurs et quelles sont les considérations qui entrent en jeu compte tenu de l’environnement de marché actuel ?

L’environnement de marché est toujours une question d’interprétation. Le fait est que de nombreux investisseurs craignent le risque, mais cherchent en même temps à obtenir des rendements supérieurs à la moyenne – idéalement sur un horizon de 3 à 5 ans. Une gestion de portefeuille active sur la base de titres individuels est donc nécessaire. C’est là qu’interviennent les quants, qui peuvent réduire les risques et les fluctuations du portefeuille grâce à une gestion active. Cette robustesse à travers différentes phases de marché a entraîné une demande accrue de modèles quantitatifs, car ils permettent de prendre des décisions cohérentes, basées sur des systèmes et non sur l’émotion.

Comment utilisez-vous les modèles quantiques en tant que gestionnaire d’actifs ?

Nous utilisons les modèles quantiques pour calculer l’allocation d’actifs entre les systèmes low-beta et higher-beta. Nous contournons ainsi la problématique liée à l’évaluation de l’environnement et à l’évolution du marché, dans la mesure où nos modèles s’adaptent aux changements de manière adaptative et systémique. L’univers d’investissement que nous utilisons est principalement constitué de titres individuels américains très liquides issus des indices S&P 100 et NASDAQ 100. Au total, nous calculons six portefeuilles avec différentes valeurs alpha et bêta. Nous sommes ainsi en mesure de concevoir le rendement, le risque et les corrélations en fonction des exigences du client et de l’environnement de marché, grâce à une combinaison judicieuse de systèmes.

Comment composer un portefeuille comprenant des quants ?

Les quants n’entrent pas en conflit avec l’approche fondamentale. Ils viennent en complément des méthodes classiques dans  un portefeuille bien géré. Chaque investisseur doit ensuite décider lui-même de la pondération.

Quelles sont les principales sources de données que vous utilisez pour vos modèles quantitatifs et comment garantissez-vous la précision et la fiabilité de ces données ?

Nos sources de données primaires sont les données historiques à long terme des cours des actions individuelles. Nous assurons la précision et la fiabilité de ces données par plusieurs moyens : nous travaillons avec des fournisseurs de données renommés, nous utilisons des techniques de nettoyage et de validation des données et nous avons un processus digital d’assurance qualité.

Dans quelle mesure l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle ont-ils influencé vos stratégies d’investissement quantitatives ?

L’apprentissage automatique a élargi nos stratégies d’investissement quantitatives du point de vue du système, en permettant d’identifier des modèles et des relations complexes dans les données de prix, d’évaluer des modèles de corrélation plus avancés que les méthodes traditionnelles pourraient manquer. C’est particulièrement important pour l’évaluation simultanée de différents niveaux temporels. 

Cela nous a permis d’améliorer la performance ajustée au risque des portefeuilles quantiques, en nous permettant de gérer encore mieux les fluctuations grâce à une meilleure sélection des transactions. L’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle sont toutefois des méthodes et nous avons pour objectif de réaliser des rendements attrayants avec des fluctuations minimales. C’est pourquoi nous ne nous focalisons pas sur l’utilisation de l’apprentissage automatique ou de l’intelligence artificielle dans les systèmes quantiques, simplement parce que c’est à la mode. Nous avons déjà vu des systèmes qui utilisent l’IA mais dont les résultats sont nettement moins bons.

Michael Geke

Quantmade

Michael Geke est le CEO et le fondateur de la wealthtech Quantmade depuis 2018. Pendant son doctorat à l’EPF de Zurich, il s’est intéressé de près aux modèles de simulation mathématiques. Avant la création de Quantmade, il avait déjà monté avec succès deux entreprises. Après sa dernière sortie en 2012, il a été partenaire chez KPMG jusqu’à fin 2014.

Enjeux

Sustainable Solutions Week

  • Fabrice de Sousa et Hugo Bonnard 
  • Gérant Actions ESG/Impact
  • Indosuez Wealth Management

Investir différemment pour un avenir plus durable

L’investissement à impact : allier performance financière et réponse aux enjeux de demain.

 

Francesco Mandalà

Notre monde est confronté à une multitude de défis environnementaux, sociaux et sociétaux auxquels nous devons faire face. Quelques chiffres permettent de se rendre compte que l’inaction est impossible. Nous observons déjà que près de 68% des espèces de vertébrés ont disparu entre 1970 et 2016 et que les catastrophes météorologiques ont été multipliées par 5 au cours du siècle dernier. De plus, l’ONU estime que d’ici 2050, 3 planètes seront nécessaires pour nourrir 9.6 milliards de personnes, plus de 2 800 millions d’individus souffriront de la faim et près de 700 millions de personnes pourraient être déplacées en raison de la pénurie d’eau potable.

Ces défis ont été définis par les Nations Unies à travers 17 grands Objectifs de Développement Durable (ODD) que les signataires doivent atteindre d’ici 2030. Les investissements nécessaires dans tous les secteurs devraient représenter entre 5 000 et 7 000 milliards de dollars par an. Les seules subventions gouvernementales et programmes d’aide internationaux ne suffiront donc pas à faire face à ces besoins. Pour relever ces grands défis mondiaux, il est absolument indispensable d’agir et de trouver des sources d’investissement privé.

Mais ces défis représentent également une opportunité pour les investisseurs. En effet, les Nations Unies estiment que la réalisation de ces objectifs pourrait générer 12 000 milliards de dollars d’opportunités commerciales et créer 380 millions d’emplois d’ici 2030.

Afin de prendre part à la transformation de notre société et l’atteinte de ces objectifs mais également de bénéficier des opportunités qu’ils génèrent, l’investissement à impact permet d’aller plus loin que les fonds traditionnels ESG ou thématiques. En offrant une analyse complète des entreprises investies accompagnée d’un rapport d’impact transparent, l’investissement à impact permet de véritablement mesurer l’utilité de nos investissements.

Contrairement à un investissement classique où seule la rentabilité prime, un investissement à impact est réalisé dans l’intention de générer un impact environnemental et/ou social positif et mesurable comme par exemple la lutte contre réchauffement climatique, la facilité de l’accès aux soins l’éducation au plus grand nombre ou encore la lutte contre les inégalités sociales, ceci couplé à une performance financière. L’enjeu d’un investissement à impact s’observe donc à travers un double prisme : générer un impact positif et une performance boursière.

Chaque entreprise investie dans un fonds à impact est analysée, en complément de l’analyse financière et extra-financière, à travers trois critères essentiels :

– L’intentionnalité :

il s’agit de vérifier que l’entreprise a pour objectif de contribuer à une problématique de développement durable et à un bénéfice social et/ou environnemental positif et mesurable

–  L’additionnalité :

il s’agit d’observer comment l’engagement réalisé par l’investisseur permet à une entreprise de maximiser son impact qu’il soit social ou environnemental

–  La mesurabilité :

cela permet de mesurer les externalités sociales et/ou environnementales par rapport à l’objectif d’impact de l’entreprise et notamment au travers d’un rapport d’impact transparent.

L’analyse d’impact approfondie apporte ainsi une vision exhaustive de l’activité des entreprises investies en permettant à la fois de confirmer leur impact mais également de vérifier les externalités négatives. En effet, l’investissement à impact est également un gage d’absence d’investissement dans des entreprises ayant des impacts négatifs que ce soit sur la société ou bien l’environnement.

En tant qu’investisseur responsable, Indosuez Wealth Management a ainsi renforcé son engagement dans la réponse aux enjeux sociétaux et environnementaux à travers la création d’un fonds actions internationales de conviction : Indosuez Funds – Impact.

Cette nouvelle stratégie, s’appuyant sur une méthodologie propriétaire d’analyse des impacts des entreprises se structure autour de 3 piliers :

          Les « Personnes », dont l’objectif est de soutenir la qualité de la transition démographique. Avec ce pilier, les questions de l’augmentation des besoins en matière de santé, de l’alimentation saine et de qualité et de l’inclusion sociale sont abordées.

          La « Planète » qui vise à soutenir la transition environnementale, le changement climatique et la protection de la biodiversité.

          La « Consommation Durable », qui se concentre sur l’économie circulaire, l’accès inégal à la technologie numérique et les besoins de protection associés à la numérisation.

Annuellement, un reporting d’impact retracera les solutions apportées par les entreprises financées par Indosuez Funds – Impact, confirmant ainsi le véritable impact des investissements réalisés.

Le présent article a un contenu publicitaire. Les informations fournies dans cet article ne constituent pas une offre ou une invitation à conclure un quelconque type de transaction financière. Le présent article ne constitue en aucun cas une recommandation ou un conseil personnalisé. Les informations fournies dans le présent article ont été produites par Indosuez Wealth Management avec soin et au mieux de ses connaissances et convictions. Les informations et les opinions exprimées dans le présent article sont celles de Indosuez Wealth Management au moment de la rédaction et peuvent être amenées à évoluer à tout moment. Le fonds Indosuez Funds – Impact (le « Fonds ») est un fonds de droit luxembourgeois. Le prospectus pour la Suisse, les informations clés pour l’investisseur, les statuts et les rapports annuels et semestriels du Fonds peuvent être obtenus gratuitement et sur simple demande auprès du représentant pour la Suisse CACEIS (Switzerland) SA, Route de Signy 35, CH-1260 Nyon. Le service de paiement pour la Suisse est Caceis Bank, Montrouge, Succursale de Nyon / Suisse, Route de Signy 35, CH-1260 Nyon.

Référentiel

  • Interview Victor Cianni
  • Chief Investment Officer
  • Alpian

« Le partenariat avec Performance Watcher va au-delà du benchmarking »

Dans l’intérêt de ses clients, Alpian est entré en partenariat avec la plateforme Performance Watcher pour se créer un référentiel plus effectif, mais aussi pour optimiser la gestion de ses portefeuilles, notamment pour la partie risk management. Victor Cianni, son CIO, s’en explique.

Quel est l’intérêt pour Alpian de prendre ses marques sur la plateforme Performance Watcher ?

Alpian a été lancée en octobre 2022. Dans le monde de la banque suisse, nous sommes un peu le benjamin d’une immense fratrie avec des aînés qui ont parfois plus de deux siècles d’histoire. Pour gagner la confiance de nos clients, nous devons donc redoubler d’efforts. Obtenir une forme de validation, de reconnaissance provenant de l’extérieur est forcément très important pour nous. A la différence de la gestion d’actifs, très renseignée, il n’y a pas vraiment de benchmark pour la gestion de fortune en dehors de Performance Watcher. Leur tour de force est d’avoir réussi à créer un espace neutre, où chaque gestionnaire peut aller se comparer à ces pairs en préservant son anonymat. Mais la proposition va pour Alpian au-delà du benchmarking. Performance Watcher comprend d’autres fonctionnalités qui nous apportent un regard critique sur notre gestion, comme le ferait un superviseur ou un comité consultatif.

De quelles fonctionnalités s’agit-il ?

J’aime beaucoup le perfomètre de Performance Watcher avec son visuel météo qui vous montre en un coup d’œil où vous en êtes de votre gestion. Mais pour ma part je suis beaucoup plus attentif à l’évolution du risque relatif. Les marchés ont été pour le moins compliqués ces dernières années. Il était facile de prendre des décisions peu inspirées et de dégager des rendements plus faibles que ceux de nos pairs. Les graphiques de Performance Watcher nous permettent justement de visualiser ce risque et de savoir exactement où nous nous situons par rapport à d’autres gestionnaires.

Il y a un autre point que je voudrais mentionner. Chez Alpian, nous avons décidé dès le départ de pas avoir de grilles de gestion. Nous avons donc autant de portefeuilles que nous avons de clients. Performance Watcher nous a néanmoins aidé à mettre en place des points de repère et à nous rapprocher des standards que le secteur utilise pour établir ses comparaisons.

Pour quelles raisons insistez-vous tellement sur le principe de transparence avec vos clients ?

Les choix d’investissement pour un client ne sont pas des décisions anodines. Les clients eux-mêmes sont en droit de poser des questions sur le gérant qu’ils ont choisi. Est-il suffisamment qualifié ? Ai-je pris des risques excessifs ? Vais-je payer des frais trop élevés ? Les produits sont-ils vraiment sélectionnés dans mon intérêt ? Comment juger de la qualité des performances ? La transparence, c’est de pouvoir apporter à nos clients des réponses à toutes ces questions. Et nous avons décidé d’avancer avec Performance Watcher pour pouvoir justement formuler ces réponses.

Dans le communiqué qui annonce votre partenariat avec Performance Watcher, vous parlez de nouveaux standards, de nouvelles pratiques. De quoi s’agit-il plus exactement ?

Dans le secteur de la gestion de fortune, la digitalisation se traduit pour les investisseurs par un meilleur accès à l’information, des univers d’investissement élargis, une pression à la baisse sur les coûts et des modes d’interaction plus intenses. Pour ce qui est des offres de gestion, vous voyez aujourd’hui apparaître des extrêmes. Une gestion ultra-simplifiée, ultra-standardisée aux mains de robo-advisors ou l’accès à des plateformes de trading où les millions d’opportunités proposées ont vite fait de vous égarer.

Chez Alpian, nous avons voulu revenir vers le conseil et la personnalisation, deux dimensions un peu mises de côté ces temps-ci, en continuant à tirer les coûts vers le bas grâce au digital.  En termes de tarification, vous êtes aux alentours des 56 points de base avec un robo-advisor. Une banque privée, c’est 1,25 en moyenne d’après Moneyland. Chez Alpian, nous en sommes à 75 points de base, avec des conseillers capables de vous guider et de vous présenter différentes alternatives.

Quels développements entendez-vous donner à ce partenariat avec Performance watcher ?

À ce stade, nous allons d’abord utiliser Performance Watcher pour optimiser nos processus en interne. A terme, nous aimerions donner à nos clients un accès direct aux outils de reporting de Performance Watcher de telle sorte qu’ils puissent à tout moment évaluer les performances de leur portefeuille, les comparer et juger ainsi de la qualité de notre gestion.

Victor Cianni

Alpian

Victor Cianni est CIO d’Alpian depuis 2021. Ingénieur de formation et certifié FRM, il a près de vingt années d’expérience dans la gestion de fortune. Avant de rejoindre Alpian, il a occupé plusieurs postes clés dans les divisions d’investissement de CA Indosuez, Lombard Odier et Citi Private Bank.

 

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