Indices
Jean-Sylvain Perrig
Premyss
Les indices Performance Watcher au 2ème trimestre
Opportunités alternatives à court terme combinant des rendements élevés et un faible risque.
La division des investissements alternatifs de Hays Mews Capital recherche les meilleures obligations à revenu fixe pour les investisseurs qualifiés.
La directrice Elena Schaffter et son équipe d’experts parcourent le monde à la recherche d’opportunités alternatives innovantes – celles qui apportent stabilité et diversité aux portefeuilles des investisseurs sans compromettre les rendements. Seule une poignée de produits exclusifs provenant de fournisseurs de qualité parvient à franchir le processus de sélection rigoureux d’Elena.
Combinant des rendements pouvant atteindre 12 % par an avec des échéances courtes et des structures de sécurité solides, les obligations à revenu fixe vous offrent une meilleure façon d’investir – et un nombre croissant d’investisseurs qualifiés les adoptent.
Êtes-vous prêt à découvrir ce qui se passe ?
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Elena a quatre décennies d’expérience dans le secteur de la finance internationale à Genève. Elle sait donc ce que les investisseurs recherchent et comprend les éléments qui se combinent pour faire fructifier un investissement.
Les exigences d’Elena sont les suivantes:
Pour en savoir plus sur les investissements à revenu fixe qui sont soumis au processus de due diligence de Hays Mews Capital, utilisez le lien ci-dessous pour réserver un appel de 15 minutes avec Elena. (Et consultez ce blog pour en savoir plus sur la nomination d’Elena).
Découvrez les revenus fixes lors d’un événement exclusif
Cette année, Elena organise une série d’événements exclusifs au Beau-Rivage Genève.
Présentant les opportunités lucratives offertes par les obligations à revenu fixe dans toute une série de classes d’actifs, chaque événement comprend une présentation par l’un des fournisseurs partenaires de Hays Mews Capital – ainsi que la possibilité de déguster un délicieux repas de trois plats dans un cadre opulent.
Les événements de cette année sont prévus pour :
Les places pour chaque événement sont limitées. Si vous souhaitez faire partie de la liste d’invitation exclusive, cliquez sur le lien ci-dessous.
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Au dernier trimestre, Tether, l’émetteur du stablecoin USDT, a dégagé plus de profits que Goldman Sachs, une performance notoire qui illustre parfaitement l’ampleur que prend ce segment des crypto-monnaies. Une tendance appelée à durer, comme le souligne Géraldine Monchau, une experte en la matière.
Ce n’est pas un mince exploit. Tether, qui émet le stablecoin USDT, a réussi à générer 2,86 milliards de profits lors du dernier trimestre 2023. Pourtant habituée aux premières places, la banque Goldman Sachs a dû se contenter de 2,01 milliards de dollars. La performance de Tether est d’autant plus remarquable que la société fonctionne avec une micro-équipe de 125 employés. Chez Goldman Sachs ils ne sont pas loin des 50’000 !
Les 2,85 milliards de bénéfice opérationnel net proviennent des intérêts sur les bons du Trésor américain, qui ont rapporté 1 milliard de dollars, et de l’appréciation des réserves en or et en bitcoins comptabilisées dans les livres. Sur l’année, le bénéfice total s’élève à 6,2 milliards de dollars, renforçant ainsi la réputation de Tether comme acteur de premier plan dans le secteur des crypto-monnaies. Les actifs sous gestion de Tether s’élèvent à 98,5 milliards de dollars, dont 91,6 milliards de dollars en USDT et 5,4 milliards de dollars en réserves excédentaires.
Tether est d’ailleurs devenu le plus grand stablecoin en termes de capitalisation boursière. Elle approche le seuil des 100 milliards de dollars qu’elle devrait franchir sous peu. La valeur de l’USDT, émis par Tether, est adossée au dollar américain. Pour ceux qui auraient raté un épisode, les stablecoins sont des actifs numériques peu volatils qui conservent généralement une valeur stable. Ils sont utilisés par des personnes du monde entier pour transférer et stocker de l’argent sans passer par des banques ou des institutions centralisées. Les négociants en cryptomonnaies emploient par exemple des stablecoins pour effectuer des transferts entre différentes cryptomonnaies ou pour transférer leurs investissements vers ou depuis des monnaies fiduciaires, les FIAT.
Les stablecoins se sont développés très rapidement ces dernières années car ils combinent le caractère décentralisé des crypto-monnaies avec la stabilité des actifs financiers plus traditionnels auxquels ils sont associés. Le marché pèse aujourd’hui 130 milliards de dollars mais le courtier Bernstein le voit atteindre les 3’000 milliards d’ici 2028. Pour Bernstein, ce potentiel de croissance repose à terme sur l’adoption des stablecoins par les plateformes de paiement comme Paypal ou Shopify.
Avec son USDT, Tether s’est donc magnifiquement positionné sur ce secteur. Mais l’entreprise veut également se diversifier en construisant des infrastructures destinées à d’autres secteurs stratégiques tels que l’IA, les télécommunications peer-to-peer, le minage de Bitcoin et la production d’énergie renouvelable.
La montée en puissance de Tether a donné lieu à quelques échanges particulièrement animés entre JPMorgan et Tether. JPMorgan a en effet exprimé des craintes quant à l’impact de Tether sur le marché plus large des crypto-monnaies, s’inquiétant de son « manque de conformité réglementaire et de transparence ». Paolo Ardoino, le PDG de Tether, est alors monté au créneau pour dénoncer l' »hypocrisie » du géant de Wall Street, s’amusant que JPMorgan se soucie de la position dominante de Tether sur le marché des crypto-monnaies alors qu’elle est elle-même est la plus grande banque du monde!
Quelques soient ces mouvements d’humeur, il est clair que le marché des stablecoins ne peut plus être ignoré au vu de la tendance de fond dans laquelle il s’inscrit. Dans les pays touchés par l’hyperinflation, il offre un excellent recours. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que Tether ait annoncé récemment le lancement de Tether Edu. Ce pôle se concentrera sur les marchés émergents, offrant des cours et des programmes hybrides dans les domaines de la blockchain, de l’intelligence artificielle et du design, entre autres domaines. Tether entend bien être un « pivot pour favoriser la prospérité économique et le développement durable » et compte bien s’engager dans la durée. Ayant gagné plus d’argent que 95 % des entreprises du S&P 500 au cours du dernier trimestre, son modèle d’affaire devrait continuer à fasciner l’industrie pendant encore quelque temps.
Géraldine Monchau
Géraldine Monchau dirige les développements de SPHERE. Elle a débuté son parcours professionnel dans la finance traditionnelle où elle a occupé des postes à responsabilité liés à la gestion de portefeuille discrétionnaire et à l’advisory. Elle a ensuite rejoint l’industrie de la technologie blockchain et des actifs numériques. Géraldine est diplômée de l’IUHEI, du CFPI et du CAIA. Co-fondatrice de Women in Web3 Switzerland, elle est membre du comité scientifique du CAS Blockchain HEG.
Des niveaux élevés d’éducation, de maîtrise technologique et un engagement important en faveur de la durabilité portent la réussite économique des pays nordiques. Svein Aage Aanes explique pourquoi, dans ce contexte, les investisseurs qui privilégient le segment obligataire pourraient être positivement surpris par ce marché, malgré les défis posés par le secteur de l’énergie.
Pourquoi les pays nordiques sont-ils particulièrement intéressants en ce moment ?
Ils se distinguent d’abord par leurs économies robustes et innovantes. Ils sont connus pour leur bonne gouvernance, leur transparence et le caractère durable de leurs pratiques commerciales. Ils offrent donc un mélange de stabilité et de politiques progressistes qui séduit. Leur engagement dans les technologies de pointe, l’importance accordée à l’écologie et le bien-être social les rend en plus particulièrement attrayants pour les investisseurs qui misent sur le long terme.
Si l’on analyse la croissance économique de ces pays nordiques, quels sont les principaux moteurs qui en expliquent la vigueur ?
Leur force économique est principalement due à leurs business models innovants, à leurs niveaux élevés d’éducation et de maîtrise technologique, ainsi qu’à leur engagement en faveur de la durabilité, qu’elle soit sociale ou environnementale. Ces économies bénéficient par ailleurs d’un niveau élevé de confiance dans la société, de la qualité des services publics et d’une vision politique sur le long terme. Tous ces éléments réunis créent une base solide pour une croissance économique durable.
Comment les différents pays nordiques se sont-ils développés ces dernières années ?
Les grandes économies nordiques, telles que la Suède et la Norvège, ont fait preuve de croissance et de résilience. Sur le plan de la croissance, la Suède, grâce à son secteur technologique et ses startups, s’est d’ailleurs imposée comme un leader européen. La Norvège, portée par sa richesse pétrolière, a beaucoup investi dans les pratiques et les technologies durables. L’accent mis par le Danemark sur les énergies renouvelables et les avancées de la Finlande dans les domaines de la technologie et de l’éducation témoignent par ailleurs de la diversité des atouts de la région. Chaque pays, bien qu’ayant des caractéristiques uniques, contribue de manière significative à la stabilité et à l’attractivité globales de toute la région.
En ce qui concerne la classe fixed income, quelle est la dynamique du marché nordique par rapport au reste de l’Europe ?
Dans les pays nordiques, le marché obligataire, et le segment high yield en particulier, ont traversé quelques moments difficiles. Néanmoins, contrairement à certains marchés européens qui ont dû faire face à des défis importants, le marché nordique est resté relativement sécure, sans afficher de grande volatilité. Cela s’explique en partie par les politiques fiscales rigoureuses de ces pays et par la diversité des émetteurs qui attirent tant les investisseurs nationaux qu’internationaux.
A propos des high yield, quelles tendances se sont dégagées ces dernières années ?
Le marché nordique des high yield a connu une croissance significative, avec une augmentation des volumes d’émission parallèle qui a suivi l’intérêt croissant des investisseurs. Ce qui est principalement dû à la stabilité économique de la région, à la bonne gouvernance de ses entreprises et aux rendements relativement attractifs offerts par les obligations à haut rendement de ces pays quand on les compare aux autres marchés européens. Nous avons par ailleurs constaté un intérêt particulier pour les secteurs des énergies renouvelables, de la technologie et de la santé.
Quelle est la stratégie que vous recommandez aux investisseurs qui s’intéressent aux spreads de crédit et se concentrent sur les obligations à haut rendement ?
Les investisseurs qui s’intéressent à ce genre de titres peuvent bénéficier de spreads de crédit relativement stables dans une gamme diversifiée. Mais attention, bien que le marché offre des rendements compétitifs, les investisseurs doivent néanmoins faire leur due diligence et bien tenir compte des risques spécifiques associés à chaque secteur. Une bonne diversification entre les différents secteurs et les différents pays scandinaves peut contribuer à atténuer ces risques.
Comment intégrez-vous les critères ESG dans vos processus d’investissement ?
Pour nous, la prise en compte des critères ESG n’est pas une simple déclaration d’intention. Elle fait partie intégrante de nos processus d’analyse et de prise de décision en matière d’investissement. Nous procédons à des évaluations ESG détaillées pour chaque investissement, en examinant des facteurs tels que l’impact environnemental, la responsabilité sociale et la gouvernance. Nous sommes convaincus que les entreprises qui ont des pratiques ESG solides sont mieux positionnées pour réussir à long terme, ce qui correspond d’ailleurs à notre philosophie d’investissement.
Svein Aage Aanes
DNB Asset Management
Svein Aage Aanes a rejoint DNB Asset Management en 1998 en tant que gérant de portefeuille, spécialisé sur le marché obligataire norvégien. En 2000, il a été nommé à la tête de l’équipe fixed income. Avant de rejoindre la société, il était économiste à la Den Norske Bank. Entre 1991 et 1996, il a été professeur assistant et chercheur en économie à la Norwegian School of Economics and Business. Il a également effectué un séjour de recherche à l’université de Harvard. Svein Aanes est titulaire d’un master en économie de la Norwegian School of Economics and Business Administration
Lukas Leu, gestionnaire de portefeuille chez Bellevue Asset Management, aborde les tendances dans le secteur de la santé. Il évoque plus particulièrement le thème de l’obésité, un phénomène majeur que l’OMS n’hésite pas à qualifier « d’épidémie mondiale ». Il a pris d’ailleurs un tel relief qu’il impose aux investisseurs une approche plutôt globale.
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Viktor Fischer évoque dans cet entretien avec Capsule les tendances dans la gestion de fortune. Pour lui, il est clair que, face à l’augmentation des exigences et des coûts, notamment dans la compliance et la gestion des risques, l’externalisation de certaines fonctions doit être envisagée. L’essentiel est que le gestionnaire de fortune puisse se concentrer sur le développement de la relation avec le client.
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