Indices
Eric Bissonnier
Performance watcher
Indices PW+ août : faible volatilité des portefeuilles CHF
Composée à l’origine du Brésil, de la Russie, de l’Inde et de la Chine, l’alliance élargie des BRICS+ voit ses pays bénéficier d’une croissance rapide dans des secteurs à forte valeur ajoutée comme la technologie, l’approvisionnement énergétique, les matières premières avec, qui plus est, une productivité assez impressionnante. Leur capacité à stimuler la croissance est telle qu’elle oblige les investisseurs à revoir leurs stratégies en profondeur.
Ces trente dernières années, notre approche de l’investissement a reposé sur le libre-échange, la mondialisation et la paix dans le monde, assurée dans le cadre d’un système international dirigé par l’Occident. Ces trois dynamiques, qui ont régi l’ordre mondial après la guerre froide, ont favorisé la libre circulation des marchandises, des capitaux, des personnes et des informations, tout en permettant d’éviter des conflits systémiques entre puissances rivales.
Mais elles ne peuvent plus être considérées comme acquises à l’heure où l’ordre géopolitique et économique mondial subit des changements majeurs, et elles sont même remises en cause.
C’est dans ce contexte que la coalition des BRICS+ est apparue, et qu’elle s’impose progressivement face au G7 du fait de la montée de la polarisation, en donnant à ses membres – les pays du Sud global insatisfaits du système international tel qu’il existe aujourd’hui – la capacité d’exercer leur souveraineté et leur influence. Cette alliance s’affirme aussi peu à peu en tant qu’entité: elle organise ses ressources collectives et ses marchés pour défier le système international dirigé par l’Occident.
L’essor des BRICS+ nous invite à prendre du recul et à faire le point sur notre pratique de la gestion d’actifs, d’autant que, si l’on en croit notre analyse, cette alliance montante et la fracturation croissante de l’ordre mondial auront de profondes répercussions sur notre approche de l’investissement, ainsi que sur la catégorisation des classes d’actifs.
Nous sommes habitués à répartir les actifs entre les marchés dits développés et les marchés dits émergents. Les premiers sont généralement réputés très liquides, avec un risque politique faible, un PIB par habitant élevé, des technologies de pointe et des exportations dynamiques dans une grande diversité de secteurs. Les seconds sont quant à eux considérés comme générant une croissance potentielle dynamique, mais ils sont moins liquides et offrent des opportunités d’investissement plus limitées, en plus de comporter un risque politique et un risque de volatilité accrus.
Le monde actuel, de plus en plus fracturé, est caractérisé par une multiplication des barrières commerciales, des marchés plus segmentés et l’altération des facteurs traditionnels de soutien à la croissance. Voilà qui incite les gérants à revoir la manière dont ils identifient les opportunités d’investissement dans un monde de plus en plus structuré autour de thématiques, qui ne sont plus l’apanage des marchés développés ou émergents.
Dans cette nouvelle réalité, les opportunités d’investissement résulteront des grands leviers de croissance: la technologie, l’approvisionnement énergétique, les matières premières/ressources, ou encore les écarts de productivité. Ces facteurs revêtaient certes déjà de l’importance, mais leur nature évolue. La technologie d’aujourd’hui dépend des semi-conducteurs et de l’intelligence artificielle (IA). L’approvisionnement énergétique concerne à présent les combustibles fossiles, les énergies renouvelables et le nucléaire. Les matières premières et les ressources comprennent les terres rares et les minerais convoités pour accompagner les innovations et la transition verte. Et les écarts de productivité résultent désormais principalement des avancées dans l’IA ainsi qu’en matière de robotique. On assiste dès lors à une redéfinition des relais de croissance et de leur importance.
Ces changements modifient le classement des économies et de leurs secteurs d’activité, et nous imposent d’adopter une approche thématique de l’exposition des pays aux facteurs qui porteront leur croissance. Certains pays du G7 et membres des BRICS+, qui possèdent par exemple des ressources naturelles, ont une longueur d’avance sur les autres: la Chine domine ainsi largement la production de minerais et de terres rares critiques pour la transition verte. Leur contrôle des routes commerciales maritimes, leurs ressources énergétiques et leurs capacités militaires pourraient aussi aider les BRICS+ à acquérir de l’ascendant. En parallèle, certains pays développés ne pourront plus compter sur les sources de croissance qui leur ont permis d’arriver là où ils en sont aujourd’hui.
En conséquence, parallèlement à l’essor de la coalition des BRICS+, les puissances économiques rivalisent pour exploiter les matières premières et les ressources qui seront essentielles pour soutenir leur croissance ces prochaines années. Les ambitions du président Trump concernant le Groenland s’inscrivent par exemple dans ce contexte. Grâce à leurs vastes ressources naturelles, objet de toutes les convoitises, les BRICS+ bénéficieront de solides sources de croissance dans le monde divisé de demain. De la même manière, le contrôle des routes commerciales leur donnera plus de poids, ce qui explique l’intérêt de l’administration Trump pour le canal de Panama – l’un des rares points de passage maritime stratégiques sur lesquels les BRICS+, et notamment la Chine, n’ont pas la mainmise.
Si la coalition parvient à tirer pleinement parti de tous les leviers et moyens d’action dont elle dispose, la croissance supérieure que certains de ses membres enregistrent déjà pourrait profiter à un groupe plus large de nations en développement, et ainsi favoriser leur émancipation du système commercial à l’occidentale.
L’alliance des BRICS+ a tenté de mettre en place des institutions pour l’accompagner dans sa transformation. Elle a notamment créé la Nouvelle Banque de développement (New Development Bank, NDB) – banque multilatérale dont la vocation est de participer au financement de la construction d’infrastructures et au développement de ses Etats membres –, et a instauré des systèmes de paiement pour contourner les processus existants, qui reposent principalement sur le dollar. De tels dispositifs ont permis aux membres d’éviter les lourdes sanctions imposées par les Etats-Unis et l’Union européenne.
Mais il manque un élément à la coalition qui finira par freiner sa croissance: sa propre monnaie de référence. D’après notre analyse, il faudra sans doute attendre au moins dix ans avant qu’une alternative viable vienne rivaliser avec les devises occidentales dominantes (USD, EUR, GBP, CHF, JPY). Jusqu’à présent, les efforts déployés par les pays développés pour entraver l’essor des BRICS+ ont surtout concerné les tarifs douaniers, mais ils ont engendré un phénomène de substitution: les échanges commerciaux ont nettement progressé entre les économies en développement.
L’évolution de ces dynamiques économiques justifie de revoir en profondeur notre approche de l’investissement, ainsi que notre manière de définir et de classer les actifs. La polarisation et la fragmentation croissantes de l’ordre économique mondial engendreront plus de volatilité, tout en limitant la liquidité. Elles pourraient aussi alimenter l’inflation, les deux blocs rivaux s’efforçant de devenir indépendants les uns des autres, ce qui se traduirait par un dédoublement des processus et de l’expertise au sein de chacun de ces blocs. Il faut également s’attendre à ce que le capital soit plus coûteux et moins disponible: on peut en effet imaginer qu’il circulera principalement dans chaque bloc plutôt que librement à travers le monde.
Dans un environnement où les relais de croissance seront de plus en plus thématiques et où les divisions s’accentueront entre deux principaux blocs, la cotation en bourse pourrait devenir accessoire pour les entreprises cherchant à protéger leur propriété intellectuelle. Les entreprises cotées et non cotées donnant accès à des segments distincts du marché, une approche multi-actifs sera sans doute plus adaptée pour tirer parti des opportunités de croissance offertes par les deux types d’entités, plutôt qu’une exposition spécifique à chacune.
Les règles du jeu telles que nous les avons connues ces dernières décennies ont changé, et suggèrent d’adopter une approche d’investissement plus thématique et plus active – et donc moins passive.
Maria Vassalou
Pictet Research Institute
Maria Vassalou a rejoint le groupe Pictet en janvier 2024 pour créer et diriger le Pictet Research Institute. Elle était auparavant co-Chief Investment Officer de l’équipe Multi-Asset Solutions chez Goldman Sachs Asset Management. Elle a également été associée et gérante de portefeuille chez Perella Weinberg Partners, gérante global macro chez SAC Capital et responsable des stratégies d’investissement global macro chez Soros Fund Management.
Avant sa carrière dans la gestion d’actifs, Elle était professeure associée en finance à la Columbia Business School. Maria Vassalou est titulaire d’une licence en économie de l’Université d’Athènes et d’un doctorat en économie financière de la London Business School.
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Aline Fournier vient d’être nommée associée de Geneva Compliance Group, où elle occupe déjà le poste de COO. En se concentrant exclusivement sur le secteur financier, GCG assume un positionnement clair : comprendre les règles, tout autant que les enjeux métiers de ceux qui doivent les appliquer.
Par Jérôme Sicard
Quel est désormais votre rôle au sein de Geneva Compliance Group ?
Mon statut d’actionnaire vient naturellement consolider mon engagement à long terme au sein de Geneva Compliance Group, sans pour autant modifier mes responsabilités opérationnelles au quotidien. J’occupe la fonction de Chief Operating Officer depuis juillet 2023, après avoir dirigé l’équipe Conseil depuis 2020. J’ai également élargi mon périmètre en assumant la supervision de l’équipe Risk Management depuis 2024. En parallèle, je siège au conseil d’administration et j’assure la représentation légale de la société aux côtés de mon associé Guillaume de Boccard. Ce rôle global me permet de contribuer activement à la stratégie et à la gouvernance de l’entreprise, tout en restant profondément impliquée dans la gestion opérationnelle et le développement de nos services.
Sur quelles activités Geneva Compliance Group concentre-t-il ses services aujourd’hui ?
Geneva Compliance Group déploie son expertise autour de deux pôles complémentaires, pensés pour répondre aux besoins stratégiques des établissements financiers que nous accompagnons.
Le premier, notre pôle Conseil, accompagne nos clients dans la gestion des exigences réglementaires complexes, notamment en matière de règlementations fiscales comme FATCA et CRS, le droit de la surveillance financière suisse, ainsi que dans l’optimisation de leur gouvernance en matière de compliance au sens large.
Le second, notre pôle Externalisation, propose des solutions sur mesure allant du reporting et du sponsoring fiscal jusqu’à la prise en charge externalisée des fonctions de compliance et de risk management. Cette approche intégrée permet à nos clients de se concentrer sur leur cœur de métier, tout en s’appuyant sur un partenaire de confiance pour assurer la conformité et la maîtrise des risques.
Pourquoi avoir choisi de vous spécialiser aussi fortement dans le secteur financier ?
Ce positionnement est le fruit d’un choix stratégique assumé dès la création de Geneva Compliance Group. Le secteur financier est l’un des plus réglementés et les enjeux de conformité y sont à la fois complexes, évolutifs et cruciaux. Plutôt que de disperser notre expertise, nous avons choisi de nous concentrer exclusivement sur cet univers afin d’en maîtriser tous les codes, les normes et les dynamiques.
Cette spécialisation nous permet d’offrir à nos clients une réelle valeur ajoutée : des conseils sur mesure, une lecture proactive de la réglementation et des solutions opérationnelles alignées sur les meilleures pratiques du marché.
À qui s’adressent vos services ?
Nos services s’adressent principalement aux acteurs du secteur financier suisse. Nous accompagnons des gestionnaires de fortune indépendants, des gestionnaires de fortune collective, des trustees, des family offices ainsi que plusieurs établissements bancaires. Occasionnellement, nous travaillons également avec des acteurs étrangers lorsque ceux-ci souhaitent s’implanter sur le territoire helvétique ou s’ils ont des questions spécifiques en lien avec nos domaines d’expertise. En nous concentrant sur ce segment, nous offrons à nos clients une expertise ciblée, une réelle proximité métier et un accompagnement à haute valeur ajoutée.
Vous avez récemment pris la tête du pôle Risk Management. En quoi consiste cette activité ?
Assumer l’externalisation des fonctions de Risk Management revient à offrir un service stratégique au cœur des exigences réglementaires suisses. À travers cette activité, nous exerçons, pour le compte d’établissements financiers autorisés par la FINMA, les fonctions de gestion des risques définies par la réglementation. Notre approche est à la fois rigoureuse et opérationnelle, articulée autour de plusieurs axes fondamentaux : l’identification, l’évaluation et la surveillance des risques, la conception et l’implémentation de dispositifs de contrôle adaptés via une matrice, la production de rapports réguliers à destination des organes dirigeants, ainsi que le renforcement de la gouvernance interne.
Nous intervenons principalement en deuxième ligne de défense, avec une expertise transversale couvrant aussi bien les risques financiers — tels que ceux liés aux investissements — que les risques non financiers, à l’instar des enjeux cyber, aujourd’hui incontournables. Notre valeur ajoutée réside dans notre capacité à conjuguer exigence réglementaire, connaissance fine des spécificités du secteur financier suisse et agilité opérationnelle. Cela permet à nos clients de se concentrer sur leur cœur de métier, tout en assurant une maîtrise proactive de leurs risques.
Quels sont aujourd’hui les besoins les plus marqués de vos clients dans le domaine Legal & Compliance ?
Les établissements financiers suisses font face à un environnement réglementaire en constante évolution, de plus en plus dense, technique et interconnecté. Dans ce contexte, leurs besoins prioritaires portent sur un accompagnement à la fois structuré, pragmatique et expert. Ils recherchent des partenaires capables de décrypter les évolutions normatives, d’anticiper les impacts et de traduire les exigences réglementaires en dispositifs opérationnels clairs, efficaces et proportionnés à leur organisation.
La veille réglementaire devient ainsi un levier stratégique, indispensable pour maintenir la conformité et renforcer la résilience des modèles d’affaires. De même, l’adaptation continue des cadres de compliance, des politiques internes et des mécanismes de gouvernance est essentielle pour répondre aux attentes des autorités et des parties prenantes. Nous intervenons précisément à cette interface : entre complexité juridique et réalité opérationnelle, avec une approche orientée solution, conçue pour sécuriser l’activité de nos clients tout en favorisant leur agilité. Nous nous efforçons également d’adopter un discours en conformité avec la règlementation applicable et compatible avec les idées de développement d’activité de nos clients. Aider nos clients à déployer leur modèle d’affaire dans un cadre légal exigeant est notre priorité. Comprendre les défis auxquels ils font face en est la clé.
Aline Fournier
Geneva Compliance Group
Forte de son expérience de consultante au sein du cabinet d’avocats Lenz & Staehelin et d’Ernst & Young, Aline Fournier intervient désormais sur les missions de conseil de Geneva Compliance Group relatives à la mise en œuvre de nouvelles réglementations dans le secteur financier. Avant de rejoindre GCG, elle occupait le poste de Head of Legal and Compliance au sein d’une société fiduciaire suisse du groupe TMF, opérant à l’international. Elle supervisait les activités liées à la LBA, au CRS, au FATCA ainsi que la gestion des risques. Elle assurait également la gestion de la continuité d’activité (Business Continuity Management). Aline Fournier est titulaire d’un diplôme d’avocat et d’un master en école de commerce.
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