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Solutions EAM

  • Fanina Karabelnik
  • Spécialiste Marketing & Communication

10 idées simples pour être plus visible, plus clair, plus crédible

Pour les gérants indépendants, le temps de la discrétion est révolu. Marketing et communication sont désormais pour eux des leviers de développement à part entière. Dans cette nouvelle série, Fanina Karabelnik montre qu’il est leur possible de progresser sans budgets lourds ni dispositifs compliqués, mais au contraire par étapes simples et régulières.
Pour commencer, voici déjà 10 pistes pour gagner vite en visibilité, en clarté et en crédibilité.

Chez les gérants indépendants, la discrétion est partie intégrante de la chaîne ADN. Beaucoup se joue en coulisses : des échanges directs, des relations de confiance, mais rarement une communication tournée vers l’extérieur. C’est là que réside une difficulté majeure : ce qui reste invisible attire moins l’attention. Et sans une communication claire, il devient plus ardu de susciter la confiance de nouveaux clients.

De nombreux gérants indépendants, en particulier les petites et moyennes structures, le reconnaissent volontiers : « Nous n’avons pas ni le temps ni les ressources nécessaires pour nous lancer dans le marketing ». L’argument est compréhensible. Mais communiquer ne signifie pas nécessairement campagnes coûteuses ou dispositifs lourds. On peut progresser par étapes simples, accessibles, sans budget considérable ni organisation complexe.

Cette série n’a pas vocation à donner des leçons. Son objectif est d’ouvrir des pistes, de proposer des idées concrètes pour rendre la communication des gérants plus visible, plus lisible, et cela même avec des moyens limités.

Et si nous revenions d’abord aux fondamentaux? Voici dix points qui peuvent vous inspirer, que votre société compte cinq collaborateurs ou plusieurs centaines.

  1. Connaître son groupe cible et trouver le ton juste.

Vous savez à qui vous vous adressez : familles d’entrepreneurs, fondations, family offices, parfois aussi des institutions. Mais parlez-vous réellement leur langage ?

La jeune génération n’attend pas le même discours que des fondations partenaires depuis plusieurs décennies. Un entrepreneur chevronné veut être considéré comme un pair : direct, clair, sans artifices ni jargon marketing. À l’inverse, un interlocuteur plus jeune recherche souvent davantage de contexte, de transparence, parfois aussi une posture ou un échange plus interactif.

Connaître sa cible ne suffit donc pas. Il faut aussi décider comment on souhaite lui parler : dans un registre professionnel ? Plus personnel ? Plutôt analytique ? Ou résolument accessible ? Lorsque ton, contenu et canal s’accordent, le message porte. Dans le cas contraire, il se perd dans le bruit ambiant.

  1. L’attitude avant l’information Produit.

Beaucoup de prestataires proposent des solutions d’investissement ou des services de gestion très comparables. Ce n’est donc pas l’offre en soi qui crée la différence, mais la posture que vous adoptez pour la présenter

Si vous défendez une conviction, exprimez-la – non pas à travers un slogan, mais plutôt à travers votre manière d’agir. Expliquer les raisons pour lesquelles vous ne cédez pas à chaque tendance passagère, ou choisissez de renoncer à certains benchmarks, c’est affirmer clairement votre profil.

  1. La force du langage clair.

Trop souvent, les textes de sites web ou de présentations donnent l’impression d’avoir été générés par un outil de reporting : corrects, certes, mais déconnectés du de ceux qui les lisent.

Éliminez les formules toutes faites – « solutions sur mesure », « grande compétence », « longue expérience », « excellence »… Elles sonnent creux. Préférez un langage concret, vivant, qui reflète la manière dont vous parleriez à un client en face-à-face. Des phrases qui restent en mémoire valent mieux qu’un vocabulaire standardisé.

  1. La cohérence avant la perfection.

Mieux vaut poster chaque semaine un message court et limpide sur LinkedIn que de planifier une newsletter un peu trop ambitieuse… qui ne verra probablement jamais le jour.

Un simple commentaire sur un mouvement de marché – et la manière dont vous l’interprétez différemment du consensus – suffit déjà à vous positionner comme une voix crédible. Pas besoin de grande campagne : c’est la régularité qui crée la visibilité et installe la confiance.

  1. Votre site web n’est pas un labyrinthe.

Il va arriver de plus en plus souvent que votre site web soit le premier point de contact avec vos clients. En dix secondes, il doit indiquer clairement à qui vous vous adressez et pourquoi la conversation mérite d’être engagée. Si un visiteur doit faire défiler sept onglets pour bien comprendre ce que vous faites, il y a de grandes chances qu’il se résigne et parte bien avant d’aller au terme de la navigation.

  1. La communication commence en interne.

Tous les membres de l’équipe savent-ils réellement quelle est votre fonction ? Les collaborateurs peuvent-ils résumer en une phrase ce que représente votre entreprise ou le type de mandats que vous accompagnez ? Si ce n’est pas le cas, c’est qu’il manque un langage commun. La communication interne fonde tout ce qui a un impact à l’extérieur. Que ce soit sur le site web, lors d’un entretien avec un client ou lors d’un événement : seul celui qui s’exprime clairement en interne sera clairement compris clairement à l’extérieur.

  1. La communication demande du rythme
    Pas seulement sur le plan digital, mais aussi dans le monde réel. En invitant régulièrement à de petits cercles soigneusement organisés – par exemple des soirées thématiques ou des petits-déjeuners de discussion – vous créez une plateforme reconnaissable. C’est une communication tangible, qui fait de vous un hôte, et pas seulement un prestataire.
  2. Le branding commence en pied de page.

Une marque ne se résume pas à un logo ou à un graphisme sophistiqué. Elle se construit dans chaque interaction, à chaque point de contact avec votre entreprise.

Pas seulement lors d’une grande présentation, mais aussi dans ce qui passe souvent inaperçu : un message d’absence, un commentaire LinkedIn, ou la manière dont vous répondez à une question.

Prenons un exemple concret : comment formulez-vous votre réponse à une demande client ? Est-elle personnalisée, orientée solution – ou ressemble-t-elle à un modèle standardisé ?

Ce sont ces petites interactions qui façonnent la perception que les clients ont de votre entreprise. Un style cohérent et respectueux, que ce soit dans un e-mail, au téléphone ou face à la critique, inspire confiance. Sans aucun budget publicitaire.

  1. Le leadership, autre forme de communication.

Dans les sociétés dirigées par leurs fondateurs, ou dans les structures de taille moyenne, le leadership donne le ton. Si la direction ne communique pas, il est rare que d’autres s’y essaient.

Communiquer ne signifie pas nécessairement se mettre en scène sur les réseaux sociaux. Mais un commentaire personnel dans un rapport, ou une prise de parole honnête en période de turbulences, peut faire toute la différence.

Une communication transparente de la direction renforce la crédibilité – surtout dans des environnements de marché aussi sensibles qu’en ce moment.

  1. Commencez simplement.

La perfection n’est pas un objectif en soi. L’essentiel est de commencer quelque part et de s’améliorer au fur et à mesure.

Fanina Karabelnik

Fanina Karabelnik conseille des entreprises financières – allant des gérants de fortune aux family offices – dans les domaines du marketing, de la communication et de la stratégie de marque. Diplômée en gestion d’entreprise de l’Université de Saint-Gall et forte de près de 15 ans d’expérience dans le secteur financier, notamment à des postes de direction en marketing et communication, elle allie réflexion stratégique et mise en œuvre opérationnelle.
Dans sa série Marketing & Communication, destinée aux gestionnaires de fortune, elle partage des aperçus de son quotidien professionnel – et remet ainsi le marketing au centre de la discussion.

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Depuis sa création en 2016, SPHERE anime la communauté des pairs de la finance suisse. Elle leur propose en français et en allemand différents espaces d’échange avec un magazine, des hors-série réservés aux Institutionnels, un site web et des évènements organisés tout au long de l’année pour aborder de nombreuses thématiques. Toutes les parties prenantes de la finance, l’un des plus importants secteurs économiques de Suisse, ont ainsi à leur disposition une plateforme où il leur est possible d’échanger, de s’informer et de progresser.

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    • Peter Hody
    • Senior Communications Manager
    • Asset Management Association Switzerland

«L’argent des clients n’est plus aussi abondant»

Le statut de «point d’ancrage fiable» que revendique le marché suisse de la gestion d’actifs demeure solide. Quoique «menacé», comme l’a récemment souligné l’enquête publiée par l’Asset Management Association Switzerland. Menacé par des risques géopolitiques, mais aussi et surtout par des dynamiques internes, insiste Peter Hody, porte-parole de l’AMAS.

Bien que la position de la Suisse demeure solide, l’on constate une stagnation dans la croissance des actifs gérés par les asset managers…

En effet, malgré une croissance annuelle d’environ 5,5 % des actifs sous gestion et un ratio coûts-revenus amélioré à 69 %, la rentabilité globale demeure atone. Dans les faits, près de 90 % des flux nets de capitaux proviennent de la seule performance des marchés. Le secteur apparaît ainsi saturé et fortement tributaire de la conjoncture mondiale.

Quelle serait, selon vous, la cause profonde de ce ralentissement?

Il est utile de rappeler que l’entrée en vigueur en 1985 de la loi fédérale sur la prévoyance, la LPP, a fortement contribué au dynamisme de la gestion d’actifs en Suisse. Toutefois, au cours des dernières années, la part des prestations de prévoyance a sensiblement augmenté, et ce parallèlement à une baisse de la croissance des avoirs. L’argent des clients n’est tout simplement plus aussi abondant. Une tendance similaire s’observe par ailleurs sur le marché suisse du private banking, qui ne croît pratiquement plus, notamment en raison de la concurrence d’acteurs basés dans des centres financiers tels que Hong Kong ou Singapour.

Voyez-vous cependant des aspects positifs dans l’évolution du secteur?

Rappelons qu’au cours des cinq dernières années, la Suisse a suivi plus ou moins le même rythme de croissance que le reste du monde Elle est également parvenue à se hisser au troisième rang européen en 2023 et a encore renforcé sa position avec une croissance de 11% en 2024 avec des avoirs sous gestion s’élevant au niveau historique de 3’450 milliards de francs. Ce après le déclin enregistré en 2022 suite au covid.

Je peux paraître péremptoire en disant cela, mais il se peut que la résilience de la gestion d’actifs en Suisse s’explique tout bonnement par de bonnes performances de la part des asset managers. Sans minimiser pour autant le rôle du franc suisse dans cette performance. La croissance du secteur reflète à mon sens la qualité des services offerts par les gestionnaires d’actifs suisses.

Dans ce contexte, quels sont les axes de croissance à privilégier?

L’expansion sur le marché international et l’extension à d’autres classes d’actifs, notamment les marchés privés, sont clairement les deux axes privilégiés. Cependant, il n’est pas aisé pour les gestionnaires suisses de s’implanter sur les marchés étrangers, notamment en raison de barrières réglementaires. C’est pourquoi l’AMAS promeut à Berne des politiques et des pratiques privilégiant l’accès libre à l’Union Européenne, à l’Asie ou aux États-Unis, ces deux dernières régions étant actuellement les plus dynamiques.

Il est frappant de voir que le léger recul de la part de marché du Royaume-Uni coïncide plus ou moins avec la progression de la Suisse. Faut-il y voir un lien?

Je ne le pense pas, non. Il est vrai que le Brexit n’a pas vraiment aidé, mais prédictions selon lesquelles le Brexit allait nettement favoriser d’autres places financières en Europe ne se sont pas matérialisées pour autant.

Comment expliquez-vous que la réduction des coûts n’apparaisse qu’en cinquième priorité pour les asset managers suisses, selon les résultats de votre enquête?

Cela peut tenir à la formulation des questions ou à la structure même du questionnaire. Il est également possible que la réduction des coûts soit perçue comme un impératif permanent, allant de soi, et donc implicitement considérée comme prioritaire. Je le dis avec prudence, mais ce résultat nous a aussi interpellés au sein de l’AMAS.

On peut par ailleurs comprendre que, face à la nécessité d’accroître les avoirs sous gestion par le biais d’investissements internationaux, certains asset managers aient momentanément relégué la réduction des coûts au second plan. Pour eux, il en va de leur survie : ils n’ont d’autre choix que de mettre en œuvre des stratégies de croissance et d’expansion.

En Suisse, les dix plus grands asset managers gèrent désormais 43% des avoirs, contre 36% il y a encore quelques années. La consolidation demeure-t-elle pour vous un thème central?

Cela dépend de la perspective que l’on prend. Réaliser des économies d’échelle à travers des fusions ou acquisitions peut avoir du sens pour les très grands acteurs. Cela dit, le marché suisse des M&A dans ce secteur a surtout été marqué par deux opérations emblématiques : la reprise de Credit Suisse par UBS, et le rapprochement entre Helvetia et la Bâloise. Dans le premier cas, il s’agissait d’une situation d’urgence, sans lien avec une recherche d’économies d’échelle. Dans le second, la logique était essentiellement propre au secteur de l’assurance, non à celui de l’asset management.

Ce que l’on observe plus fréquemment, en revanche, ce sont des transactions de volumes relativement modestes, visant le plus souvent à acquérir de nouvelles compétences ou capacités. Elles concernent par exemple des maisons comme Vontobel. Mais ces opérations restent rares parmi les acteurs de plus petite taille, qui ont davantage tendance à se spécialiser.

Peter Hody

Asset Management Association Switzerland

Peter Hody est responsable de la communication et porte-parole de l’Asset Management Association Switzerland depuis octobre 2021. À ce titre, il est responsable de la communication et de la stratégie de l’association professionnelle des gestionnaires de fortune suisses. Il a débuté sa carrière comme journaliste de télévision et d’actualité. Cet historien titulaire d’un MBA en gestion des médias a été rédacteur en chef de finews.ch et du magazine d’investissement Stocks, ainsi que membre de la rédaction de Cash.

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      • Gatekeeper Pulse
      • Enquête PGIM 

    La maîtrise du risque au premier plan

    L’incertitude stimule la demande en gestion des risques et en stratégies d’atténuation de la volatilité. Voici les résultats de l’enquête Gatekeeper Pulse® de PGIM pour un aperçu des tendances d’allocation et des enjeux clés pour 210 sélectionneurs de fonds représentant 31’000 milliards de dollars d’actifs à travers l’Europe et l’Asie.

    Cap sur la résilience
    Sous l’effet de conditions géopolitiques et économiques précaires, les sélectionneurs de fonds recherchent de plus en plus des gestionnaires axés sur le risque et des stratégies visant à réduire la volatilité. Face à l’incertitude, les tendances d’allocation mettent en avant une demande accrue pour des sources de revenus fiables et une diversification renforcée, notamment via les obligations publiques et les marchés privés.

    Découvrez les résultats de notre enquête Gatekeeper Pulse® pour un aperçu des tendances d’allocation et des enjeux clés pour 210 sélectionneurs de fonds représentant 31 000 milliards de dollars d’actifs à travers l’Europe et l’Asie.

    Tendances majeures chez sélectionneurs de fonds

    Optimisme envers les obligations

    • Plus d’un tiers des sélectionneurs de fonds prévoient d’augmenter leurs allocations en obligations publiques, et un nombre similaire recommande une hausse des allocations en crédit privé.
    • Les sélectionneurs de fonds recherchent des revenus stables et une diversification via des obligations de qualité, tout en visant une surperformance dans un contexte de risques accrus.

    Préférence pour la liquidité

    • Sur les marchés publics, les sélectionneurs de fonds montrent une préférence pour la liquidité face aux nombreux risques et préoccupations macroéconomiques.
    • Fonds ouverts et ETF sont privilégiés pour leur agilité, tandis que les thématiques comme l’IA sont perçues comme leviers de performance différenciante.

    Réévaluation du risque

    • Les sélectionneurs de fonds considèrent les processus de gestion des risques comme un facteur clé dans la sélection des fonds, en particulier pour les fonds alternatifs et dans des contextes de marché instables.
    • Plus de huit sélectionneurs de fonds sur dix estiment que la gestion des risques est aussi importante que les performances passées lors de la sélection d’un gestionnaire de fonds alternatifs.

    Le privé en tête des allocations

    • Les sélectionneurs de fonds anticipent une croissance continue des investissements alternatifs, avec l’infrastructure, le capital-investissement et le crédit privé en tête des classes d’actifs où les allocations devraient augmenter.
    • Dans ces segments des marchés privés, les sélectionneurs de fonds privilégient des rendements stables et une gestion rigoureuse des risques, plutôt qu’une performance pure.

    Cette recherche met en lumière les préoccupations clés des décideurs influents dans le domaine de la sélection de fonds. Accédez au rapport complet :

    https://www.pgim.com/ch/en/intermediary/insights/thought-leadership/gatekeeper-pulse-survey-issue-6?utm_medium=email&utm_source=thirdparty&utm_campaign=sphere&utm_content=newsletterFR&utm_term=14.08.2025

    Disclaimer :

    Gatekeeper Pulse est une marque déposée de PGIM, Inc. et de ses entités affiliées, enregistrée dans de nombreux pays à travers le monde.
    Les participants à l’enquête proviennent du Royaume-Uni, d’Autriche, d’Allemagne, de Suisse, de Belgique, des Pays-Bas, du Luxembourg, d’Italie, du Danemark, de Finlande, de Norvège, de Suède, de Singapour et de Hong Kong.

    Les références à certains titres et à leurs émetteurs sont fournies à titre d’illustration uniquement, ne constituent pas des recommandations d’achat ou de vente de ces titres et ne doivent pas être interprétées comme telles. Les titres mentionnés dans ce document peuvent ne pas être détenus dans le portefeuille au moment de la publication. S’ils sont détenus, rien ne garantit qu’ils le seront encore à l’avenir.

    Les opinions exprimées ici sont celles des experts en investissement de PGIM Investment au moment de la rédaction des commentaires. Elles peuvent ne pas refléter leurs opinions actuelles et sont susceptibles d’être modifiées à tout moment sans préavis. Les informations et opinions contenues dans ce document ne constituent ni un conseil en investissement, ni une offre de vente, ni une sollicitation d’achat des titres mentionnés.

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    Certaines informations contenues dans ce commentaire proviennent de sources considérées comme fiables au moment de la publication. Toutefois, aucune garantie n’est donnée quant à leur exactitude ou leur exhaustivité, et ces informations peuvent être modifiées sans préavis. Les informations contenues dans ce document sont valables à la date de publication (ou à une date antérieure indiquée) et peuvent être modifiées à tout moment sans préavis. Le gestionnaire n’est pas tenu de mettre à jour ces informations, en tout ou en partie, et n’offre aucune garantie, explicite ou implicite, quant à leur exactitude ou leur exhaustivité.

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    Au Royaume-Uni, les informations sont publiées par PGIM Limited, dont le siège social est situé à Grand Buildings, 1-3 Strand, Trafalgar Square, Londres, WC2N 5HR. PGIM Limited est autorisée et réglementée par la Financial Conduct Authority (« FCA ») du Royaume-Uni (numéro de référence 193418), et en ce qui concerne ses activités en Italie, par la Consob et la Banque d’Italie.

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    À Hong Kong, les informations sont publiées par PGIM (Hong Kong) Limited, dont le siège est situé Units 4202-4203, 42e étage, Gloucester Tower, The Landmark, 15 Queen’s Road Central, Hong Kong. PGIM (Hong Kong) Limited est une société réglementée par la Securities and Futures Commission de Hong Kong (« SFC ») (BVJ981) et ces informations sont destinées uniquement aux investisseurs professionnels au sens de la Section 1, Partie 1, Annexe 1 de la Securities and Futures Ordinance (« SFO ») (Cap.571).

    PGIM Limited, PGIM Netherlands B.V., PGIM Luxembourg S.A., PGIM (Singapore) Pte. Ltd. et PGIM (Hong Kong) Limited sont des filiales indirectes, détenues à 100 %, de PGIM, Inc. (« PGIM » ou le « gestionnaire d’investissement »), la principale entité de gestion d’actifs de Prudential Financial, Inc. (« PFI »), une société constituée aux États-Unis et dont le siège est situé aux États-Unis. PFI n’a aucun lien avec Prudential plc, société constituée au Royaume-Uni, ni avec Prudential Assurance Company, filiale de M&G plc, également constituée au Royaume-Uni.

    PGIM, le logo PGIM et le symbole Rock sont des marques de service de PFI et de ses entités affiliées, enregistrées dans de nombreuses juridictions à travers le monde. PGIM Fixed Income et PGIM Real Estate sont des noms commerciaux de PGIM, conseiller en investissement enregistré auprès de la SEC aux États-Unis. Jennison et PGIM Quantitative Solutions sont des noms commerciaux de Jennison Associates LLC et PGIM Quantitative Solutions LLC, respectivement, tous deux conseillers en investissement enregistrés auprès de la SEC et filiales détenues à 100 % par PGIM.

    L’enregistrement auprès de la SEC n’implique aucun niveau particulier de compétence ou de formation.

     

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      • Andrijana Kosic
      • Secrétaire générale
      • ASV-ASWM

      « Les préoccupations majeures: pression réglementaire et hausse des coûts opérationnels »

      À la tête du secrétariat général de l’Alliance des Gestionnaires de Fortune Suisses depuis mars 2024, Andrijana Kosic coordonne les initiatives stratégiques et assure le lien entre l’association et ses membres. Dans un contexte de pression réglementaire, de digitalisation et de hausse des coûts, elle revient sur les priorités de l’Alliance, devenue en quelques années une figure tutélaire pour l’ensemble de la profession.

      Par Jérôme Sicard

      Quel est votre rôle en tant que secrétaire générale de l’Alliance ?

      Je coordonne les initiatives stratégiques de l’association et je gère tous les aspects administratifs. J’assure le lien non seulement entre nos membres, mais aussi avec les acteurs clés qui composent le secteur. Mon objectif est de veiller à ce que nos activités et nos services aident concrètement les gestionnaires de l’Alliance à naviguer dans un environnement de plus en plus complexe.

      Je suis responsable de la mise en œuvre des décisions prises lors de notre assemblée générale, des réunions du conseil d’administration ainsi que des CEO Summits – l‘un de nos événements phares, au cours duquel les dirigeants de nos membres se réunissent pendant deux jours pour mener des discussions stratégiques et réfléchir.

      Je travaille en étroite collaboration avec les douze membres du Conseil, sous la direction de notre présidente, Nicole Curti.

      Quels aspects de votre fonction sont les plus stimulants ou les plus exigeants ?

      C’est sans aucun doute la diversité des sujets sur lesquels je travaille : co-organisation d’événements majeurs comme les Bank Awards ou les CEO Summits, préparation des séances du Conseil, mise en œuvre d’initiatives stratégiques, organisation de formations et de webinaires…

      Le plus grand défi, je dirais, est de répondre aux attentes de tous. Il faut lancer des projets qui apportent une réelle valeur à l’ensemble des membres, et les proposer dans des formats qui fassent sens pour toute la communauté.

      À titre personnel, il est extrêmement gratifiant d’aider à façonner l’avenir de la gestion de fortune indépendante en Suisse.

      Comment définiriez-vous la mission principale de l’Alliance aujourd’hui ?

      Renforcer et défendre la position des gérants indépendants en Suisse ! Cela passe par la défense des intérêts de nos membres et la promotion de standards professionnels élevés. En interne, nous cherchons à favoriser le dialogue, à offrir une plateforme collaborative d’échange entre membres, et à répondre aux besoins de notre communauté à travers divers projets. Nous allons fêter notre dixième anniversaire l’année prochaine. Depuis que l’Alliance existe, nous avons toujours veillé à préserver cet esprit de collaboration. L’Alliance est là pour servir ses membres – et non l’inverse.

      Quelles sont aujourd’hui les principales préoccupations de vos membres ?

      D’après ce que j’observe, leurs préoccupations portent sur la pression réglementaire croissante et la hausse des coûts opérationnels. La planification de la relève et la transformation numérique prennent également de l’ampleur, les entreprises cherchant à pérenniser leur modèle.

      Sur quoi concentrent-ils leurs priorités ?

      Chaque entreprise a bien sûr sa propre approche, mais je constate que beaucoup mettent l‘accent sur l’efficacité opérationnelle, la conformité réglementaire, et la capacité à attirer de nouveaux talents.

      Quels sont les projets les plus importants actuellement en cours à l’Alliance ?

      Comme toujours, plusieurs initiatives clés sont en cours. Sur le plan événementiel, nous bouclons la préparation de notre prochain CEO Summit, qui aura lieu en septembre. Nous avons aussi déjà lancé l’organisation des Bank Awards, qui se tiendront à Zurich le 17 mars 2026.

      Nous avons récemment obtenu l’accréditation SAQ, ce qui nous permet de proposer des formations et des workshops de grande qualité à nos membres. Ces formations couvrent des thèmes prioritaires comme l’IA générative, la cybersécurité, ou encore le private equity. Sans oublier nos mises à jour réglementaires annuelles et les rafraîchissements LBA.

      Nous développons aussi des groupes de travail spécialisés pour encourager les échanges entre pairs selon les spécialités des uns et des autres. Nous avons commencé par le Compliance Hub, destiné aux responsables de la conformité. La deuxième édition s’est tenue en juin. Nous lançons désormais un CIO Forum pour les Chief Investment Officers, ainsi qu’un Founders’ Corner pour favoriser le dialogue entre fondateurs et associés seniors. Ces plateformes ont pour vocation de renforcer la collaboration et le partage d’expérience dans toute l’industrie, tout en nous donnant, à moi et aux membres du Conseil, une meilleure visibilité sur les besoins futurs de nos membres – des besoins que l’Alliance pourra identifier et traiter activement.

      Andrijana Kosic

      ASV-ASWM

      Andrijana Kosic est Secrétaire générale de l’Alliance des Gestionnaires de Fortune Suisses depuis mars 2024. Elle a travaillé précédemment comme assistante exécutive chez Bordier & Cie où elle soutenait les activités de wealth management pour une clientèle UHNWI. Elle a occupé également le poste d’Assistant Wealth Management chez LGT Private Banking, au service de clients UHNWI au Moyen-Orient et en Amérique latine. Andrijana suit le Bachelor en Business Administration de la Kalaidos Haute Ecole Spécialisée Zurich et détient une maturité professionnelle commerciale obtenue à la KV Zurich Business School.

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        Indices PWI+ juillet : pas de volatilité, pas de risque?

        En juillet, ce fut un calme presque irréel sur les marchés financiers, bien loin des agitations des mois précédents. Mais derrière ce répit, la vigueur du franc et la nouvelle taxe américaine sur les exportations suisses rappellent que le prochain grain pourrait vite se profiler à l’horizon.

        Juillet a offert aux portefeuilles multi-actifs en CHF un calme digne du télétexte page 302 en été : des gains allant de +0,4 % pour les profils défensifs à +1,7 % pour les plus dynamiques, avec une volatilité annualisée comprimée entre 1,3 % et 2,1 %. L’apaisement est venu des accords commerciaux conclus par Washington et de l’OBBBA, qui ont écarté le spectre de tarifs punitifs à 50 %. Les marchés ont moins salué le contenu des mesures que la disparition du pire scénario, ramenant la volatilité obligataire à ses plus bas cycliques et offrant aux gérants un mois presque trop tranquille.

        Les actions suisses ont encore traîné, sauf pour les petites et moyennes capitalisations (+2,5 % domestique). Le franc fort a freiné la conversion des gains étrangers, à l’inverse des portefeuilles en EUR et surtout en USD, dopés par la tech américaine et l’Asie émergente. Et désormais, la nouvelle taxe américaine de 39 % sur la plupart des exportations helvétiques menace montres, machines et outils de précision, avec un risque tangible pour les marges et la confiance des investisseurs si elle perdure.

        Les obligations en CHF ont, elles, joué leur rôle d’amortisseur, avec des rendements légèrement en baisse et des spreads IG stables, dans un contexte où les marchés obligataires internationaux sont restés calmes malgré des mouvements plus marqués sur les taux US et européens.

        La faible volatilité tient à des marchés actions en hausse ordonnée, à des taux sages et à une corrélation actions-obligations redevenue favorable, offrant un profil de rendement d’une rare douceur. Si le franc reste un filet de sécurité en période de stress, il demeure aussi un plafond pour les performances lors des phases d’euphorie mondiale. Pour le moment, le Lac est d’huile… ce qui, comme tout navigateur le sait, est précisément le meilleur moment pour vérifier que le bateau est prêt à encaisser le prochain coup de vent.

        Éric Bissonnier

        Performance Watcher

        Éric Bissonnier est COO de Performance Watcher depuis 2025, après avoir dirigé l’entreprise en tant que CEO depuis juin 2022. Il a débuté sa carrière en 1992 au sein de Chase Manhattan Private Bank à Genève et à New York. En 1998, il rejoint la société de multi-gestion alternative EIM, dont il devient CIO en 2002. Il poursuit ses fonctions chez Gottex et LumX Asset Management, sociétés qui ont succédé à EIM, jusqu’en 2019. Il joue également un rôle déterminant dans le développement de la fintech LumRisk, une spinoff d’EIM spécialisée dans la gestion des risques. Eric est titulaire de la certification CFA et d’un mastère en économie de l’Université de Genève.

        Sphere

        The Swiss Financial Arena

        Depuis sa création en 2016, SPHERE anime la communauté des pairs de la finance suisse. Elle leur propose en français et en allemand différents espaces d’échange avec un magazine, des hors-série réservés aux Institutionnels, un site web et des évènements organisés tout au long de l’année pour aborder de nombreuses thématiques. Toutes les parties prenantes de la finance, l’un des plus importants secteurs économiques de Suisse, ont ainsi à leur disposition une plateforme où il leur est possible d’échanger, de s’informer et de progresser.