Ticino

  • Interview Luca Venturini
  • CEO
  • PKB

« Nous couplons l’expertise humaine avec des outils d’intelligence artificielle »

La PKB a clôturé l’exercice 2023 avec un bénéfice net de 16,8 millions de francs, son meilleur résultat depuis 2015. Tout au long de l’année, la banque privée tessinoise a multiplié les projets stratégiques, à l’image de sa coopération avec Sygnum. Son CEO, Luca Venturini, en livre les principales clés.

Quels sont les principaux jalons que vous avez posés pour PKB en 2023 ?

La nouvelle stratégie à moyen et long terme de la banque a été lancée en 2022. Elle s’appuie sur quatre piliers qui vont nous servir à soutenir la croissance. D’une part, nous voulons renforcer le service à la clientèle en répondant mieux à ses besoins, avec une offre élargie de produits et de solutions. D’autre part, nous continuons à investir dans les outils et les collaborateurs pour améliorer la rentabilité et remplir nos objectifs en matière de croissance. En outre, nous continuons à travailler en interne pour rationaliser nos processus afin de créer plus d’efficacité et de renforcer notre engagement ESG. Au cours de l’année 2023, nous avons accéléré cette stratégie sur de nombreux fronts et lancé des initiatives importantes.

Vous avez par exemple créé le département Wealth Solutions. Quelle en est l’idée ?

Il s’agit d’étendre l’offre, en termes de solutions, et de pouvoir mieux anticiper, mieux répondre aux défis de nos clients grâce à une approche à 360 degrés. Par exemple, le transfert de patrimoine entre générations est un sujet complexe qui doit être abordé et traité sous différents angles. Nous renforçons par ailleurs notre présence sur les marchés clés pour améliorer là encore le service aux clients, avec plus de réactivité.

En quoi consiste le partenariat conclu avec Sygnum ?

La PKB a toujours été à l’écoute de ses clients, et les digital assets forment une classe d’actifs qui émerge suffisamment pour en séduire plus d’un. La PKB a voulu garder son esprit pionnier en étant l’une des premières banques sur la place crypto de de Lugano à proposer une offre entièrement réglementée dans le domaine des digital assets.

Mais vous investissez aussi dans des startups et avez même créé votre propre incubateur. Comment avancez-vous sur ce plan?

Au Tessin, la PKB AddVenture Academy est la seule initiative privée visant à promouvoir les startsups, et l’innovation de manière plus large. De cette façon, mous réaffirmons notre enracinement sur le plan local et notre volonté de jouer un rôle actif dans un écosystème qui prend de plus en plus d’ampleur.

Comment percevez-vous l’évolution des besoins de vos clients dans le domaine de la gestion de fortune ?

Il y a toujours un besoin fondamental de diversification des risques et d’élargissement de l’horizon d’investissement. Mais les clients veulent de plus en plus disposer d’outils pour comprendre des situations géopolitique complexes et mesurer l’impact qu’elles peuvent avoir sur leurs investissements. Le segment NextGen, en particulier, est de plus en plus intéressé par de nouvelles approches dans l’univers de l’investissement. C’est pourquoi, chez PKB, nous avons couplé notre expertise humaine avec des outils d’IA pour soutenir nos modèles d’évaluation des risques. Nous commençons à réfléchir aussi à la façon dont ces outils vont nous aider à améliorer l’expérience et l’engagement de nos clients.

Avec sa partie wealth management, quelle place occupe plus exactement PKB au sein du groupe?

Le groupe PKB comprend en effet différentes sociétés. Nous sommes naturellement enclins à joindre à notre savoir-faire et à nos ressources en Suisse l’esprit italien de la Cassa Lombarda, notre banque privée basée à Milan. En ce qui concerne les produits et les services, la PKB a pu développer, en plus de son offre traditionnelle, un modèle  qui répond pleinement aux réglementations italiennes et suisses en vigueur actuellement.

Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ?

La PKB et la Cassa Lombarda ont complété leur offre en introduisant un service très innovant appelé « SwissIT », qui s’adresse aux clients italiens haut de gamme. Concrètement, il permet à un résident italien d’ouvrir un compte auprès de la PKB en Suisse, mais d’en conserver la gestion auprès de la Cassa Lombarda. Le client est suivi par un conseiller financier basé en Italie : cette configuration, dont le point fort est la proximité avec le client, garantit un service efficace et personnalisé.

La situation des familles qui se partagent entre plusieurs pays, le besoin d’une plus grande sécurité et la mobilité internationale sont quelques-unes des raisons qui expliquent l’intérêt de nos clients pour cette offre.

Luca Venturini

PKB

Luca Venturini a rejoint PKB en 2019 en tant que membre du conseil d’administration et il a été nommé CEO du groupe en janvier 2020. Auparavant, il était responsable du Private Banking pour l’Italie et directeur de la succursale de Lugano chez Julius Baer. Il a commencé sa carrière dans le monde des multi-family offices, puis a occupé différents postes à responsabilité opérationnelle, jusqu’à diriger le pôle Private Banking d’Edmond de Rothschild (Switzerland). Luca Venturini est diplômé en droit de l’Università la Statale de Milan et titulaire d’un master en marketing et management de la Middlesex University de Londres.

 

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    • Interview Anna Waibel
    • COO
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    « Avancer ensemble pour nous ouvrir de meilleures perspectives »

    En élargissant son conseil d’administration à douze membres, l’ASWM, l’Alliance des gestionnaires de fortune suisses, veut aussi étendre son périmètre d’action et lancer des initiatives qui profiteront à l’ensemble du secteur. Anna Waibel, qui siège désormais au conseil, nous en dit plus.

    Quel rôle allez-vous remplir au sein de l’Alliance, que vous venez de rejoindre ?

    En mars dernier, le conseil d’administration est passé de neuf à douze membres, qui ont été répartis dans trois task forces. Ainsi chacun d’entre nous s’est vu assigné des tâches et des missions bien précises. Pour ma part, je fais partie de la première task force, nommée collaboration interne. Son objectif est de trouver des solutions bénéfiques pour tous les membres de l’Alliance que ce soit dans le domaine des investissements, des formations ou de l’informatique.

    A quelles tâches se consacrent les deux autres task forces de l’Alliance ?

    L’une est en charge de la collaboration externe, car nous aimerions nous rapprocher des autres associations et institutions – je pense par exemple à la Finma – pour développer différents partenariats qui profiteront à l’ensemble du secteur. Quant à la troisième, elle va s’occuper de toute la partie communication et évènements.

    Qu’est-ce que qu’est-ce que les membres de l’Alliance peuvent accomplir ensemble, qu’ils ne peuvent pas accomplir séparément ?

    Force est de constater qu’il est de plus en plus compliqué de faire face aux défis actuels en restant chacun dans son coin. Que ce soit la cybersécurité, la réglementation, l’utilisation de l’intelligence artificielle ou la digitalisation des process, leur complexité nous amène à avancer ensemble. En mettant en commun nos expériences respectives et en partageant nos analyses, nous pouvons nous ouvrir de meilleures perspectives. Il est également intéressant pour les membres de l’Alliance de mutualiser certains coûts, comme ceux par exemple que les nouvelles réglementations ont entraînés.

    Dans les discussions que vous avez avec vos pairs, quelles sont leurs principales attentes vis-à-vis de l’Alliance ?

    La Suisse occupe le premier rang mondial dans la gestion de fortune, notamment grâce à la qualité des services proposés, mais ce sont surtout ses banques qui occupent les devants de la scène. On entend beaucoup moins parler des gérants indépendants, qui ont longtemps préféré œuvrer dans la discrétion. Aujourd’hui, avec l’obtention de la licence Finma et le renforcement de leur structure, ils sont prêts à communiquer davantage et à gagner en visibilité. Ils attendent donc de l’Alliance qu’elle leur serve aussi de vitrine, en Suisse comme à l’international.

    Quels sont les principaux axes sur lesquels les gérants doivent aujourd’hui déployer leur stratégie digitale?

    Les plus grands progrès déjà réalisés au niveau digital se trouvent à mon avis dans l’automatisation des flux de données et de transactions que nous échangeons avec les banques. D’autres progrès sont en cours avec la mise en place de protocoles fixes, c’est-à-dire l’automatisation des ordres de bourse, et de toute la correspondance bancaire. Il s’agit de la documentation qui est livrée également en mode électronique directement dans le PMS du gérant. Cet allègement de charge au niveau du back-office permet de gagner un temps précieux et limite les risques d’erreurs de part et d’autre. Cette première partie est déjà bien engagée, et l’on en sent déjà les bienfaits, mais il reste encore aujourd’hui beaucoup d’améliorations à trouver au niveau de l’onboarding et des KYC, où il y a encore beaucoup de doublon dans les tâches. Là le travail pourrait être nettement optimisé grâce au digital.

    Où voyez-vous les plus importants progrès réalisés par les gérants dans la façon dont ils optimisent leur structure?

    Ces dernières années, les gérants ont mené une vraie réflexion sur leur activité, que ce soit à cause de la demande de la licence Finma ou de la pression des coûts qui ne cessent d’augmenter. Ils en sont arrivés à la conclusion que la gestion de fortune était leur cœur de métier et que leur structure devait se centrer sur cette fonction, ainsi que sur les services apportés aux clients. Pour le reste, les fonctions de support, ils ont compris qu’il était préférable d’externaliser celles qui pouvaient l’être, sans pour autant corrompre leur proposition de valeur. Il en va ainsi de l’informatique, de la communication ou encore de la gestion des risques. L’outsourcing de tâches qui ne relevaient pas ou plus de leur cœur de métier est à mon avis ce qui leur a permis d’optimiser au mieux leur structure.

    Anna Waibel

    Prime Partners

    Anna Waibel a rejoint Prime Partners au poste de Chief Operating Officer. Spécialisée dans la transformation et l’optimisation de processus dans le secteur financier, elle a travaillé auparavant pour swissnex Singapour comme responsable de projet puis pour l’Union Bancaire Privée, où elle est restée en poste pendant huit ans. Elle a rejoint ensuite Wecan Group, dans le secteur de la blockchain, pour en diriger le développement commercial auprès des banques et des gérants indépendants. Anna Waibel est diplômée du Geneva Graduate Institute où elle obtenu un mastère en relations internationales.

     

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      • Interview Julie Guittard
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      « La priorité : aller chercher de nouveaux clients, de nouveaux encours »

      En Suisse, les banques privées et les gestionnaires de fortune recrutent. Comme l’atteste Julie Guittard, leurs demandes portent essentiellement sur des profils capables d’attirer de nouveaux clients, et de les gérer.

      Quels sont les profils les plus recherchés en ce moment dans les banques privées et les grandes sociétés de gestion ?

      Les recrutements portent d’abord sur tous les postes qui ont une relation directe avec les clients, essentiellement au niveau du front office. C’est le cas par exemple des commerciaux, des banquiers, des responsables de clientèle ou des conseillers en investissement. Viennent ensuite les profils qui se concentrent sur la compliance, la cybersécurité et la gestion de projets. Sur ce point, les banques de même que les sociétés de gestion ont besoin d’intégrer des experts métiers capables d’assurer les liaisons entre les différents départements et les services IT, de manière à optimiser la structure et les modes opératoires.

      Quels sont les principaux besoins auxquels ces recrutements correspondent ?

      Pour tous, l’objectif principal est d’aller chercher de nouveaux clients, de nouveaux encours à gérer. Dans un marché de plus en plus contraint par la réglementation et le poids des structures, les gestionnaires veulent prendre davantage de volume pour compenser l’amenuisement des marges. C’est vraiment le point le plus important. Dans une moindre mesure, il s’agit aussi de développer l’expertise de la Suisse comme place financière forte et de maintenir sa compétitivité vis-à-vis de Francfort, de Paris ou de Londres, bien que le Brexit ait quelque peu « entaché » le prestige de la City. Pris comme un tout, il est important que le secteur de la gestion de fortune en Suisse, à Genève, comme à Zurich ou à Lugano, puisse générer des revenus suffisants qui lui permettent d’investir dans ses développements et de renouveler de manière à pouvoir répondre aux attentes des nouvelles générations.

      Le marché de l’emploi est-il dynamique dans ce secteur ?

      Oui, les entreprises embauchent pour des postes qui touchent essentiellement au front office et au réglementaire. Ce sont les incontournables. Pour le reste, dans les fonctions davantage axées sur le support, elles sont plus vigilantes. Pour limiter l’impact sur les coûts, elles vont regarder s’il est possible d’externaliser ou éventuellement de mutualiser.

      Qu’en est-il des salaires ?

      Ils ont plutôt tendance à stagner, et les bonus à se réduire. Ce n’est pas le cas sur les autres places financières où les salaires proposés sont en augmentation. Il faut cependant rappeler que le niveau des salaires en Suisse, pour le secteur financier, reste très élevé par rapport à ce qui se pratique ailleurs.

      Les postes Compliances sont-ils toujours aussi recherchés qu’ils l’étaient voilà cinq ans ?

      Oui, la demande reste forte bien que le réservoir de candidats formés pour ces fonctions se soit élargi. En revanche, nous voyons apparaitre de plus en plus d’experts qui succèdent aux généralistes habituellement recherchés ces dernières années. Les banques et les sociétés de gestion ont besoin de spécialistes Compliance dans les domaines de l’onboarding, de la relation-client, capables de s’intégrer dans les équipes de front. Elles ont aussi besoin de responsables Compliance spécialisés sur certaines zones géographiques – Asie, Moyen-Orient, Afrique – et qui savent parler pour cela une troisième langue.

      En termes de formation, quelles nouvelles filières voyez-vous apparaitre ?

      Les nouvelles filières qui se mettent en place aujourd’hui répondent à la fois à des avancées technologiques et à des enjeux de société. Dans ce dernier cas, je pense bien évidemment au développement durable, aux investissements labellisés ESG et à la finance d’impact qui attirent beaucoup d’étudiants. Pour ce qui relève de la tech, il est clair que la blockchain et les crypto-monnaies suscitent en ce moment beaucoup d’intérêt. De même que tout ce qui a trait aux data, aux statistiques, à la programmation, au machine learning ou encore à l’intelligence artificielle. Dans une certaine mesure, ces formations, qui ouvrent de nouvelles perspectives, apportent du sens, de la substance à un secteur qui manquait un peu de vision. Elles permettent à l’industrie de se renouveler, et de retrouver un certain attrait auprès des nouvelles générations qui s’en étaient éloignées aux lendemains de la crise financière de 2008.

      Julie Guittard

      Michael Page Suisse

      Julie Guittard est senior manager chez Michael Page et elle est spécialisée dans le recrutement au sein du secteur bancaire et des services financiers en Suisse romande. Elle plus de 14 ans d’expérience dans la gestion de talents, Au cours de sa carrière, elle a dirigé des équipes et couvert un large éventail de postes dans les domaines du risque, de la conformité, de la finance, des investissements, des opérations et du front office pour des banques privées, des asset managers et des gestionnaires de fortune ainsi que pour des family offices.

       

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        • Interview Luca Parmeggiani
        • CEO
        • Sumus Capital

        « Nous avons toujours voulu nous reposer sur une structure très solide »

        Au terme d’un rapprochement mené en un temps record par Kasavi Advisory, Thierry et Philippe Schaffhauser ont rejoint Sumus Capital en début d’année, pour donner un nouvel élan à la structure créée voilà bientôt dix ans. Luca Parmeggiani, son fondateur et CEO, nous emmène dans les coulisses de l’opération.

        Sur quel modèle s’est construit Sumus Capital depuis bientôt dix ans que la société existe?

        Sumus Capital a été créée en 2015 suite à une discussion avec deux clients que je suivais depuis des années. Vus les encours qu’ils détenaient, créer leur propre family office était une option moins onéreuse. Nous avons eu alors l’idée était d’offrir des services à des clients ou des familles disposant de patrimoines importants. Dès le départ, nous avons voulu nous reposer sur une structure très solide : fonds propres élevés, à hauteur de 1,5 millions de francs, réviseurs reconnus, collaborateurs très expérimentés et surtout une licence LPCC car, en 2015, il fallait être gérant de véhicules collectifs pour être bien réglementé par la FINMA. En fait, cela nous arrangeait. Andrea Zuccheri, notre CIO, et moi-même avions une longue expérience comme gérants de fonds. Nous avons commencé ainsi, avec une clientèle gérée et une Sicav avec plusieurs compartiments. En 2019, nous avons malheureusement perdu un client important, qui a déménagé aux Etats-Unis, et nous avons alors décidé de diversifier notre clientèle en nous ouvrant à des clients qui possédaient des patrimoines moins importants.

        Thierry Schaffhauser et Philippe Schaffhauser vous ont rejoints fin 2023. Quelle était pour vous la logique de ce rapprochement ?

        Ils nous ont rejoints tout début janvier. Nous avions une structure efficace, une équipe très soudée mais nous n’avions plus assez de masse sous gestion. Nous avons donc cherché des rapprochements potentiels, mais nous voulions avant tout nous associer à des gens qui partageaient nos valeurs. Sumus signifie « nous sommes » en latin.  L’idée principale est que nous formons une équipe. La réussite à long terme n’est possible que si les clients et les employés arrivent ensemble à être contents.

        Plusieurs discussions ont bien évidemment échoué jusqu’à notre rencontre avec Thierry et Philippe Schaffhauser. Ils ont des valeurs similaires aux nôtres, ils apportent des masses sous gestion conséquentes, ainsi qu’une Sicav. Autre élément important, Sumus Capital possède une forte expertise dans la gestion obligataire. Andrea Zuccheri a géré pendant plusieurs dizaines d’années des fonds obligataires.  Je viens moi-aussi de la gestion d’actifs, mais suis devenu un généraliste de l’investissement. Quant à Thierry et Philippe, ce sont des spécialistes actions. Le fit était donc parfait. De plus, Philippe ayant moins de quarante ans, il nous apporte aussi une solution en termes de continuité.

        Comment vous partagez-vous les rôles au sein de la structure ?

        Thierry a rejoint le conseil d’administration et Philippe le comité exécutif aux côtés d’Andrea et moi. Pour ce qui est de l’activité, Thierry est entré dans l’équipe de gestion et Philippe dans le team qui s’occupe de la clientèle.

        Que voyez-vous de plus important dans ce qu’ils vous apportent ?

        Leur apport direct est double : de la clientèle et leur fonds, ce qui nous permet de redevenir une société largement bénéficiaire avec des compétences supplémentaires pour la partie Actions. Ils nous apportent aussi énormément en tant que personnes. Thierry a plus de 35 ans d’expérience, et la sagesse qui va avec. Philippe, son fils, du fait de sa jeunesse, vient avec un regard très rafraichissant sur la finance et sur ce que la nouvelle génération attend d’un gestionnaire de patrimoine.

        Quels sont vos axes de développement maintenant que vous êtes tous réunis ?

        Après quatre mois, il me semble que l’intégration est déjà très avancée. Nous apprenons vite à travailler ensemble. Voilà pour le court terme. A plus long terme, nous voulons attirer chez Sumus de nouveaux conseillers à la clientèle et conforter ainsi notre croissance. Nous avons une structure LPCC parfaitement rôdée, deux bureaux à Genève et à Lugano, deux fonds d’investissement et la bonne ambiance règne, ce qui peut éventuellement en convaincre certains. Le problème sur Genève est que tout le monde cherche à récupérer de nouveaux RM. La compétition est intense. Ce sera peut-être plus facile pour nous à Lugano, Nous avons sur place un conseiller à la clientèle, notre responsable des opérations, notre responsable compliance et deux gérants. De plus, à Lugano, nous comptons parmi les plus importants gérants. Nous avons donc beaucoup d’arguments à faire valoir.

        Luca Parmeggiani

        Sumus Capital 

        Luca Parmeggiani est le fondateur et le CEO de Sumus Capital, une société de gestion créée en 2015. Après avoir passé cinq ans dans l’industrie pharmaceutique, il a rejoint Lombard Odier à Genève, en 1992, en tant qu’analyste M&A avant de rallier le pôle Asset Management. Il a ensuite travaillé pour Vontobel Asset Management, Sella Group et PKB. Au cours de sa carrière, Luca a géré plusieurs fonds d’actions, stratégiques et spéculatifs. Economiste de formation, Luca s’est spécialisé dans les méthodes quantitatives. Il a obtenu un master en économétrie à l’Université de Genève. Depuis 1995, il est également analyste financier européen certifié.

         

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          « Le CFA a initié des formations spécifiques à la gestion de fortune »

          Mirjana Wojtal a pris l’an passé les fonctions de CEO pour la CFA Society Switzerland, avec un programme dense qui va au-delà de la seule gestion de portefeuille. Exemples : un guide de l’investissement sera bientôt publié pour les caisses de pension et de nouvelles formations sont mises en route pour les gestionnaires de fortune en Suisse.

          Vous avez pris le poste de CEO l’année dernière. Quels sont vos principaux objectifs avec la CFA Society Switzerland ?

          Nous sommes la grande association réunissant des professionnels de l’investissement en Suisse. Nous représentons quelques 3’500 membres. Nous avons la responsabilité de façonner l’avenir du secteur en défendant des valeurs comme le professionnalisme, l’éthique, l’éducation et l’intégrité – qui sont les principaux facteurs de confiance des investisseurs. Mais nous voulons également atteindre nos objectifs stratégiques en offrant à nos membres des opportunités de développement professionnel, des événements de réseautage et des ressources éducatives – afin qu’ils aient toujours une longueur d’avance sur leur temps.

          Quelles sont vos prochaines étapes ?

          Nous publierons bientôt notre première prise de position sur la gouvernance des investissements dans les caisses de pension suisses. Il s’agit d’un guide concret pour leurs conseils de fondation. Nous sommes fermement convaincus que les meilleures pratiques décrites dans notre document servent au mieux les intérêts de toutes les parties concernées, en particulier les bénéficiaires de ces caisses.

          Un diplôme CFA est toujours considéré comme l’étalon-or en matière de formation financière. Comment maintenir ce standard ?

          Le programme CFA évolue constamment pour s’adapter à l’évolution des marchés financiers. En 2023, nous avons introduit des mises à jour importantes. De nouveaux modules couvrent la modélisation financière, les compétences d’analyste et Python pour les gestionnaires de portefeuille. Avec ces modules, les candidats apprennent à appliquer directement sur le lieu de travail ce qu’ils ont appris dans le programme. En outre, au niveau III, nous avons introduit des formations spécifiques axées sur la gestion de fortune privée et les marchés privés, tout en conservant la voie traditionnelle de la gestion de portefeuille.

          Comment avez-vous réagi à la baisse du nombre de candidats que l’on peut ressentir dans le monde entier ? Ou est-ce que la Suisse fonctionne différemment ?

          Après avoir diminué pendant la pandémie, le nombre de candidats CFA reparrt à la hausse – en Suisse, nous sommes sur le point d’atteindre le niveau d’avant la pandémie. Pour ceux qui ne sont pas encore prêts à se lancer dans l’aventure, le CFA Institute propose des options d’apprentissage pour commencer, ainsi que des cours et des certificats ciblés pour acquérir des compétences à chaque étape du parcours professionnel.

          De quelle manière les récentes crises financières ont-elles changé la formation dans le domaine bancaire et financier ?

          Les crises financières et l’avenir incertain du secteur ont considérablement changé la donne. Ils ont mis en évidence chez les investisseurs professionnels la nécessité d’avoir un état d’esprit axé sur la croissance et l’agilité. Les progrès technologiques rapides et l’importance croissante prise par l’IA, l’apprentissage automatique et le big data renforcent encore le besoin d’un apprentissage et d’une adaptation continus. Pour les préparer à l’évolution du secteur, nous encourageons nos membres à développer des compétences en forme de T, avec une expertise approfondie à laquelle vient s’ajouter avec une compréhension plus large dans différents domaines. C’est ainsi, il faut se former et se requalifier en permanence !

          Comment encouragez-vous les jeunes femmes à s’impliquer davantage dans le secteur financier ?

          Nous nous engageons avec passion pour que les femmes puissent réussir dans le secteur financier. Nous savons qu’une main-d’œuvre diversifiée donne de meilleurs résultats pour toutes les parties concernées. C’est pourquoi nous avons fait une priorité de la création d’un environnement dans lequel les femmes trouvent du soutien pour entrer dans la vie professionnelle, et plus encore pour s’affirmer et exceller. L’une de nos initiatives phares est l’organisation de webinaires pour les femmes dans la finance, en collaboration avec des cadres supérieurs. En plus de nos efforts en interne, nous sommes fiers d’élaborer cette année, en collaboration avec le CFA Institute, un code complet pour la diversité, l’égalité et l’inclusion en Europe.

          Mirjana Wojtal

          CFA Society Switzerland

          Mirjana Wojtal est la Chief Executive Officer de la CFA Society Switzerland depuis juin 2023. Auparavant, elle co-dirigeait le Comité des relations avec le monde universitaire. Dans ce cadre, elle était responsable du développement de la stratégie et de la mise en œuvre du CFA Institute Research Challenge. Neurobiologiste de formation, Mirjana a travaillé auparavant comme conseillère scientifique et directrice de programme pour une organisation à but non lucratif, un family office ainsi que pour les universités de Zurich et de Groningen.

           

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            Bon voisinage

            • Interview Jürg Staub
            • Associé
            • Reichmuth & Co

            « Le concept de gestion intégrale est pour nous l’élément clé ».

             Reichmuth & Co voit aujourd’hui un potentiel de croissance important en Allemagne, où les clients fortunés recherchent des alternatives dans le domaine des investissements. La banque privée lucernoise s’est donc décidée à y renforcer son équipe. Jürg Staub s’explique sur cette stratégie.

            Vous vous êtes fixé pour objectif d’étendre votre dispositif en Allemagne. Vous avez désormais deux sites, l’un à Munich et l’autre à Düsseldorf. Quelle valeur ajoutée pensez-vous pouvoir offrir aux clients allemands ?

            En Europe, et en particulier en Allemagne, l’économie patine, et la confiance dans la politique ainsi que dans l’État diminue. Les clients cherchent par conséquent des alternatives. Ils menacent de partir à l’étranger, à la recherche de nouvelles idées d’investissements, et ils se sentent en même temps suffisamment forts, suffisamment responsables, pour prendre cette décision.

            Nous comprenons leur frustration. Ils ont besoin de pouvoir mettre librement en œuvre leur créativité et de profiter de conditions-cadres qui les soutiennent et ne les entravent pas. En tant que banquiers privés suisses, nous partageons leur point de vue et sommes capables de leur apporter des solutions.

            À quels groupes de clients vous adressez-vous ?

            Notre marché cible est l’Europe germanophone, en particulier la Suisse et l’Allemagne. Nous nous adressons à une clientèle d’entrepreneurs et de particuliers fortunés. En tant qu’entreprise familiale gérée par ses propriétaires et ses associés personnellement responsables, nous savons aussi prendre nos responsabilités et nous invitons nos clients à investir avec nous. Notre concept de gestion de fortune intégrale est au cœur de notre démarche. Nous disposons en outre d’une forte expertise dans les placements en infrastructures. Nous investissons activement, avec nos clients, dans de nouveaux modes d’approvisionnement pour les énergies renouvelables et dans des systèmes de transport respectueux de l’environnement. Pour ce type de placements, nous travaillons aussi concrètement sur le marché allemand des investisseurs institutionnels.

            Dans quel domaine voyez-vous la demande augmenter, tant du côté de l’origine des clients que du côté des produits ?

            Le cœur de notre ADN a toujours été la préservation de la valeur, le pouvoir d’achat sur plusieurs générations et l’accroissement du patrimoine. Notre philosophie d’investissement est axée sur le long terme, la valeur réelle et l’ouverture sur le monde. Nous considérons les évolutions internationales et les tendances du marché pour décider ensuite de nos allocations entre actifs liquides et illiquides. Outre les placements traditionnels, nous voyons des opportunités complémentaires dans les domaines de l’infrastructure, de l’agriculture, du private equity, y compris des fonds de venture-capital. Depuis de nombreuses années, nous travaillons aussi sur le marché suisse en partenariat avec PensExpert, qui propose des solutions de prévoyance vieillesse professionnelle innovantes. Nous adaptons donc ces solutions pour le marché allemand, et elles y prennent de plus en plus d’ampleur auprès des entreprises.

            Comment jugez-vous en général le climat pour les banques privées en Suisse, compte tenu de la réglementation mais aussi de la nouvelle génération de clients ?

            La réglementation a ses bons et ses mauvais côtés. Le naufrage du Credit Suisse montre que la réglementation ne fonctionne pas sans qu’il faille y mettre certaines réserves. Les mesures de régulation sont souvent aussi un fardeau pour nos clients. Bien entendu, en tant que banque, nous devons respecter les règles, mais nous nous y efforçons toujours de manière aussi légère et responsable que possible, dans l’intérêt des clients.

            La jeune génération est certainement beaucoup plus éclairée en matière de durabilité et de technologie. Mais il est intéressant de voir qu’ils sont demandeurs eux-aussi de relation personnalisées, basées sur la confiance.

            Jürg Staub

            Reichmuth & Co

            Jürg Staub est associé indéfiniment responsable de la banque privée lucernoise Reichmuth & Co depuis 2005. Il a été CEO de 2015 à 2020 et, après avoir passé le flambeau à Remy Reichmuth, il se concentre désormais sur le développement de l’entreprise en Allemagne. Au total, la banque privée et ses trois associés à responsabilité illimitée gèrent des actifs d’environ 13 milliards de francs suisses et emploient 130 collaborateurs. Jürg Staub a commencé sa carrière en tant que négociateur boursier à la Banque cantonale de Zoug et a ensuite occupé différents postes dans des banques privées.

             

             

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