Pilotage

  • Interview Rafael Lötscher
  • CEO
  • PensExpert

 » Un tableau de bord digital pour la prévoyance verra bientôt le jour « 

Avec l’évolution des modes de vie, la prévoyance professionnelle est tenue d’en passer par la case Innovation pour garantir son adaptation. Rafael Lötscher aborde ici les différents domaines dans lesquels il lui est possible de réaliser d’importantes avancées.

Vous vous engagez pour une adaptation de la prévoyance professionnelle à la réalité de la vie d’aujourd’hui. Qu’entendez-vous par là concrètement ?

Notre système de prévoyance repose sur une image dépassée du modèle familial. Les modèles traditionnels où l’homme travaille à plein temps et la femme reste à la maison pour s’occuper des enfants sont de nos jours de moins en moins courants. Aujourd’hui, les femmes travaillent à temps partiel tout comme les hommes. Les familles recomposées sont bien plus répandues qu’il y a 30 ou 40 ans et les parcours professionnels sont souvent interrompus par des formations, des congés sabbatiques, des périodes de chômage ou encore des périodes de soins aux proches. En outre, de plus en plus de personnes souhaitent continuer à travailler après la retraite, bien que cela ne soit actuellement pas encore intéressant pour beaucoup de monde.  

Dans quelle mesure l’État devrait rendre la poursuite du travail attractive après la retraite ?

Pour lutter contre la pénurie de main-d’œuvre, il serait en effet souhaitable d’aménager les conditions-cadres pour encourager davantage de monde à rester actif au-delà de l’âge de la retraite. Aujourd’hui, la situation est la suivante : la rente de vieillesse ne peut pas être suspendue une fois que la retraite est prise. En conséquence, la charge fiscale augmente considérablement à ce moment, car en plus du revenu du travail, deux revenus supplémentaires sont soudainement imposés : les rentes provenant du premier et du deuxième pilier.

Pouvez-vous illustrer ce point par un exemple ?

Imaginez un couple marié vivant à Genève. Avant de prendre leur retraite, leurs revenus s’élèvent à 130 000 francs et leurs impôts à 13 200 francs. Alors que la femme est déjà à la retraite, l’homme décide de continuer à travailler à 50 % pendant sa retraite. S’il le fait, la contribution fiscale du couple s’élève à 22 700 francs, soit presque le double.

Comment la situation pourrait-elle être améliorée ?

Premièrement, ceux qui choisissent de continuer à travailler après la retraite devraient pouvoir bénéficier d’une franchise AVS plus élevée. Actuellement, une franchise n’est pas soumise à cotisations en deçà des 16’800 francs, un système qui repose sur une logique datant de 1979, jamais réajustée depuis. En réalité, selon la logique de l’époque, cette limite devrait être aujourd’hui de 22’050 francs.

Et deuxièmement ?

La rente du deuxième pilier devrait pouvoir être suspendue en cas de reprise imprévue d’une activité à l’âge de la retraite, afin que ces revenus n’entraînent pas de progression fiscale.

Où voyez-vous un potentiel d’adaptation supplémentaire ?

Les assurés ont souvent du mal à comprendre de quelles prestations ils bénéficieront à la retraite. À l’ère du numérique, les tableaux de bord pour la prévoyance devraient être la norme. Les prestations des premier, deuxième et troisième piliers y seraient présentées de manière claire et exhaustive. Certains pays de l’UE ont déjà une longueur d’avance dans ce domaine. En Suisse, des efforts dans ce sens sont enfin largement soutenus, mais nous devrons malheureusement encore patienter.

Un autre sujet qui a fait l’objet d’un débat émotionnel ces dernières années est le fait que les femmes touchent des retraites nettement inférieures à celles des hommes – on parle de Gender Pension Gap. Ce fossé ne devrait pas être si facile à combler.

Autant commencer par aborder le problème à sa source : la garde des enfants. Il faudrait ici créer un équilibre entre les droits parentaux en termes d’éducation.

Cela semble un peu abstrait.

Concrètement, on pourrait faire dépendre la compensation de l’écart entre les taux d’occupation des deux parents. Si les deux travaillent autant, il n’y a pas besoin de compensation. Si l’un des parents réduit son temps de travail en dessous de 50%, cette personne devrait recevoir dans l’AVS la totalité de la bonification pour tâches éducativesquis e monte à 43’020 francs. Aujourd’hui, le partage se fait en général toujours à part égales. Bien qu’une approche similaire puisse être envisagée dans la LPP, le véritable défi reste au niveau de l’administration. C’est pourquoi je pense qu’il serait plus judicieux d’envisager un splitting dans la LPP pendant la période d’éducation des enfants, associé à une protection d’assurance facultative choisie par la personne qui continue de travailler à un taux plus élevé. Beaucoup ne réalisent pas que la réduction du temps de travail entrave non seulement l’accumulation de capital pour la retraite, mais réduit aussi de manière significative, voire supprime, des prestations d’assurance vitales.

Rafael Lötscher

PensExpert

Rafael Lötscher est le CEO de PensExpert depuis janvier 2021. Auparavant, il a dirigé pendant dix ans le groupe spécialisé en assurances sociales et prévoyance chez BDO Suisse, tout en étant directeur adjoint de la succursale BDO de Zoug. En tant que partenaire de BDO, il a acquis une vaste expertise en fiducie/fiscalité, qu’il a également partagée en tant que conférencier pendant de nombreuses années.

 

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    • Interview Amaury Jordan
    • Membre du conseil d’administration
    • Alpha Leonis Partners

    « Le mode d’emploi du private equity commence par le mot-clé “patience“ »

    Amaury Jordan, le fondateur d’Avalor, vient de rejoindre Alpha Leonis Partners, boutique zurichoise spécialisée dans le private equity, en tant que membre du conseil d’administration. Ses objectifs : les aider à élargir leur base de clientèle et en profiter de son côté pour parfaire sa maîtrise des marchés privés.

    Quel est le périmètre d’activité d’Alpha Leonis ?

    Ce sont des spécialistes du private equity, basés à New York et à Zurich. Leurs activités comprennent le conseil, les co-investissements, les participations à des fonds, ainsi que des services extrenalisés de CIO et des solutions de liquidité autour du private equity. A l’origine, Alpha leonis a été créée pour gérer le patrimoine d’une fondation qui oeuvrait à l’origine dans le domaine de la santé. Son conseil d’administration avait décidé qu’une partie importante des encours serait consacrée à la recherche sur le cancer. C’est ce qui m’a plu dans cette aventure.

    Quel rôle voulez-vous jouer pour eux?

    Depuis sa création en 2017, Alpha Leonis a rencontré beaucoup de succès sur le plan de ses investissements. Mais sa clientèle se limite encore au cercle « Family & Friends». L’objectif est de développer des stratégies avec l’équipe pour élargir cette base. A la différence des Etats-Unis, où le réseautage est un principe fondamental dans le venture capital, le monde du private equity reste très cloisonné en Suisse. Nous allons donc essayer d’avoir une approche plus coopérative, plus rassembleuse.

    Quelles sont les priorités d’Alpha Leonis? Chercher des investisseurs ou chercher des sociétés dans lesquelles investir?

    Oui, Alpha Leonis se concentre sur ces deux axes. Ils recherchent autant des partenaires qui vont investir que des entreprises qui ont besoin de financement pour assurer leur croissance. Jusqu’à présent, ils avaient plutôt tendance à porter leur attention sur des sociétés bien installées sur leur secteur qui disposent de solides droits de propriété intellectuelle et qui génèrent de la croissance. Toutefois, dans leurs mandats plus récents, il en est certains qui se concentrent davantage sur des startups.

    Comment Avalor, la société de gestion que vous avez fondée à Zurich, peut bénéficier de ce rapprochement avec Alpha Leonis?

    De manière générale, il est important pour les gestionnaires de fortune indépendants d’en savoir plus sur les spécificités du private equity. Ils doivent mieux maîtriser cette classe d’actifs et trouver des moyens fiables de l’intégrer dans les portefeuilles des clients. Pourquoi cette remarque ? Prenez par exemple le recul marqué des sociétés cotées aux États-Unis. Les entrepreneurs ont de moins en moins envie d’aller chercher des financements en bourse. Ils préfèrent rester dans des circuits privés où beaucoup d’investisseurs servent en plus de partenaires stratégiques, capables d’accélérer la croissance. Il est donc indispensable pour nous de suivre ces grandes transformations et de pouvoir proposer à nos clients des allocations private markets plus conséquentes. Voià les thèmes que j’ai envie d’approfondir avec Alpha Leonis, l’un des principaux acteurs indépendants dans ce secteur.

    Quel est alors selon vous le meilleur moyen d’aborder le private equity ?

    Plusieurs chemins mènent à Rome ! Mais le point le plus important avec le private equity est de comprendre qu’il s’agit d’investissements non liquides et qu’il faut s’y résoudre. Il s’agit d’un travail de fonds mené sur le long terme. De plus en plus souvent, les entreprises décident de rester entre des mains privées pour mieux s’inscrire sur ce long terme. Les marchés secondaires et les plateformes d’échanges se développent pour offrir des solutions de liquidité aux investisseurs qui veulent sortir avant les échéances, mais il y a forcément une décote en cas de vente anticipée. Le mode d’emploi des investissements private equity doit donc commencer par le mot-clé « patience ».

    Amaury Jordan

    Alpha Leonis

    Amaury Jordan a rejoint le conseil d’administration d’Alpha Leonis Partners. Il est aussi fondateur et associé d’Avalor, la société de gestion dont il a été le CEO jusqu’en 2021. Il siège au conseil d’administration de TriLake Partners, un gestionnaire de patrimoine qu’il a contribué à lancer à Singapour en 2011. Avant de créer Avalor en 2005, il a travaillé pour Brown Brothers Harriman à New York et Zurich, puis Lombard Odier et Infidar Vermögensberatung, en restant à à Zurich. Il a fondé par ailleurs la Swiss CFA Society dont il a été le président et il a également contribué à la création de l’Alliance des gestionnaires de fortunes suisses, l’ASV/ASWM. Amaury est diplômé de l’American University of Paris et de la Fletcher School of Law and Diplomacy.

     

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      Private markets

      • Interview Naji Nehme
      • CEO/CIO
      • Petiole Asset Management

      « Le secteur du private equity est prêt pour une nouvelle expansion »

      Boutique zurichoise, Petiole Asset Management propose aux investisseurs professionnels des solutions d’investissement sur les marchés privés. Pour faciliter cet accès, en limitant les contraintes de l’illiquidité, Petiole a lancé « The Marketplace ». Naji Nehme en explique la logique dans la stratégie de Petiole.

      Après les fortes hausses des taux d’intérêt en 2022 et 2023, un choc s’est produit sur le marché. Comment l’année 2024 a-t-elle débuté et quelles tendances voyez-vous dans le secteur des marchés privés ?

      Une baisse prochaine des taux d’intérêt reste envisageable, même si elle devrait désormais être moins importante qu’on ne pouvait l’espérer. Les banques restent donc prudentes et hésitent à prolonger les crédits, ne serait-ce que légèrement. En outre, le marché de la dette publique reste illiquide pour les sponsors du private equity. Ce phénomène a renforcé son attrait en tant que classe d’actifs, et nous observons que les fonds private debt réalisent des transactions plus importantes que celles réalisées dans le passé par des acteurs traditionnels.

      Qu’en est-il du secteur des introductions en bourse – un indicateur important de l’attractivité, en particulier pour le private equity ?

      Des signes de reprise apparaissent cette année. Toutefois, les chiffres restent encore en deçà des moyennes historiques. Cette lente reprise a des répercussions sur les sponsors du private equity, forcés à des retraits par leurs investisseurs.

      Quel en est l’impact sur le marché ?

      L’environnement de marché a entraîné une augmentation des stratégies secondaires telles que les fonds de continuation, qui suscitent l’intérêt tant des investisseurs que des entrepreneurs. De même, les valorisations, qui avaient atteint des niveaux élevés pendant la décennie de taux bas, sont désormais plus modérées. Les investisseurs analysent les deals qui leur sont proposés avec une plus grande profondeur et ils se concentrent sur les opérations de qualité. Par ailleurs, l’efficacité opérationnelle et l’intégration des technologies numériques sont vraiment devenues les thèmes dominants.

      Venons-en à la stratégie de Petiole. Avec votre plateforme numérique, vous voulez démocratiser la classe d’actifs. Quelles sont vos ambitions plus exactement?

      Cette plateforme a été développée pour permettre aux investisseurs professionnels d’accéder à des placements private markets réservés jusqu’à présent aux acteurs institutionnels. Pour ce faire, nous nous appuyons sur les succès obtenus au cours de ces vingt dernières années comme filiale de The Family Office Co. à Bahreïn, sur nos 2,1 milliards de dollars d’actifs sous gestion et sur notre expertise en matière de personnalisation de portefeuilles private markets. Avec « The Marketplace », les investisseurs peuvent se créer en dix minutes un portefeuille adapté à leurs objectifs financiers, simuler sa performance sur une décennie et recevoir une proposition d’investissement.

      Quel est le montant minimum ?

      Nous parlons de 150’000 dollars US. Dans ce cadre, nous avons développé quatre programmes : les opportunités de revenu, les opportunités de croissance, les opportunités thématiques et les opportunités private markets difficiles d’accès. Chacun de ces programmes est diversifié à travers un certain nombre de transactions, de secteurs, de zones géographiques et de sponsors. Une fois admis dans le programme, les investisseurs ont la possibilité de surveiller activement leur portefeuille, avec un degré de transparence sans précédent. En outre, les investisseurs peuvent contacter nos experts 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, afin de rester informés et de prendre leurs décisions d’investissement en toute sérénité.

      L’un des plus grands obstacles aux investissements privés est la liquidité. Comment vous attaquez-vous à cette contrainte ?

      Nous avons donc lancé voilà peu « The Marketplace ». Cette fonction permet aux investisseurs de sortir de leurs positions sur des actifs illiquides avant les dates prévues. Elle améliore non seulement les options de liquidité, mais elle offre également à de nouveaux acheteurs une opportunité rare d’accéder à des transactions jusqu’alors exclusives, et ce à des conditions qui peuvent être avantageuses 

      Selon vous, comment le secteur du private equity va-t-il évoluer ?

      Il est prêt à poursuivre son expansion, en raison de l’intérêt croissant d’un plus large éventail d’investisseurs. Cet intérêt croissant est étayé par la robustesse des rendements historiques du private equity, sa moindre volatilité et la diversification des portefeuilles qui s’éloignent des marchés publics. La démocratisation du capital-investissement est donc en cours – elle a été accélérée par les progrès technologiques, qui ont permis de réduire les frictions et les coûts pour les investisseurs.

      Naji Nehme

      Petiole Asset Management

      Naji Nehme a plus de 20 ans d’expérience dans le domaine de l’investissement et de la gestion d’actifs. Avant de rejoindre Petiole en 2019, il était responsable des investissements pour The Family Office Co. Il a occupé auparavant des postes de direction chez un multi-family canadien, chez Ernst & Young Investment Advisory Services, à Montréal et à la Caisse de Dépôt et de Placement du Québec. Naji Nehme est titulaire d’un Bachelor of Commerce in Finance de l’Université Concordia et d’un Master of Science in Financial Engineering de l’École des Hautes Études Commerciales. Il détient également la certification CFA.

       

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        NextGen

        • Interview Kim-Andrée Potvin
        • COO
        • Banque Bonhôte

        « Une stratégie ESG ne peut être définie qu’avec la participation en amont des clients »

        Kim-Andrée Potvin a pris les fonctions de Chief Operating Officer, chez Bonhôte. En parallèle, elle sera également chargée de définir et de piloter la stratégie ESG de la banque. Avec la ferme intention d’intégrer les clients au cœur du projet.

        Dans votre de choix de rejoindre Bonhôte, quels ont été les arguments décisifs ?

        J’ai beaucoup aimé le projet d’entreprise qui m’a été présenté et la volonté de la direction de faire évoluer la banque avec une dimension NextGen, que ce soit au niveau de son offre ou de son organisation. J’ai aussi beaucoup apprécié les premiers échanges avec les équipes de Bonhôte. J’ai trouvé qu’il y avait un vrai esprit entrepreneurial, que les décisions pouvaient se prendre vite et que les développements seraient donc faciles à mettre en œuvre. Voilà ce qui m’a convaincu. J’ai travaillé plus tôt dans ma carrière dans de grandes structures où tout pouvait devenir vite compliqué, ou lourd à manœuvrer. J’avais donc envie de rejoindre un établissement moins hiérarchisé, plus humain, plus agile, plus réactif.

        Quel est le périmètre exact de votre poste ?

        J’ai donc été nommé Chief Operating Officer.  A ce titre, je prends sous ma responsabilité les départements opérations, informatiques et finances, y compris les crédits et la gestion des risques. Par ailleurs, je me suis vu confier la stratégie ESG de la banque, pour son compte propre comme pour ses clients, en raison de l’expérience que j’ai acquise précédemment dans la finance d’impact et de mon engagement dans différentes initiatives. Je suis membre par exemple du comité Surveillance & Stratégie de Swiss Sustainable Finance.

        Sur quelles grandes orientations doit reposer aujourd’hui la stratégie ESG d’une banque privée comme Bonhote ?

        Nous sommes en train de la définir ! Pour être crédible, il me semble que la stratégie ESG de toute entreprise doit d’abord reposer sur son ADN et ses valeurs, qui doivent ensuite se refléter au quotidien tant dans les produits ou les services proposés aux clients que dans la conduite de ses activités. Ensuite, il faut bien choisir ses batailles et se concentrer, pour avoir du succès, sur certains domaines en tenant à la fois de ses ressources et de son expertise. Nous n’allons certainement pas nous attaquer d’un seul tenant aux 17 Objectifs de Développement Durable des Nations Unies. Ce serait irréaliste. Dans cette logique, nous allons nous montrer très sélectifs. J’ajouterais également que cette stratégie ESG ne pourra être définie qu’avec la participation en amont de nos clients. Nous voulons les impliquer très tôt dans nos décisions. Rien ne se fera sans leur aval et leur participation.

        Quelles sont les premières mesures sur lesquelles vous allez travailler maintenant que vous avez pris vos fonctions ?

        Je vais travailler sur les deux axes que je viens d’évoquer : la refonte de nos processus opérationnels et informatiques, car il s’agit d’une priorité, ainsi que la définition et le déploiement de notre stratégie ESG. Pour ce qui relève de l’optimisation de nos processus, nous voulons faire évoluer notre infrastructure de telle sorte qu’elle puisse intégrer de nouvelles applications et fluidifier l’ensemble de nos fonctions, que ce soit pour le back office, le middle office ou le front office. Là-aussi, il est important que les clients nous aident à concevoir le type d’interactions qu’ils ont envie d’avoir avec nous. Plutôt que d’imposer quoique ce soit, nous préférons avoir une approche plus collaborative.

        Kim-Andrée Potvin

        Banque Bonhôte

        Depuis janvier, Kim-Andrée Potvin occupe les fonctions de Chief Operating Officer pour la banque Bonhôte. Elle était responsable auparavant des opérations de Bamboo Capital Partners, la boutique genevoise active dans l’impact investing. Kim-Andrée a travaillé pour la banque Landolt dans un même rôle de COO et pour le groupe BNP Paribas où elle a occupé différents postes de direction. En 2014, elle avait été nommée COO de BNP Paribas en Suisse pour y piloter l’évolution des plateformes financières, opérationnelles et informatiques. Kim-Andrée est diplômée de l’Université McGill, où elle a obtenu un bachelor en finance et commerce international.

         

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          • Interview Luca Venturini
          • CEO
          • PKB

          « Nous couplons l’expertise humaine avec des outils d’intelligence artificielle »

          La PKB a clôturé l’exercice 2023 avec un bénéfice net de 16,8 millions de francs, son meilleur résultat depuis 2015. Tout au long de l’année, la banque privée tessinoise a multiplié les projets stratégiques, à l’image de sa coopération avec Sygnum. Son CEO, Luca Venturini, en livre les principales clés.

          Quels sont les principaux jalons que vous avez posés pour PKB en 2023 ?

          La nouvelle stratégie à moyen et long terme de la banque a été lancée en 2022. Elle s’appuie sur quatre piliers qui vont nous servir à soutenir la croissance. D’une part, nous voulons renforcer le service à la clientèle en répondant mieux à ses besoins, avec une offre élargie de produits et de solutions. D’autre part, nous continuons à investir dans les outils et les collaborateurs pour améliorer la rentabilité et remplir nos objectifs en matière de croissance. En outre, nous continuons à travailler en interne pour rationaliser nos processus afin de créer plus d’efficacité et de renforcer notre engagement ESG. Au cours de l’année 2023, nous avons accéléré cette stratégie sur de nombreux fronts et lancé des initiatives importantes.

          Vous avez par exemple créé le département Wealth Solutions. Quelle en est l’idée ?

          Il s’agit d’étendre l’offre, en termes de solutions, et de pouvoir mieux anticiper, mieux répondre aux défis de nos clients grâce à une approche à 360 degrés. Par exemple, le transfert de patrimoine entre générations est un sujet complexe qui doit être abordé et traité sous différents angles. Nous renforçons par ailleurs notre présence sur les marchés clés pour améliorer là encore le service aux clients, avec plus de réactivité.

          En quoi consiste le partenariat conclu avec Sygnum ?

          La PKB a toujours été à l’écoute de ses clients, et les digital assets forment une classe d’actifs qui émerge suffisamment pour en séduire plus d’un. La PKB a voulu garder son esprit pionnier en étant l’une des premières banques sur la place crypto de de Lugano à proposer une offre entièrement réglementée dans le domaine des digital assets.

          Mais vous investissez aussi dans des startups et avez même créé votre propre incubateur. Comment avancez-vous sur ce plan?

          Au Tessin, la PKB AddVenture Academy est la seule initiative privée visant à promouvoir les startsups, et l’innovation de manière plus large. De cette façon, mous réaffirmons notre enracinement sur le plan local et notre volonté de jouer un rôle actif dans un écosystème qui prend de plus en plus d’ampleur.

          Comment percevez-vous l’évolution des besoins de vos clients dans le domaine de la gestion de fortune ?

          Il y a toujours un besoin fondamental de diversification des risques et d’élargissement de l’horizon d’investissement. Mais les clients veulent de plus en plus disposer d’outils pour comprendre des situations géopolitique complexes et mesurer l’impact qu’elles peuvent avoir sur leurs investissements. Le segment NextGen, en particulier, est de plus en plus intéressé par de nouvelles approches dans l’univers de l’investissement. C’est pourquoi, chez PKB, nous avons couplé notre expertise humaine avec des outils d’IA pour soutenir nos modèles d’évaluation des risques. Nous commençons à réfléchir aussi à la façon dont ces outils vont nous aider à améliorer l’expérience et l’engagement de nos clients.

          Avec sa partie wealth management, quelle place occupe plus exactement PKB au sein du groupe?

          Le groupe PKB comprend en effet différentes sociétés. Nous sommes naturellement enclins à joindre à notre savoir-faire et à nos ressources en Suisse l’esprit italien de la Cassa Lombarda, notre banque privée basée à Milan. En ce qui concerne les produits et les services, la PKB a pu développer, en plus de son offre traditionnelle, un modèle  qui répond pleinement aux réglementations italiennes et suisses en vigueur actuellement.

          Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ?

          La PKB et la Cassa Lombarda ont complété leur offre en introduisant un service très innovant appelé « SwissIT », qui s’adresse aux clients italiens haut de gamme. Concrètement, il permet à un résident italien d’ouvrir un compte auprès de la PKB en Suisse, mais d’en conserver la gestion auprès de la Cassa Lombarda. Le client est suivi par un conseiller financier basé en Italie : cette configuration, dont le point fort est la proximité avec le client, garantit un service efficace et personnalisé.

          La situation des familles qui se partagent entre plusieurs pays, le besoin d’une plus grande sécurité et la mobilité internationale sont quelques-unes des raisons qui expliquent l’intérêt de nos clients pour cette offre.

          Luca Venturini

          PKB

          Luca Venturini a rejoint PKB en 2019 en tant que membre du conseil d’administration et il a été nommé CEO du groupe en janvier 2020. Auparavant, il était responsable du Private Banking pour l’Italie et directeur de la succursale de Lugano chez Julius Baer. Il a commencé sa carrière dans le monde des multi-family offices, puis a occupé différents postes à responsabilité opérationnelle, jusqu’à diriger le pôle Private Banking d’Edmond de Rothschild (Switzerland). Luca Venturini est diplômé en droit de l’Università la Statale de Milan et titulaire d’un master en marketing et management de la Middlesex University de Londres.

           

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            Alliance

            • Interview Anna Waibel
            • COO
            • Prime Partners

            « Avancer ensemble pour nous ouvrir de meilleures perspectives »

            En élargissant son conseil d’administration à douze membres, l’ASWM, l’Alliance des gestionnaires de fortune suisses, veut aussi étendre son périmètre d’action et lancer des initiatives qui profiteront à l’ensemble du secteur. Anna Waibel, qui siège désormais au conseil, nous en dit plus.

            Quel rôle allez-vous remplir au sein de l’Alliance, que vous venez de rejoindre ?

            En mars dernier, le conseil d’administration est passé de neuf à douze membres, qui ont été répartis dans trois task forces. Ainsi chacun d’entre nous s’est vu assigné des tâches et des missions bien précises. Pour ma part, je fais partie de la première task force, nommée collaboration interne. Son objectif est de trouver des solutions bénéfiques pour tous les membres de l’Alliance que ce soit dans le domaine des investissements, des formations ou de l’informatique.

            A quelles tâches se consacrent les deux autres task forces de l’Alliance ?

            L’une est en charge de la collaboration externe, car nous aimerions nous rapprocher des autres associations et institutions – je pense par exemple à la Finma – pour développer différents partenariats qui profiteront à l’ensemble du secteur. Quant à la troisième, elle va s’occuper de toute la partie communication et évènements.

            Qu’est-ce que qu’est-ce que les membres de l’Alliance peuvent accomplir ensemble, qu’ils ne peuvent pas accomplir séparément ?

            Force est de constater qu’il est de plus en plus compliqué de faire face aux défis actuels en restant chacun dans son coin. Que ce soit la cybersécurité, la réglementation, l’utilisation de l’intelligence artificielle ou la digitalisation des process, leur complexité nous amène à avancer ensemble. En mettant en commun nos expériences respectives et en partageant nos analyses, nous pouvons nous ouvrir de meilleures perspectives. Il est également intéressant pour les membres de l’Alliance de mutualiser certains coûts, comme ceux par exemple que les nouvelles réglementations ont entraînés.

            Dans les discussions que vous avez avec vos pairs, quelles sont leurs principales attentes vis-à-vis de l’Alliance ?

            La Suisse occupe le premier rang mondial dans la gestion de fortune, notamment grâce à la qualité des services proposés, mais ce sont surtout ses banques qui occupent les devants de la scène. On entend beaucoup moins parler des gérants indépendants, qui ont longtemps préféré œuvrer dans la discrétion. Aujourd’hui, avec l’obtention de la licence Finma et le renforcement de leur structure, ils sont prêts à communiquer davantage et à gagner en visibilité. Ils attendent donc de l’Alliance qu’elle leur serve aussi de vitrine, en Suisse comme à l’international.

            Quels sont les principaux axes sur lesquels les gérants doivent aujourd’hui déployer leur stratégie digitale?

            Les plus grands progrès déjà réalisés au niveau digital se trouvent à mon avis dans l’automatisation des flux de données et de transactions que nous échangeons avec les banques. D’autres progrès sont en cours avec la mise en place de protocoles fixes, c’est-à-dire l’automatisation des ordres de bourse, et de toute la correspondance bancaire. Il s’agit de la documentation qui est livrée également en mode électronique directement dans le PMS du gérant. Cet allègement de charge au niveau du back-office permet de gagner un temps précieux et limite les risques d’erreurs de part et d’autre. Cette première partie est déjà bien engagée, et l’on en sent déjà les bienfaits, mais il reste encore aujourd’hui beaucoup d’améliorations à trouver au niveau de l’onboarding et des KYC, où il y a encore beaucoup de doublon dans les tâches. Là le travail pourrait être nettement optimisé grâce au digital.

            Où voyez-vous les plus importants progrès réalisés par les gérants dans la façon dont ils optimisent leur structure?

            Ces dernières années, les gérants ont mené une vraie réflexion sur leur activité, que ce soit à cause de la demande de la licence Finma ou de la pression des coûts qui ne cessent d’augmenter. Ils en sont arrivés à la conclusion que la gestion de fortune était leur cœur de métier et que leur structure devait se centrer sur cette fonction, ainsi que sur les services apportés aux clients. Pour le reste, les fonctions de support, ils ont compris qu’il était préférable d’externaliser celles qui pouvaient l’être, sans pour autant corrompre leur proposition de valeur. Il en va ainsi de l’informatique, de la communication ou encore de la gestion des risques. L’outsourcing de tâches qui ne relevaient pas ou plus de leur cœur de métier est à mon avis ce qui leur a permis d’optimiser au mieux leur structure.

            Anna Waibel

            Prime Partners

            Anna Waibel a rejoint Prime Partners au poste de Chief Operating Officer. Spécialisée dans la transformation et l’optimisation de processus dans le secteur financier, elle a travaillé auparavant pour swissnex Singapour comme responsable de projet puis pour l’Union Bancaire Privée, où elle est restée en poste pendant huit ans. Elle a rejoint ensuite Wecan Group, dans le secteur de la blockchain, pour en diriger le développement commercial auprès des banques et des gérants indépendants. Anna Waibel est diplômée du Geneva Graduate Institute où elle obtenu un mastère en relations internationales.

             

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