Portefeuille personnalisé

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    • Romain Faraut
    • Directeur du marché suisse
    • Croesus Lab

La personnalisation de portefeuille automatisée

Une solution de pointe qui permet l’optimisation et l’hyperpersonnalisation des portefeuilles : c’est ce que propose aujourd’hui Croesus Central, présenté ici plus en détail par Romain Faraut.

L’adoption d’une solution de gestion de portefeuille de dernière génération peut être un véritable catalyseur de transformation pour les gestionnaires de patrimoine suisses. Un outil complet permet de relever le défi de l’hyperpersonnalisation, d’optimiser les portefeuilles sur un grand nombre d’aspects, d’améliorer l’efficacité opérationnelle et de renforcer la satisfaction client.

Face à la transparence fiscale, aux fluctuations des marchés et aux exigences croissantes des clients fortunés, les gestionnaires de fortune ont besoin d’une solution technologique puissante qui permet la personnalisation automatisée et fiscalement efficiente.

En combinant l’automatisation et l’expertise humaine, ces solutions ouvrent la voie à une nouvelle ère de gestion de patrimoine en Suisse, où performance et personnalisation convergent. Elles permettent aux professionnels de naviguer avec succès dans un environnement complexe et en constante évolution.

L’ère de l’hyperpersonnalisation

L’hyperpersonnalisation est devenue la norme, surtout pour les clients fortunés. Que ce soit pour des raisons personnelles ou légales, les investisseurs d’aujourd’hui exigent des services sur mesure, tenant compte de leurs valeurs, convictions, situation personnelle et fiscale.

Par exemple, un entrepreneur peut devoir se conformer à des règles d’investissement spécifiques, tandis qu’un autre investisseur peut souhaiter aligner son portefeuille sur ses valeurs, ses convictions, sa situation de fortune personnelle ou professionnelle. Et, cela sans oublier les spécificités fiscales des clients internationaux.

Face à ces demandes, les outils standards sont limités. Des solutions innovantes ont toutefois été développées pour y répondre. Grâce à leurs algorithmes avancés, celles-ci permettent aux gestionnaires de portefeuille de définir des critères précis pour chaque client et de recevoir des suggestions concernant leurs mandats de gestion.

Pour y parvenir, les gestionnaires doivent être équipés d’un outil de personnalisation capable de rééquilibrer les portefeuilles en tenant compte des besoins, des contraintes, des objectifs et de la situation fiscale de chaque investisseur. Seuls de tels outils peuvent garantir le respect d’un mandat très spécifique et une performance optimale à long terme.

Efficience multidimensionnelle

Au-delà des éléments déjà cités, une telle solution optimise les portefeuilles sur plusieurs dimensions :

Efficacité opérationnelle

L’automatisation des tâches répétitives libère du temps pour les gestionnaires, leur permettant de se concentrer sur des activités à valeur ajoutée, comme la stratégie d’investissement.

Performance accrue

En tenant compte de multiples facteurs, tels que les coûts de transaction, la diversification et les objectifs de l’investisseur, ces solutions maximisent le potentiel de chaque portefeuille.

Efficience fiscale

Grâce à son intégration avec Indigita, l’outil de personnalisation Croesus Central est le seul du marché à intégrer une connaissance approfondie des réglementations fiscales internationales. Il minimise ainsi l’impact fiscal pour chaque client, quel que soit son pays de résidence.

Automatiser pour mieux personnaliser

Consciente que l’efficience et la performance sont le nerf de la guerre en matière de gestion de portefeuille, la WealthTech Croesus a développé un outil qui automatise les tâches fastidieuses tout en intégrant des fonctionnalités d’hyperpersonnalisation dont voici les grandes lignes.

  1. Définition des objectifs et contraintes

Pour chaque client, le gestionnaire définit des objectifs d’investissement, un profil de risque, des contraintes spécifiques (éthiques, politiques, légales) ainsi que les données fiscales essentielles, en fonction de la résidence fiscale de l’investisseur.

  1. Analyse et recommandations

La solution analyse les portefeuilles, identifie les écarts par rapport à l’allocation cible et propose des recommandations de rééquilibrage personnalisées, en tenant compte de tous les paramètres et contraintes de chaque investisseur.

  1. Validation et exécution

Le gestionnaire valide les recommandations fournies par le système et exécute les ordres pour rééquilibrer le portefeuille en tenant compte du mandat de chaque client. Il peut le faire de façon automatisée ou manuelle afin d’aligner les portefeuilles avec les visions stratégiques et tactiques de sa banque, tout en maintenant les critères spécifiques de chaque client.

Une solution connectée et agile

Conscient des défis liés aux systèmes existants, Croesus a conçu une solution qui s’intègre facilement aux infrastructures en place. Cette connectivité simplifiée permet aux banques privées d’adopter rapidement de nouvelles fonctionnalités et de répondre aux évolutions du marché.

Romain Faraut

Croesus

Romain Faraut a rejoint Croesus en janvier 2024. Basé à Genève, Romain est le fer de lance de l’initiative d’expansion européenne de Croesus. Avant de rejoindre Croesus, il a fortement contribué à la croissance de plusieurs banques privées situées en Suisse. Romain est titulaire de certifications en gestion de fortune (CIWM), en gestion des risques (FRM) et en actifs alternatifs (CAIA).

Croesus

Croesus fournit des solutions de gestion de patrimoine innovantes, performantes et sécurisées, comprenant une solution de rééquilibrage de portefeuille fiscalement efficiente. Ces solutions permettent aux professionnels de la gestion de patrimoine d’accroître leur productivité, d’améliorer les relations avec leurs clients, de prendre des décisions éclairées et de simplifier la gestion des actifs sous gestion.

 

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    Cross-border

    Publisphere

      • Romain Faraut
      • Directeur du marché suisse
      • Croesus Lab

    Le défi fiscal de l’investissement transfrontalier

    Une solution à la gestion fiscale internationale pour les gestionnaires de fortune suisses.

    Dans un monde financier globalisé et transparent, l’efficience fiscale est un impératif pour les gestionnaires de patrimoine suisses. Avec la bonne solution technologique, ce défi peut rapidement se transformer en opportunité de se démarquer auprès de la clientèle fortunée internationale.

    Jadis réputée pour son secret bancaire, la Suisse a embrassé la transparence fiscale et l’échange automatique d’informations. Les gestionnaires de fortune du pays doivent s’adapter et intégrer l’efficience fiscale à leurs stratégies pour préserver les intérêts de leurs clients internationaux et leur propre réputation. 

    L’importance de l’efficience fiscale

    Du point de vue d’un investisseur, deux facteurs diminuent son patrimoine : les frais bancaires et les impôts. Ces derniers ne sont pas à négliger puisqu’on estime qu’entre 1 et 3 milliards de francs suisses sont perdus chaque année par les investisseurs dont la gestion de portefeuille ne tient pas compte de sa situation fiscale.

    En plus d’entraîner des pertes pour l’investisseur, la gestion de patrimoine fiscalement inadéquate peut avoir un coût financier et réputationnel pour le gestionnaire de portefeuille. Un cas traité par l’Ombudsman bancaire suisse met en lumière ces conséquences alors qu’une banque a dû prendre en charge 50% de l’imposition imprévue subie par une cliente domiciliée à l’étranger à la suite d’une restructuration de portefeuille inadaptée à sa situation fiscale.

    Un manque de considération fiscale peut également entraîner des relations tendues avec les clients. Cela illustre que les modèles traditionnels de gestion de portefeuille reposant souvent sur des approches génériques sans égard pour le domicile fiscal ne sont plus adaptés au contexte actuel.

    La technologie au service de l’efficience fiscale

    Adapter les stratégies d’investissement à la réalité fiscale de chaque investisseur pourrait s’avérer un véritable casse-tête sans l’apport de solutions innovantes.

    De telles solutions permettent d’analyser les portefeuilles, d’identifier les passifs fiscaux en fonction de la résidence du client et de proposer des ajustements afin d’assurer l’efficience fiscale, tout en tenant compte de facteurs tels que les catégories d’actions, les retenues à la source et les variations fiscales régionales.

    Une technologie, comme celle de Croesus Central, permet ainsi aux professionnels d’élaborer des stratégies d’investissement personnalisées, minimisant les charges fiscales tout en respectant les profils de risque et les objectifs d’investissement du client.

    L’humain demeure au centre de ce processus. Le gestionnaire de fortune conserve son rôle de conseil et de décision, en s’appuyant sur la technologie pour proposer des solutions personnalisées et efficientes. 

    L’avenir de la gestion de patrimoine internationale

    La technologie offre une opportunité aux gestionnaires de fortune suisses de se différencier en intégrant l’efficience fiscale à leurs services. En combinant technologie et expertise humaine, ils peuvent optimiser les rendements de leurs clients tout en renforçant la confiance et en minimisant les risques. 

    L’efficience fiscale est un pilier de la gestion de patrimoine de demain. Les institutions financières qui l’intègrent à leur stratégie de gestion de fortune s’assurent un avantage concurrentiel et consolident leur position sur la scène internationale.

    Romain Faraut

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      Secteur

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        • Interview David Saliné
        • Responsable mondial de l’activité Tiers-Gérants
        • Indosuez Wealth Management

      Résilient et innovant : le secteur des GFI en pleine croissance

      Pour David Saliné, les gérants indépendants jouent de plus en plus un rôle d’architectes financiers auprès de leurs clients avec un positionnement qui se rapproche de celui des multi family offices. Règlementation aidant, le secteur est en plein essor et il reste à ce titre une priorité stratégique pour Indosuez Wealth Management.

      Comment se porte le secteur des gestionnaires de fortune indépendants (GFI) actuellement ?

      Depuis plus de 20 ans, on ne cesse d’annoncer le recul du nombre de GFI, mais force est de constater que le secteur résiste plutôt bien. Face aux défis réglementaires, technologiques et concurrentiels, les GFI se sont même renforcés, au point qu’ils représentent aujourd’hui 18 % des actifs bookés en Suisse (et environ 10 % pour le Luxembourg et Monaco). Les grandes structures dédiées à cette activité continuent de s’organiser et de se développertout comme les plus petites. Beaucoup d’entre elles gèrent aujourd’hui plus de CHF 1 milliard et elles sont de plus en plus nombreuses à dépasser cette limite symbolique.

      Avec le recul, on constate que l’évolution du cadre réglementaire a eu pour effet d’augmenter la confiance des clients envers ce type d’acteurs. Les gérants indépendants ont également réussi à s’adapter au changement, ils sont devenus aujourd’hui de véritables architectes financiers et assurent désormais le rôle de multi-family office, prenant en charge non seulement le portefeuille de leurs clients, mais aussi des solutions en matière de planification, de fiscalité et de crédit.

      Certaines banques continuent de développer des services pour les tiers-gérants, d’autres s’en éloignent, pourquoi ?

      Il est vrai que certains établissements ont décidé de réduire la voilure. D’autres, comme le nôtre, considèrent ce segment comme stratégique car il ouvre la voie à de nouvelles opportunités et contribue directement à la création de valeur économique. Mais dans ce cadre, il faut pouvoir offrir davantage que les services de base que sont le custody et l’exécution. Il est donc important de se distinguer en offrant des expertises etdes solutions spécifiques, telles que des opportunités de placement sur le marché privé, des produits et des instruments financiers sur mesure, de la planification financière ou encore du financement immobilier. Il faut également pouvoir proposer une offre locale, adaptée à la région où les clients se trouvent, car aujourd’hui beaucoup de grandes fortunes sont multi-juridictionnelles.

      Comment faire pour leur proposer une offre à la fois globale et locale ?

      Appartenir à un grand groupe facilite la tâche car l’on bénéficie d’expertises, de compétences et d’ancrages qui permettent de traiter et de combiner différentes solutions. Pour relever ce défi,Indosuez a mis en place, une gouvernance globale avec un onboarding unique permettant à nos partenaires GFI de travailler avec toutes nos entités.Nous avons également renforcé des équipes sur les places où l’activité de tiers-gérants est en plein essor, comme  à Hong Kong, et à Dubaï. Ces présences viennent consolider un réseau déjà bien implanté en Europe avec Genève, Luxembourg, Monaco, Madrid, Paris et Singapour. Depuis 2024, nous pouvons également compter sur une présence accrue en Belgique, après le rapprochement opéré entre Indosuez et Degroof Petercam, ainsi qu’en Italie où nous avons récemment ouvert un service.

      Grâce à ces évolutions, nous nous sommes renforcés sur nos différents marchés et possédons désormais une offre multi-booking intégrée ainsi qu’un maillage correspondant à la localisation des tiers-gérants. L’activité GFI au sein du Groupe Indosuez a enregistré en 2024 une importante collecte de CHF 1,9 milliard, l’entité  suisse a largement participé à ce succès avec l’arrivée notamment de nouveaux clients.

      Quels sont les grands défis attendus ?

      Au niveau réglementaire, les grandes évolutions sont derrière nous. Au-delà des chantiers cités traditionnellement comme la gestion des coûts, les investissements ESG ainsi que la cryptomonnaie, les deux grands défis pour les gérants indépendants restent à mon sens l’autonomie et la digitalisation. Ils vont d’ailleurs de pair puisque tout ce qui touche aux ordres, à la création de reporting, etc., passe inévitablement aujourd’hui par des plateformes digitales.

      Que faites-vous pour accompagner les tiers-gérants à relever ces défis ?

      Nous continuons à miser sur le relationnel. Faire évoluer notre gouvernance nous a ainsi permis d’assurer plus de disponibilité et d’agilité. En effet, on ne peut pas uniquement discuter de grands dossiers comprenant du crédit, du financement ou de la transmission à travers une simple interface numérique. Les expertises humaines, la confiance et le lien demeurent incontournables. Cela ne veut pas dire que nous n’avançons pas sur le digital, bien au contraire. Nous avons récemment réalisé d’importants investissements pour développer nos services dans ce domaine et offrir aux tiers-gérants une plus grande latitude de mouvement : en leur facilitant l’exécution d’ordres directs par exemple, mais aussi en mettant à leur disposition via notre plateforme en ligne les mêmes bases, le même référentiel et la même recherche que nos propres gérants. Nous renforçons ainsi nos processus et nos outils pour être au plus proche des marchés et donc, de leurs besoins et de ceux de leurs clients.

      David Saliné

      Indosuez Wealth Management

      Titulaire d’un Master en finance de l’Inseec Business School et d’un Master en droit des affaires et taxes de l’Université de Bordeaux, David Saliné débute comme relationship manager sur le marché des mid-caps auprès de CIC et Fortis. Il rejoint ensuite le département d’audit interne de la Société Générale au Luxembourg en 2002. Nommé directeur adjoint de l’Audit pour Société Générale Private Banking en 2007 à Paris, il devient en 2015 responsable External Asset Managers pour la Suisse, puis pour Monaco et le Luxembourg. Il prend en 2020 la direction du pôle Private Banking de Société Générale Private Banking en Suisse. Fin 2023, il rejoint Indosuez Wealth Management pour diriger l’activité Tiers-gérants à l’échelle mondiale.

       

      Avertissements

      Communication publicitaire.

      Les informations, commentaires et analyses contenus dans ce document sont fournis à titre purement informatif et ne sauraient être considérés comme un conseil en placement, un conseil fiscal, une recommandation ou un conseil en investissement de la part de Rothschild & Co Asset Management. Les informations/opinions/données contenues mentionnées dans ce document, considérées comme légitimes et correctes le jour de leur publication, conformément à l’environnement économique et financier en place à cette date, sont susceptibles d’évoluer à tout moment. Bien que ce document ait été préparé avec le plus grand soin à partir de sources réputées fiables par Rothschild & Co Asset Management il n’offre aucune garantie quant à l’exactitude et à l’exhaustivité des informations et appréciations qu’il contient, qui n’ont qu’une valeur indicative et sont susceptibles d’être modifiées sans préavis. Rothschild & Co Asset Management n’a pas procédé à une vérification indépendante des informations contenues dans ce document et ne saurait donc être responsable de toute erreur ou omission, ni de l’interprétation des informations contenues dans ce document. Toutes ces données ont été établies sur la base d’informations comptables ou de marché. Les données comptables n’ont pas toutes été auditées par un commissaire aux comptes. En outre, compte tenu du caractère subjectif de certaines analyses, il convient de souligner que les informations, projections, estimations, anticipations, hypothèses et/ou opinions éventuelles ne sont pas nécessairement mises en pratique par les équipes de gestion de Rothschild & Co Asset Management ou de ses affiliés, qui agissent en fonction de leurs propres convictions. Certains énoncés prévisionnels sont préparés sur la base de certaines hypothèses, qui pourront vraisemblablement différer soit partiellement, soit totalement de la réalité. Toute estimation hypothétique est, par nature, spéculative et il est envisageable que certaines, si ce n’est l’ensemble, des hypothèses relatives à ces illustrations hypothétiques ne se matérialisent pas ou différent significativement des déterminations actuelles. La présente analyse n’est valable qu’au moment de la rédaction du présent rapport. R-co 4Change Net Zero Equity Euro est un compartiment de la Société d’Investissement à Capital Variable de droit français “R-co 2”, dont le siège social est 29, avenue de Messine – 75008 Paris, immatriculée 889 511 747 RCS PARIS. Les informations ne présument pas de l’adéquation des OPC présentés au profil et à l’expérience de chaque investisseur individuel. Rothschild & Co Asset Management ne saurait être tenu responsable d’aucune décision prise sur le fondement des éléments contenus dans ce document ou inspirée par eux. En cas de doute, et avant toute décision d’investir, nous vous recommandons de prendre contact avec votre conseiller financier ou fiscal. L’Organisme de Placement Collectif (OPC) présenté ci-dessus est organisé selon la loi française, et réglementé par l’Autorité des marchés financiers (AMF). L’investissement dans des parts ou actions de tout OPC n’est pas exempt de risques. Avant tout investissement, il est impératif de lire attentivement le DIC et prospectus de l’OPC, et plus particulièrement sa section relative aux risques. Chaque investisseur doit également s’assurer des juridictions dans lesquelles les parts ou actions de l’OPC sont enregistrées. Le DIC PRIIPS/prospectus complet est disponible sur notre site Internet : www.am.eu.rothschildandco.com. La valeur liquidative (VL) / valeur nette d’inventaire (VNI) est disponible sur notre site internet. Les chiffres cités ont trait aux années écoulées. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures, et ne sont pas constantes dans le temps. La valeur des investissements et des revenus en découlant peut varier à la hausse comme à la baisse, et n’est pas garantie. Il est donc possible que vous ne récupériez pas le montant initialement investi. Les variations des taux de change peuvent affecter à la hausse comme à la baisse la valeur des investissements et des revenus en découlant, lorsque la devise de référence de l’OPC est différente de la devise de votre pays de résidence. Les performances présentées ne tiennent pas compte des éventuels frais et commissions perçus lors de la souscription et rachat des parts ou actions de l’OPC concerné. Les portefeuilles, produits ou valeurs présentés sont soumis aux fluctuations du marché et aucune garantie ne peut être donnée quant à leur évolution future. Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chaque investisseur, et peut faire l’objet de modifications. Les informations présentées ne sont pas destinées à être diffusées et ne constituent en aucun cas une invitation à destination de ressortissants des États-Unis ou de leurs mandataires. Les parts ou actions de l’OPC présenté dans ce document ne sont pas et ne seront pas enregistrées aux Etats Unis en application du U.S. Securities Act de 1933 tel que modifié (“Securities Act 1933”) ou admises en vertu d’une quelconque loi des Etats-Unis. Ces parts ou actions ne doivent ni être offertes, vendues ou transférées aux Etats-Unis (y compris dans ses territoires et possessions) ni bénéficier, directement ou indirectement, à une “U.S. Person” (au sens du règlement S du Securities Act de 1933) et assimilées (telles que visées dans la loi Américaine dite “HIRE” du 18/03/2010 et dans le dispositif FATCA). Rothschild & Co Asset Management Société de gestion de portefeuille au capital de 1 818 181,89 euros, 29, avenue de Messine – 75008 Paris. Agrément AMF N° GP 17000014, RCS Paris 824 540 173. Toute reproduction partielle ou totale de ce document est interdite, sans l’autorisation préalable de Rothschild & Co Asset Management sous peine de poursuites.

       

      À propos de la division Asset Management de Rothschild & Co

      Division spécialisée en gestion d’actifs du groupe Rothschild & Co, nous offrons des services personnalisés de gestion à une large clientèle d’investisseurs institutionnels, d’intermédiaires financiers et de distributeurs. Nous articulons notre développement autour d’une gamme de fonds ouverts, commercialisés sous quatre marques fortes : Conviction, Valor, Thematic et 4Change, et bénéficiant de nos expertises de long terme en gestion active et de conviction ainsi qu’en gestion déléguée. Basés à Paris et présents dans 9 pays en Europe, nous gérons plus de 36 milliards d’euros et regroupons près de 170 collaborateurs. Plus d’informations sur am.eu.rothschildandco.com

       

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        Transition énergétique

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          • Ludivine de Quincerot, responsable de l’investissement durable et de la gestion diversifiée Europe
          • Anthony Bailly, responsable de la gestion actions européennes
          • Rothschild & Co Asset Management

        La nouvelle donne géopolitique remet-elle en cause la thématique de la transition ?

        Lancé il y a cinq ans sur la thématique de la transition, R-co 4Change Net Zero Equity Euro a tenu ses engagements en matière d’ESG tout en obtenant une performance qui se démarque des autres fonds « climat ». Si son positionnement s’est jusqu’à présent révélé porteur, doit-on désormais craindre un essoufflement ?

        Avec le retour de Trump, la thématique de la transition climatique est-elle en péril ?

        Au-delà des déclarations d’intention, nous jugerons à l’épreuve des faits. Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche suscite nécessairement des inquiétudes vis-à-vis de la politique climatique américaine. Parmi celles-ci, sa formule « drill, baby, drill!1» en faveur des producteurs de pétrole et de gaz vise principalement à garantir un avantage compétitif aux États-Unis grâce à une énergie peu chère. Reste néanmoins à connaitre le niveau de productivité de ces nouveaux forages qui, dans un marché déjà bien approvisionné, pourrait engendrer une baisse des prix. Nous ne sommes, par ailleurs, pas convaincus que les acteurs du secteur et leurs investisseurs voient d’un bon œil une chute trop marquée du cours du baril.

        En outre, au cours de la mandature Biden, les investissements favorables au développement des énergies renouvelables réalisés à travers l’IRA ont en grande partie profité à des États républicains. Ces derniers ne vont pas être remis en cause. Seul l’éolien offshore vient de subir un coup d’arrêt avec la suspension de la délivrance de nouveaux permis. Contrairement aux idées reçues, le bilan du premier mandat de Donald Trump en matière d’émissions de CO2 est équivalent à celui de ses prédécesseurs, même en excluant la période de pandémie. Les technologies bas carbone s’affichent actuellement comme un de secteurs les plus dynamiques et porteurs pour les années à venir. Enfin, il nous semble peu probable que les États-Unis décident de se tenir totalement à l’écart d’un domaine porteur où la Chine s’affiche déjà comme leader mondial.

        Qu’en est-il du reste du monde ?

        La Chine reste, justement, confrontée à un sujet d’indépendance énergétique et, pour y remédier, investit massivement dans les énergies renouvelables. L’Europe, quant à elle, fait face à un problème d’accessibilité lié au prix de l’énergie. Le coût du gaz y est quatre fois plus élevé qu’aux États-Unis. Pour des questions de souveraineté et de compétitivité, il est indispensable de poursuivre le développement des énergies vertes. Il s’agit d’ailleurs d’un des seuls domaines où l’Europe est en avance par rapport aux États-Unis. Actuellement, 76 % de la production d’électricité européenne est « Low carbon2 » contre 42 % sur le sol américain3 . Le mix énergétique a considérablement évolué et cette dynamique tend à nous rendre optimistes car les sociétés maintiennent ce cap même si les plans de financement européens restent difficiles à mettre en place.

        Par ailleurs, la perspective d’une résolution du conflit russo-ukrainien, ambition martelée par Donald Trump, aurait un impact conséquent sur le prix du gaz. Même si elle a considérablement progressé, la production d’énergies vertes n’est toujours pas suffisante pour subvenir à l’ensemble des besoins industriels et privés. Le déclenchement du conflit en 2022 a servi de « stress test » pour le démontrer. La problématique du stockage de ces énergies reste également en suspens. Le Vieux Continent continue donc d’être dépendant de ses importations gazières.

        Comment vous-êtes-vous distingués parmi les fonds climat ?

        Nous avons développé notre stratégie d’investissement autour de la thématique de la transition. Nous avons la possibilité d’investir dans tous les secteurs4 , y compris les plus émetteurs, en sélectionnant uniquement les acteurs avec les trajectoires de décarbonation les plus ambitieuses et crédibles. Ce positionnement s’avérait assez contrariant au lancement du fonds fin 2019. L’investissement durable se résumait souvent à privilégier les sociétés peu émettrices dans des secteurs comme la technologie, les biens de consommation, les solutions ou les renouvelables.

        Nous sommes partis du constat qu’au niveau mondial, cinq secteurs (chimie, matières premières, services aux collectivités, construction, énergie) sont responsables de 80 % des émissions de CO2 en scope 1 et 25 . Nous sommes convaincus que notre impact sera plus fort en accompagnant les entreprises de ces secteurs dans leur processus de transition, plutôt qu’en finançant uniquement des acteurs déjà peu émetteurs. Cette approche nous permet, par ailleurs, de naviguer dans des environnements fluctuants en respectant nos objectifs, que ce soit en matière de durabilité ou de rendement, grâce à la flexibilité de gestion qui y est associée. Nous ne sommes, en effet, pas captifs des rotations sectorielles. Notre approche est éprouvée et stable mais nous restons pragmatiques. Nous n’hésitons pas à investir dans de nouveaux acteurs et secteurs quand cela se justifie sur les plans ESG et financier6 .

        Quels résultats avez-vous obtenus en cinq ans ?

        Au regard des 5 années écoulées, nous dépassons actuellement la majorité de nos objectifs environnementaux. L’intensité carbone du portefeuille a diminué de plus de 12 % par an et est actuellement 30 % inférieure à celle de notre indice de référence7, 72 % de sociétés en portefeuille ont déjà fait valider leurs objectifs par la SBTi contre 21 % en 2019 et notre alignement taxonomique se trouve autour des 12 % en termes de chiffre d’affaires et 19 % en termes de capex8. Ces résultats ont été obtenus alors même que nous avons augmenté le poids cumulé des secteurs émetteurs dans le portefeuille qui est actuellement proche de 28 % contre 19 %8 lors du lancement du fond8. En parallèle, nous avons généré une performance cumulée de 38 % sur 5 ans9. Fidèles à notre philosophie, l’intensité carbone du portefeuille ayant baissé plus vite qu’anticipé, nous continuons de sélectionner de nouvelles sociétés au sein des secteurs émetteurs pour les accompagner dans leur transition.

        Chacun d’entre eux est désormais représenté au sein du portefeuille et nous sommes soucieux d’agir sur l’ensemble de la chaîne de valeur. Enfin, il est important de rappeler que toutes les valeurs sélectionnées au sein du portefeuille jouent un rôle dans la transition à différents niveaux. Nous avons identifié cinq thématiques principales : les sociétés fortement émettrices avec une trajectoire de décarbonation crédible, les sociétés fournisseuses de solutions pour accélérer la transition, les sociétés qui contribuent au financement, les sociétés qui jouent un rôle dans l’évolution du mix énergétique et, pour terminer, les sociétés faiblement émettrices mais qui peuvent encore s’améliorer.

        Comment analysez-vous cette dynamique ?

        La transition est un processus de long terme qui nécessite des points d’étape pour valider la crédibilité de la trajectoire. À l’issue de ces 5 années, nous avons surpassé nos objectifs. Ce résultat démontre que nous avons sélectionné des acteurs capables d’atteindre et même d’aller au-delà de leurs propres ambitions. Depuis le lancement du fonds, très peu de sociétés dans lesquelles nous avons investi n’ont pas respecté leurs engagements en la matière. Néanmoins, nous arrivons à un point d’inflexion et il sera dorénavant plus compliqué de maintenir le rythme. C’est pour cela que la qualité de nos analyses fondamentales et le dialogue engagé avec les sociétés sont des éléments clé dans notre processus d’investissement. Nous avons construit une grille de transition qui nous permet de rentrer dans le concret, au-delà des déclarations d’intention, et de passer en revue de manière granulaire les stratégies mise en œuvre par les sociétés. Cette dernière porte sur l’engagement du management, la qualité et la transparence du reporting, la référence à des modèles scientifiques ou l’adhésion à des initiatives de place, la granularité des objectifs, les capex engagées et le track record des dernières années.

         

        Ce travail d’analyse s’assortit d’un effort d’engagement important pour accompagner les sociétés, comprendre leurs stratégies et les challenger, diffuser les bonnes pratiques, réfléchir avec eux à la fixation d’objectifs pertinents, mais aussi échanger dans des moments clés comme pendant la période des assemblées générales. Les sociétés dans lesquelles nous investissons sont mondialisées et influent sur les pratiques de l’ensemble de leurs chaînes de valeur. Nous sommes également convaincus qu’elles contribuent à l’enclenchement d’un cercle vertueux. Lorsqu’un acteur démontre qu’il est capable de maintenir le cap qu’il s’est fixé, cela a tendance à inciter ses pairs à s’en inspirer, entraînant un effet « boule de neige » positif. 

        [1] Littéralement : « Fore, bébé, fore ! »
        [2] Eurostat, juin 2024.
        [3] IEA, 2024.
        [4] Hors exclusions réglementaires et fondamentales.
        [5] Sources : MSCI, Refinitiv, BNPP Exane calculations, Rothschild & Co Asset Management – 11/2023
        [6] Les allocations et répartitions, géographiques et sectorielles, ne sont pas figées et sont susceptibles d’évoluer dans le temps, dans les limites du prospectus du compartiment. Les informations ci-dessus ne constituent pas un conseil en placement ou une recommandation d’investissement.
        [7] Euro Stoxx ® NR
        [8] Source : Rothschild & Co Asset Management, 31/01/2025.
        [9] Source : Rothschild & Co Asset Management, 31/01/2025. Part C EUR. Performance de l’indice de référence (Euro Stoxx ® NR) sur la même période 49,1 %.

         

        Anthony Bailly 

        Rothschild & Co Asset Management

        Anthony Bailly débute sa carrière en audit financier et commissariat aux comptes dans la division moyennes et grandes entreprises dans les secteurs de la télécommunication et des médias chez Arthur Andersen puis chez Ernst & Young (2001 à 2007). Il a intégré Rothschild & Co Asset Management en février 2007 comme analyste financier sur les secteurs de l’automobile, des médias, des technologies et de la communication. En septembre 2016, il devient co-gérant des fonds actions grandes capitalisations pour la zone Euro/Europe. En 2020, il devient Gérant actions et membre du Comité d’Investissement au sein de Rothschild & Co Asset Management. En 2024, il devient Responsable de la Gestion Actions européennes de Rothschild and Co AM.

        Anthony est diplômé de Kedge Business School Option Finance et d’un DEUG en Sciences économiques de l’université Bordeaux IV.

        Ludivine de Quincerot 

        Rothschild & Co Asset Management

        Ludivine de Quincerot débute sa carrière comme analyste financière au Crédit Commercial de France en 1998. Elle rejoint ensuite ABN AMRO en 2000 en tant que directrice adjointe au sein des départements fusions et acquisitions, puis du département marchés primaires actions. Fin 2004, elle rejoint Rothschild & Co Asset Management comme analyste financière sur les secteurs de la consommation, de l’alimentation et des boissons, du pétrole et gaz, l’aéronautique, des voyages et loisirs et de la distribution. Parallèlement à ses fonctions d’analyste, elle est nommée membre du comité d’investissement et porte-parole de la gestion en 2011. En 2016, elle devient co-gérante des fonds diversifiés. En 2020, elle devient gérante principale des portefeuilles diversifiés et prend la responsabilité de l’équipe Investissement Durable.

        Ludivine est diplômée de Sciences Po Paris (1996) et de l’ESSEC avec une spécialisation Finance et Stratégie (1998).

         

        Indicateur de risque SRI : 5/7
        L’indicateur synthétique de risque permet d’apprécier le niveau de risque de ce produit par rapport à d’autres. Il indique la probabilité que ce produit enregistre des pertes en cas de mouvements sur les marchés ou d’une impossibilité de notre part de vous payer. Nous avons classé ce produit dans la classe de risque 5 sur 7, qui est une classe de risque entre moyenne et élevée et reflète principalement son positionnement sur le marché des actions européennes. Autrement dit, les pertes potentielles liées aux futurs résultats du produit se situent à un niveau entre moyen et élevé et, si la situation venait à se détériorer sur les marchés, il est probable que notre capacité à vous payer en soit affectée. L’indicateur de risque part de l’hypothèse que vous conservez le produit pendant 5 ans ; dans le cas contraire, le risque réel peut être très différent, et vous pourriez obtenir moins en retour. Autres facteurs de risque importants, non pris en compte de manière adéquate par l’indicateur : risque de liquidité, impact des techniques telles que des produits dérivés. Ce produit ne prévoyant pas de protection contre les aléas de marché ni de garantie en capital, vous pourriez perdre tout ou partie de votre investissement. Avant tout investissement, il est impératif de lire attentivement le DIC PRIIPS et prospectus de l’OPC, et plus particulièrement sa section relative aux risques et aux frais, disponibles sur le site Internet de Rothschild & Co Asset Management : am.eu.rothschildandco.com

         

        Avertissements

        Communication publicitaire.

        Les informations, commentaires et analyses contenus dans ce document sont fournis à titre purement informatif et ne sauraient être considérés comme un conseil en placement, un conseil fiscal, une recommandation ou un conseil en investissement de la part de Rothschild & Co Asset Management. Les informations/opinions/données contenues mentionnées dans ce document, considérées comme légitimes et correctes le jour de leur publication, conformément à l’environnement économique et financier en place à cette date, sont susceptibles d’évoluer à tout moment. Bien que ce document ait été préparé avec le plus grand soin à partir de sources réputées fiables par Rothschild & Co Asset Management il n’offre aucune garantie quant à l’exactitude et à l’exhaustivité des informations et appréciations qu’il contient, qui n’ont qu’une valeur indicative et sont susceptibles d’être modifiées sans préavis. Rothschild & Co Asset Management n’a pas procédé à une vérification indépendante des informations contenues dans ce document et ne saurait donc être responsable de toute erreur ou omission, ni de l’interprétation des informations contenues dans ce document. Toutes ces données ont été établies sur la base d’informations comptables ou de marché. Les données comptables n’ont pas toutes été auditées par un commissaire aux comptes. En outre, compte tenu du caractère subjectif de certaines analyses, il convient de souligner que les informations, projections, estimations, anticipations, hypothèses et/ou opinions éventuelles ne sont pas nécessairement mises en pratique par les équipes de gestion de Rothschild & Co Asset Management ou de ses affiliés, qui agissent en fonction de leurs propres convictions. Certains énoncés prévisionnels sont préparés sur la base de certaines hypothèses, qui pourront vraisemblablement différer soit partiellement, soit totalement de la réalité. Toute estimation hypothétique est, par nature, spéculative et il est envisageable que certaines, si ce n’est l’ensemble, des hypothèses relatives à ces illustrations hypothétiques ne se matérialisent pas ou différent significativement des déterminations actuelles. La présente analyse n’est valable qu’au moment de la rédaction du présent rapport. R-co 4Change Net Zero Equity Euro est un compartiment de la Société d’Investissement à Capital Variable de droit français “R-co 2”, dont le siège social est 29, avenue de Messine – 75008 Paris, immatriculée 889 511 747 RCS PARIS. Les informations ne présument pas de l’adéquation des OPC présentés au profil et à l’expérience de chaque investisseur individuel. Rothschild & Co Asset Management ne saurait être tenu responsable d’aucune décision prise sur le fondement des éléments contenus dans ce document ou inspirée par eux. En cas de doute, et avant toute décision d’investir, nous vous recommandons de prendre contact avec votre conseiller financier ou fiscal. L’Organisme de Placement Collectif (OPC) présenté ci-dessus est organisé selon la loi française, et réglementé par l’Autorité des marchés financiers (AMF). L’investissement dans des parts ou actions de tout OPC n’est pas exempt de risques. Avant tout investissement, il est impératif de lire attentivement le DIC et prospectus de l’OPC, et plus particulièrement sa section relative aux risques. Chaque investisseur doit également s’assurer des juridictions dans lesquelles les parts ou actions de l’OPC sont enregistrées. Le DIC PRIIPS/prospectus complet est disponible sur notre site Internet : www.am.eu.rothschildandco.com. La valeur liquidative (VL) / valeur nette d’inventaire (VNI) est disponible sur notre site internet. Les chiffres cités ont trait aux années écoulées. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures, et ne sont pas constantes dans le temps. La valeur des investissements et des revenus en découlant peut varier à la hausse comme à la baisse, et n’est pas garantie. Il est donc possible que vous ne récupériez pas le montant initialement investi. Les variations des taux de change peuvent affecter à la hausse comme à la baisse la valeur des investissements et des revenus en découlant, lorsque la devise de référence de l’OPC est différente de la devise de votre pays de résidence. Les performances présentées ne tiennent pas compte des éventuels frais et commissions perçus lors de la souscription et rachat des parts ou actions de l’OPC concerné. Les portefeuilles, produits ou valeurs présentés sont soumis aux fluctuations du marché et aucune garantie ne peut être donnée quant à leur évolution future. Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chaque investisseur, et peut faire l’objet de modifications. Les informations présentées ne sont pas destinées à être diffusées et ne constituent en aucun cas une invitation à destination de ressortissants des États-Unis ou de leurs mandataires. Les parts ou actions de l’OPC présenté dans ce document ne sont pas et ne seront pas enregistrées aux Etats Unis en application du U.S. Securities Act de 1933 tel que modifié (“Securities Act 1933”) ou admises en vertu d’une quelconque loi des Etats-Unis. Ces parts ou actions ne doivent ni être offertes, vendues ou transférées aux Etats-Unis (y compris dans ses territoires et possessions) ni bénéficier, directement ou indirectement, à une “U.S. Person” (au sens du règlement S du Securities Act de 1933) et assimilées (telles que visées dans la loi Américaine dite “HIRE” du 18/03/2010 et dans le dispositif FATCA). Rothschild & Co Asset Management Société de gestion de portefeuille au capital de 1 818 181,89 euros, 29, avenue de Messine – 75008 Paris. Agrément AMF N° GP 17000014, RCS Paris 824 540 173. Toute reproduction partielle ou totale de ce document est interdite, sans l’autorisation préalable de Rothschild & Co Asset Management sous peine de poursuites.

         

        À propos de la division Asset Management de Rothschild & Co

        Division spécialisée en gestion d’actifs du groupe Rothschild & Co, nous offrons des services personnalisés de gestion à une large clientèle d’investisseurs institutionnels, d’intermédiaires financiers et de distributeurs. Nous articulons notre développement autour d’une gamme de fonds ouverts, commercialisés sous quatre marques fortes : Conviction, Valor, Thematic et 4Change, et bénéficiant de nos expertises de long terme en gestion active et de conviction ainsi qu’en gestion déléguée. Basés à Paris et présents dans 9 pays en Europe, nous gérons plus de 36 milliards d’euros et regroupons près de 170 collaborateurs. Plus d’informations sur am.eu.rothschildandco.com

         

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          Technologie

          PubliSphere

            • Sylvestre Rousseau
            • Développeur de recherche en apprentissage automatique
            • Croesus Lab

          L’apprentissage automatique : une clé du leadership financier

          L’apprentissage automatique (AA) métamorphose le secteur de la gestion de patrimoine, offrant des outils puissants pour analyser les tendances, prédire les mouvements et faciliter les prise de décision. Il n’est donc pas surprenant que le marché mondial de l’apprentissage automatique en finance dépasse désormais les 12 milliards de dollars.

          Aussi appelé machine learning en anglais, l’AA est une pierre angulaire de la technologie moderne, façonnant de nombreux secteurs, dont la finance. Mais qu’est-ce que l’AA exactement ? C’est un sous-ensemble de l’intelligence artificielle (IA). Il s’appuie sur des algorithmes qui s’améliorent grâce à l’expérience, apprenant des données pour faire des prédictions ou prendre des décisions.

          « En finance, les modèles d’apprentissage automatique sont davantage des assistants fournissant des informations pertinentes et précises pour soutenir la prise de décision humaine », explique Sylvestre Rousseau, expert en AA et développeur de recherche chez Croesus Lab.

          Les applications de l’AA en finance vont au-delà de la simple automatisation. Lorsqu’ils sont alimentés par des données suffisantes, les modèles d’apprentissage automatique peuvent fournir des informations qui étaient auparavant inaccessibles. Ils peuvent analyser de vastes quantités de données et identifier des schémas et des tendances que les humains pourraient ne pas voir. Cela peut conduire à des prédictions plus précises, une meilleure prise de décision et une efficacité accrue.

          L’impact de l’AA sur les marchés et services financiers

          L’AA remodèle les contours des marchés et des services financiers. Son intégration améliore l’efficacité, renforce la précision et consolide la gestion des risques. Grâce à une combinaison harmonieuse de technologie et de finance, l’AA offre une précision remarquable. M. Rousseau note toutefois que certains grands modèles linguistiques (LLM) concurrencent désormais les modèles d’AA traditionnels.

          Gestion des risques et détection de la fraude

          L’une des applications de l’AA est la modélisation prédictive, qui joue un rôle crucial dans la gestion des risques. En évaluant des facteurs tels que le risque de crédit ou la volatilité des taux d’intérêt, elle aide les firmes à allouer leurs actifs plus efficacement, réduisant ainsi les pertes potentielles.

          L’AA excelle aussi dans la détection de la fraude grâce à sa vigilance exceptionnelle. Les algorithmes d’apprentissage automatique peuvent analyser les données de transaction à la recherche d’anomalies, signalant rapidement les activités suspectes, permettant ainsi aux institutions de prendre des mesures rapides et de minimiser les pertes dues aux tentatives frauduleuses.

          « Dans ce contexte, ces multiples facteurs contiennent de nombreuses variables. L’AA peut aider à minimiser les faux négatifs dans l’analyse des risques financiers en assistant les experts humains, tandis qu’un humain peut toujours examiner et corriger un faux positif. Mieux vaut prévenir que guérir », soutient M. Rousseau.

          La capacité de l’AA à traiter de grands volumes de données garantit des évaluations complètes des risques. En fournissant des informations en temps réel, ces modèles permettent aux entreprises financières de réagir avec agilité et confiance. Il en résulte des opérations financières plus sûres et plus résilientes.

          Par conséquent, l’AA fait considérablement progresser la gestion des risques au sein des institutions financières. Ceci est particulièrement important dans des pays comme la Suisse, où la fraude numérique est en hausse. En analysant les schémas, ces modèles peuvent anticiper les risques potentiels très rapidement, parfois même avant qu’ils ne se manifestent. Selon M. Rousseau, cette approche proactive aide à minimiser les impacts et à protéger les institutions. En plus, elle contribue à préserver la stabilité financière.

          Courtage algorithmique : efficacité et précision

          Le courtage algorithmique (ou trading algorithmique) fonctionne avec une rapidité et une précision remarquables. Ces algorithmes analysent les données de marché, identifiant les opportunités d’investissements lucratifs. Par conséquent, cela permet aux courtiers d’exécuter des transactions plus rapidement et plus efficacement que jamais.

          Les modèles d’apprentissage automatique offrent un avantage distinct en s’adaptant continuellement à la dynamique du marché. Ils apprennent des données historiques et ajustent leurs stratégies, atténuant les risques et maximisant les rendements. Cette adaptabilité est cruciale sur les marchés volatils.

          1. Rousseau estime toutefois que le fait qu’un modèle d’AA analyse l’ensemble du marché pour exécuter des transactions peut être incohérent, voire affecter la rentabilité en raison de la multitude de variables à prendre en compte. Il croit que l’AA a le potentiel d’être plutôt utilisé dans le développement d’outils permettant de minimiser les inefficacités lors d’opérations spécifiques, comme le rééquilibrage de portefeuille, par exemple.

          Services financiers personnalisés pour les clients

          Au cours des dernières années, la personnalisation des services financiers a connu une croissance exponentielle grâce à l’AA. Les institutions financières exploitent désormais les données pour comprendre en profondeur les comportements et les préférences des clients. Cela leur permet de créer des produits et services personnalisés.

          « En analysant les données et les préférences des clients, nous pouvons identifier les similitudes, créer des groupes ciblés et adapter les offres de produits pour une meilleure expérience client », explique M. Rousseau.

          La personnalisation améliore l’engagement et la satisfaction des clients, favorisant une expérience bancaire plus personnalisée qui s’aligne sur les objectifs financiers individuels. En répondant à des besoins spécifiques, les institutions financières peuvent établir des relations durables avec leurs clients.

          « La personnalisation nécessite toutefois une gestion prudente des données des investisseurs, insiste M. Rousseau. L’anonymisation des données ou le consentement explicite est donc crucial pour des considérations éthiques. Cela limite souvent les initiatives de personnalisation. »

          À terme, l’impact de l’AA sur les marchés et les services financiers est profond. En améliorant l’efficacité, la précision et la personnalisation, cette approche établit une nouvelle norme pour la finance moderne. Elle assure une innovation et une croissance continue.

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          Bien que prometteur, l’utilisation de l’AA en finance fait face à de nombreux défis. Premièrement, la confidentialité des données est primordiale, nécessitant une gestion responsable et sécurisée des données. Des données pertinentes et de grande qualité sont aussi cruciales, nécessitant des techniques d’apprentissage automatique comme l’apprentissage par transfert pour lutter contre les informations obsolètes ou biaisées.

          L’intelligence artificielle (IA) explicable est également vitale pour la transparence et la vérifiabilité, tandis que l’adaptation des modèles aux variations du marché régional est essentielle dans une économie mondialisée.

          L’avenir de l’AA dans les stratégies d’investissement est prometteur. L’AA et l’analyse prédictive transforment la façon dont les gestionnaires de portefeuille opèrent, leur permettant de baser leurs décisions sur des données, facilitant la détection des tendances et la gestion des risques.

          À mesure que ces technologies évolueront, elles joueront un rôle de plus en plus important dans la formation des stratégies d’investissement mondiales, en particulier grâce au traitement des données non structurées et à la réalisation de prédictions en temps réel. L’avenir recèle un immense potentiel d’innovation et d’efficacité dans tous les domaines financiers.

           

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            Mission

            PubliSphere

              • Cédric Cazes
              • Head of EAM/MFO
              • CMB Monaco

            GFI : La transmission patrimoniale, entre solutions éprouvées et innovation    

            Optimiser, protéger et transmettre : telles sont les missions essentielles du gérant indépendant chargé aujourd’hui d’accompagner les familles dans la construction et la gestion de leur patrimoine. Cédric Cazes les passe ici en revue.

            Le Gestionnaire de Fortune Indépendant (GFI) joue un rôle clé dans la gestion patrimoniale des familles fortunées, en offrant un accompagnement sur-mesure aux familles souhaitant sécuriser et transmettre leur capital à travers les générations tout en tenant compte de nouveaux types d’investissements innovants. Plus qu’un simple conseiller en investissement, ce dernier sensibilise les familles aux enjeux de la préservation du capital tout en essayant d’aborder les problématiques successorales et les projets des générations futures. Il s’agit d’une thématique délicate et sensible, en cela il doit être un véritable « stratège patrimonial ».

            Une approche patrimoniale à long terme

            Il me semble tout d’abord absolument nécessaire, dans une optique d’approche patrimoniale à long terme, que le GFI développe une connaissance approfondie de l’ensemble de la famille qu’il suit, y compris des futurs héritiers.

            Lorsqu’une génération s’éteint, il est en effet crucial d’avoir anticipé la transmission, et le fait d’avoir noué une relation étroite avec chaque membre de la famille afin d’assurer une continuité harmonieuse fera alors toute la différence. Cette proximité du GFI avec l’ensemble de la famille permet de mieux comprendre les objectifs de chacun et d’optimiser en fonction les stratégies de préservation du patrimoine.

            Trusts et assurance-vie : des outils incontournables

            Sur la base de cette connaissance et de cette proximité, grâce à son écosystème composé d’experts, le GFI sera en mesure de proposer différentes approches de transmission patrimoniale en choisissant les plus appropriées.

            Le trust est l’un de ces outils clés. En mettant des actifs sous la gestion d’un trustee agréé, il garantit une protection optimale et une transmission sûre, à l’abri des aléas financiers et juridiques. Ce mécanisme repose sur une collaboration étroite entre le GFI, le trustee et la banque, assurant ainsi une gestion rigoureuse et structurée du capital familial.

            Aussi, en Europe notamment, l’assurance-vie constitue un autre levier essentiel. Les plus grandes compagnies d’assurances offrent des solutions sur mesure aux GFI, qui pourront ensuite les intégrer dans leur approche globale.

            Intégrer l’innovation

            Il est également essentiel de tenir compte des nouvelles tendances en matière d’investissement et d’anticiper les grandes innovations à venir. L’intelligence artificielle et les crypto-monnaies sont des thématiques capitales à considérer aujourd’hui. Les GFI les plus performants ne se contentent pas de gérer des actifs traditionnels : ils doivent aussi conseiller sur le recours aux « nouveaux actifs », et dès lors développer une connaissance approfondie des possibilités d’investissements qu’ils constituent.

            Diversifier ses actifs réels et intégrer des actifs virtuels permet de maximiser les opportunités et d’assurer un équilibre entre stabilité et innovation à condition de bien tenir compte des risques associés.

            En proposant différentes solutions d’investissements, et en s’appuyant sur des outils ayant fait leurs preuves, comme le trust et l’assurance-vie, mais aussi en anticipant les innovations qui seront demain incontournables, le GFI se retrouve au carrefour des générations pour participer activement à la préservation du patrimoine familial.

            Cédric Cazes

            CMB Monaco

            Cédric Cazes a un parcours éclectique : après un diplôme en finance, ressources humaines, audit interne et un master en Stratégie, il a travaillé ces 20 dernières années pour un groupe anglais, une banque privée à Monaco et en Suisse, puis a intégré pendant 3 ans, en qualité de Partner, une fintech Suisso- Monégasque spécialisée dans l’édition de logiciels dédiés aux gérants et MFO. Il a ensuite pris la direction du département des Gérants de fortune et MFO de CMB Monaco, banque privée de référence en Principauté, dans le cadre du développement à l’international.

            CMB Monaco

            CMB Monaco est une banque privée internationale de référence basée à Monaco depuis 1976, qui fait partie du Groupe Mediobanca.

            Cet établissement de renom aide notamment les high-net-worth individuals (HNWI) et leurs familles à gérer, préserver et renforcer leur patrimoine, en adoptant des stratégies financières pointues, organisées autour de leurs exigences et de leurs ambitions.

             

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