Savoir-faire
Vincent Fraser
Croesus
Comme en F1, la performance est le moteur du succès en gestion de fortune.
À l’instar des écuries de Formule 1, le succès des sociétés de gestion de patrimoine et de leurs conseillers repose en partie sur des gains marginaux. Dans cet univers de précision et d’efficacité, la performance des outils technologiques est un facteur clé. Elle se répercute directement sur la productivité des équipes et sur leurs résultats finaux.
C’est le parallèle que trace le président de la WealthTech Croesus, Vincent Fraser, qui connaît bien ces deux secteurs.
« Nous sommes dans un business de gains marginaux. Notre cible est d’offrir des solutions qui permettent à nos utilisateurs de maximiser leur performance, optimisant ainsi les résultats de leur firme, de leurs conseillers et de leurs clients », souligne-t-il.
Pour Vincent Fraser, la performance est un élément important du succès des firmes de gestion de patrimoine, tout comme pour leurs partenaires d’affaires.
La course aux gains marginaux
Des solutions de gestion de patrimoine performantes, utilisées à leur plein potentiel, sont des avantages concurrentiels pour les conseillers en investissement, les gestionnaires de portefeuilles et les firmes pour lesquelles ils travaillent.
« Les clients et les utilisateurs de Croesus travaillent avec des solutions qui leur permettent d’offrir une performance supérieure aux investisseurs, explique Vincent Fraser. Mais ils veulent également performer sur le plan opérationnel, que ce soit en termes de productivité, d’efficacité et de gestion des risques. »
Si la qualité intrinsèque des solutions technologiques est primordiale, l’optimisation de leur utilisation l’est tout autant. Vincent Fraser en est bien conscient. C’est pourquoi il définit l’offre de Croesus comme « solution-en-tant-que-service ».
« Les gains marginaux sont réalisés par les utilisateurs de nos solutions,» précise-t-il. Nous offrons des « services de performance » qui incluent nos solutions, notre support à la clientèle, la formation continue, la gestion du changement, la transformation numérique, la sécurité, ainsi que les mises à jour et l’évolution de nos produits. »
Une culture de performance au service des clients
Pour être en mesure d’offrir des services holistiques et performants, un fournisseur de WealthTech doit être organisé et fonctionner efficacement. C’est dans cette optique que Croesus a entrepris une transformation, plaçant la performance au centre de sa culture d’entreprise. Sa stratégie s’articule autour de quatre zones : l’incubation, la modernisation de l’offre, la performance et l’efficacité de l’organisation.
« La mise en place de nos quatre zones est bien entamée et nous observons des signes très positifs dans chacune d’elles, se réjouit Vincent Fraser. Notre organisation centrée sur les produits se concrétise dans notre zone d’incubation, et nous voyons un engouement de la part de nos clients pour collaborer sur de nouvelles idées. »
Une vision produit centrée sur la performance
L’évolution des produits Croesus est intrinsèquement liée à cette culture de performance. L’objectif est de fournir aux professionnels de la gestion de patrimoine des solutions toujours plus intégrées, simplifiées, performantes et orientées vers l’avenir.
« Notre mission est de simplifier et d’humaniser la gestion de patrimoine, rappelle M. Fraser. Pour y parvenir, nous devons offrir des solutions plus intégrées que ce qui existe sur le marché. Cela passe par des investissements stratégiques et des partenariats, afin de développer des solutions faciles à utiliser, à déployer, et qui apportent une valeur ajoutée significative en termes de performance pour nos utilisateurs. »
Cette vision se traduit par une écoute accrue des besoins des utilisateurs, notamment à travers la mise en place de groupes consultatifs d’utilisateurs. L’objectif est de développer des fonctionnalités et des produits qui ont des impacts significatifs sur la performance de leurs activités quotidiennes.
« L’idée n’est pas seulement de répondre aux demandes, mais d’anticiper les besoins futurs et d’incuber des solutions innovantes qui façonneront l’expérience de la gestion de patrimoine de demain », soutient Vincent Fraser.
« Nous voulons être plus que des partenaires technologiques, nous voulons être des partenaires d’affaires », assure-t-il. « Nous voulons comprendre la réalité de nos clients. C’est pour cela que je m’implique personnellement dans plusieurs discussions avec des clients et que nous abordons des aspects très stratégiques. »
La prévisibilité des livraisons de produits est également une priorité pour Croesus, afin de permettre à ses clients de mieux planifier leurs activités opérationnelles et d’affaires. « L’objectif est d’être plus prévisible sur ce qui sera livré, afin que nos clients puissent anticiper et intégrer ces évolutions dans leurs opérations de manière efficace », annonce-t-il.
Le marché peut s’attendre à voir une accélération dans les trimestres à venir de la part de Croesus », conclut Vincent Fraser.
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Autrefois une préoccupation de niche, presque anecdotique, la juridiction s’avère désormais un facteur déterminant dans la stratégie d’infrastructure — et, dans ce domaine, certains pays ont bel et bien pris une longueur d’avance.
Nous l’admettons volontiers : avoir raison dans nos prédictions est habituellement gratifiant. Mais dans ce cas, nous aurions préféré nous tromper.
Lorsque nous évoquions, dès 2023, les défis que posaient les questions de confidentialité au gouvernement suisse, ce n’était pas un sujet de première page. Pourtant, cela aurait dû l’être, car nous mettions en lumière pourquoi les entreprises ne peuvent plus se permettre d’ignorer le rôle que joue la juridiction dans les infrastructures numériques.
Aujourd’hui, avec le retour en force des tensions commerciales entre les États-Unis et l’Europe, la question de la souveraineté — économique, technologique et juridique — revient avec une acuité douloureuse.
Dans les milieux technologiques, une idée fausse persiste : celle selon laquelle le stockage des données serait essentiellement une affaire technique. En réalité, chaque décision en matière d’infrastructure a des implications juridiques. Les câbles et les serveurs comptent, certes, mais les lois qui les régissent aussi.
Le CLOUD Act donne aux forces de l’ordre américaines un large accès aux données détenues par des entreprises américaines, peu importe où ces données sont physiquement stockées. Autrement dit, un fournisseur basé aux États-Unis peut être contraint de transmettre des informations clients hébergées sur des serveurs à Zurich, Genève ou ailleurs.
Sur le plan juridique, la souveraineté du lieu d’hébergement offre peu de protection si le fournisseur de services relève d’une juridiction étrangère. Cette tension entre frontières physiques et frontières juridiques est au cœur du débat actuel — un débat auquel bien des organisations ne se sont toujours pas pleinement confrontées.
2025 – Quand l’Abstrait Devient Urgent
Autrefois, dans un contexte plus prévisible, les entreprises pouvaient traiter l’exposition juridictionnelle comme un problème théorique. Mais les dernières années ont rendu cette posture intenable. Conflits commerciaux, évolutions réglementaires et instabilité géopolitique ont révélé la fragilité de nos systèmes mondiaux.
Aujourd’hui, ces risques ne sont plus théoriques. L’administration Trump a déclaré une urgence nationale et imposé un tarif douanier généralisé de 10 % sur toutes les importations. Des tarifs supplémentaires, ciblant les pays à fort excédent commercial, incluent une hausse de 20 % sur les importations européennes.
Pour les entreprises européennes, les implications dépassent largement la sphère économique. Pressions politiques, incertitudes juridiques et complexités réglementaires réapparaissent dans les discussions de direction. Et dans ce contexte, s’appuyer sur des fournisseurs cloud américains devient un point de vulnérabilité, même si cela paraissait autrefois un atout.
Le chiffrement n’est pas une immunité
Certaines entreprises tentent de répondre à ces risques par le chiffrement, ou via l’hébergement régional de données au sein des réseaux de fournisseurs globaux. Ce sont des mesures utiles, mais elles ne règlent pas le problème fondamental : la juridiction suit la propriété.
Microsoft, par exemple, propose des fonctionnalités de chiffrement avancées qui limitent l’accès aux données, même en interne. Mais même un géant comme Microsoft reste soumis à un cadre juridique qui l’oblige à respecter la loi américaine. Le chiffrement peut ralentir ou compliquer les demandes d’accès, mais il ne peut les annuler — et ne le pourra jamais.
La seule vraie protection contre l’exposition juridique étrangère réside donc dans une indépendance structurelle : choisir une infrastructure non seulement hébergée localement, mais également détenue et exploitée sous juridiction locale.
La stabilité et l’autodétermination suisses
L’approche suisse repose sur un alignement délibéré entre valeurs, lois et stratégie à long terme. Une quête de clarté juridique, de neutralité politique et de prévoyance réglementaire — non pas seulement en période de crise, mais de façon structurelle.
L’identité suisse de Penta reflète cet alignement avec les principes nationaux — clarté légale, anticipation réglementaire, et neutralité. Ces valeurs sont inscrites dans notre fonctionnement, influençant la conception, la livraison et la défense de nos infrastructures. Nos systèmes, nos collaborateurs et nos contrats de service évoluent tous dans le cadre juridique suisse. Résultat : une prévisibilité précieuse dans un monde de plus en plus incertain.
La Suisse n’est pas à l’abri des pressions mondiales — aucun pays ne l’est — mais son environnement réglementaire protège la vie privée, maintient la neutralité et résiste aux pressions extraterritoriales dans un esprit aligné avec les intérêts de nos clients.
Là où d’autres ont choisi la facilité, nous avons opté pour une conception réfléchie — et cela ne changera pas.
Les résultats parlent d’eux-mêmes. Nos clients savent où sont leurs données, qui y a accès et quelles lois s’appliquent. Cette clarté est devenue un atout compétitif majeur en période d’incertitude.
Construire l’avenir
Quel que soit l’avenir, les organisations qui intègrent la résilience juridique dans leurs choix d’infrastructure seront mieux armées pour s’adapter.
Les actualités évolueront, les tarifs douaniers fluctueront — mais les besoins en clarté, en continuité et en contrôle resteront constants.
C’est pour cela que nous avons construit Penta ainsi. C’est la raison pour laquelle, lorsque le monde changera à nouveau (et il le fera), nous n’aurons pas à courir derrière. Et nos clients non plus.
Oui, nous avions dit que cela arriverait. Nous aurions préféré nous tromper. Mais nous avions raison — et cela n’a jamais été aussi important.
Il est temps d’explorer ce que signifie une véritable souveraineté. Parlons-en.
Retour en arrière : le CLOUD Act (ou l’affaire de stupéfiants que les États-Unis ne pouvaient pas se permettre de perdre)
Conclusion ? Si votre fournisseur est américain, vos données sont exposées… où qu’elles soient hébergées.
Farhad Khalilnia
Penta
Farhad Khalilnia est le fondateur et PDG de Penta, un fournisseur suisse de cloud privé créé en 1996. Avec plus de 30 ans d’expérience dans les services informatiques, il est l’un des pionniers de l’infrastructure informatique sur serveur pour les entreprises financières en Suisse. Farhad Khalilnia est diplômé de Syracuse University.
Plus d’informations : www.penta.ch
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Avril a été marqué par un retour brutal de la volatilité sur les marchés globaux, et les crypto-actifs n’y ont pas échappé. Le bitcoin est brièvement passé sous les 76 000 dollars à la suite des tensions liées à la nouvelle politique tarifaire annoncée après le “Jour de la Libération”. Mais en l’espace de quelques jours, il a effacé ses pertes, enregistrant un rebond de près de 25 %.
Le sursaut du bitcoin n’est pas un cas isolé. Les actifs numériques montrent, une fois de plus, leur capacité à rebondir rapidement face aux chocs macroéconomiques. L’indice Nasdaq Crypto Index™ (NCI™), qui reflète la structure du marché crypto, a ainsi surperformé les principales classes d’actifs — actions, or — après plusieurs épisodes de stress : la crise bancaire américaine en 2023, le retournement du yen en 2024, et plus récemment le regain de tensions commerciales.
Pourquoi cela ? Nous assistons à une convergence croissante entre le comportement des marchés, les avancées réglementaires et des cas d’usage concrets, qui renforcent la thèse d’investissement dans les crypto-actifs. Deux évolutions majeures méritent d’être soulignées. Premièrement, le bitcoin s’impose de plus en plus comme un actif de réserve de valeur, adoptant un comportement similaire à celui de “l’or numérique” dans les portefeuilles institutionnels.
Deuxièmement, l’adoption rapide des stablecoins à l’échelle mondiale et la montée en puissance de la tokenisation renforcent l’intérêt des plateformes de smart contracts comme Ethereum et Solana, qui s’affirment comme la couche d’infrastructure d’un nouveau système financier. Ensemble, ces dynamiques accélèrent l’intégration des crypto actifs dans l’économie mondiale et ouvrent la voie à des opportunités d’investissement attractives sur le long terme.
La thèse d’investissement principale autour du bitcoin repose depuis longtemps sur sa rareté, sa décentralisation et sa résistance à la censure. Pourtant, pendant une grande partie de son histoire, il a été perçu davantage comme un actif spéculatif que comme une véritable réserve de valeur. Cette perception est en train d’évoluer, comme en témoigne la semaine dernière où le BTC a progressé en parallèle de l’or, tandis que les indices boursiers reculaient et que le dollar américain atteignait son plus bas niveau depuis trois ans.
Trois évolutions majeures ont été déterminantes dans cette transformation du bitcoin en actif de réserve de valeur :
Alors que le bitcoin s’impose progressivement comme l’équivalent numérique de l’or, la demande pour les stablecoins — des actifs numériques adossés à des monnaies fiduciaires, le plus souvent le dollar américain — ne cesse de croître. Depuis le début de 2023, les fonds monétaires tokenisés se développent rapidement, avec des institutions traditionnelles telles que BlackRock et UBS qui investissent déjà ce segment et collectent plusieurs milliards de dollars via leurs propres versions de “dollar tokens” porteurs de rendement. Ethereum, ses solutions de couche 2, ainsi que d’autres plateformes de smart contracts comme Solana et Avalanche, sont les infrastructures utilisées pour tokeniser des actifs du monde réel. Elles permettent d’exécuter des transactions de manière rapide, sécurisée et programmable, tout en offrant une composabilité qui ouvre la voie à de nouveaux cas d’usage.
Les stablecoins adossés au dollar, notamment l’USDC et l’USDT, traitent désormais près de 3’000 milliards de dollars de volume de transaction par an — un chiffre supérieur aux volumes combinés de PayPal, Venmo et Western Union. Leur utilité est multiple : transferts internationaux, trading on-chain, paiements marchands, etc. La montée en puissance des stablecoins et de la tokenisation ne relève clairement plus du seul écosystème crypto. Les institutions financières et les fintechs les intègrent dans leurs produits, et plusieurs juridictions — de Singapour au Brésil en passant par les États-Unis — développent des cadres réglementaires pour accompagner cette adoption.
Pourquoi est-ce important pour Ethereum et les autres plateformes de smart contracts ?
Implications pour les investisseurs
Ces deux récits — le bitcoin comme or numérique et les plateformes de smart contracts comme infrastructure financière — ne s’excluent pas mutuellement. Ils se complètent et représentent deux piliers de la thèse d’investissement en actifs numériques en pleine évolution. Pour les investisseurs de long terme, cela offre un cadre plus clair pour la construction de portefeuille :
Comme toujours, des risques subsistent — de la fragmentation réglementaire à la concurrence entre réseaux. Mais contrairement aux cycles précédents, nous assistons désormais à une adoption réelle qui stimule la demande et l’intérêt des investisseurs. Le bitcoin et les plateformes de smart contracts ne sont plus de simples idées. Ce sont des systèmes fonctionnels, avec des cas d’usage éprouvés et une attractivité économique croissante.
Chez Hashdex, nous pensons que les actifs numériques entrent dans une nouvelle phase — marquée moins par la spéculation que par une intégration mesurable dans l’économie mondiale. Le rôle croissant du bitcoin comme réserve de valeur, associé à la place centrale des smart contracts dans l’infrastructure des stablecoins et de la tokenisation, illustre clairement cette évolution.
Nos stratégies d’investissement indicielle sont conçues pour capter cette dynamique. Le Nasdaq Crypto Index™ (NCI™), suivi par nos produits phares, constitue aujourd’hui une boussole pertinente pour les investisseurs souhaitant s’exposer de manière structurée à l’écosystème crypto. Il s’agit d’un panier dynamique, révisé trimestriellement, qui reflète la structure réelle du marché — avec une pondération dominante pour le bitcoin (environ 78% au 10 avril), tout en intégrant les tokens principales plateformes de smart contracts (Ethereum, Solana, Cardano, Avalanche) et des actifs liés aux paiements comme Ripple, etc.
Ce positionnement permet à l’indice de capter non seulement la thèse de réserve de valeur portée par le bitcoin, mais aussi les opportunités de croissance générées par l’adoption des stablecoins et la tokenisation. Le NCI™ est conçu pour évoluer avec le marché et pour capter les gagnants de demain, dès aujourd’hui. Il offre ainsi une exposition diversifiée, rigoureuse et représentative à un univers encore jeune, mais déjà structuré.
En s’appuyant sur des règles transparentes, une méthodologie rigoureuse et une couverture de large de la capitalisation du marché des actifs numériques, le Nasdaq Crypto Index™ constitue une passerelle efficace entre les marchés traditionnels et les nouvelles frontières de la finance. Il s’agit, selon nous, de la meilleure manière d’aborder cette classe d’actifs avec discipline, discernement et vision stratégique.
Samir Kerbage
Hashdex
Samir Kerbage est le Chief Investment Officer de Hashdex. Pendant près de dix ans, il a travaillé à la construction d’infrastructures pour les marchés financiers. Il a contribué par exemple à des projets majeurs tels que l’ATS Brasil chez Americas Trading Group et le lancement d’une entreprise de trading à haute fréquence. Samir Kerbage, est diplômé en génie informatique de l’Instituto Militar de Engenharia, au Brésil.
L’époque où gestion de fortune et fiscalité étaient deux choses bien distinctes est révolue. Les gestionnaires de portefeuille suisses évoluent désormais dans un environnement intégré et transparent. L’adéquation fiscale prend donc une place croissante pour les clients fortunés et très fortunés.
L’inadéquation fiscale érode le patrimoine des investisseurs. On estime qu’elle entraînerait des pertes pouvant atteindre trois milliards de francs suisses, chaque année.
« La performance après impôt est la véritable mesure de la valeur apportée par les gestionnaires de patrimoine », soutient Romain Potet. L’expert en fiscalité internationale chez BRP Tax explique qu’ignorer les implications fiscales lors des décisions d’investissement revient à négliger une composante fondamentale de la performance nette pour le client.
Or, les articles 10 et 11 de la Loi fédérale suisse sur les services financiers exigent que les firmes « vérifient le caractère approprié des instruments financiers » qu’elles proposent à chaque client. Elles ont d’ailleurs l’obligation de « vérifier le caractère approprié ou l’adéquation de ces services. » Les investisseurs sont donc en droit d’exiger la diligence de leurs gestionnaires en matière d’adéquation avec leur situation fiscale.
Pour les dirigeants des banques suisses, l’heure n’est plus à l’hésitation. Adopter une approche proactive est un mouvement essentiel. Cela permet non seulement d’améliorer la performance des portefeuilles de leurs clients et de se différencier sur un marché concurrentiel, mais surtout de protéger leur réputation et d’éviter les écueils juridiques.
Votre banque est-elle à risque?
L’ère de l’échange automatique de renseignements relatifs aux comptes financiers (EAR) a radicalement transformé le paysage de la gestion de patrimoine suisse. Les clients fortunés internationaux sont désormais pleinement conscients de leurs obligations déclaratives et la plupart scrutent attentivement l’impact fiscal de leurs investissements.
Comparant leurs rendements après impôt avec ceux obtenus via des banques locales ou d’autres gestionnaires, les clients sont de plus en plus sensibles aux aspects fiscaux de la gestion de leurs actifs.
« Un client peut très bien comparer la performance de ses différents mandats. Si un gestionnaire place des produits fiscalement toxiques, le client le constatera lors de sa déclaration fiscale et pourrait être déçu, voire mécontent, malgré une performance brute potentiellement satisfaisante, » affirme M. Potet.
Bien que les banques n’aient pas d’obligation de conseil fiscal, l’Ombudsman des banques suisses estime que les gestionnaires de portefeuilles doivent anticiper les conséquences fiscales de leur stratégie sur le portefeuille de leurs clients, incluant ceux domiciliés à l’étranger.
Cette position est illustrée par une affaire récente où une banque a dû rembourser 50 % des impôts dus par une cliente domiciliée à l’étranger en raison d’une stratégie d’investissement performante, mais menée sans égard à sa résidence fiscale. Dans son rapport, l’Ombudsman a estimé « qu’une banque ayant une clientèle privée internationale se devait de connaître les éléments essentiels des systèmes fiscaux applicables à ses clients. »
Selon M. Potet, les dommages d’une telle négligence peuvent dépasser les graves conséquences réputationnelles et engendrer des litiges civils.
« Dans le cadre d’un mandat de gestion discrétionnaire, placer des produits fiscalement toxiques sans considération pour le pays de résidence du client expose la banque à un risque civil. Un client qui subit un dommage fiscal important peut très bien demander un remboursement des frais. Il pourrait aussi actionner la banque en justice, y compris depuis l’étranger, selon la convention de Lugano », soutient-il.
Une opportunité de se démarquer
Au-delà des risques, la gestion de patrimoine fiscalement adéquate représente une formidable opportunité de se démarquer auprès d’une clientèle internationale fortunée de plus en plus consciente des implications fiscales.
« Proposer une gestion fiscalement adéquate est un service additionnel qui montre une personnalisation accrue de l’offre, souligne M. Potet. Dans un contexte où changer de banque est relativement aisé, intégrer la dimension fiscale est un avantage compétitif non négligeable. »
Démontrer une compréhension approfondie des enjeux fiscaux internationaux et proposer des solutions d’investissement optimisées en conséquence permet ainsi d’attirer et de fidéliser une clientèle exigeante.
L’argument marketing le plus percutant demeure l’impact direct sur la performance des portefeuilles après impôt. Un investissement peut afficher une performance brute attrayante, mais si son traitement fiscal s’avère lourd et coûteux dans la juridiction du client, la satisfaction du client s’en trouvera considérablement amoindri.
En intégrant une analyse fiscale rigoureuse dès la phase de sélection des actifs, les gestionnaires peuvent améliorer les rendements après impôt. Ils offrent ainsi une valeur ajoutée tangible qui va au-delà de la simple allocation d’actifs.
Conseil fiscal ou intégration fiscale
Les gestionnaires de fortune suisses se sont souvent montrés réticents à s’aventurer sur le terrain glissant du conseil fiscal direct. Ils se sont contentés de gérer les portefeuilles, relayant les questions fiscales aux fiscalistes. Or, contrairement à une idée reçue, l’intégration de la gestion fiscalement adéquate n’implique pas nécessairement de devenir un expert fiscal dans chaque juridiction.
« L’intégration de la fiscalité dans le processus d’investissement n’est pas du conseil fiscal, mais une prise en compte essentielle de la juridiction du client », précise M. Potet.
Certaines grandes banques suisses ont déjà pris conscience de cette nécessité et ont intégré des systèmes d’alerte ou des notations fiscales dans leurs outils internes. Toutefois, cette approche reste encore trop rare et rudimentaire.
« Il existe aujourd’hui des outils qui permettent de cartographier l’impact fiscal d’un type de produits ou de produits spécifiques en fonction du pays du client, explique M. Potet. Ces solutions peuvent être intégrées aux systèmes de gestion de portefeuille existants, offrant ainsi une aide précieuse aux gestionnaires. »
L’entreprise que M. Potet dirige, BRP Tax, propose d’ailleurs des guides fiscaux par pays qui permettent d’évaluer l’impact fiscal des instruments financiers en fonction de la résidence du client.
Grâce à son partenariat avec Indigita, la solution Croesus Central permet de prendre en considération ces données fiscales à l’intérieur d’un processus beaucoup plus large de personnalisation des portefeuilles. Il devient alors tout aussi aisé d’intégrer les aspects fiscaux que tous les autres aspects dans la création d’un portefeuille qui répond aux exigences réglementaires, ainsi qu’aux objectifs et aux besoins de chaque investisseur.
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Longtemps réservé aux professionnels du secteur, le marché de l’art devient plus accessible grâce à des acteurs comme Matis, première société européenne permettant de co-investir dans des œuvres d’artistes majeurs du XXe siècle.
L’art et les objets de collection constituent depuis toujours une part importante du patrimoine des particuliers. En 2022, ils représentaient 2 174 milliards de dollars, soit 5,2 % du patrimoine des grandes fortunes mondiales.1
Investir dans l’art en tant que classe d’actifs présente plusieurs avantages :
L’art contemporain, produit par des artistes nés après 1910, est aujourd’hui le plus liquide : il a représenté 52% des ventes publiques mondiales en 2023 (environ 4,6 milliards de dollars)3.
Cependant, la majeure partie de la valeur du marché se concentre sur les œuvres dites « blue chip », estimées à plus de 250’000 dollars. Réalisées par des artistes iconiques comme Warhol, Kusama ou Soulages, ces œuvres représentent près de 70 % de la valeur totale échangée, pour seulement 1 % des pièces.
L’investissement dans l’art peut sembler complexe :
Matis : une approche innovante pour investir dans l’art
Créée en 2023 par François Carbone et Arnaud Dubois, Matis crée et distribue des projets de co-investissement innovants dans l’art contemporain sous forme d’obligations convertibles. Ce système permet à plusieurs investisseurs de s’unir pour acquérir des œuvres d’exception, avec un ticket d’entrée à partir de 20’000 € (CHF 18’00), et de partager les bénéfices potentiels lors de la revente (non garantis). Matis travaille notamment avec des partenaires professionnels (Tiers Gérants, Family Offices, Banques privées) qui recommandent les projets de co-investissement de Matis à leurs clients investisseurs.
Le modèle d’investissement proposé par Matis repose sur 4 étapes :
Depuis mai 2023, Matis a permis le financement de 52 œuvres d’artistes tels que Pierre Soulages, Andy Warhol, Niki de Saint Phalle ou François-Xavier Lalanne. Dix ont déjà été revendues, avec une performance nette moyenne de 16,5 %4 et un TRI annualisé net de frais 54,4 %5 sur une durée moyenne de 7,9 mois.
Attention, ces performances passées ne préjugent pas des performances futures. L’investissement dans des actifs non cotés présente un risque de perte partielle ou totale du capital investi.
Envie d’en savoir plus ? RDV sur le site de Matis. Matis sera présent lors des évènements Podium : à Genève le 13 mai ; et à Zurich le 15 mai prochain.
1) Source : Deloitte Private & ArtTactic Art & Finance Report 2023
2) L’Artprice100® est un indice développé par la société Artprice, qui a pour mission d’observer et de quantifier la prise de valeur du Marché de l’Art en se concentrant sur sa partie la plus stable. La composition de l’Artprice100® est ajustée par un conseil scientifique au 1er janvier afin de refléter l’évolution progressive du Marché de l’Art. Les 100 artistes les plus performants aux enchères sur les cinq années précédentes, et qui répondent à un critère essentiel de liquidité (au moins dix œuvres homogènes vendues chaque année), sont identifiés pour constituer un portefeuille représentatif. Le poids de chaque artiste est proportionnel au produit de ventes de chacun sur la période concernée.
3) Source : Art Basel & UBS The Art market 2025 report
4) Données actualisées au 31 mars 2025. Performance nette investisseur : montant reversé à l’investisseur, net de tout frais, qui correspond à la différence entre le prix de cession de l’œuvre et son montant d’acquisition, auquel sont retranchés les frais afférents à la commission de la galerie, les taxes et les frais de Matis.
5) Données actualisées au 31 mars 2025. Taux de rentabilité interne annualisé net de frais : Le taux de rentabilité interne prend en compte les flux de trésorerie générés par un investissement sur une période d’un an, ainsi que la valeur de revente finale de cet investissement. Le TRI mesure la rentabilité réelle dun investissement en prenant en compte le temps et les montants investis.
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Les informations, commentaires et analyses contenus dans ce document sont fournis à titre purement informatif et ne sauraient être considérés comme un conseil en placement, un conseil fiscal, une recommandation ou un conseil en investissement de la part de Rothschild & Co Asset Management. Les informations/opinions/données contenues mentionnées dans ce document, considérées comme légitimes et correctes le jour de leur publication, conformément à l’environnement économique et financier en place à cette date, sont susceptibles d’évoluer à tout moment. Bien que ce document ait été préparé avec le plus grand soin à partir de sources réputées fiables par Rothschild & Co Asset Management il n’offre aucune garantie quant à l’exactitude et à l’exhaustivité des informations et appréciations qu’il contient, qui n’ont qu’une valeur indicative et sont susceptibles d’être modifiées sans préavis. 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Toute estimation hypothétique est, par nature, spéculative et il est envisageable que certaines, si ce n’est l’ensemble, des hypothèses relatives à ces illustrations hypothétiques ne se matérialisent pas ou différent significativement des déterminations actuelles. La présente analyse n’est valable qu’au moment de la rédaction du présent rapport. R-co 4Change Net Zero Equity Euro est un compartiment de la Société d’Investissement à Capital Variable de droit français “R-co 2”, dont le siège social est 29, avenue de Messine – 75008 Paris, immatriculée 889 511 747 RCS PARIS. Les informations ne présument pas de l’adéquation des OPC présentés au profil et à l’expérience de chaque investisseur individuel. Rothschild & Co Asset Management ne saurait être tenu responsable d’aucune décision prise sur le fondement des éléments contenus dans ce document ou inspirée par eux. En cas de doute, et avant toute décision d’investir, nous vous recommandons de prendre contact avec votre conseiller financier ou fiscal. L’Organisme de Placement Collectif (OPC) présenté ci-dessus est organisé selon la loi française, et réglementé par l’Autorité des marchés financiers (AMF). L’investissement dans des parts ou actions de tout OPC n’est pas exempt de risques. Avant tout investissement, il est impératif de lire attentivement le DIC et prospectus de l’OPC, et plus particulièrement sa section relative aux risques. Chaque investisseur doit également s’assurer des juridictions dans lesquelles les parts ou actions de l’OPC sont enregistrées. Le DIC PRIIPS/prospectus complet est disponible sur notre site Internet : www.am.eu.rothschildandco.com. La valeur liquidative (VL) / valeur nette d’inventaire (VNI) est disponible sur notre site internet. Les chiffres cités ont trait aux années écoulées. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures, et ne sont pas constantes dans le temps. La valeur des investissements et des revenus en découlant peut varier à la hausse comme à la baisse, et n’est pas garantie. Il est donc possible que vous ne récupériez pas le montant initialement investi. Les variations des taux de change peuvent affecter à la hausse comme à la baisse la valeur des investissements et des revenus en découlant, lorsque la devise de référence de l’OPC est différente de la devise de votre pays de résidence. Les performances présentées ne tiennent pas compte des éventuels frais et commissions perçus lors de la souscription et rachat des parts ou actions de l’OPC concerné. Les portefeuilles, produits ou valeurs présentés sont soumis aux fluctuations du marché et aucune garantie ne peut être donnée quant à leur évolution future. Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chaque investisseur, et peut faire l’objet de modifications. Les informations présentées ne sont pas destinées à être diffusées et ne constituent en aucun cas une invitation à destination de ressortissants des États-Unis ou de leurs mandataires. Les parts ou actions de l’OPC présenté dans ce document ne sont pas et ne seront pas enregistrées aux Etats Unis en application du U.S. Securities Act de 1933 tel que modifié (“Securities Act 1933”) ou admises en vertu d’une quelconque loi des Etats-Unis. Ces parts ou actions ne doivent ni être offertes, vendues ou transférées aux Etats-Unis (y compris dans ses territoires et possessions) ni bénéficier, directement ou indirectement, à une “U.S. Person” (au sens du règlement S du Securities Act de 1933) et assimilées (telles que visées dans la loi Américaine dite “HIRE” du 18/03/2010 et dans le dispositif FATCA). Rothschild & Co Asset Management Société de gestion de portefeuille au capital de 1 818 181,89 euros, 29, avenue de Messine – 75008 Paris. Agrément AMF N° GP 17000014, RCS Paris 824 540 173. Toute reproduction partielle ou totale de ce document est interdite, sans l’autorisation préalable de Rothschild & Co Asset Management sous peine de poursuites.
À propos de la division Asset Management de Rothschild & Co
Division spécialisée en gestion d’actifs du groupe Rothschild & Co, nous offrons des services personnalisés de gestion à une large clientèle d’investisseurs institutionnels, d’intermédiaires financiers et de distributeurs. Nous articulons notre développement autour d’une gamme de fonds ouverts, commercialisés sous quatre marques fortes : Conviction, Valor, Thematic et 4Change, et bénéficiant de nos expertises de long terme en gestion active et de conviction ainsi qu’en gestion déléguée. Basés à Paris et présents dans 9 pays en Europe, nous gérons plus de 36 milliards d’euros et regroupons près de 170 collaborateurs. Plus d’informations sur am.eu.rothschildandco.com
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Dans un environnement aussi difficile qu’il peut l’être aujourd’hui, il est essentiel de pouvoir identifier les actions qui ont le potentiel pour se démarquer dans le temps. C’est ce qu’explique ici Mark Baribeau, spécialiste des valeurs Growth.
Après des années de belles performances, les valeurs croissance font face à une forte incertitude. Mais malgré la volatilité court terme, les moteurs structurels reconnus en 2023 et 2024 sont toujours présents et aussi prometteurs à long terme.
Les évolutions de sentiment des investisseurs ne remettent en cause les tendances de croissance structurelle. De l’innovation dans la santé à la fintech dans les pays émergents, les opportunités liées à ces dynamiques qui se poursuivent en grande partie indépendamment des préoccupations macroéconomiques gagnent en attrait à long terme, justement lorsque l’attention des investisseurs se détourne à court terme.
L’apogée du potentiel
L’intelligence artificielle (IA) est aujourd’hui le porte-drapeau de ces tendances durables. Les entreprises à la pointe de l’IA révolutionnent les modèles économiques, débloquent les gains d’efficience et stimulent la productivité à des niveaux inédits. Le potentiel de l’IA générera une croissance bien au-delà de la période où les craintes actuelles les plus fortes se matérialiseront.
Mais repérer la tendance est la partie la plus facile. Les opportunités offertes aux entreprises changent au gré des tendances, imposant une analyse continue et une grande agilité.
Exemple : du fait de coûts assez faibles, les modèles d’IA générative de la startup DeepSeek défient les hypothèses initiales sur les dépenses nécessaires à l’infrastructure de l’IA. Malgré l’incertitude sur le principal moteur d’investissement précoce dans l’IA, cela permet la commercialisation rapide de nouvelles applications répondant à la forte demande, offrant ainsi un bon point d’entrée aux investisseurs.
Opportunités diverses
Au-delà de l’IA, les entreprises adoptant des modèles de vente directe au consommateur (DTC) présentent des perspectives uniques à long terme. En facilitant un contrôle inégalé des stocks et une tarification précise, les stratégies DTC peuvent être très porteuses pour les grandes marques de luxe, leurs clients fidèles aimant leurs produits pour leur qualité et exclusivité.
Longtemps mal desservis par les multinationales, les marchés émergents offrent désormais des opportunités uniques pour les entreprises de rupture, pilotées par les données, à mesure que les applications mobiles se généralisent. Nous aimons ainsi les plateformes fintech sur les marchés négligés par les grandes banques. Des services financiers basiques à l’accès aux biens, les entreprises offrant aux clients des solutions pratiques et bon marché jouissent d’une forte demande.
Avec 1,2 milliard de personnes obèses d’ici 2030, peu de tendances rivalisent avec les progrès réalisés dans la lutte contre l’obésité, le diabète et les problèmes de santé associés. Et les percées en biotechnologie et médecine de précision permettent d’offrir des soins sur mesure, améliorant tant les pronostics pour les patients que les opportunités d’investissement.
Équilibre et perspective long terme
Avec leur récente envolée, les Mag 7 (Alphabet, Amazon, Apple, Meta, Microsoft, Nvidia, Tesla) ont redéfini le sens du leadership de marché, mais leur domination commençait à s’estomper avant même le récent repli déclenché par les droits de douane. Bien qu’ils restent incontournables, l’échelle même de leurs opérations limitera leur hypercroissance.
Des acteurs émergents, grâce à leur capacité d’innovation sur des marchés de niche, sont bien placés pour bénéficier d’une croissance élevée et générer de l’alpha. Une véritable approche de long terme en actions de croissance nécessite une recherche constante des leaders de demain. Combiner la stabilité des leaders actuels dans des domaines clés à l’élan des innovateurs émergents est essentiel pour réussir dans l’univers des valeurs de croissance.
Les investisseurs sont confrontés à un environnement court terme de plus en plus complexe. Pourtant, au-delà du bruit, les grandes tendances de croissance structurelle restent porteuses d’opportunités durables.
Mark Baribeau
Jennison Associates
Mark Baribeau est responsable de la supervision du processus d’investissement, de la mise en œuvre des stratégies et de la gestion des risques pour les stratégies d’actions mondiales de Jennison. Basé à New York, il est membre de l’équipe de gestion de Jennison. Mark a rejoint la société en 2011.
Auparavant, il était gestionnaire de portefeuilles d’actions mondiales et de croissance à grande capitalisation chez Loomis Sayles et économiste chez John Hancock Financial Services. Il est titulaire d’une licence en économie de l’Université du Vermont et d’une maîtrise en économie de l’Université du Maryland. Mark est titulaire du titre de CFA et membre de la CFA Society Boston.
PGIM Investments
Chez PGIM Investments, nous pensons globalement et exécutons localement. Nous donnons accès à des stratégies d’investissement actives dans le but d’obtenir une surperformance constante et une expertise du marché local pour répondre aux besoins de nos clients. Nous faisons partie de PGIM, la société de gestion mondiale de Prudential Financial, Inc. (PFI), le 14e gestionnaire au monde avec plus de 1.000 milliards de dollars d’actifs sous gestion et une entreprise à laquelle les particuliers et les entreprises font confiance depuis 150 ans.
Document réservé aux investisseurs professionnels. Tous les investissements comportent des risques, dont celui d’une perte en capital.
En Suisse, les informations sont publiées par PGIM Limited, par l’intermédiaire de son bureau de représentation à Zurich, dont le siège social est situé : Kappelergasse 14, CH-8001 Zurich, Suisse. PGIM Limited, Bureau de représentation à Zurich est agréé et réglementé par l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers FINMA et ces documents sont émis aux professionnels ou clients institutionnels au sens de l’Art. 4 par. 3 et 4 de la loi fédérale sur les services financiers (FinSA) en Suisse. PGIM Limited, PGIM Netherlands B.V., PGIM Luxembourg S.A., PGIM (Singapore) Pte. Ltd. et PGIM (Hong Kong) Limited sont des filiales indirectes à 100 % de PGIM, Inc. (« PGIM » et la « Société de gestion d’actifs »), la société de gestion d’actifs principale de Prudential Financial, Inc. (« PFI »), une société immatriculée et ayant son établissement principal aux États-Unis. L’entité américaine de PFI n’est affiliée d’aucune manière à Prudential plc, société constituée au Royaume-Uni, ni à Prudential Assurance Company, filiale de M&G plc, société immatriculée au Royaume-Uni. PGIM, le logo PGIM et le symbole du rocher sont des marques de service de PFI et de ses entités affiliées, enregistrées dans de nombreux pays à travers le monde. PGIM Fixed Income et PGIM Real Estate sont des marques de PGIM, un conseiller en investissement enregistré auprès de la SEC aux États-Unis. Jennison et PGIM Quantitative Solutions sont des marques commerciales de Jennison Associates LLC et de PGIM Quantitative Solutions LLC, respectivement, toutes deux étant des conseillers en investissement enregistrés auprès de la SEC et des filiales à 100 % de PGIM. L’enregistrement auprès de la SEC n’implique pas de compétences ou de formation particulières.
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Rothschild & Co Asset Management Société de gestion de portefeuille au capital de 1 818 181,89 euros, 29, avenue de Messine – 75008 Paris. Agrément AMF N° GP 17000014, RCS Paris 824 540 173. Toute reproduction partielle ou totale de ce document est interdite, sans l’autorisation préalable de Rothschild & Co Asset Management sous peine de poursuites.
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