Expertise

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  • Vanessa Nagel
  • Senior Product Specialist, Infrastructure
  • Swiss Life Asset Managers 

La force des placements en infrastructures

Les turbulences sur les marchés et les crises mondiales ne cessent de souligner l’importance des placements en infrastructures. Le bon fonctionnement des infrastructures garantit celui de l’économie, des télécommunications, de la santé et des transports. Il est ainsi indispensable à la société.

De nombreuses infrastructures dans les domaines des transports, de l’énergie, des réseaux, de l’approvisionnement en eau, de l’élimination des déchets ainsi que des infrastructures sociales telles que les écoles et hôpitaux nécessitent d’être modernisées ou agrandies. Un besoin qui émane de l’usure des installations, de la croissance démographique continue, de l’urbanisation, des changements de comportement en matière de mobilité ainsi que de la décarbonation et de la décentralisation de la production d’énergie. La digitalisation croissante et l’augmentation inexorable du volume de données nécessitent également de meilleurs réseaux. Le développement des placements en infrastructures implique à son tour des investissements élevés.

Stabilité pour le portefeuille

Les placements en infrastructures se caractérisent généralement par des investissements initiaux élevés, en plus de durées de détention longues, d’une concurrence limitée, de barrières élevées à l’entrée, d’économies d’échelle importantes et d’une certaine illiquidité. En tant que classe d’actifs, les infrastructures sont surtout attrayantes pour les investisseurs ayant un horizon de placement à long terme, car elles peuvent apporter de la stabilité dans un portefeuille grâce à leur caractère défensif. Avec un risque mesuré, il est possible d’obtenir des rendements attrayants à long terme, les prestataires accordant la plupart du temps une attention particulière à des rendements de dividendes élevés.

La diversification est essentielle

Le marché étant hétérogène, une sélection minutieuse des projets est importante afin de tirer parti des caractéristiques positives des infrastructures en tant que thème d’investissement. Ainsi, ce sont généralement les placements réglementés ou dans le cadre desquels les prix et/ou les volumes sont fixés par des contrats à long terme qui génèrent des rendements de dividendes stables. Toutefois, la diversification est également clé pour les placements en infrastructures. La pandémie de Covid-19 a montré qu’en raison de la réduction de l’activité de déplacement, les installations telles que les aéroports ou les routes à péage étaient plus touchées que les réseaux de fibre optique, soumis à la demande, ou les réseaux électriques, essentiels à la société moderne.

Les fournisseurs réglementés, par exemple dans le domaine de l’énergie, se caractérisent par une protection particulièrement bonne contre l’inflation et une transparence des prix élevée. L’évolution des prix est liée à un indice d’inflation généralement accepté ainsi qu’aux prix des biens et matières premières. Pour certains fournisseurs d’importance systémique, il existe en outre des modèles tarifaires fixés par l’Etat qui définissent un bénéfice théorique ou permettent de couvrir intégralement les coûts de revient au moyen de prix fixés en conséquence.

Les participations dans des placements en infrastructures non cotées

A long terme, les infrastructures génèrent un rendement nettement supérieur au taux d’inflation. Même en l’absence de clauses d’ajustement des prix explicites ou garanties contractuellement, les exploitants de certains placements en infrastructures bénéficient d’une demande à tendance non élastique. Cette demande s’appuie sur des produits et prestations d’importance généralement systémique, pour lesquels des hausses de prix conséquentes n’entraînent donc que rarement des baisses de la demande basées sur le volume. En outre, les participations dans des sociétés opérant dans les secteurs de l’énergie et des infrastructures sont des valeurs réelles. Ces valeurs présentent, par rapport aux valeurs nominales telles que les obligations ou emprunts, en particulier dans un contexte inflationniste, l’avantage de pouvoir ajuster non seulement les prix des facteurs de production, mais aussi les prix de vente. Cela a un effet positif sur les flux de trésorerie futurs et aide à préserver le pouvoir d’achat.

Expertise de longue date en tant que spécialiste des infrastructures

Depuis de nombreuses années, Swiss Life Asset Managers investit dans des infrastructures mondiales pour les sociétés d’assurance du groupe Swiss Life et la clientèle tierce. Ses spécialistes en infrastructures gèrent des actifs d’un montant au-delà de 10 milliards de francs suisses. Plus de 75 investissements ont été réalisés à ce jour pour les 14 fonds et mandats de Swiss Life Asset Managers. Le portefeuille comprend, outre des participations dans des entreprises européennes et nord-américaines, de nombreuses participations dans des entreprises suisses d’infrastructures du secteur des télécommunications et de l’énergie.

Pour en savoir plus : Paco Baldauff, Senior Relationship Manager, Swiss Life Asset Managers, paco.baldauff@swisslife-am.com

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    Depuis sa création en 2016, SPHERE anime la communauté des pairs de la finance suisse. Elle leur propose en français et en allemand différents espaces d’échange avec un magazine, des hors-série réservés aux Institutionnels, un site web et des évènements organisés tout au long de l’année pour aborder de nombreuses thématiques. Toutes les parties prenantes de la finance, l’un des plus importants secteurs économiques de Suisse, ont ainsi à leur disposition une plateforme où il leur est possible d’échanger, de s’informer et de progresser.

    Compréhension

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    • Christophe Cantala
    • Responsable du marché des GFI
    • Société Générale Private Banking Suisse 

    GFI : tout un groupe à votre service

    Société Générale est un des premiers groupes financiers européens, présent en Suisse depuis 1897. Pour sa banque privée, les gestionnaires de fortune indépendants (GFI) sont des partenaires stratégiques de longue date.

    La relation de confiance et de proximité qui unit Société Générale Private Banking Suisse (SGPBS) et ses partenaires GFI est la garantie d’une compréhension fine de leurs enjeux et d’un accompagnement global, basé sur l’offre complète et évolutive de la Banque, ainsi que sur son expertise multi-juridictionnelle.

    Ces dernières années, le marché suisse des tiers gérants a connu de nombreux bouleversements. La fin du secret bancaire, la charge réglementaire grandissante, ou la compression des marges sont autant de transformations qui ont bousculé leur quotidien. Par conséquent, il est primordial pour les GFI de pouvoir compter sur un partenaire qui a foi en la profession et peut leur apporter une proposition de valeur claire et distinctive.

    Chaque jour, nos équipes sont mues par 4 valeurs fondamentales (esprit d’équipe, innovation, responsabilité et engagement) et déploient leur énergie et savoir-faire au service des GFI et de leurs clients. Pour ce faire, nous mettons à leur disposition un éventail complet de solutions, dont certaines sont très différenciantes, notamment notre offre élargie de fonds de private equity.

    Notre table d’exécution en architecture ouverte permet de passer des ordres sur actifs listés, produits structurés, dérivés OTC et Forex, de l’ouverture des marchés européens à la fermeture des marchés américains. Ce service s’accompagne d’un suivi exhaustif de leurs positions et des informations de marché, d’un reporting complet, d’un accès à la recherche de pointe du Groupe et de suggestions d’investissement.
    Au-delà des propositions classiques, nous offrons des solutions de financement et d’ingénierie patrimoniale sur mesure grâce à l’expertise reconnue de nos credit advisors et de nos wealth planners. Par exemple, des crédits hypothécaires en Suisse, en France, en Espagne, en Italie, à Monaco, en Allemagne, au Luxembourg et au Royaume-Uni, des financements « single stock », des crédits adossés à des actifs non listés ou à des titres de zones géographiques spécifiques ou encore des solutions de structuration et d’administration de fonds patrimoniaux.
    De plus, les synergies avec la banque de financement et d’investissement du Groupe, également présente en Suisse, nous permettent d’élaborer des dispositifs sur mesure pour nos partenaires GFI et une approche réellement holistique de leur activité de gestion.

    Par ailleurs, la couverture géographique pan-européenne de la Banque Privée (Suisse, France, Luxembourg, Monaco et Royaume-Uni) ouvre largement le champ des possibles, via des facultés de multibooking qui peuvent se révéler extrêmement pertinentes (solutions, expertises et pratiques de marché spécifiques).

    Enfin, notre démarche ESG by design permet de proposer des solutions d’investissement et de financement durables pour répondre aux attentes des GFI et de leurs clients. Ainsi, au 31/12/2022, 77% des actifs de notre SICAV Moorea étaient classifiés articles 8 ou 9 au sens de la réglementation européenne Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR).

    En définitive, pour les GFI, Société Générale Private Banking Suisse offre l’agilité et la proximité d’une structure à taille humaine, renforcées par les possibilités et les moyens mis à disposition par un groupe international.

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      Transition

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      • Stephan Aepli
      • Responsable des GFI
      • REYL Intesa Sanpaolo

      Le monde des GFI traverse une phase de transition

      Les gérants de fortune indépendants suisses sont entrés dans une nouvelle ère au début de l’année 2023, celle du régime d’autorisation FINMA, à la suite de l’entrée en force de LEFin et LSFin. Le cap franchi est d’importance pour le secteur car il institue enfin le métier de GFI en lui conférant la reconnaissance législative attendue depuis tant d’années.
      Cette nouvelle réalité ouvre par la même occasion de belles perspectives aux GFI. Celles de poursuivre un fort développement fondé sur un modèle d’affaires qui s’est adapté et continuera de s’adapter aux attentes d’une clientèle domestique et internationale toujours plus exigeante.

      Un contexte porteur aux nombreux défis
      Dans ce contexte prometteur, les GFI devront néanmoins démontrer leur capacité à relever de nombreux défis, dont cinq principalement :

      1. Adaptabilité. Continuer à faire face aux inévitables incertitudes de marché et produire une performance de gestion optimisée au regard tant du profil de risque que du statut fiscal de chaque client, et ceci de manière continue. Cela signifiera s’adapter aux exigences réglementaires qui vont s’accroître et réussir à durablement absorber les inévitables coûts additionnels qui en découleront.
      2. Digitalisation. Poursuivre la digitalisation de leurs processus internes, souvent avec l’appui des banques dépositaires qui elles aussi continueront d’améliorer les outils mis à la disposition de leurs partenaires GFI.
      3. Transmission. Préparer et gérer la transition générationnelle au sein des structures GFI : plus d’un tiers des acteurs verront la nécessité du renouvellement des propriétaires et cadres dirigeants s’opérer dans les 10 années à venir. La chasse aux talents capables de reprendre les rênes des différentes sociétés de gestion sera féroce, sachant que ces mêmes talents seront également courtisés par les acteurs du secteur bancaire.
      4. Anticipation. Comprendre les besoins et attentes de la prochaine génération de clients. Peu de GFI – et de banques – sont aujourd’hui capables d’appréhender ces derniers précisément à ce stade. Développer et tenir à jour une offre dédiée à cette nouvelle clientèle constituera un défi sans cesse renouvelé.
      5. Association. Explorer les possibilités de collaboration durable avec d’autres GFI. On peut penser à la mutualisation potentielle de fonctions de support (recherche financière, back-office, compliance, gestion administrative des RH et salaires, outil informatique et processus digitaux) par le biais de la création d’une société de services commune aux GFI. Ceci permettrait un partage des charges et donc une optimisation, pour chaque GFI actionnaire ou client de la structure, des coûts élevés découlant de ces différentes fonctions.

      Davantage de rapprochements entre GFI ?
      En plus des défis permanents susmentionnés, il est une prochaine étape à franchir pour l’ensemble des GFI licenciés dont l’importance n’est pas à négliger : le premier audit FINMA. Selon les dispositions légales, la fréquence de cet audit (annuelle, ou tous les 2 ou 3 ans) est déterminée par le profil de risque assigné à chaque structure GFI.
      Alors que cette étape sera très probablement franchie sans encombre par la grande majorité des GFI, il n’est pas impossible que les exigences de la FINMA, qui sont et resteront assurément élevées, incitent un certain nombre de GFI à questionner leur indépendance.
      Il pourrait alors en découler des rapprochements entre GFI, ce qui serait susceptible d’accélérer le processus de consolidation du secteur, laquelle consolidation reste aujourd’hui il est vrai peu dynamique. Cette évolution devrait concerner les GFI de toutes tailles puisque la problématique de la taille critique dans ce secteur demeure très difficile à quantifier, tant les modèles d’affaires sont variés.
      Le nouveau cadre réglementaire assied encore plus aujourd’hui le secteur GFI comme un acteur incontournable de la place financière suisse. Le secteur GFI recèle un potentiel de croissance appréciable, de par la qualité de ses intervenants, la diversité de son offre basée sur une architecture véritablement ouverte et son approche innovante à plusieurs égards. Même si les défis à relever restent évidemment nombreux, les prochaines années devraient se montrer profitables pour les GFI suisses.

      L’accompagnement des GFI
      Le business model des GFI continue à être attractif et à attirer des talents. Pour le Groupe REYL, l’accord stratégique noué en 2021 avec Fideuram – Intesa Sanpaolo Private Banking a donné lieu à de nombreuses possibilités de développement transversal, lui permettant de se positionner comme le fer de lance d’un groupe bancaire majeur tout en conservant sa nature entrepreneuriale. Nous accompagnons dans cet esprit les GFI, qui sont eux-mêmes des entrepreneurs, avec les moyens supplémentaires qui nous sont donnés, dans une stratégie à 360 degrés par le biais des lignes d’activités de REYL, à savoir : Wealth Management, Entrepreneur & Family Office Services, Corporate Finance, Asset Services et Asset Management.n

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        Audace

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        • Laurent Pellet
        • Limited Partner, Global Head of EAM
        • Banque Lombard Odier & Cie

        L’avenir appartient aux gérants de fortune audacieux (et technophiles)

        L’accélération des innovations technologiques, la nouvelle génération de clients et l’essor de plusieurs marchés émergents et en croissance confrontent les Gérants de fortune externes à des défis et à des opportunités uniques. Pour évoluer dans cet environnement, ils doivent ajuster leur modèle d’affaires et se tourner vers de nouveaux relais de croissance et de revenus. La citation de Raymond Vincent résume parfaitement la situation : « L’avenir appartient aux audacieux, il appartient à ceux qui cherchent, qui prennent des risques ».

        Tirer parti de la technologie pour gagner en efficience
        L’intégration de l’intelligence artificielle (IA) et d’autres technologies innovantes redéfinit le paysage de la gestion de fortune.
        Cette transformation numérique permet d’améliorer la vitesse et la précision de la transmission des données, mais aussi une collaboration en temps réel et l’accès à des informations cruciales, favorisant des partenariats plus productifs et transparents.

        Les Gérants de fortunes externes peuvent ainsi trouver dans la technologie une réponse à leurs besoins, à condition d’avoir une stratégie à long terme dans ce domaine et de se poser les bonnes questions : quelles sont les activités et services différenciants de mon modèle d’affaires qui doivent être assurés en interne et à contrario, celles qui peuvent être externalisées ou standardisées et automatisées grâce à la technologie ? Il est important de veiller à ce que les systèmes et processus digitaux répondent aux normes de sécurité les plus élevées, afin de protéger les données des clients et de se conformer à la multitude de nouvelles réglementations locales et internationales.

        S’appuyer sur la technologie pour développer de nouveaux marchés
        En tenant compte des complexités géographiques liées aux réglementations et à une plus grande sophistication de la clientèle et de ses besoins, le Gérant de fortune externe qui souhaite se développer dans des nouveaux marchés, par exemple émergents, devra s’appuyer sur les solutions technologiques innovantes, qui lui assureront un soutien précieux dans ces démarches. La technologie peut apporter un soutien à l’humain, en identifiant par exemple les informations pertinentes parmi une masse de données, et en permettant de naviguer plus aisément dans ce nouveau marché, ses réglementations et ses règles fiscales spécifiques. Finalement, elle peut aider à répondre aux attentes des clients, avec une offre de services et produits adaptée, et une expérience entièrement personnalisée.

        La technologie joue donc un rôle central dans l’exploitation du potentiel que peuvent recéler certains nouveaux marchés, en permettant l’onboarding des clients à distance, en offrant des solutions d’investissement sur mesure et en fournissant des rapports de performance en temps réel.

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          Discernement

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          • Maryline Stiegler
          • Responsable Département GFI
          • Gonet&Cie

          Au service des GFI
          Du bon sens avant tout

          Lorsque l’on travaille au quotidien et depuis plusieurs années aux côtés de Gestionnaires de Fortune Indépendants (GFI) se pose inévitablement la question de savoir si la méthode proposée pour accompagner avec discernement cette clientèle professionnelle est la bonne.

          La question est d’autant plus pertinente qu’elle s’inscrit dans un environnement marqué par la conjonction de tendances de fond obéissant certes chacune à leur propre logique mais s’autoalimentant.

          En tant que partenaire des GFI depuis plus de 30 ans, notre Etablissement partage des valeurs et un vécu commun avec ces entrepreneurs de la finance nous permettant d’affirmer une conviction profonde quant à l’état d’esprit qui anime nos relations d’affaires : faire preuve d’un nécessaire bon sens, s’exprimant à travers plusieurs dimensions, avec pragmatisme et efficacité.

          Sens des réalités
          Les GFI sont confrontés quotidiennement à différentes réalités, sources de contraintes potentielles mais aussi d’opportunités, qu’en notre qualité de prestataire bancaire nous devons appréhender au plus près pour jouer un vrai rôle de partenaire : l’évolution importante du cadre règlementaire, l’émergence de nouvelles générations de clients aux besoins variés, les réflexions constantes autour de solutions digitales et de l’intelligence artificielle.

          Sens pratique
          Partager les mêmes valeurs que nos partenaires GFI permet de mieux comprendre leurs besoins – ainsi que ceux de leurs clients directs – et y répondre. Notre ADN commun, fondé avant tout sur l’esprit d’entreprise, facilite une compréhension mutuelle. Agir avec sens pratique, c’est renoncer à proposer systématiquement sa gamme de produits et services, sans logique, ce qui commande d’inverser les termes de l’échange : écouter d’abord, élaborer sa proposition de solution ensuite. Autrement dit accompagner de façon ciblée, à travers une prestation sur-mesure, permettant d’être rapidement sur la même longueur d’onde et de développer des relations à long terme.

          Sens de l’organisation
          Une banque à taille humaine permet une réactivité, une agilité, une disponibilité et un accès direct à la Direction, autant de vertus précieuses dans la chaîne de valeur proposée au GFI, corollaires d’une organisation capable de répondre rapidement aux besoins des clients. Mécaniquement, en effet, plus une banque est grande plus elle aura tendance, logiquement, à industrialiser ses processus et ses produits, mais aussi à favoriser la spécialisation des tâches et donc à multiplier les interlocuteurs appelés à servir le GFI. Un tel modèle a ses mérites mais peut générer une dépersonnalisation de la relation et ralentir le processus de décision.

          C’est ainsi que le sens du service que nous privilégions… prend tout son sens !

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            Qualité

            PubliSphere

            • Pierre-Emile Schifferli, Head of EAM Geneva
            • Patrizia Colombini, Head of EAM Zurich
            • Frédéric Toselli, Head of EAM International & Geneva
            • UBP

            Qualité et sélectivité sont nos mots d’ordre

            Avec environ CHF 16 milliards d’actifs sous gestion (AUM), le service et l’accompagnement auprès des EAM (gérants indépendants) constituent une activité importante pour l’UBP. Entretien avec ses responsables.

            Frédéric, en votre qualité de Responsable EAM International & Genève, pourriez-vous présenter l’activité EAM de l’UBP?
            F. Toselli: L’équipe compte aujourd’hui une cinquantaine de personnes et opère dans une dizaine des implantations de l’UBP à travers le monde. Nous nous appuyons bien entendu sur l’ensemble du Groupe, qui totalise CHF 140,6 milliards d’AUM au 30 juin 2023 et dont la solidité financière est souvent soulignée comme l’un de nos atouts majeurs. Avec un ratio Tier 1 de 27,3% et un ratio de liquidités à court terme (LCR) de 262%, l’UBP figure parmi les banques les mieux capitalisées de la place. Moody’s a par ailleurs renouvelé sa notation long terme Aa2.

            Quelle est votre stratégie sur ce segment?
            F. Toselli: Nous visons à mettre l’accent sur la qualité de service fournie aux EAM et aux clients, et nous avons ainsi déployé des investissements significatifs, tant humains que technologiques.
            Ces douze derniers mois, nous avons recruté plusieurs profils senior présentant une solide expérience auprès des EAM. Dans notre volonté d’offrir le meilleur niveau de service, nous avons identifié nos partenaires clés, avec lesquels nous intensifions les échanges et auxquels nous proposons l’ensemble des prestations que l’UBP fournit à ses propres responsables clientèle (RM). Nous sommes convaincus qu’une approche intégrée, dédiée et personnalisée, couvrant un large spectre des besoins de la clientèle, nous permettra de maintenir notre position concurrentielle.
            Côté technologique, nous poursuivons nos efforts afin de disposer d’interfaces faisant référence dans l’univers des EAM – c’est déjà le cas avec le protocole FIX –, et nous avons initié des projets IT dans le but d’accompagner au mieux nos clients ‘Next Gen’.

            L’activité EAM en Suisse est en plein bouleversement; comment voyez-vous le segment évoluer?
            P. Colombini: Les profonds changements réglementaires et de l’environnement de contrôle du métier représentent, selon nous, une opportunité pour les EAM de continuer à se développer avec succès.
            L’obtention d’une licence FINMA apporte également des avantages commerciaux (réputation, qualité de service, expertise) et la possibilité d’engager des talents, avec aussi un réel potentiel de réduction des coûts grâce à des économies d’échelle si des opérations de consolidation sont entreprises.
            Pour se distinguer, les EAM, comme leurs banques dépositaires, doivent encore mieux appréhender et anticiper les besoins toujours plus complexes du client. Il y a un fort besoin de savoir-faire pour démontrer sa crédibilité. Il en va de même des RM au sein des desks EAM. Les exigences en interne et à l’externe nécessitent d’excellentes compétences notamment en gestion des risques, communication, réglementation et investissements.
            P.-E. Schifferli: A ce jour, la majorité des EAM ont su s’adapter même avant la mise en œuvre du nouveau cadre réglementaire. Ils ont aussi compris comment mieux utiliser l’écosystème au travers de partenariats pour offrir davantage de valeur ajoutée aux clients. Quant à l’avenir, nous ne croyons pas à une formule EAM ‘universelle’.

            Patrizia, en tant que Responsable EAM Zurich, quel est votre principal message aux EAM que vous servez?
            P. Colombini: J’accompagne les EAM depuis plus de vingt ans et je continue à les soutenir dans leur expansion. Pour moi, leur activité est complémentaire à celle d’une banque privée, et non concurrente.
            Il n’existe pas de recette miracle ! Nous croyons en une approche sur mesure qui propose des prestations répondant aux objectifs précis et aux besoins en pleine évolution de chacun de nos partenaires.
            Notre valeur ajoutée réside principalement dans la multiplicité des géographies couvertes par notre service Compliance, notre vaste gamme d’investissements et la séniorité de nos équipes.
            A l’instar des EAM, nous nous focalisons sur des marchés bien définis pour lesquels nous avons une expertise spécifique et solide. Nous avons la chance, à l’UBP, d’avoir accès à des spécialistes dédiés et présents sur place à Zurich, favorisant ainsi la proximité.
            Le client est plus que jamais au cœur de nos préoccupations et nous sommes fiers de nous consacrer à la croissance de nos partenaires EAM avec conviction et passion !

            Selon vous, Pierre-Emile, Responsable EAM Genève, en quoi le desk EAM de l’UBP se différencie-t-il?
            P.-E. Schifferli: Je dirais avant tout notre esprit entrepreneurial lié à la structure familiale de l’UBP. Cet ADN nous aide à comprendre et à satisfaire avec agilité les exigences croissantes de notre clientèle internationale.
            Notre approche orientée client nous a conduits à intégrer de nombreuses expertises au sein même de notre desk EAM. C’est le cas de la gestion des risques par exemple. Plusieurs collaborateurs nous ont rejoints et soutiennent les RM dans le processus clé d’on-boarding. Ce dernier est rendu plus efficace et rapide, avec ainsi une meilleure expérience client.
            Nous bénéficions également du savoir-faire d’une Senior Investment Advisor, qui met à disposition de nos partenaires EAM toute l’expertise de l’UBP en matière d’investissement.
            Enfin, grâce à son bilan, l’UBP reste active et compétitive dans le domaine du crédit, avec une offre diversifiée, allant des crédits lombards à des financements plus structurés, notamment sur le segment hypothécaire. Un atout de plus pour les clients en quête de leviers supplémentaires dans la gestion de leur patrimoine.

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