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L'art comme opportunité d'investissement
Les gérants de fortune indépendants suisses sont entrés dans une nouvelle ère au début de l’année 2023, celle du régime d’autorisation FINMA, à la suite de l’entrée en force de LEFin et LSFin. Le cap franchi est d’importance pour le secteur car il institue enfin le métier de GFI en lui conférant la reconnaissance législative attendue depuis tant d’années.
Cette nouvelle réalité ouvre par la même occasion de belles perspectives aux GFI. Celles de poursuivre un fort développement fondé sur un modèle d’affaires qui s’est adapté et continuera de s’adapter aux attentes d’une clientèle domestique et internationale toujours plus exigeante.
Un contexte porteur aux nombreux défis
Dans ce contexte prometteur, les GFI devront néanmoins démontrer leur capacité à relever de nombreux défis, dont cinq principalement :
Davantage de rapprochements entre GFI ?
En plus des défis permanents susmentionnés, il est une prochaine étape à franchir pour l’ensemble des GFI licenciés dont l’importance n’est pas à négliger : le premier audit FINMA. Selon les dispositions légales, la fréquence de cet audit (annuelle, ou tous les 2 ou 3 ans) est déterminée par le profil de risque assigné à chaque structure GFI.
Alors que cette étape sera très probablement franchie sans encombre par la grande majorité des GFI, il n’est pas impossible que les exigences de la FINMA, qui sont et resteront assurément élevées, incitent un certain nombre de GFI à questionner leur indépendance.
Il pourrait alors en découler des rapprochements entre GFI, ce qui serait susceptible d’accélérer le processus de consolidation du secteur, laquelle consolidation reste aujourd’hui il est vrai peu dynamique. Cette évolution devrait concerner les GFI de toutes tailles puisque la problématique de la taille critique dans ce secteur demeure très difficile à quantifier, tant les modèles d’affaires sont variés.
Le nouveau cadre réglementaire assied encore plus aujourd’hui le secteur GFI comme un acteur incontournable de la place financière suisse. Le secteur GFI recèle un potentiel de croissance appréciable, de par la qualité de ses intervenants, la diversité de son offre basée sur une architecture véritablement ouverte et son approche innovante à plusieurs égards. Même si les défis à relever restent évidemment nombreux, les prochaines années devraient se montrer profitables pour les GFI suisses.
L’accompagnement des GFI
Le business model des GFI continue à être attractif et à attirer des talents. Pour le Groupe REYL, l’accord stratégique noué en 2021 avec Fideuram – Intesa Sanpaolo Private Banking a donné lieu à de nombreuses possibilités de développement transversal, lui permettant de se positionner comme le fer de lance d’un groupe bancaire majeur tout en conservant sa nature entrepreneuriale. Nous accompagnons dans cet esprit les GFI, qui sont eux-mêmes des entrepreneurs, avec les moyens supplémentaires qui nous sont donnés, dans une stratégie à 360 degrés par le biais des lignes d’activités de REYL, à savoir : Wealth Management, Entrepreneur & Family Office Services, Corporate Finance, Asset Services et Asset Management.n
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L’accélération des innovations technologiques, la nouvelle génération de clients et l’essor de plusieurs marchés émergents et en croissance confrontent les Gérants de fortune externes à des défis et à des opportunités uniques. Pour évoluer dans cet environnement, ils doivent ajuster leur modèle d’affaires et se tourner vers de nouveaux relais de croissance et de revenus. La citation de Raymond Vincent résume parfaitement la situation : « L’avenir appartient aux audacieux, il appartient à ceux qui cherchent, qui prennent des risques ».
Tirer parti de la technologie pour gagner en efficience
L’intégration de l’intelligence artificielle (IA) et d’autres technologies innovantes redéfinit le paysage de la gestion de fortune.
Cette transformation numérique permet d’améliorer la vitesse et la précision de la transmission des données, mais aussi une collaboration en temps réel et l’accès à des informations cruciales, favorisant des partenariats plus productifs et transparents.
Les Gérants de fortunes externes peuvent ainsi trouver dans la technologie une réponse à leurs besoins, à condition d’avoir une stratégie à long terme dans ce domaine et de se poser les bonnes questions : quelles sont les activités et services différenciants de mon modèle d’affaires qui doivent être assurés en interne et à contrario, celles qui peuvent être externalisées ou standardisées et automatisées grâce à la technologie ? Il est important de veiller à ce que les systèmes et processus digitaux répondent aux normes de sécurité les plus élevées, afin de protéger les données des clients et de se conformer à la multitude de nouvelles réglementations locales et internationales.
S’appuyer sur la technologie pour développer de nouveaux marchés
En tenant compte des complexités géographiques liées aux réglementations et à une plus grande sophistication de la clientèle et de ses besoins, le Gérant de fortune externe qui souhaite se développer dans des nouveaux marchés, par exemple émergents, devra s’appuyer sur les solutions technologiques innovantes, qui lui assureront un soutien précieux dans ces démarches. La technologie peut apporter un soutien à l’humain, en identifiant par exemple les informations pertinentes parmi une masse de données, et en permettant de naviguer plus aisément dans ce nouveau marché, ses réglementations et ses règles fiscales spécifiques. Finalement, elle peut aider à répondre aux attentes des clients, avec une offre de services et produits adaptée, et une expérience entièrement personnalisée.
La technologie joue donc un rôle central dans l’exploitation du potentiel que peuvent recéler certains nouveaux marchés, en permettant l’onboarding des clients à distance, en offrant des solutions d’investissement sur mesure et en fournissant des rapports de performance en temps réel.
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Lorsque l’on travaille au quotidien et depuis plusieurs années aux côtés de Gestionnaires de Fortune Indépendants (GFI) se pose inévitablement la question de savoir si la méthode proposée pour accompagner avec discernement cette clientèle professionnelle est la bonne.
La question est d’autant plus pertinente qu’elle s’inscrit dans un environnement marqué par la conjonction de tendances de fond obéissant certes chacune à leur propre logique mais s’autoalimentant.
En tant que partenaire des GFI depuis plus de 30 ans, notre Etablissement partage des valeurs et un vécu commun avec ces entrepreneurs de la finance nous permettant d’affirmer une conviction profonde quant à l’état d’esprit qui anime nos relations d’affaires : faire preuve d’un nécessaire bon sens, s’exprimant à travers plusieurs dimensions, avec pragmatisme et efficacité.
Sens des réalités
Les GFI sont confrontés quotidiennement à différentes réalités, sources de contraintes potentielles mais aussi d’opportunités, qu’en notre qualité de prestataire bancaire nous devons appréhender au plus près pour jouer un vrai rôle de partenaire : l’évolution importante du cadre règlementaire, l’émergence de nouvelles générations de clients aux besoins variés, les réflexions constantes autour de solutions digitales et de l’intelligence artificielle.
Sens pratique
Partager les mêmes valeurs que nos partenaires GFI permet de mieux comprendre leurs besoins – ainsi que ceux de leurs clients directs – et y répondre. Notre ADN commun, fondé avant tout sur l’esprit d’entreprise, facilite une compréhension mutuelle. Agir avec sens pratique, c’est renoncer à proposer systématiquement sa gamme de produits et services, sans logique, ce qui commande d’inverser les termes de l’échange : écouter d’abord, élaborer sa proposition de solution ensuite. Autrement dit accompagner de façon ciblée, à travers une prestation sur-mesure, permettant d’être rapidement sur la même longueur d’onde et de développer des relations à long terme.
Sens de l’organisation
Une banque à taille humaine permet une réactivité, une agilité, une disponibilité et un accès direct à la Direction, autant de vertus précieuses dans la chaîne de valeur proposée au GFI, corollaires d’une organisation capable de répondre rapidement aux besoins des clients. Mécaniquement, en effet, plus une banque est grande plus elle aura tendance, logiquement, à industrialiser ses processus et ses produits, mais aussi à favoriser la spécialisation des tâches et donc à multiplier les interlocuteurs appelés à servir le GFI. Un tel modèle a ses mérites mais peut générer une dépersonnalisation de la relation et ralentir le processus de décision.
C’est ainsi que le sens du service que nous privilégions… prend tout son sens !
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Avec environ CHF 16 milliards d’actifs sous gestion (AUM), le service et l’accompagnement auprès des EAM (gérants indépendants) constituent une activité importante pour l’UBP. Entretien avec ses responsables.
Frédéric, en votre qualité de Responsable EAM International & Genève, pourriez-vous présenter l’activité EAM de l’UBP?
F. Toselli: L’équipe compte aujourd’hui une cinquantaine de personnes et opère dans une dizaine des implantations de l’UBP à travers le monde. Nous nous appuyons bien entendu sur l’ensemble du Groupe, qui totalise CHF 140,6 milliards d’AUM au 30 juin 2023 et dont la solidité financière est souvent soulignée comme l’un de nos atouts majeurs. Avec un ratio Tier 1 de 27,3% et un ratio de liquidités à court terme (LCR) de 262%, l’UBP figure parmi les banques les mieux capitalisées de la place. Moody’s a par ailleurs renouvelé sa notation long terme Aa2.
Quelle est votre stratégie sur ce segment?
F. Toselli: Nous visons à mettre l’accent sur la qualité de service fournie aux EAM et aux clients, et nous avons ainsi déployé des investissements significatifs, tant humains que technologiques.
Ces douze derniers mois, nous avons recruté plusieurs profils senior présentant une solide expérience auprès des EAM. Dans notre volonté d’offrir le meilleur niveau de service, nous avons identifié nos partenaires clés, avec lesquels nous intensifions les échanges et auxquels nous proposons l’ensemble des prestations que l’UBP fournit à ses propres responsables clientèle (RM). Nous sommes convaincus qu’une approche intégrée, dédiée et personnalisée, couvrant un large spectre des besoins de la clientèle, nous permettra de maintenir notre position concurrentielle.
Côté technologique, nous poursuivons nos efforts afin de disposer d’interfaces faisant référence dans l’univers des EAM – c’est déjà le cas avec le protocole FIX –, et nous avons initié des projets IT dans le but d’accompagner au mieux nos clients ‘Next Gen’.
L’activité EAM en Suisse est en plein bouleversement; comment voyez-vous le segment évoluer?
P. Colombini: Les profonds changements réglementaires et de l’environnement de contrôle du métier représentent, selon nous, une opportunité pour les EAM de continuer à se développer avec succès.
L’obtention d’une licence FINMA apporte également des avantages commerciaux (réputation, qualité de service, expertise) et la possibilité d’engager des talents, avec aussi un réel potentiel de réduction des coûts grâce à des économies d’échelle si des opérations de consolidation sont entreprises.
Pour se distinguer, les EAM, comme leurs banques dépositaires, doivent encore mieux appréhender et anticiper les besoins toujours plus complexes du client. Il y a un fort besoin de savoir-faire pour démontrer sa crédibilité. Il en va de même des RM au sein des desks EAM. Les exigences en interne et à l’externe nécessitent d’excellentes compétences notamment en gestion des risques, communication, réglementation et investissements.
P.-E. Schifferli: A ce jour, la majorité des EAM ont su s’adapter même avant la mise en œuvre du nouveau cadre réglementaire. Ils ont aussi compris comment mieux utiliser l’écosystème au travers de partenariats pour offrir davantage de valeur ajoutée aux clients. Quant à l’avenir, nous ne croyons pas à une formule EAM ‘universelle’.
Patrizia, en tant que Responsable EAM Zurich, quel est votre principal message aux EAM que vous servez?
P. Colombini: J’accompagne les EAM depuis plus de vingt ans et je continue à les soutenir dans leur expansion. Pour moi, leur activité est complémentaire à celle d’une banque privée, et non concurrente.
Il n’existe pas de recette miracle ! Nous croyons en une approche sur mesure qui propose des prestations répondant aux objectifs précis et aux besoins en pleine évolution de chacun de nos partenaires.
Notre valeur ajoutée réside principalement dans la multiplicité des géographies couvertes par notre service Compliance, notre vaste gamme d’investissements et la séniorité de nos équipes.
A l’instar des EAM, nous nous focalisons sur des marchés bien définis pour lesquels nous avons une expertise spécifique et solide. Nous avons la chance, à l’UBP, d’avoir accès à des spécialistes dédiés et présents sur place à Zurich, favorisant ainsi la proximité.
Le client est plus que jamais au cœur de nos préoccupations et nous sommes fiers de nous consacrer à la croissance de nos partenaires EAM avec conviction et passion !
Selon vous, Pierre-Emile, Responsable EAM Genève, en quoi le desk EAM de l’UBP se différencie-t-il?
P.-E. Schifferli: Je dirais avant tout notre esprit entrepreneurial lié à la structure familiale de l’UBP. Cet ADN nous aide à comprendre et à satisfaire avec agilité les exigences croissantes de notre clientèle internationale.
Notre approche orientée client nous a conduits à intégrer de nombreuses expertises au sein même de notre desk EAM. C’est le cas de la gestion des risques par exemple. Plusieurs collaborateurs nous ont rejoints et soutiennent les RM dans le processus clé d’on-boarding. Ce dernier est rendu plus efficace et rapide, avec ainsi une meilleure expérience client.
Nous bénéficions également du savoir-faire d’une Senior Investment Advisor, qui met à disposition de nos partenaires EAM toute l’expertise de l’UBP en matière d’investissement.
Enfin, grâce à son bilan, l’UBP reste active et compétitive dans le domaine du crédit, avec une offre diversifiée, allant des crédits lombards à des financements plus structurés, notamment sur le segment hypothécaire. Un atout de plus pour les clients en quête de leviers supplémentaires dans la gestion de leur patrimoine.
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Les certificats AMC (Actively Managed Certificates) sont des produits structurés qui permettent de répliquer la performance d’un portefeuille activement géré. Ils permettent la titrisation d’une stratégie d’investissement déployée par un gérant similairement à un fonds de placement avec un niveau de frais et un seuil d’entrée inférieur, la différence principale étant que l’accès à la stratégie se fait au moyen de l’achat d’un certificat émis par une banque au lieu de l’achat d’un fonds.
Ces produits s’adressent, entre autres, aux banques et aux gérants de fortune indépendants (GFI), qui agissent comme gérants de l’AMC. Les AMC ont connu un fort succès ces dernières années, car ils répondent aux besoins des gérants qui cherchent à offrir leur stratégie de placement avec efficacité, rapidité et à faibles coûts auprès de leurs investisseurs et investisseuses. La BCV s’est aussi fortement développée dans ce segment de produits structurés pour progressivement devenir l’un des acteurs majeurs incontournables de la place suisse.
Dans un contexte dans lequel les tâches administratives sont de plus en plus chronophages et dans lequel la masse d’information à traiter est grandissante, la BCV a été soucieuse d’apporter des solutions qui facilitent le quotidien de sa clientèle afin que cette dernière puissent se concentrer pleinement sur son cœur d’activité. Dans ce but et afin de répondre aux exigences grandissantes de sa clientèle en matière d’expérience digitale, la BCV a développé BCV AMC Access360, une plateforme entièrement propriétaire mise à disposition sans frais à tous les gérants de certificats émis par la Banque.
Spécificités de la plateforme BCV AMC Access360
BCV AMC Access360 est une plateforme web qui offre un seul point d’accès aux gérants d’AMC. Elle leur permet, entre autre, de suivre les AMC qu’ils gèrent tout au long du cycle de vie du produit ainsi que d’implémenter leur stratégie au travers de recompositions de manière autonome, rapide et entièrement digitale.
En accédant à BCV AMC Access360, le gérant profite d’une multitude de fonctionnalités. Parmi elles, la plateforme permet un suivi facilité des compositions actuelles et historiques des certificats, de visualiser les performances historiques ainsi que la possibilité de générer différents rapports personnalisables au moyen de commentaires de la part du gérant.
L’un des atouts majeurs de BCV AMC Access360 est son interface simple et intuitive pour l’envoi d’ordres de recomposition directement au team de structuration de la salle des marchés de la BCV. Ainsi, le gérant de l’AMC peut, par exemple, aisément ajouter ou supprimer un sous-jacent parmi les principales classes d’actifs (actions, ETF, fonds, obligations, couverture FX et futures), modifier les pondérations de son panier, et sélectionner le type d’ordre approprié.
Une plateforme en constante évolution
Afin de répondre aux besoins en constante évolution des gérants, la BCV investit régulièrement dans l’outil pour maintenir la « User Experience » au plus haut niveau. Par exemple, depuis février 2023, le gérant a la possibilité de gérer son certificat selon différentes méthodes de gestion, soit selon une approche similaire à celle d’un fonds de placement classique (approche appelée « Fondo Management »), soit selon une approche « produits dérivés » selon la définition de poids cibles. L’approche « Fondo Management » permet au gérant d’augmenter sa flexibilité sur les ordres de recomposition d’une part, et d’autre part d’accéder à certaines classes d’actifs requérant un investissement minimal important (par exemple, obligations, fonds institutionnels, etc.).
Quelques exemples d’évolution prévus pour la fin de l’année sont la possibilité pour le gérant de produire des rapports exhaustifs sur les frais d’exécution, ses revenus de management fee sur une période donnée ou d’extraire tout l’historique des transactions.
Également, parmi les développements prévus, il est envisagé d’intégrer un outil existant, BCV AMC Select360 qui permetra aux gérants de sélectionner de manière systématique et quantitative des titres selon des critères factoriels, tels que le « Dividend Yield », le « PE ratio » ou le « Momentum ».
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Les banques centrales ont réagi à la hausse de l’inflation par de fortes augmentations des taux directeurs. Entre-temps, l’inflation a sensiblement baissé, mais le chemin pour revenir sur les niveaux d’avant la crise du Corona est encore long. Des opportunités de placement intéressantes s’ouvrent dans l’intervalle.
La baisse des taux d’inflation devrait se poursuivre dans les mois à venir, mais à un rythme modéré. L’inflation sous-jacente se maintient assez fermement. Trois facteurs assurent actuellement une baisse continue de la pression sur les prix. Premièrement, l’offre macroéconomique se normalise, car les goulets d’étranglement au niveau des intrants, de la logistique et de la production se résorbent progressivement. Deuxièmement, la poussée de la demande de biens et de services depuis la fin de la pandémie Corona touche à sa fin. Et troisièmement, la pression dans le pipeline diminue également, car les hausses de prix des biens intermédiaires ont déjà été en grande partie répercutées sur les biens de consommation et donc sur les consommateurs.
Le pouvoir de fixation des prix diminue
Dans ce contexte, les différents groupes de biens et de services sont touchés à des degrés divers par les moteurs susmentionnés. Les prix de l’énergie ont d’abord connu une très forte hausse avant de retomber. Actuellement, ils ne comptent plus que pour une part minime dans l’inflation. Ils ont d’ailleurs parfois un effet désinflationniste. Viennent ensuite les prix des denrées alimentaires, des biens de base et des loyers, qui ont déjà dépassé les sommets.
Du côté des coûts, c’est le pouvoir de fixation des prix des entreprises qui joue le rôle le plus important dans les anticipations inflationnistes. Entre 2021 et 2022, une hausse exceptionnellement forte des marges bénéficiaires a tiré l’inflation vers le haut. En comparaison historique, les marges ont augmenté encore plus fortement que les coûts salariaux. Les goulots d’étranglement de l’offre combinés à une forte demande ont profité aux entreprises. Toutefois, avec le ralentissement actuel de la dynamique de la demande et la diminution des pénuries d’offre, le pouvoir de fixation des prix des entreprises devrait s’affaiblir davantage que la possibilité pour les travailleurs de faire valoir leurs revendications salariales. C’est déjà le cas dans la plupart des pays.
Politique monétaire : le sommet des taux d’intérêt est proche
La Réserve fédérale américaine (Fed) et la Banque centrale européenne (BCE) sont proches de la fin de leur cycle de resserrement monétaire, qui a été de loin le plus agressif qu’elles aient mené depuis plusieurs décennies. Les derniers pas vers le sommet sont laborieux, révélant le risque lié à un resserrement monétaire d’une telle ampleur.
En juillet, la Fed devrait donner un dernier tour de vis et relever son taux directeur de 25 points de base pour atteindre une fourchette de 5,25 % à 5,5 % pour le taux des fonds fédéraux. La BCE devrait encore procéder à deux autres hausses de taux de 25 points de base en juillet et en septembre, ainsi qu’à un pic du taux de dépôt à 4,0 %.
Une baisse prochaine des taux est loin
La durée pendant laquelle les taux d’intérêt resteront à ce niveau sera déterminante pour les marchés des capitaux. Il faut s’attendre à ce que la Fed et la BCE ne baissent les taux d’intérêt que lorsque l’inflation se sera non seulement détendue durablement, mais que l’écart par rapport à l’objectif de stabilité des prix aura nettement diminué – ou lorsque l’environnement fondamental se dégradera de manière si massive qu’une intervention de soutien des banques centrales sera nécessaire. Dans ce scénario, les pressions inflationnistes diminueraient de toute façon de manière significative.
Dans ce contexte, une baisse prochaine des taux d’intérêt par les deux banques centrales est quasiment exclue. Une première baisse des taux de la Fed est attendue au plus tôt fin 2023. Quant à la BCE, les premières baisses de taux ne devraient intervenir que plus tard dans le courant de l’année 2024.
Les obligations en profitent
Dans un contexte de ralentissement de l’inflation combiné à une faible croissance, les placements en obligations d’État sont particulièrement intéressants. Les obligations d’entreprises peuvent également en profiter, tandis que nous déconseillons plutôt les placements en matières premières à court terme. La baisse des taux d’inflation entraîne une baisse du niveau des taux d’intérêt et des rendements obligataires. La baisse des rendements entraîne des gains de cours sur les marchés obligataires. Les obligations d’entreprise profitent en outre d’un éventuel resserrement des spreads en période de légère croissance.
Après les nombreuses hausses de taux d’intérêt des banques centrales, les rendements obligataires ont retrouvé un niveau attractif, l’intérêt est de retour. En conséquence, les investisseurs qui achètent des obligations aux niveaux de rendement actuels peuvent, en cas de nouvelle baisse des taux d’intérêt, réaliser des gains de cours supplémentaires à moyen terme, en plus d’un coupon suffisant. En revanche, si le niveau des taux d’intérêt se stabilise au niveau actuel, les obligations méritent en tout cas le rendement offert au moment de l’achat.
Stefan Kipar
Union Investment
Stefan Kipar a rejoint Union Investment en 2021 en tant que Head of Macro & Economics. Auparavant, il était responsable depuis 2012 de l’analyse de l’économie en Allemagne au sein du département de recherche de la BayernLB. De 2008 à 2012, il a travaillé comme collaborateur scientifique à l’Institut de recherche économique ifo. Il a obtenu son doctorat en 2012 à l’université Ludwig-Maximilian de Munich sur le thème de l’économie de l’innovation et a auparavant étudié l’économie politique à Paderborn, Amsterdam et Munich.
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