Supervision

Solutions Digitales

  • Visualisation
  • Performance Watcher

Des solutions automatisées pour un reporting détaillé

Conçue à l’origine pour que les gérants puissent comparer leurs performances avec leurs pairs, Performance Watcher poursuit sur la même voie en proposant en parallèle de plus en plus d’outils de reporting destinés aux clients.

Ça sert à quoi ?

Performance Watcher est une plateforme en réseau qui permet aux gestionnaires d’évaluer et de suivre les performances de leurs portefeuilles en les comparant avec d’autres portefeuilles présentant un même budget de risque. L’application comporte de multiples fonctionnalités, dont plusieurs systèmes d’alerte et outils de reporting. Elle permet à ses utilisateurs d’accéder aux outils de comparaison quotidiens tout en conservant l’anonymat comme paramètre par défaut. Les personnes extérieures à l’organisation n’ont aucun accès aux données des portefeuilles. En revanche, les gestionnaires ont une vue globale sur les performances et les risques agrégés pour l’ensemble de la communauté.

Ça apporte quoi de plus ?

Avec Performance Watcher, les gestionnaires de portefeuille disposent d’une solution très simple et ultra-sécurisée pour transmettre en tout temps à leurs clients des informations clés sur le comportement de leur compte. La manière claire et transparente avec laquelle cette information est diffusée permet d’entretenir avec les clients des relations fondées sur la confiance. 

Performance Watcher propose également un suivi rigoureux des risques, en rationalisant ce processus grâce à des calculs quotidiens et des alertes, et en éliminant ainsi le recours aux manipulations fastidieuses de feuilles de calcul.

Enfin, Performance Watcher propose plusieurs solutions de reporting, entièrement automatisées, avec un travail en profondeur sur l’analyse des performances, leur visualisation et leur communication. Les rapports détaillés, modulables et personnalisables, permettent aux gestionnaires de bien mettre en scène leurs portefeuilles et d’en contextualiser les performances selon de multiples paramètres.

Ça s’adresse à qui ?

L’application Performance Watcher s’adresse principalement aux professionnels de la gestion, tels que banquiers, gérants indépendants, family officers et trustees qui veulent privilégier pour leurs clients la transparence, le suivi de la performance et le contrôle du risque jour après jour.

 Qui est derrière ?

Performance Watcher a été créé par Nicholas Hochstadter qui a d’abord travaillé au Credit Suisse puis à la banque Ferrier Lullin & Cie. Au Credit Suisse, il a géré, entre autres, le projet PMnet, premier système totalement automatisé pour l’implémentation du portfolio management. En lançant Performance Watcher, il a voulu replacer ces modèles d’évaluation dans une configuration plus accessible aussi bien pour les gestionnaires que pour les clients. Après avoir passé plus de 25 ans dans l’asset management, notamment comme CIO de E.I.M., Eric Bissonnier l’a rejoint voilà maintenant deux ans pour assumer la direction générale de la plateforme.

Combien ça coûte ?

La licence Administrateur est disponible à partir de 200 francs par mois. Plusieurs fonctionnalités supplémentaires peuvent venir se greffer dessus comme le perfomètre, les services d’alerte, la génération de rapports, la visualisation dynamique de la performance et du risque ou encore la création de composites.

Pour plus d’informations :

Performance Watcher (performance-watcher.com)

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    Depuis sa création en 2016, SPHERE anime la communauté des pairs de la finance suisse. Elle leur propose en français et en allemand différents espaces d’échange avec un magazine, des hors-série réservés aux Institutionnels, un site web et des évènements organisés tout au long de l’année pour aborder de nombreuses thématiques. Toutes les parties prenantes de la finance, l’un des plus importants secteurs économiques de Suisse, ont ainsi à leur disposition une plateforme où il leur est possible d’échanger, de s’informer et de progresser.

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    Solutions Digitales

    • Gestion de la relation-client
    • Odoo

    Un logiciel de gestion d’entreprise avec un outil CRM très avancé

    Chaque semaine, vous voulons vous présenter différentes solutions digitales susceptibles de contribuer à l’optimisation des process, de la construction de portefeuille ou de la relation-client. Cette semaine, nous nous intéressons à Odoo, un logiciel ERP (Enterprise Resource Planning) modulable qui intègre un outil CRM avancé, disponible également en tant que module distinct.

    Odoo appartient à famille des ERP, pour Enterprise Resource Planning, des logiciels de haute volée qui servent aux entreprises à gérer un grand nombre de leurs activités. La comptabilité, les achats, le processus commercial, la relation client, les RH, la gestion de projets et la logistique entrent par exemple dans le périmètre de ces systèmes. « Des ERP comme celui d’Odoo peuvent désormais couvrir l’ensemble des besoins d’une entreprise », explique Jean-Marc Vandel, le CTO d’Open Net Sàrl, spécialisée dans l’implémentation du logiciel. « Ils permettent de fluidifier les processus et de simplifier beaucoup de fonctions. L’avantage d’Odoo, s’il fallait le comparer à Oracle ou SAP, c’est qu’il est particulièrement adapté aux PMEs qui emploient de 10 à 300 collaborateurs ».

    L’une des caractéristiques d’Odoo est sa capacité à s’ajuster aux besoins de chaque entreprise. Ses utilisateurs peuvent sélectionner les modules qui leur sont nécessaires et personnaliser l’interface pour répondre à leurs exigences particulières. « Odoo en est aujourd’hui à un stade très avancé, ajoute Jean-Marc Vandel. Il est ergonomique, flexible, modulaire et offre une grande profondeur en termes de fonctionnalités. Il est capable de couvrir le processus commercial dans sa totalité, du CRM jusqu’au SAV et au Helpdesk. Il comprend aussi des outils qui permettent de créer puis de gérer un site web Corporate, et d’y intégrer une boutique en ligne avec des systèmes de paiements qu’il est possible de raccorder à plusieurs solutions bancaires.

    Pour s’en tenir au secteur de la gestion de fortune, Odoo a quelques avantages spécifiques à faire valoir. Les banques privées et les sociétés de gestion peuvent l’exploiter comme plateforme intégrée pour gérer entre autres les relations clients, les portefeuilles d’investissement, et la conformité réglementaire.

    Odoo est enfin livré avec plusieurs fonctionnalités CRM pour traiter les informations clients, suivre les interactions, et exploiter différentes pistes de prospection. « En fait, il est possible de ne prendre que la brique CRM chez Odoo, précise Jean-Mac Vandel. On peut ensuite rajouter d’autres modules, selon les besoins. Il est vrai que le CRM d’Odoo apporte beaucoup dans le cadre de la relation client, de par sa facilité d’usage. Il comprend par exemple un outil de dédoublonnage, pour que la base soit nettoyée en permanence et que les données clients & prospects restent propres. Avec le CRM d’Odoo vient aussi un outil Newsletter avec des informations mailing qui restent liées systématiquement aux fiches clients ou prospects ».

    Au-delà du CRM, Odoo est capable également d’accompagner les gestionnaires dans le suivi des portefeuilles, y compris les cryptomonnaies, les analyses de performance ou la création de rapports personnalisés, pour lesquels la demande n’a jamais été aussi forte qu’en ce moment.

    A l’ère LSFin/LEFin, Odoo peut jouer aussi un rôle dans le domaine de la compliance. Il est équipé pour automatiser différents processus de conformité, et à générer des rapports de conformité pour se caler sur les exigences du régulateur, de plus en plus gourmand en la matière.

    En termes de coût, il faut bien distinguer la licence d’exploitation et l’implémentation du logiciel. Odoo est un ERP Open Source avec une version Community gratuite et une version Entreprise. Dédiée aux entreprises, la licence Custom est facturée environ 40 francs par mois. À cela s’ajoute la configuration du logiciel aux dimensions de l’entreprise et la formation des collaborateurs. Selon la taille de l’entreprise et le nombre de modules requis, le budget peut varier de 5’000 à 30’000 francs.

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      Game changers

      Solutions Investissements

      • Pieter Busscher
      • Gestionnaire de portefeuille
      • Robeco

      Investir dans les smart materials : une stratégie à deux niveaux

      La demande en smart materials prend de plus en plus d’ampleur. Les smart materials, ce sont ces matériaux intelligents, capables de modifier leurs propriétés, qui ouvrent de nouveaux champs d’application dans des domaines comme la médecine, ou l’industrie automobile, pour ne citer qu’eux. Il en va ainsi des matériaux à mémoire de forme ou des matériaux piézoélectriques. Pieter Busscher y voit là une opportunité d’autant plus intéressante qu’elle répond à une stratégie d’investissement qui se déploie sur deux axes.

      Francesco Mandalà

      Cette approche double signifie que les investisseurs se concentrent à la fois sur des entreprises pionnières dans le développement de matériaux supérieurs – les producteurs – et sur celles qui en permettent une exploitation plus efficace – les créateurs. Cette stratégie garantit un engagement total sur la chaîne de valeur de l’innovation permise par ces matériaux. 90 % des entreprises dans lesquelles il est possible d’investir proviennent des secteurs de l’informatique, de l’industrie et des matériaux, mais la priorité est d’abord accordée aux valeurs qui ont une vraie pertinence sur ce thème, plutôt qu’aux grands noms habituels de ces secteurs.

      Malgré un environnement parfois difficile, la stratégie a montré ses capacités de résistance en 2023. La dichotomie des performances propre à cette stratégie souligne bien le contexte différencié dans lequel elle opère.

      Du côté des producteurs, le cluster a dû affronter des vents contraires en raison de la baisse de la demande, du déstockage et de la chute des prix des matières premières, ce qui a eu un impact négatif sur les performances.

      Du côté des créateurs, les  performances ont été en revanche exceptionnelles. Ils ont bénéficié des progrès de la technologie et des équipements, essentiels pour la prochaine génération de recyclage des matériaux.

      Libérer le potentiel – Récompenses asymétriques

      Investir dans cette thématique devient donc d’autant plus intéressant, car les producteurs et les créateurs offrent désormais, chacun de leur côté, un profil de rémunération asymétrique.

      Pour les producteurs, le potentiel de hausse est à la fois structurel et conjoncturel. Avec la décarbonisation de l’économie mondiale, le passage des combustibles fossiles aux métaux comme le lithium, le cuivre et le nickel est inévitable, poussé par la demande de véhicules électriques et de solutions énergétiques propres. Les prix des métaux étant actuellement modérés, un retournement imminent de la demande pourrait profiter considérablement à ces matières premières. Les bâtiments étant les principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre, il existe une forte demande de matériaux pour l’isolation et l’amélioration de l’efficacité énergétique.

      Pour les créateurs – ou les « enablers » –  les perspectives de croissance sont alimentées par les progrès technologiques dans les domaines de l’équipement, de l’automatisation et des logiciels,  appelés à jouer un rôle fondamental dans la mise en application des smart materials de la prochaine génération.

      Les appareils modernes, comme ceux qui exploitent l’IA, nécessitent des technologies de puces plus sophistiquées, augmentant ainsi la demande en équipements avancées pour les semi-conducteurs, tant dans un avenir proche que lointain. En plus de ce puissant moteur structurel, le déstockage de plusieurs marchés finaux prendra probablement fin en 2024, ce qui entraînera une reprise de la demande pour des équipements avancés, comme les instruments biomédicaux et les testeurs industriels.

      L’automatisation industrielle est une réponse à la baisse de la population et à la nécessité pour les gouvernements de sécuriser les chaînes d’approvisionnement stratégiques, comme c’est le cas dans la fabrication de batteries. Après bientôt deux ans, les investissements mondiaux dans l’industrie manufacturière semblent avoir atteint des plus bas et tous les grands acteurs dans le domaine de l’automatisation s’attendent à ce que la demande reprenne cette année. Il est clair que l’intelligence artificielle va prendre une importance significative dans ces développements.

      Un risque de baisse limité et des perspectives de croissance

      Il est important de toujours tenir compte du positionnement stratégique afin de profiter à la fois des reprises cycliques immédiates et des changements structurels à long terme de l’économie mondiale. En investissant dans un pareil mix de producteurs et de créateurs, il est possible de tirer profit de la demande croissante de matériaux intelligents, rendue nécessaire par la décarbonisation, les progrès technologiques et l’évolution vers un monde plus durable.

      Pieter Busscher

      Robeco

      Pieter Busscher est gestionnaire de portefeuille chez Robeco depuis 2007. Il a travaillé chez Credit Suisse Asset Management à Zurich. Pieter est titulaire d’un bachelor en commerce international de l’université RSM Erasmus, d’un master en banque et finance de l’université de Saint-Gall et il détient la certification CFA.

      Décorrélation

      Solutions Investissements

      • Pascal Schneidinger
      • Fondateur et CEO
      • Partasio

      « L’art s’est clairement imposé comme classe d’actifs »

      Le marché de l’art s’est révélé très résistant à la crise dans certains segments. La professionnalisation de tous les acteurs impliqués et le fait que la demande reste très forte, notamment en Asie, y ont fortement contribué, comme l’explique Pascal Schneidinger, de retour de Hong Kong.

      Francesco Mandalà

      Vous revenez de Hong Kong où s’est tenue l’édition locale de Art Basel, qui reviendra à Bâle en juin. Comment voyez-vous le marché de l’art évoluer en ce moment?

      En fait, il n’y a pas un marché de l’art mais plusieurs, et leur contenu diffère totalement de l’un à l’autre. Lorsque nous parlons du marché de l’art chez Partasio, il s’agit du marché qui a vu le jour après la Seconde Guerre mondiale. Ce segment, généralement appelé « Post-War & Contemporary Art », représente chaque année un peu plus de la moitié du chiffre d’affaires généré par la vente d’objets d’art à travers le monde.

      Comme tout autre marché, ce segment fonctionne sur la base de l’offre et de la demande, qui dépendent dans une certaine mesure de facteurs externes. Souvent, seuls les résultats des ventes aux enchères d’art sont visibles pour le public. Cela représente environ 40% du volume négocié. Nous suivons à la fois les ventes aux enchères et le commerce privé via les galeries et nous établissons ensuite nos propres statistiques pour les segments et les artistes qui nous intéressent en raison de leur pertinence globale à long terme.

      Comment évaluez-vous ce segment plus en détail ?

      Il y a des artistes plus établis où l’offre se raréfie, créant ainsi des marchés extrêmement résistants aux crises. Chez les artistes plus jeunes, il y a beaucoup trop de spéculation à notre goût. Cela entraîne de grandes fluctuations de prix, qui sont en outre préjudiciables à la carrière de ces créateurs. Souvenez-vous par exemple de l’engouement autour des NFT, pour lesquels des sommes incroyables ont été dépensées et dont on ne parle plus guère dans le contexte actuel du marché.

      Quels sont vos impressions à l’issue d’Art Basel Hong Kong ?

      Dans tout l’espace asiatique, l’intérêt pour l’art moderne et contemporain d’inspiration occidentale est grand et ne cesse de croître. Outre Hong Kong, il existe en Asie d’autres centres importants, comme Séoul, Singapour et Tokyo, qui ont été soit développés soit redécouverts ces dernières années. Néanmoins, les exposants de la foire ont fait état de nombreuses ventes réussies à des collectionneurs plus jeunes et ont enregistré des transactions très importantes dans le segment des blue chips, pour des œuvres par exemple de Yayoi Kusama ou de Philip Guston.

      Les galeries et les maisons de ventes continuent de penser que Hong Kong continuera à jouer un rôle stratégique à long terme et à représenter un accès important au marché asiatique. En raison de la forte demande et de la démographie intéressante des consommateurs, les trois grandes maisons de vente aux enchères, Christie’s, Sotheby’s et Phillips, ont d’ailleurs annoncé l’année dernière une augmentation massive de leur présence à Hong Kong, où elles inaugureront bientôt de nouveaux espaces d’exposition et de vente.

      Qu’attendez-vous d’Art Basel, qui se tiendra en juin ?

      Historiquement, Art Basel est la foire la plus importante du calendrier international. Chaque année, plusieurs milliers de galeries présentent leurs concepts d’exposition et seules les meilleures sont retenues. Les collectionneurs et les muséologues du monde entier se rendent alors en pèlerinage à Bâle pour voir et éventuellement acheter le meilleur. Les exposants de la foire principale, des foires satellites et les musées environnants attendent les points forts de leurs programmes pour les présenter en juin. Pour juin, les préparatifs battent leur plein. Même si de nombreux collectionneurs font preuve de prudence dans le contexte actuel du marché, nous sommes certains que des transactions fructueuses auront lieu, surtout pour les œuvres d’artistes de renom qui répondent aux exigences élevées d’acheteurs bien informés.

      L’art en tant que classe d’actifs est un domaine dans lequel vous êtes très impliqué. Comment voyez-vous son évolution?

      L’art s’est clairement établi en tant que classe d’actifs. La forte performance de ce que l’on appelle les « blue chips », le segment supérieur du marché, l’intérêt croissant du public, la corrélation pratiquement inexistante avec d’autres classes d’actifs et la raréfaction croissante de l’offre y ont largement contribué. Bien que les crises géopolitiques et les difficultés locales puissent influencer l’humeur du marché, le succès à long terme de l’art en tant qu’actif dépend en fin de compte du nombre de particuliers fortunés. Une tendance qui, malgré des incertitudes temporaires, est à la hausse sur le long terme.

      Pascal Schneidinger

      Partasio

      Pascal Schneidinger est le fondateur et CEO de Partasio, la boutique asset management spécialisée dans l’art. Pascal Schneidinger a commencé sa carrière en 2003 dans les groupes real estate de Credit Suisse First Boston à New York et de la Deutsche Bank à Londres. Il a ensuite dirigé les acquisitions en Europe continentale chez Starwood Capital à Londres, avant de s’installer à Shanghai pour créer une chaîne de magasins de détail pour les consommateurs chinois. Fin 2020, il est revenu en Suisse pour fonder Partasio. Pascal Schneidinger est titulaire d’un Bachelor of Science de la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie et il détient également la certification CFA.

      Ratings ESG

      Solutions Digitales

      • Plug-in
      • Ratings ESG
      • Impaakt

      Un wiki de la durabilité pour mesurer l’impact des entreprises

      Impaakt est une plateforme collaborative qui s’appuie sur une vaste communauté de membres, formés pour mesurer l’impact des entreprises sur la planète comme sur la société. Voici quelques semaines, Impaakt a lancé un nouveau service depuis sa plateforme. «How sustainable to me» est destiné aux investisseurs particuliers pour qu’ils puissent prendre le contrôle de leurs investissements durables.

      Ça sert à quoi ?

      Impaakt est une plateforme collaborative spécialisée dans la mesure d’impact. En se basant sur une approche « Stakeholder-powered sustainability », elle entend résoudre la plupart des lacunes inhérentes aux méthodologies habituelles de scoring ESG. Grâce à sa très large communauté, Impaakt se veut un « wiki de la durabilité », opéré directement par les citoyens qui démultiplie l’effort de collecte et de vérification de données. Les 60’000 contributeurs d’Impaakt documentent, analysent et évaluent ensemble les impacts environnementaux et sociaux de 5’000 entreprises. Plus d’un million d’évaluations ont déjà été produites à ce jour sur la plateforme.

      Celle-ci est livrée avec des outils d’analyse et de reporting de portefeuille qui permettent d’établir des diagnostics de portefeuille instantanés, alignés sur les grandes taxonomies en vigueur, comme les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies. L’interface dispose également de fonctionnalités de recherche et d’extraction afin de réintégrer facilement toutes les données disponibles dans des systèmes tiers de gestion de portefeuille ou de suivi des marchés comme Bloomberg.

      Quant au nouveau service « How sustainable to me », il permet d’appliquer ses propres priorités de durabilité pour recalculer des scores personnels en tenant compte du degré d’importance que chacun accorde, par exemple, aux inégalités sociales, à la biodiversité ou au changement climatique. L’outil permet d’identifier immédiatement ses « Héros » et ses « Vilains », d’établir des listes d’exclusion et d’obtenir une sélection d’ETFs et de fonds les plus alignés avec ses convictions personnelles.

      Ce nouveau service souhaite répondre à un dysfonctionnement majeur de la finance durable, où les banques tendent à imposer leur vision de la durabilité aux clients finaux.

      Ça s’adresse à qui ?

      La plateforme Impaakt s’adresse à tous les investisseurs professionnels – gérants indépendants, banquiers privés, family offices & institutionnels – qui souhaitent développer très simplement et à faible coût des services de gestion durable personnalisés pour leurs clients. L’outil leur permet d’identifier dans leur gamme les produits les plus alignés avec le profil de durabilité de leurs clients, et de proposer des services payants, notamment le diagnostic d’impact de portefeuille sur les ODD.

      Un version plus limitée du service « How to sustainable to me » est également disponible directment pour les investisseurs particuliers. Ils peuvent ainsi contribuer à la recherche commune et s’assurer que leurs portefeuilles soient alignés avec le monde auquel eux et leurs enfants aspirent.

      Qui est derrière ?

      Les co-fondateurs, Bertrand Gacon et Sylvain Massot ont d’abord travaillé ensemble pour la banque Lombard Odier. La frustration de ne pas trouver les outils adéquats pour répondre à la demande croissante des clients pour des mesures ESG fiables les a conduits à créer Impaakt, qui rassemble désormais une vingtaine de collaborateurs et près de 600 analystes certifiés.

      Combien ça coûte ?

      Le modèle d’affaire de la plateforme repose sur des licences professionnelles annuelles par utilisateur qui donnent accès à l’ensemble des outils d’analyse, de reporting et de personnalisation. La tarification commence à CHF 4’900 par an et par utilisateur. Une version limitée d’Impaakt est aussi disponible pour les particuliers en souscription gratuite ou premium, réservée exclusivement à une utilisation personnelle et non professionnelle.

      Plus d’information:

      Impaakt | Stakeholder-Powered Sustainability

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