Transparence
Patrick Müller
Zwei Wealth
« Élargir le cadre, aller bien au-delà de l’habituel portefeuille Balanced »
Le début d’année des actions suisses est quelque peu poussif. Le SMI a progressé d’un peu moins de 5%, le SPI d’un peu moins de 6%, alors que l’EuroStoxx50 est en hausse de 12%. Leur potentiel d’appréciation reste cependant très élevé au vu de leurs faibles valorisations et du coup de pouce que vient de leur donner la BNS en réduisant ses taux.
Les trimestres se suivent et se ressemblent pour les indices actions suisses. Une performance certes positive, mais qui peine à égaler celle des autres régions. Les valeurs de la zone Euro en particulier se démarquent encore au premier trimestre et attirent les faveurs des investisseurs. Si le biais défensif de la cote domestique est un handicap dans l’environnement euphorique actuel, ce sont également les problèmes spécifiques aux poids lourds de l’indice SPI qui pèsent sur la performance.
D’un côté, Nestlé, représentant plus de 16% de l’indice, voit la croissance de ses revenus fondre comme neige au soleil, alors que la déflation rend très difficile les hausses de prix supplémentaires. D’un autre côté, Roche, traditionnellement considérée comme l’un des groupes pharmaceutiques les plus innovants, enchaine les échecs cliniques sur les nouvelles molécules en développement dans son pipeline. Il sème ainsi le doute chez les investisseurs quant à ses futurs relais de croissance. En outre, en Suisse, pas d’exposition au thème de l’intelligence artificielle, ni aux semiconducteurs, principaux bénéficiaires de cette thématique.
Le caractère défensif des grandes valeurs domestiques n’a d’intérêt qu’en cas de risque de récession. Or, ce scénario est totalement hors de question aujourd’hui, dans la mesure où les prévisions de croissance du PIB helvétique tablent sur une progression de 2%, similaire à la croissance de la conjoncture américaine. De plus, l’objectif de stabilité des prix est bel et bien atteint, alors que l’inflation dans le pays s’effondre rapidement et approche les 1%.
Conséquence de cette normalisation des prix à la consommation, la BNS s’est payé le luxe de couper son taux directeur dès sa réunion du mois de mars, prenant les opérateurs de court. Ce desserrement lui permet de préserver la compétitivité des entreprises domestiques en mettant fin à l’appréciation du franc face au dollar et à l’euro… du moins temporairement. Structurellement, la force du franc devrait perdurer sur le long terme, notamment une fois que la BCE et la Fed auront commencer à abaisser leurs taux, avec une marge de manœuvre bien plus importante que celle de la BNS.
Dans ce contexte, il est difficile de ne pas voir l’attrait de la cote helvétique, qui, une fois n’est pas coutume, affiche des valorisations extrêmement avantageuses par rapport aux indices mondiaux. La prime avec laquelle se traitent habituellement les actions suisses s’est en effet totalement évaporée. Le potentiel d’appréciation est par conséquent important, et en cas de consolidation des marchés, le risque d’une dépréciation supplémentaire des titres domestiques s’avère relativement faible.
Comme toujours, le positionnement sur le marché suisse est un facteur clé pour se démarquer des indices très concentrés que sont le SMI et le SPI. Alors que les banques centrales européenne et américaine s’apprêtent à emboîter le pas à la BNS en assouplissant leur politique monétaire, tout indique que nous nous situons à l’aube d’un nouveau cycle d’expansion économique et boursière. Dans un tel environnement, il est recommandé de privilégier les valeurs cycliques, tournées vers l’exportation, car ce sont elles qui bénéficieront le plus d’une politique monétaire accommodante et d’un franc suisse moins cher. Sans surprise, les petites et moyennes capitalisations offrent selon nous le plus grand nombre d’opportunités. Dans ce segment également, les valorisations excessives appartiennent au passé, et le potentiel de surperformance reste significatif.
Dès lors autant conserver une surexposition aux actions domestiques dans l’allocation d’actifs et nous recommandons une exposition généreuse aux « small and mid caps », vecteur de surperformance sur fond d’accélération de la croissance.
Daniel Steck
Piguet Galland
Daniel Steck cumule près de 25 années d’expérience dans le domaine de la finance. Après une première expérience dans l’analyse financière chez Lombard Odier, notamment sur le secteur de la santé, il a continué sa carrière chez Reyl & Cie, comme analyste et gérant de portefeuille. Il a rejoint Piguet Galland en 2018 comme gestionnaire senior pour prendre en charge de la gestion des différents fonds actions et certificats thématiques sur la Suisse et l’Amérique du Nord.
Un site internet n’est pas la transposition de la brochure d’entreprise sur internet. C’est un outil de travail dynamique qui, pour fonctionner à son plein potentiel, doit répondre à quelques règles essentielles. Chantal Baer nous les explique.
Avant d’envisager la création ou la refonte de son site, il est préférable de se poser d’abord quelques questions.
Par exemple.
Si la réponse à ces dernières questions est oui, alors attention, quelque chose ne fonctionne pas, ou mal.
Vous racontez la même chose que tous vos concurrents et vous ne pouvez pas faire valoir une quelconque différence avec laquelle améliorer votre visibilité, votre ranking,ou votre notoriété.
Votre problème principal n’est pas le site, mais votre positionnement d’entreprise, de marque, votre discours. Vos segments de marché ne sont pas adressés, et vous n’avez construit aucun storytelling.
Pour avoir un site performant, il faut d’abord travailler sa marque. Ce travail sur le discours de marquet et le positionnement doit représenter autant de travail que celui que vous allez consacrer au design et à la production du site.
Une fois ce principe clairement établi, il vous reste huit grandes étapes à envisager pour aboutit à un site internet utile, performant et pertinent
Performance saine & pérenne
Une performance organique, axeée sur la qualité et le long terme va reposer alors sur quelques facteurs clés.
Pour conclure, un site internet commence par la définition de vos objectifs stratégiques, lesquels se retrouvent dans votre positionnement de marque et votre storytelling. Cette étape stratégique, assumée en amont, est fondamentale pour générer de la performance dans le domaine du digital. Autrement dit, un référencement organique en résonnance avec ce qui fait l’essence de votre mission d’entreprise, et non des produits/services que vous commercialisez. Parce que votre site internet et votre référencement doivent vous bénéficier à vous et non à tous vos concurrents – surtout les plus grands. En termes de performance digitale, votre site web est le tout premier levier qu’il vous soit donné d’activer.
Chantal Baer
Swiss House of Brands
Experte en stratégie de marques, Chantal Baer a fondé en 2018 le cabinet Swiss House of Brands pour accompagner ses clients dans le déploiement de leviers de croissance et la génération de performance rendus possible grâce au digital. Membre du Cercle des Administratrices Suisses et du Directoire de Vaud Promotion, a écrit avec Xavier Comtesse le livre-référence «Les leviers de croissance à l’ère de l’économie numérique». Chantal est diplômé de l’Université de Genève en Lettres et linguistique. Elle a suivi par ailleurs formations post-graduate dans les domaines du marketing, du digital marketing, de l’intelligence économique et du sustainable management.
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Avec le rebond magistral du bitcoin, qui a gagné près de 60% depuis le début de l’année, les investisseurs se réintéressent à un univers crypto qui regroupent différents segments, chacun avec ses spécificités. Dramane Meite nous les présente en détail.
Alors que certains observateurs pourraient penser que la crypto est apparue de nulle part, la création du bitcoin il y a 15 ans a résulté en fait de décennies de développements itératifs. Son mix innovant de technologie et d’incitations économiques a stimulé l’éclosion de toute une industrie qui entend aujourd’hui résoudre des problèmes réels au-delà de l’échange de valeur en peer-to-peer.
Cette expansion s’est accélérée ces dernières années, comme en témoigne la capitalisation boursière d’une classe d’actifs qui dépasse désormais les 2’500 milliards de dollars. Cette forte croissance crée donc différentes opportunités pour des investisseurs cherchant à tirer profit des applications que peuvent avoir la crypto, et par extension la blockchain, dans l’économie réelle.
Bien que le bitcoin reste la force dominante au sein des réseaux crypto, à savoir les blockchains publiques, l’intérêt pour cette classe se généralise de plus en plus à d’autres acteurs et à d’autres segments. Soutenue par les avancées technologiques, l’adoption de la crypto, voire même son institutionnalisation, ne cesse de se confirmer.
Dans cet univers pour le moins complexe, voici donc les cinq segments qui requièrent désormais une attention plus particulière, en raison du volume qu’ils ont pris.
Paiements/Monnaies – 1’500 milliards de dollars
Le bitcoin est la toute première crypto-monnaie au monde, un réseau de transactions numériques peer-to-peer qui ne nécessite pas d’intermédiaires. Plusieurs autres crypto-monnaies basées sur la blockchain ont été lancées dans le sillage du bitcoin, la plupart d’entre elles se concentrant sur la création de paiements plus efficaces pour permettre aux particuliers et aux entreprises de transférer de la valeur via Internet. Les perspectives d’un meilleur système de paiement à l’échelle mondiale reste l’un des grands atouts du cas d’investissement qui accompagne la crypto.
Plateformes smart contracts – 750 milliards de dollars
Les smart contracts sont des programmes auto-exécutants qui permettent des accords juridiques automatisés ou de nombreux autres types de transactions qui nécessitaient auparavant une intermédiation. Ethereum est la plateforme de smart contracts la plus courue, mais d’autres réseaux, tels que Solana et Avalanche, proposent de nouvelles solutions pour les applications décentralisées pouvant aider à étendre l’utilisation des contrats intelligents.
Stablecoins – 150 milliards de dollars
Un stablecoin est un actif crypto à prix fixe dont la valeur marchande est liée à un actif stable comme le dollar américain. Tether (USDT) et USD Coin (USDC) sont les deux plus grands stablecoins du moment. Ils améliorent la transparence et l’efficacité des paiements transfrontaliers, de même qu’ils étendent l’accès aux marchés de capitaux, au plan mondial.
Finance Décentralisée – 50 milliards de dollars
La DeFi offre une alternative crédible aux systèmes financiers traditionnels. Elle permet de conclure en peer-to-peer des opérations de prêt, d’emprunt et de trading, sans intermédiaire. Des protocoles établis comme Uniswap, une bourse décentralisée, et Aave, une plateforme de prêt, ont prouvé le modèle de la DeFi. Le potentiel disruptif dans des domaines comme l’assurance est également énorme, faisant de la DeFi un secteur avec des perspectives de croissance significatives à long terme.
Tokenisation – 100 milliards de dollars
La tokenisation est la numérisation d’actifs présents dans le monde réel, comme les biens immobiliers ou les œuvres d’art, en exploitant la technologie de la blockchain. Elle inclut les objets de collection numériques dans les jeux et les objets de collection de grandes marques grâce aux NFT, mais aussi la tokenisation de matières premières et d’autres actifs financiers tels que des parts de fonds. Un rapport de Bank of America, publié l’année dernière suggérait que ce seul segment pouvait dépasser les 15’000 milliards de dollars d’ici 10 ans.
Chacun de ces cinq segments ne représente qu’une petite partie de l’écosystème crypto. Il existe des centaines de crypto-actifs avec des capitalisations boursières de plus de 100 millions de dollars, et bien que bon nombre d’entre eux ne soient certainement pas suffisamment matures pour la plupart des investisseurs, la croissance dans cet espace est un signe clair que cette classe d’actifs a réussi à se positionner pour le long terme.
Dramane Meite
Hashdex
Dramane Meite est responsable des nouveaux produits chez Hashdex, avec plus de 10 ans d’expérience dans les marchés financiers, la gestion d’actifs et la fintech. En poste auparavant chez Pimco, il a piloté les initiatives stratégiques et l’innovation en tant que Business Manager au bureau exécutif, puis en tant que stratège produit dans le groupe Solutions Client et Analytics. Il a également travaillé dans la vente, le trading et la trésorerie à la Standard Chartered Bank et à la Société Financière Internationale. Dramane Meite détient un MBA de l’Université Stanford, ainsi qu’une maîtrise en statistiques et économie. Il est titulaire du CFA.
Kickfund Ventures a clôturé un premier fonds d’investissement destiné à soutenir les startups suisses dans le domaine de la deeptech. Le fonds s’appuie en partie sur le travail effectué en amont par Venture Kick, au cours de ces dernières années. Wanja Humanes nous parle ici de ses objectifs et des éminents investisseurs derrière le projet.
Kickfund Ventures, avec son premier fonds, doit jouer un rôle important dans la promotion de l’écosystème deeptech en Suisse. Quel doit en être l’orientation ?
Dans un certain sens, le fonds est un tracker qui prend systématiquement des participations dans les startups d’abord passées par le programme Venture Kick. Derrière le fonds se trouve un groupe d’investisseurs qui rassemble des fondateurs de startups, des business angels de premier plan, des mentors, mais aussi les deux investisseurs de référence que sont la fondation Ernst Göhner et la fondation Gebert Rüf.
Quels sont les objectifs financiers ?
Nous avons donc clôturé le premier fonds à hauteur de 70 millions de francs, fin 2023. Depuis, nous sommes en fait arrivés à près de 80 millions. Sur ces bases, nous prévoyons d’investir jusqu’à 850’000 francs par an et par startup au cours des cinq prochaines années. Nous allons en financer 25. Les investissements se font à chaque fois dans le cadre de deux tours de financement après la clôture réussie du programme de Venture Kick. Nous avons élaboré à cet effet une approche standardisée, qui privilégie les retours sur investissement et la transparence.
Venture Kick est sans doute le programme de soutien aux startups qui a le plus de succès en Suisse. Comment l’expliquez-vous ?
En fait, Venture Kick a rencontré un grand succès depuis sa création en 2007. Des entreprises comme Planted ou Climeworks ont brillamment suivi le programme et ont trouvé des investisseurs dans le monde entier. Les alumni de Venture Kick représentaient les deux tiers du Top100 des startups suisses en 2023. Elles ont créé au total plus de 13’000 emplois depuis le début du programme.
Nous avons maintenant professionnalisé le financement de suivi. Nous nous sommes ainsi fait enregistrer en tant que gestionnaire de fortune, nous avons alimenté le premier fonds et nous pouvons, à long terme, assurer le financement des entreprises par du capital-risque. Cette nouvelle configuration nous permet d’une part de rester flexibles, mais aussi de mettre en œuvre la stratégie d’investissement avec un maximum d’efficacité. A plus long terme, elle nous permet de promouvoir la Suisse dans le domaine des deeptechs et de maintenir en Suisse des emplois à caractère innovant.
La deeptech est pour vous un thème central dans le choix des entreprises que vous allez financer. Quelle en est la raison ?
Notre orientation exclusive sur les investissements dans les deeptechs découle de la focalisation claire du programme Venture Kick, car Venture Kick est un programme dédié qui s’adresse aux spin-offs des universités suisses. Ce qui est particulièrement intéressant, c’est que ces entreprises disposent presque toujours d’une propriété intellectuelle qui doit être développée et exploitée. De notre point de vue – mais aussi de celui de Venture Kick – c’est l’une des principales conditions de leur succès.
Maintenant que vous avez maintenant lancé un fonds, comment envisagez-vous l’avenir de Kickfund ?
Bien sûr, notre objectif a toujours été de développer une structure à long terme qui apporte un soutien financier continu aux gagnants du programme Venture Kick. Il est également envisageable d’ouvrir davantage le prochain fonds à d’autres investisseurs. Enfin, nous pourrions également envisager la création d’un fonds destiné à fournir des financements de suivi plus importants à certaines entreprises particulièrement prometteuses du portefeuille des fonds Kickfund.
Wanja Humanes
Kickfund
Wanja Humanes investit dans le capital-risque depuis 2015. Il a joué un rôle déterminant dans le développement de Swisscom Ventures, qui s’est imposé parmi les leaders mondiaux du capital-risque dans le domaine des télécommunications, avec plus de 500 millions de francs investis. Plus récemment, il a été directeur d’investissement pour la société de capital-investissement MTIP. Wanja Humanes est titulaire d’une maîtrise en gestion de l’entreprise obtenue à l’université de Saint-Gall.
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Créée voilà vingt ans, reconnue pour son expertise dans l’analyse et la gestion des risques, SwissQuant propose aujourd’hui aux wealth managers différents modules pour les assister dans la construction et la gestion de leurs portefeuilles. Explications d’Alberto Velasco.
Sur quels domaines d’expertise s’est développée SwissQuant ?
A l’origine, SwissQuant est un spin-off de l’EPFZ, créée en 2005 par des mathématiciens qui ont travaillé sur des modèles statistiques pour résoudre des problèmes rencontrés dans le monde de la finance. Ils se sont d’abord concentrés sur la validation et l’optimisation de modèles de risque, avec une approche académique très prononcéée. Ils en sont ensuite arrivés à développer leurs propres méthodologies qu’ils ont finalement décidé de commercialiser.
Quel est le premier logiciel avec lequel ils se sont lancés ?
CleaRisQ est le tout premier logiciel qu’ils aient mis sur le marché. Il a été développé pour que les sociétés de clearing et les bourses puissent calculer les appels de marge et gérer tous les risques de contrepartie.
Quelles sont aujourd’hui les lignes de métier de SwissQuant ?
Nous avons deux lignes principales, Wealth Management Technologie et Capital Markets Technologies. Avec la première, nous servons essentiellement des wealth managers et des assets managers auxquels nous proposons la suite Impact. Avec la seconde, nous travaillons surtout pour des bourses et des sociétés de clearing. Nous avons aussi une activité de conseil pour la création, ou la validation de modèles de risque.
Quelles fonctions de la chaîne de valeur couvrez-vous avec Wealth Management Technologies ?
Nous fournissons des outils pour gérer les flux et les process liés à l’advisory et aux mandats discrétionnaires. C’est là notre cœur de métier. Nous nous interfaçons avec des core banking systems, des PMS ou des CRM et nous amenons une solution complète pour assurer la construction de portefeuille au niveau du front office. Nous couvrons cette dimension workflow qui commence à manquer, surtout dans les établissements où le front-to-back en arrive à montrer certaines limites. Le modèle one size fits all a fait son temps. Nos clients préfèrent aujourd’hui des solutions plus agiles, plus réactives, plus modulables.
Quel usage en font les gérants ?
Avec les solutions que nous leur proposons, ils peuvent couvrir une grande partie de la chaîne de valeur, depuis l’onboarding et l’attribution des risques clients jusqu’au reporting, en passant par la génération de propositions d’investissement. Nous mettons à leur disposition des outils pour la construction de portefeuilles bottom-up, ainsi que pour leur gestion. Nous allons aussi les aider à recalibrer, à rebalancer ces portefeuilles et nous les accompagnons dans l’exécution des ordres.
Quels sont vos best-sellers ?
Il y en a plusieurs. Nous sommes déjà bien installés sur les analytiques qui assurent la gestion du risque. Beaucoup de discussions ont cours aujourd’hui sur la classification des risques produits, ce que nous appelons la PRC. Il s’agit d’attribuer une note de risque à tous les instruments qui entrent dans la composition d’un portefeuille client. C’est le genre d’exercice que nous maîtrisons parfaitement.
Nous avons ensuite ImpaQt Wealth, le logiciel dédié au end-to-end advisory et aux mandats discrétionnaires, avec lequel il est possible de gérer les comptes clients de façon totalement automatisée. C’est une solution d’optimisation unique en son genre. Elle permet de mettre en place une gestion totalement automatisée des mandats, tout en préservant la personnalisation de l’offre client.
Il y aussi une forte traction sur ImpaQt Analytics, que nous avons sortie l’an passé. C’est une suite avec laquelle il est possible d’analyser les risques et les performances dans les portefeuilles, de réaliser des stress tests et de produire des rapports spécifiques.
Et nous voyons enfin de plus en plus d’intérêt de la part des gérants pour nos solutions de modélisation des risques dans le domaine des private assets et des actifs illiquides. La demande se développe avec l’arrivée des nouvelles générations et il est clair pour nous que cette tendance va encore s’amplifier.
Albert Velasco
SwissQuant
Alberto Velasco est responsable de la stratégie produit et du développement commercial chez SwissQuant. Après avoir commencé sa carrière chez Thomson Reuters, il a occupé des postes de direction chez Refinitiv ainsi qu’au London Stock Exchange. Pour Refinitiv, il a dirigé la plateforme des conseillers en gestion de patrimoine. Pour le London Stock Exchange Group, il était responsable mondial des terminaux financiers dédiés au Wealth et à l’Asset management. Alberto a obtenu une maîtrise à l’Institut universitaire de hautes études internationales et du développement à Genève.
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