Indices
Eric Bissonnier
Performance watcher
Indices PW+ août : faible volatilité des portefeuilles CHF
Pour les portefeuilles en francs suisses, août a été un mois calme mais positif. Les actions ont soutenu la performance, les obligations ont joué leur rôle d’amortisseur et le franc, fidèle à lui-même, a protégé autant qu’il a freiné. Résultat : des gains modestes, une volatilité contenue et la confirmation qu’une construction prudente reste payante.
En août, les portefeuilles en francs suisses ont affiché des performances positives mais mesurées, avec des gains de +0,6 % pour le profil Défensif, +0,9 % pour l’Equilibré et +0,8 % pour le Dynamique. Dans l’ensemble, la volatilité est restée contenue, ce qui confirme la bonne résistance des portefeuilles face aux variations de marché. Cette progression modeste s’explique par un environnement global plutôt porteur, mais dont les effets ont été partiellement gommés par la vigueur persistante du franc suisse.
Les marchés actions mondiaux ont poursuivi leur avancée, soutenus par des publications de résultats solides, notamment aux États-Unis et au Japon, et par une confiance accrue que la Réserve fédérale baissera ses taux dès septembre. Cette combinaison a ravivé l’appétit pour le risque et permis aux indices globaux de poursuivre leur rebond. Toutefois, pour l’investisseur en francs suisses, l’effet de change a réduit l’ampleur de ces gains. La monnaie helvétique est restée ferme face au dollar et stable face à l’euro, rappelant une fois de plus son rôle de valeur refuge. Utile en période de turbulence, ce rôle protecteur devient parfois un peu contraignant lorsque les marchés sont en mode optimiste : le franc agit alors comme une sorte de frein à main qui limite la vitesse de progression des portefeuilles.
Du côté obligataire, les conditions sont restées favorables. Les rendements des emprunts d’État suisses ont légèrement reculé, le dix ans se rapprochant de 0,3%. À l’international, le resserrement des spreads de crédit et le maintien d’un fort appétit pour la dette de qualité ont permis aux portefeuilles de bénéficier d’une stabilité bienvenue. L’exception notable de la dette gouvernementale française a créé une tension sur les portefeuilles en euros. Les obligations n’ont donc pas brillé, mais elles ont fait exactement ce qu’on attendait d’elles : amortir les à-coups et offrir un socle solide dans des portefeuilles diversifiés.
En résumé, août a été un mois calme mais constructif pour les portefeuilles en francs suisses. Les actions ont apporté une contribution positive, les obligations ont rempli leur rôle défensif, et le franc a joué son double rôle classique : protecteur d’un côté, rabat-joie de l’autre. Les performances sont restées positives mais modestes par rapport aux portefeuilles libellés en dollars, qui ont bénéficié à plein du rebond des marchés actions et obligataires. La faiblesse récente du dollar a en effet amplifié leurs gains en réduisant l’effet des devises étrangères, offrant ainsi une avance nette sur leurs équivalents en francs suisses. La faible volatilité des portefeuilles CHF reste toutefois une satisfaction en soi : elle illustre l’efficacité de la diversification et confirme que la construction prudente continue de porter ses fruits, même dans un environnement marqué par une devise nationale un peu trop robuste.
Éric Bissonnier
Performance Watcher
Éric Bissonnier est COO de Performance Watcher depuis 2025, après avoir dirigé l’entreprise en tant que CEO depuis juin 2022. Il a débuté sa carrière en 1992 au sein de Chase Manhattan Private Bank à Genève et à New York. En 1998, il rejoint la société de multi-gestion alternative EIM, dont il devient CIO en 2002. Il poursuit ses fonctions chez Gottex et LumX Asset Management, sociétés qui ont succédé à EIM, jusqu’en 2019. Il joue également un rôle déterminant dans le développement de la fintech LumRisk, une spinoff d’EIM spécialisée dans la gestion des risques. Eric est titulaire de la certification CFA et d’un mastère en économie de l’Université de Genève.
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Transparence, excellence, durabilité, personnalisation et quelques autres encore… Ces mots-clés saturent la communication des gérants de fortune. Répétés à l’envi, ils finissent par s’user et rendre les discours indifférenciés. L’enjeu n’est pas de les écarter, mais de leur donner de la matière, de les traduire en histoires concrètes, capables de transformer des slogans trop convenus en véritables marqueurs d’identité.
« Durable, digital, efficace… » Ce sont trois mots que l’on retrouve partout chez les gestionnaires de fortune. Dans les pitch decks, sur les sites web, dans les présentations. Ils sonnent moderne, sérieux, rassurants – et pourtant, ils laissent le plus souvent une impression de vide.
Lors d’un échange que j’ai eu récemment avec un gérant indépendant, c’est précisément cette formule qui est ressortie quand je lui ai demandé ce que sa société incarnait. Plus tard, il m’a raconté la façon dont il accompagnait, depuis plus de quinze ans, une même famille d’entrepreneurs – au fil des successions, des phases de marché compliquées, avec une rare combinaison de patience et de pragmatisme. Là résidait la vraie histoire. Mais elle ne figurait nulle part dans sa communication officielle.
Le charme – et le piège – des grands mots
Un rapide tour d’horizon des sites de gérants de fortune suffit pour le constater : les mots-clés se répètent. Presque tous mettent en avant des « solutions sur mesure ». Presque tous revendiquent une « longue expérience ». Certains insistent sur leurs « processus digitaux ». D’autres jurent par «l’excellence de leurs services» ou leur statut de « Trusted Partner ».
À première vue, cela paraît professionnel. À la deuxième, cela paraît plutôt interchangeable.
Ce qui manque le plus souvent est de savoir montrer comment ces promesses se traduisent concrètement. «Proximité » signifie-t-elle que le managing partner reste personnellement joignable ? «Efficacité » veut-elle dire que les reportings sont disponibles en 24 heures plutôt qu’en une semaine ? Et « la durabilité » ? Se limite-t-elle à quelques exclusions ou repose-t-elle sur des critères plus mesurables ?
Des histoires plutôt que des étiquettes
L’enjeu n’est pas de bannir ces buzzwords, mais de leur donner, ou de leur redonner de la substance.
Ce sont les petites histoires qui rendent les promesses tangibles : la « transparence » se vit à travers des exemples concrets de mandats, la « stabilité » se démontre dans les crises de marché, «l’innovation » devient bien tangible quand des processus sont objectivement plus rapides, plus simples, plus sûrs. Même le déroulement d’un processus d’investissement peut révéler une approche réellement personnalisée – bien plus que l’affirmation, mille fois entendue, de proposer des «solutions individuelles ».
Un rôle décisif
Le langage n’est pas qu’un emballage. Il joue un rôle déterminant, Votre boutique se fond-elle dans la masse, ou parvient-elle à affirmer sa singularité ?
Celui qui parvient à charger ses mots-clés d’histoires vécues crée à la fois proximité et différenciation.
Alors, lors de la rédaction de votre prochain texte, vous devez vous poser la question suivante : vos clients vont-ils comprendre immédiatement que ces mots viennent de vous – ou pourraient-ils tout aussi bien les lire sur les sites de dix concurrents ?
C’est là que réside l’opportunité : ne pas multiplier les slogans creux, mais afficher une réelle singularité.
Fanina Karabelnik
Fanina Karabelnik conseille des entreprises financières – allant des gérants de fortune aux family offices – dans les domaines du marketing, de la communication et de la stratégie de marque. Diplômée en gestion d’entreprise de l’Université de Saint-Gall et forte de près de 15 ans d’expérience dans le secteur financier, notamment à des postes de direction en marketing et communication, elle allie réflexion stratégique et mise en œuvre opérationnelle.
Dans sa série Marketing & Communication, destinée aux gestionnaires de fortune, elle partage des aperçus de son quotidien professionnel – et remet ainsi le marketing au centre de la discussion.
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Conçus voilà trop longtemps, les core banking systems pèsent de plus en plus lourd dans les charges et le fonctionnement des banques. Avec Quilvest, WIZE by TeamWork a démontré qu’une alternative existe : une architecture intégrée front–to–back, pensée pour les établissements de taille intermédiaire. Une première qui pourrait bien préfigurer un changement profond dans la manière dont les banques abordent leur système central.
Par Jérôme Sicard
Quels sont aujourd’hui les principaux problèmes des banques avec leur core banking systems « historiques » ?
Le premier problème, c’est le coût. Ces systèmes ont été conçus dans les années 1990 ou 2000 et, depuis, il a fallu empiler les couches technologiques pour en assurer l’évolution, tant bien que mal. Du coup, les CTO se retrouvent avec des millefeuilles impossibles à digérer. Chaque mise à jour, chaque adaptation devient une opération lourde et onéreuse. Les banques paient pour entretenir des systèmes vieillissants, mais aussi pour déplacer en permanence des consultants qui facturent jour après jour, parce que l’éditeur a construit son modèle économique sur cette dépendance. Et comme personne n’a envie de changer de core banking tous les cinq ans, les établissements se retrouvent enfermés dans un cercle vicieux. Ils doivent maintenir un système obsolète qui leur coûte de plus en plus cher, alors même que la pression sur les marges bancaires est chaque année plus forte.
Comment aborder le renouvellement de ces systèmes vieillissants ? Transformation radicale ou migration progressive ?
Les deux approches sont envisageables, bien sûr, mais aucune n’est simple. L’option radicale, le « big bang », consisterait à tout jeter et à repartir de zéro. Techniquement, ce serait sans doute la solution la plus saine. Mais dans la pratique, combien de dirigeants veulent prendre ce risque ? Personne n’a envie d’être celui qui signe le projet et devient le fusible en cas de dérapage du calendrier ou de bug du système au lancement.
L’autre approche, c’est la migration progressive. Remplacer morceau par morceau, tout en continuant à exploiter l’ancien système. Mais là encore, la complexité est énorme, parce qu’il faut interfacer chaque nouvelle brique avec tout ce qui existe déjà. Chaque satellite connecté rajoute des coûts, des délais, des risques. Dans les deux cas, les banques savent qu’elles devront franchir le pas tôt ou tard. Plus elles attendent, plus la facture du changement s’alourdira.
Quels aspects de ces systèmes sont aujourd’hui les plus dépassés ?
La partie Front, sans hésiter. Ces core banking historiques sont de bons outils de middle et de back office. Pour la robustesse opérationnelle, rien à dire. Mais pour les gérants, pour les clients, c’est catastrophique. Les banques se retrouvent avec des modules frontaux hors de prix, ou alors sans rien. Elles bricolent avec des solutions tierces, qu’elles doivent ensuite intégrer, au prix d’une complexité folle. Et quand on parle d’intégration, il faut se souvenir qu’au moment où ces systèmes ont été conçus, les API n’existaient pas. Aujourd’hui, tout dialogue en temps réel via API. Ces anciens core banking, eux, obligent à rajouter des couches intermédiaires pour simuler une modernité qu’ils n’ont pas. Ça coûte cher, c’est fragile, et ça ne trompe personne.
À quoi vont alors ressembler les core banking systems de nouvelle génération ?
À des systèmes intégrés front-to-back, pensés non pas pour les mastodontes mais pour les petites et moyennes banques. Ces établissements n’ont ni l’intérêt ni les moyens de dépenser des fortunes pour des solutions sur-mesure construites à grands renforts de développeurs et d’ingénieurs systèmes. Ils ont besoin d’outils intégrés, où tout est réuni dans la même solution: gestion de portefeuilles, middle office, back office, e-banking, app mobile. C’est ce que nous avons conçu avec WIZE. Le gain est énorme : plus besoin de multiplier les systèmes, plus besoin de gérer des interfaces à n’en plus finir, plus de duplications de données. Tout est dans une seule base, accessible et utilisable en temps réel. Pour une banque de moins de 30 milliards d’actifs, c’est la différence entre survivre et s’étouffer sous ses coûts.
Qu’apportent concrètement ces systèmes NextGen, aux banques comme à leurs clients ?
Pour les banques, c’est d’abord un gain en termes d’efficience. Tout se joue en temps réel : plus de retard dans les traitements nocturnes, plus de décalages entre les systèmes. Moins de coûts, moins de complexité, un time-to-market accéléré. Quand une banque veut lancer un nouveau service, elle peut le faire vite, au lieu de s’embarquer dans des projets interminables.
Pour les clients, l’impact est tout aussi fort. Aujourd’hui, l’image d’une banque passe par les outils qu’elle met à leur disposition : une app mobile moderne, un e-banking performant, un reporting clair. Or, beaucoup de petites banques n’ont pas les moyens d’acheter les modules frontaux de leurs fournisseurs historiques. Résultat : elles offrent un e-banking dépassé, ou rien. Nous, nous intégrons ces outils directement dans WIZE. Et ça change tout. Parce que la nouvelle génération ne se contente pas d’un accès web : elle vit sur son smartphone. Ne pas offrir de solution mobile, c’est se couper d’un pan entier de clientèle.
Pourquoi vous être attaqués à ce marché?
Ce n’est pas une question de pivot ou de diversification. Nous avons conçu WIZE dès le départ avec une architecture front–middle–back intégrée qui pouvait nous servir aussi un jour à développer un core banking system. Au début, nous nous sommes concentrés sur les gérants externes et les maisons de titres. Puis, progressivement, nous avons élargi à des banques. Nous avons appris en avançant, en construisant un produit solide, mais sans chercher à réinventer la roue. Un processus de back-office reste un processus de back-office. Vouloir le réinventer, c’est payer très cher pour finir par retomber sur les mêmes standards. Nous avons choisi l’intégration, la simplicité, et une approche progressive, qui correspond aux besoins réels du marché.
Quelles erreurs les banques doivent-elles éviter quand elles envisagent une refonte de leur système central ?
La grande erreur, c’est de croire que la difficulté est technique. La technique, nous savons la gérer. Le vrai défi, c’est le facteur humain. Les équipes back et middle office ont dix ans d’habitudes. Elles savent où cliquer, quel process suivre, même si le système est obsolète et inefficace. Quand on leur change l’outil, elles perdent leurs repères, et c’est normal qu’elles résistent. Le rôle du fournisseur est alors d’accompagner ce changement, de rendre l’ergonomie intuitive, de limiter les besoins de formation. Plus l’outil est simple à prendre en main, plus la transition se passe bien. Ignorer cette dimension humaine, c’est condamner le projet.
Quels enseignements tirez-vous de votre collaboration avec Quilvest ?
D’abord, ce n’était pas un proof of concept mais une mise en production réelle, qui fonctionne depuis des années. Ce que nous en retenons, c’est que la difficulté ne vient pas du logiciel en lui-même. Elle vient du changement, de l’accompagnement des équipes. Les banques ont beau savoir que leur système est obsolète, elles ont appris à vivre avec. Quand on leur propose un nouvel outil, elles doivent réapprendre leurs gestes du quotidien. C’est une période délicate, mais nécessaire. Et après quelques mois, tout le monde reconnaît les bénéfices : moins de clics, plus de clarté, plus de rapidité. C’est la preuve que la transformation est possible, à condition de replacer l’humain au centre de l’équation.
Cédric Baiker
WIZE by TeamWork
Cédric Baiker est le CEO de WIZE. Après avoir dirigé Newbanking Software et pris en charge le département Private Banking Suisse de Viveo, il a rejoint TeamWork en 2010 pour développer l’activité technologique du groupe. Depuis 2011, il pilote donc WIZE by TeamWork, une plateforme intégrée qui accompagne gérants indépendants, family offices et intermédiaires financiers dans leurs besoins quotidiens – de la conformité et la réglementation au portfolio management et au reporting client. Cédric est diplômé de l’Ecole supérieure d’informatique de gestion à Genève.
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L’Institut Supérieur de Formation Bancaire et SPHERE, The Swiss Financial Arena, se sont associés pour développer un programme de formation inédit, spécifiquement conçu pour les gestionnaires de fortune indépendants.
Avec ce partenariat, ISFB et SPHERE entendent installer durablement un cursus structuré, reconnu et adapté aux besoins spécifiques des GFI, contribuant ainsi à la professionnalisation et à la compétitivité du secteur. Ce programme, intitulé «Programme GFI ISFB x SPHERE», leur proposera à partir de novembre des modules courts, ciblés et directement applicables à leur quotidien.
Une logique de complémentarité
L’ISFB, centre de compétences réputé pour la formation continue dans le domaine bancaire et financier en Suisse romande, apporte au partenariat son expertise pédagogique, son réseau de formateurs issus du terrain et la qualité certifiée de ses programmes. SPHERE, plateforme média et événementielle au service de la place financière suisse, met en œuvre dans cette initiative sa capacité unique à mobiliser et fédérer sa communauté de gérants indépendants à travers ses publications, ses canaux digitaux et ses événements phares, notamment les EAM Days.
Le Programme GFI ISFB x SPHERE se compose dans un premier temps de quatre modules de quatre heures, couvrant les thématiques clés qui structurent l’activité des GFI : droit et conformité, cybersécurité et IT, produits financiers, stratégie et développement commercial.
Une ambition commune : professionnaliser et accompagner les GFI
« Nous offrons désormais aux gérants de fortune indépendants des formations courtes, ciblées, immédiatement transposables dans leur réalité professionnelle. Ce partenariat avec SPHERE marque une nouvelle étape dans la stratégie d’expansion de l’ISFB au marché de la banque mais également de la finance au sens large en Suisse romande. », souligne Mathias Baitan, directeur général de l’ISFB.
Pour SPHERE, cette alliance prolonge son engagement de longue date auprès des gérants indépendants. « Nous sommes ravis d’avancer ensemble avec l’ISFB sur le thème fondamental de la formation. La grande qualité de ses programmes dans le domaine bancaire, devenus aujourd’hui des références, en fait un partenaire incontournable. Notre ambition est de mettre ce savoir-faire au service des gérants de fortune indépendants, que nous accompagnons depuis bientôt dix ans dans l’évolution de leur métier à travers nos événements et nos publications. Avec le Programme GFI ISFB x SPHERE, nous leur apportons une solution aboutie, posant les bases pour de futurs standards, à un moment où la formation continue est devenue un levier essentiel de leur développement », soulignent Souad Dous et Jérôme Sicard, les fondateurs de SPHERE.
Lancement officiel à l’automne 2025
Le programme sera présenté officiellement lors des EAM Days de Genève, le 7 octobre 2025, avec un premier module pilote prévu en novembre.
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Les gérants indépendants doivent aujourd’hui composer avec un environnement plus complexe que jamais. Pour accompagner cette évolution, SPHERE et l’ISFB lancent à leur intention un programme inédit de formation continue, conçu pour les aider à monter en gamme. Souad Dous, revient sur les raisons qui ont motivé ce partenariat et sur les ambitions qui l’accompagnent.
Par Jérôme Sicard
Pourquoi ce partenariat entre SPHERE et l’ISFB ?
Parce que nous partageons un même constat et une même ambition. Les gérants de fortune indépendants ont aujourd’hui besoin d’une offre de formation continue structurée, de haut niveau, et pensée spécifiquement pour eux. En unissant nos forces, nous avons l’opportunité de créer un cursus sur mesure, estampillé ISFB–SPHERE, qui fasse autorité et qui s’impose comme une véritable référence dans le secteur. L’ISFB apporte son expertise académique et sa capacité de conception pédagogique. De son côté, SPHERE met à disposition sa communauté, sa plateforme média et événementielle, ainsi que son rôle d’animateur au sein de l’écosystème GFI. Ensemble, nous pouvons installer ce programme dans la durée et répondre à un besoin essentiel de professionnalisation.
Pourquoi se lancer plus spécifiquement avec SPHERE dans la formation continue ?
Depuis près de dix ans, SPHERE fédère les gérants indépendants à travers son magazine, sa plateforme digitale, ses newsletters, ses réseaux sociaux et surtout ses événements phares comme les EAM Days. Nous avons construit une relation de confiance avec eux et nous comprenons bien leurs besoins. Nous sommes totalement à leur écoute. Or, leurs métiers évoluent vite, sous l’effet de la réglementation, de la technologie et des attentes des clients. La formation continue est donc un prolongement naturel du rôle d’animateur que nous remplissons dans cette communauté. Nous voulons leur apporter des solutions concrètes, en prise directe avec leur réalité professionnelle, et c’est ce à quoi nous nous employons avec l’ISFB.
Quelles raisons vous ont donné envie de travailler avec l’ISFB ?
L’ISFB nous a semblé le partenaire le plus évident. C’est une institution de référence en Suisse romande, avec quarante ans d’expérience dans la formation continue pour le secteur bancaire. Ils ont acquis avec le temps une formidable légitimité. Ce qui nous a convaincus en plus, c’est la capacité de l’ISFB à concevoir des modules courts, concrets et utilisables au quotidien, son réseau de formateurs professionnels très expérimentés, et son expertise avérée dans des domaines aussi sensibles que le droit, la conformité et la gestion des risques. La complémentarité est évidente : SPHERE mobilise une communauté qualifiée et engagée, l’ISFB garantit la qualité pédagogique du programme.
Quels bénéfices concrets les gérants indépendants peuvent-ils attendre de ce programme ?
Ils disposeront d’un accès exclusif à un cursus qui leur est entièrement dédié. Les premiers modules couvriront des thématiques essentielles à leur activité : droit et conformité, cybersécurité et IT, produits financiers, stratégie et développement commercial. L’approche est volontairement courte – des sessions de quatre heures – et directement applicable au quotidien. À terme, notre objectif est que ce programme devienne une « marque réflexe » pour tous les gérants indépendants en Suisse romande.
Quels développements envisagez-vous à moyen terme ?
Nous allons donc lancer un premier module pilote en novembre. Mais ce n’est qu’un point de départ. Nous avons l’ambition d’élargir progressivement l’offre avec de nouveaux modules, et pourquoi pas, d’étendre ce programme à d’autres régions de Suisse. L’idée est de poser les bases d’un cursus de référence, durable et évolutif, qui accompagne les gérants indépendants tout au long de leur parcours professionnel et renforce la compétitivité de ce segment au cœur de la place financière suisse.
Souad Dous
SPHERE
Co-fondatrice de SPHERE, Souad Dous est une spécialiste des relations avec les investisseurs professionnels sur le marché suisse. Elle a créé et organisé de nombreux évènements financiers pour les plus grands acteurs de la place. Souad Dous a près de vingt ans d’expérience dans les domaines de la communication. Avant de s’établir à Genève, elle a travaillé, entre autres, pour les groupes Carat et Publicis.
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