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L’ISFB célèbre ses lauréats et l’excellence de la formation continue

La Soirée de l’ISFB, qui s’est tenue début novembre à Genève, a réuni les lauréats 2025 des certificats ISFB, les représentants des banques membres, les chargés de cours et partenaires de l’Institut, ainsi que de nombreuses personnalités du secteur financier romand.

A cette occasion, Madame la Conseillère d’État Anne Hiltpold, en charge du Département de l’instruction publique, de la formation et de la jeunesse, a tenu à saluer l’engagement de l’Institut en faveur du développement des compétences et de l’employabilité dans le secteur bancaire et financier à l’échelle du canton.

Ce rendez-vous a également marqué une étape importante pour l’Institut. Mathias Baitan, son directeur général, en a profité pour annoncer la création de l’Observatoire ISFB des compétences bancaires et financières. Il s’agit là d’un dispositif inédit en Suisse romande, qui a pour vocation d’anticiper les mutations des métiers et accompagner la transformation des compétences dans le secteur Banque & Finance.

Les banques à l’initiative de ce dispositif sont la Banque Cantonale de Genève, la banque Pictet, la banque Lombard Odier, la banque Mirabaud, la banque Bordier, ainsi que la banque Indosuez Wealth Management (Suisse).

Les lauréats à l’honneur

Moment fort de la soirée, la mise à l’honneur des lauréats des deux derniers semestres a permis de célébrer leur réussite et leur engagement dans leur parcours de formation. À cette occasion, le Prix Partenaire Gold a été remis par Damien Repond, de BDO, à Joël Pastre, de PwC. Ce Prix distingue l’étudiant ayant obtenu la meilleure moyenne au Certificat ISFB Compliance Officer. 

Les lauréats à l’honneur

Moment fort de la soirée, la mise à l’honneur des lauréats des deux derniers semestres a permis de célébrer leur réussite et leur engagement dans leur parcours de formation. À cette occasion, le Prix Partenaire Gold a été remis par Damien Repond, de BDO, à Joël Pastre, de PwC. Ce Prix distingue l’étudiant ayant obtenu la meilleure moyenne au Certificat ISFB Compliance Officer.

Une conférence inédite sur le lien entre émotions, décisions et IA

Proposée dans le cours de la Soirée, la conférence « Émotions, prise de décisions et intelligence artificielle », animée par le Professeur David Sander et le Docteur Marcello Mortillaro du Centre interfacultaire en sciences affectives de l’Université de Genève, a rencontré un vif succès. Ensemble, les deux chercheurs ont proposé un éclairage scientifique et résolument prospectif sur les liens subtils qui unissent nos émotions, nos choix et les technologies d’intelligence artificielle.
Un moment fort, apprécié par les quelque 170 participantes et participants, qui ont pu prendre du recul sur leurs pratiques, questionner leurs repères et nourrir leur réflexion face à un monde en transformation rapide.

Valoriser l’excellence et la formation continue

La soirée s’est poursuivie avec la remise du Prix Membre ISFB 2025, qui récompense chaque année un établissement s’étant particulièrement illustré par son engagement en faveur de la formation et du développement des compétences de ses collaboratrices et collaborateurs. Cette année, cette récompense a été remise à la banque UBP – Union Bancaire Privée. Isabel Gayo, Head of Learning & Development – HRBP, est venue recevoir le prix au nom de l’UBP. Elle en a profité pour rappeler l’importance que la banque accorde au développement des compétences de ses collaboratrices et collaborateurs.

Dans une ambiance conviviale et festive, les échanges se sont prolongés autour d’un cocktail dînatoire, marquant la fin d’une soirée placée sous le signe de l’excellence, de l’innovation et du partage.

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    • Thomas Tietz
    • CEO
    • Groupe Corum

    « Nous participons activement à la vague de consolidation dans le secteur des GFI »

    Longtemps fragmenté, le secteur des GFI voit sa transformation s’accélérer, chaque jour un peu plus.  Taille critique, exigences réglementaires, investissements technologiques et succession deviennent des enjeux centraux. Dans cet entretien, Thomas Tietz explique la façon dont Corum s’est organisé pour y répondre et le rôle actif que le groupe entend dans la recomposition de ce marché.

    Par Jérôme Sicard

    Quels sont vos principaux leviers de croissance pour les années à venir ?
    Notre croissance repose sur plusieurs piliers : une forte satisfaction client, des collaborateurs bien formés, très motivés, une plateforme IT robuste, une culture d’entreprise forte et une communication interne qui fédère. Au cours des cinq dernières années, nous avons investi massivement dans tous ces domaines. En raison de notre structure actionnariale et de notre gouvernance, nous n’avons jamais privilégié les profits à court terme. Chaque franc suisse a été réinvesti pour que l’organisation puisse monter en puissance progressivement.

    Aujourd’hui, notre croissance est portée par trois moteurs. D’abord, nous servons nos clients existants avec un haut niveau d’exigence, en nous adaptant en permanence aux évolutions des marchés, aux événements géopolitiques et aux sanctions. Ensuite, nous travaillons sur l’acquisition de nouveaux clients au travers de notre réseau et de l’intégration de nouveaux relationship managers. Enfin, nous participons activement à la vague de consolidation qui anime le secteur des gérants de fortune indépendants en Suisse et en Allemagne — notamment via l’acquisition de gérants de petite ou de grande taille dans le cadre de solutions successorales.

    Comment décririez-vous votre stratégie de développement ?
    Très agressive. Au cours des quatre dernières années, nous avons enregistré un taux de croissance annuel moyen de 25 %.

    Quels investissements sont nécessaires pour continuer à ce rythme ?
    Nos investissements se concentrent principalement sur l’IT et le staff. Sur le plan technologique, tous les collaborateurs — internes comme externes — travaillent sur une plateforme IT unifiée, qu’ils soient basés à Zurich ou à l’extérieur. Nos filiales opèrent sur le même système, ce qui nous permet d’exploiter l’effet d’échelle du groupe Corum, son pouvoir d’achat et ses standards en termes de qualité. En 2025, nous avons mené à bien une migration majeure. En 2025, nous avons conduit une refonte complète de notre environnement IT, en remplaçant un dispositif hétérogène — gestion de portefeuille, Excel et Outlook — par une plateforme de processus intégrée couvrant le PMS, le Legal & Compliance et le CRM, et structurée autour de flux pleinement unifiés.

    Sur le plan humain, nos clients et nos collaborateurs constituent nos actifs les plus précieux. Le niveau d’excellence que nous visons ne peut être atteint qu’avec des personnes hautement motivées. La mise en œuvre de la nouvelle plateforme PMS en est un bon exemple. Des collègues de différents départements y ont travaillé pendant près d’un an tout en continuant à utiliser les anciens systèmes, ce qui a souvent entraîné des charges de travail doublées, voire triplées. Ce sont ces personnes-là que nous soutenons, et ce type de talents que nous souhaitons attirer. Nous avons également choisi de devenir une entreprise formatrice en intégrant des apprentis dans notre activité quotidienne — une étape stratégique pour identifier et fidéliser les jeunes talents.

    Que proposez-vous aux gérants qui décident de rejoindre votre plateforme ?
    Nous leur offrons un cadre professionnel structuré, leur permettant d’exercer leur activité dans des conditions optimales. Deux profils nous rejoignent généralement. Des conseillers issus des banques qui souhaitent passer à la gestion de fortune indépendante et recherchent une infrastructure pour servir leurs clients de manière globale. Et d’anciens gérants indépendants qui ont renoncé à leur licence FINMA ou BaFin en raison de la charge réglementaire croissante ou parce qu’ils approchent de l’âge de la retraite.

    Ces deux groupes recherchent un environnement stable sur le long terme — pour eux-mêmes comme pour leurs clients. Certains souhaitent reconstruire leur base de clientèle, d’autres continuer à servir leurs clients sous une structure plus solide, et d’autres encore préparer leur succession en transférant progressivement leurs clients à de plus jeunes relationship manager. Corum met donc à leur disposition des spécialistes Legal & Compliance hautement qualifiés, un Investment Office expérimenté, une architecture IT moderne, et des relations avec plus de cinquante banques dans le monde. Nous leur donnons également accès au marché européen via notre entité munichoise agréée par la BaFin, ainsi qu’à une équipe dirigeante qui a une longue expérience dans le management de sociétés de gestion en Suisse.

    Quels sont, selon vous, les principaux facteurs de succès de Corum ?
    La continuité, la flexibilité, une infrastructure moderne, un modèle d’affaires tourné vers l’avenir, une culture familiale et partenariale, ainsi qu’une vaste expérience des marchés internationaux.

    Quels arguments résonnent le plus auprès des gérants lorsque vous présentez la proposition de valeur de Corum ?
    Au-delà des éléments déjà évoqués, les gérants apprécient l’étendue de nos fonctions de support en interne — en particulier le Legal & Compliance et le Back Office —, un modèle de rémunération attractif, ainsi que la liberté entrepreneuriale associée à la responsabilité du P&L.

    Comment fonctionnent au quotidien les tandems gérant–analyste ?
    La collaboration s’appuie sur un cadre de processus clairement défini. Nous organisons une conférence d’investissement trimestrielle avec le professeur Josef Marbacher incluant une analyse des marchés. Nous avons un comité d’investissement mensuel composé de quatre experts, et une conférence téléphonique d’investissement hebdomadaire, chaque lundi, qui réunissant tous relationship managers et portfolio managers. L’Investment Office met en œuvre les stratégies et soutient les demandes quotidiennes, tandis que des réunions ad hoc sont convoquées lors d’événements exceptionnel. Cette structure garantit que chaque relationship manager peut accéder de manière proactive à toutes les informations pertinentes.

    Quels profils d’acquisition ciblez-vous en priorité ?
    Nous ciblons deux catégories d’acteurs. D’une part, des banquiers expérimentés souhaitant rejoindre un gérant de fortune indépendant. D’autre part, des gérants de petite à moyenne taille à la recherche de solutions pour leur succession, qu’il s’agisse d’un modèle en tandem, d’un transfert progressif de la clientèle ou d’une préparation à la retraite.

    Comment évaluez-vous l’état actuel du secteur de la gestion de fortune indépendante?
    À fin novembre, la Suisse comptait 1’347 gérants de fortune agréés par la FINMA — un chiffre en recul. Le pic est désormais derrière nous. La structure du secteur l’explique. environ 80 % des entreprises sont très petites — elles emploient de une à cinq personnes — et près de 80 % de leurs dirigeants ont entre 60 et 75 ans.

    Les vagues de consolidation que j’avais anticipées — la deuxième et la troisième — se superposent désormais. La phase d’octroi des licences n’a pas entraîné de consolidation réelle, puisque la quasi-totalité des acteurs ont obtenu une autorisation. La deuxième vague correspond à une prise de conscience progressive : obtenir une licence implique aussi de la conserver. Après deux années d’activité et deux audits FINMA, la réalité des contraintes réglementaires et des coûts s’est imposée, réduisant l’attrait du modèle indépendant. La troisième vague est d’ordre démographique : de nombreux gérants arrivent à l’âge de la retraite. Dans ce contexte, les fusions, cessations d’activité, acquisitions et développements de plateformes s’accélèrent nettement.

    Thomas Tietz
    Groupe Corum

    Thomas Tietz est le CEO du groupe Corum depuis avril 2018. Il évolue depuis plus de vingt ans dans le secteur des logiciels et des services IT liés à la banque et à la gestion d’actifs en Suisse, au Liechtenstein et en Allemagne. Il a créé, développé et dirigé avec succès plusieurs entreprises sur ces marchés. Avant de rejoindre Corum, il a notamment occupé les fonctions de directeur général chez VWD Group Switzerland et de CEO Avaloq Sourcing (Europe). Il siège également aux conseils d’administration de plusieurs sociétés dans le secteur des services financiers, où il met son expertise au service de leur développement stratégique.

     

     

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    «Il faut devenir le sparring partner des GFI dans plusieurs domaines. »

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    • Antoine Blouin
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    • Banque Heritage

    «Il faut devenir le sparring partner des GFI dans plusieurs domaines. »

    Dans un secteur qui se professionnalise de plus en plus vite, avec des GFI tenus de clarifier leur proposition de valeur, la banque Heritage mise sur l’exécution, la proximité et la capacité à construire des solutions sur mesure. Pour Antoine Blouin, il s’agit surtout de pouvoir accompagner les gérants au plus près dans l’évolution de leurs modèles.

    Par Jérôme Sicard

    Quelle est la stratégie de la banque Heritage pour les services qu’elle destine aux gérants indépendants ?

    Les gérants indépendants représentent un axe stratégique très important pour la banque. Cela tient pour beaucoup à l’ADN de la maison qui était un family office à l’origine, avant d’obtenir sa licence bancaire en 2004. Au quotidien, notre stratégie repose sur trois piliers : flexibilité, proximité et qualité d’exécution. Notre ambition est d’occuper l’espace laissé vacant par les grandes banques, en raison de processus devenus trop complexes ou d’une orientation davantage centrée sur leurs propres produits.

    Pour les gérants, Heritage veut apparaître comme la banque qui exécute au mieux, qui répond vite, qui les aide à trouver des solutions pour régler les problèmes qu’ils rencontrent au quotidien avec leurs propres clients. Sur ce que la banque propose, nous avons un objectif clair, celui d’être très efficace, en cohérence avec sa taille et notre profil de banque-boutique, dans un esprit entrepreneurial qui correspond bien à celui des gérants.

    De manière plus générale, comment voyez-vous évoluer les services que les banques dépositaires proposent à leurs GFI ?

    Les services aux GFI ont surtout évolué avec le durcissement réglementaire et la nécessité, pour eux, de se différencier sur le terrain de l’investissement. Dans ce contexte, les banques dépositaires ne peuvent plus se contenter d’exécuter des ordres. Pour les établissements qui veulent fonder de vraies relations avec les GFI, il faut accepter de devenir leur sparring partner dans plusieurs domaines. Comme celui de la compliance, où les gérants valorisent la qualité de l’onboarding et la capacité de la banque à traiter les sujets FINMA de manière pragmatique. Sur le plan des investissements, il vaut mieux chercher à développer ensemble des solutions, comme les AMC, à partir de leurs besoins, et non plus à partir d’un catalogue préexistant.

    En quoi les besoins des gérants indépendants ont-ils le plus évolué ces dernières années ?

    Les clients finaux demandent dans l’ensemble davantage de diversification, avec des allocations substantielles dans les classes alternatives. Les schémas classiques de décorrélation entre actions et obligations ont montré leurs limites, avec des périodes où les obligations ont parfois davantage corrigé que les actions, pénalisant les portefeuilles les plus défensifs.

    Les gérants indépendants doivent donc se positionner mieux sur les hedge funds, l’or, l’immobilier, les marchés privés, et même, dans certains cas, les cryptoactifs sous l’impulsion des nouvelles générations. Sur ce terrain, ils ont un avantage face aux grandes banques, en l’absence de contraintes de benchmarks et de portefeuilles modèles. Un GFI peut, s’il le juge pertinent, consacrer 20 % ou plus de son allocation au private equity ou à la dette privée. Cette liberté d’allocation, lorsqu’elle est bien utilisée, est un vrai différenciateur en termes d’expérience client et de performance ajustée du risque.

    Où placez-vous aujourd’hui vos priorités ?

    Nous voulons nous renforcer sur nos points forts : proximité, expertise et qualité d’exécution. Cela passe par une exigence accrue sur toute la chaîne opérationnelle : rapidité de traitement des opérations, capacité à absorber des volumes importants d’ordres, maitrise de produits parfois complexes, et production de reportings toujours actualisés et parfaitement alignés à la réalité des portefeuilles. Nous veillons à ne pas nous disperser et nous concentrons nos efforts sur les domaines où nous apportons une réelle valeur pour les gérants.

    Quels services faut-il pouvoir proposer à de grandes sociétés de gestion dont la taille dépasse facilement les 3 à 5 milliards de francs ?

    Les grandes sociétés de gestion de cette taille fonctionnent avec une organisation, des processus et des attentes proches de petites banques. Leurs besoins ne sont pas fondamentalement différents par rapport à de plus petites structures, mais ils sont certainement plus aigus.

    Sur le plan de l’exécution, il s’agit donc de leur offrir des plateformes performantes, rapides et parfaitement intégrables à leurs systèmes : accès direct à la salle des marchés, solutions de type e-banking avancé, sans oublier les connexions via FIX ou API. Sans ce type de dispositif, on se disqualifie d’emblée.

    Sur le plan des investissements, nous avons des gérants qui s’intéressent au private equity sous différentes formes – deals en direct, club deals… –  et à un sourcing d’idées aligné sur leur propre stratégie. La valeur ajoutée d’une banque-boutique comme Banque Heritage réside dès lors dans sa capacité à bien connaître ses clients, à comprendre leurs zones d’intérêt et à les connecter entre eux lorsque des opportunités communes se présentent.

    Quelles opportunités les plus fortes identifiez-vous aujourd’hui pour Banque Heritage sur le marché des gérants externes, en Suisse et à l’étranger ?

    L’opportunité majeure réside dans un mouvement de fond qui pousse des talents et des actifs hors des grandes banques vers des structures plus entrepreneuriales : gérants indépendants, family offices, banques familiales. De nombreux banquiers privés seniors quittent de grands groupes pour lancer leur structure ou rejoindre des sociétés de taille déjà significative, avec plusieurs milliards sous gestion.Dans ce contexte, un gérant externe bien structuré, correctement licencié, avec une gouvernance solide, se pose en peu en “meilleur des deux mondes”. Il dispose d’un cadre institutionnel rassurant pour les clients, tout en gardant la flexibilité d’une organisation légère. Pour Banque Heritage, qui partage cette culture entrepreneuriale, il y a un énorme potentiel à exploiter, d’autant que sa notoriété sur ce segment reste encore en deçà de ce qu’elle pourrait être réellement.

    Quels sont aujourd’hui les principaux leviers de croissance de ces GFI ?

    Pour croître, les gérants indépendants vont devoir clarifier leur positionnement et choisir leurs batailles. Le marché va devenir plus concurrentiel et se structurer autour de deux pôles : d’un côté, de très grands acteurs avec une large gamme de solutions et de services capables de capter d’importantes parts de marché auprès des clients des banques traditionnelles ; de l’autre, des boutiques spécialisées, très pointues sur un type de clientèle ou une classe d’actifs. Pour réussir, ces derniers devront formuler une proposition de valeur claire, lisible, plutôt que de se laisser tenter par l’approche généraliste d’une grande banque.

    Comment imaginez-vous le secteur des GFI en Suisse à horizon 2030 ?

    D’ici 2030, le nombre de GFI en Suisse devrait diminuer sensiblement, probablement en dessous de la barre des 1 000 entités, sous l’effet combiné de la consolidation, des départs à la retraite et des exigences réglementaires. Le marché sera toutefois loin d’être déserté : il sera dominé par quelques grands gérants indépendants et par des boutiques très spécialisées, notamment dans l’univers des multi family offices.

    Sur ce segment, celui des multi family offices, nous assisterons vraisemblablement à une forme de tri. Beaucoup se revendiquent déjà “MFO”, mais ceux qui offriront de véritables services à 360° — gouvernance familiale, transmission, structuration patrimoniale, accompagnement de la Next Gen, ou wealth planning — seront les seuls à pouvoir s’imposer durablement. Ces structures ne pourront pas multiplier les relations : la profondeur du service impose un nombre de clients limité, proche de l’esprit d’un single family office, dans une version mutualisée.

    Antoine Blouin

    Banque Heritage

    Antoine Blouin a rejoint Banque Heritage en juin 2025 au poste de Head of External Asset Managers. Basé à Genève, il est en charge du développement stratégique de l’offre dédiée aux gérants indépendants, en coordination avec les équipes de Genève et de Zurich. Antoine compte plus de vingt-cinq ans d’expérience dans le secteur bancaire.  Après des débuts à la Banque du Louvre, il a rejoint HSBC Private Bank à Genève, puis Société Générale Private Banking Suisse, où il a occupé notamment les fonctions de Chief Investment Officer et pris sous sa direction la succursale de Zurich. Antoine Blouin est titulaire d’un Master en Économie-Finance de l’Université de Rennes et diplômé de l’Institut des Techniques de Marchés à Paris.

     

     

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    L’Intégrale

      • Cathy Hepworth
      • Responsable de la dette des marchés émergents
      • PGIM

    « Les nouvelles dynamiques du commerce mondial soutiennent les marchés émergents. »

    Malgré les incertitudes globales, la dette émergente continue de jouer un rôle clé dans la performance obligataire. Tandis que la faiblesse du dollar et la décrue de l’inflation assouplissent les conditions financières, la combinaison d’une croissance stable, d’une balance des paiements robuste et d’un portage attractif laisse penser qu’elle devrait continuer à surperformer.

    Par Jérôme Sicard

    Comment décririez-vous aujourd’hui le couple risque/rendement des obligations des marchés développés et émergents ?

    Les marchés émergents demeurent l’une des rares zones à offrir un potentiel de croissance solide à moyen terme. L’affaiblissement du dollar et la baisse de l’inflation devraient continuer d’alléger les conditions financières, tandis que la vigueur des balances des paiements et une série de réformes positives soutiennent une croissance autour des 4 %, qui soulignent bien leur résilience.
    La qualité de cette croissance s’améliore également. Elle dépend moins du crédit et davantage des exportations comme de l’investissement. Parallèlement, le renforcement des institutions contribue à accroître la confiance des investisseurs.

    L’ensemble formé par des ancrages macroéconomiques plus crédibles, des amortisseurs externes plus solides et de meilleures structures d’endettement plaide pour une plus grande résilience des émergents. Les agences de notation ont d’ailleurs récompensé ce momentum par plusieurs relèvements ces dernières années, tandis que les dégradations sont restées marginales.
    Ce contexte de croissance favorable soutient les rendements globaux du segment. L’écart significatif de croissance entre pays développés et émergents devrait d’ailleurs continuer de jouer en faveur d’une surperformance de la dette émergente.

    En termes de liquidité, quelles sont les principales différences entre dettes souveraines et dettes d’entreprises dans les marchés émergents ?

    Dans l’ensemble, au sein des marchés émergents, les fondamentaux des entreprises restent solides. Leur capacité de remboursement s’est renforcée grâce aux rachats opportunistes de dette, à l’allongement des maturités et à l’ouverture accrue des marchés financiers locaux, qui offrent désormais davantage de possibilités de refinancement.
    La vigueur des devises locales facilite également le service de la dette en devise, ce qui contribue à stabiliser la situation du segment corporate, malgré la pression exercée sur les marges opérationnelles.

    Les dettes souveraines bénéficient quant à elles de balances des paiements robustes et d’ancrages macroéconomiques crédibles, ce qui leur confère une liquidité globalement plus stable.
    Les obligations d’entreprises sont en revanche plus sensibles aux conditions de marché, aux flux de capitaux globaux et aux risques propres à chaque secteur. Le marché secondaire, notamment pour les signatures qui ne sont pas investment grade, reste également moins profond. Ainsi, lorsque des nouvelles négatives surviennent, leur impact sur les prix est souvent amplifié, au-delà de ce que les fondamentaux pourraient suggérer.

    Comment le risque politique influence-t-il aujourd’hui les spreads de crédit des marchés émergents ?

    Les dynamiques politiques jouent un rôle déterminant dans l’évolution des spreads. Les calendriers électoraux en Argentine, au Brésil ou en Colombie montrent bien comment certains événements peuvent générer des épisodes de stres, mais aussi des opportunités. Les investisseurs doivent les intégrer pour évaluer correctement les risques.

    En parallèle, le contexte macroéconomique actuel – croissance stable et début du cycle de baisse des taux de la Fed – contribue à une réduction progressive des spreads.
    Les marchés restent toutefois prudents, notamment en raison de l’incertitude politique aux États-Unis. Si l’environnement global demeure stable, les spreads devraient évoluer dans une fourchette contenue, avec des ajustements sélectifs face aux risques politiques.

    Comment le renforcement du dollar a-t-il affecté les coûts d’emprunt des émetteurs émergents ?

    La Fed a repris son cycle de baisse des taux pour contrer un affaiblissement du marché du travail, ce qui devrait limiter tout rebond durable du dollar. Les forces qui maintenaient la devise américaine en position dominante s’atténuent, et les incertitudes politiques aux États-Unis pèsent également sur le billet vert.

    Pour les émetteurs émergents, c’est un environnement favorable dans la mesure où un dollar stable, voire plus faible, facilite le service de la dette en devises et contribue à réduire les coûts d’emprunt.
    La vigueur des monnaies locales améliore également la capacité des entreprises à honorer leurs engagements. Tant que les États-Unis évitent une récession et que la Fed poursuit les baisses de taux, les coûts d’emprunt des émetteurs émergents devraient rester contenus et orientés à la baisse.

    Quelles régions offrent aujourd’hui les opportunités les plus attractives en matière de crédit émergent ?

    Les devises des marchés émergents ont affiché une bonne tenue récemment, et l’Amérique latine s’est particulièrement distinguée. Dans un contexte mondial de recherche de rendement, les devises émergentes à fort portage – notamment celles sensibles aux matières premières – ont obtenu les plus grands bénéfices.
    Les nouvelles dynamiques du commerce mondial, marquées par une désescalade des politiques tarifaires aux États-Unis et par des accords commerciaux réduisant les droits de douane effectifs, ont également soutenu plusieurs économies émergentes.
    De nombreux pays ont su tirer parti de leurs ressources naturelles, de leur position géopolitique ou des évolutions des chaînes d’approvisionnement. C’est le cas notamment du Mexique, de l’Argentine, du Brésil et de la Colombie, dans différents segments émergents.

    Les obligations en devise locale des marchés émergents deviennent-elles une option plus attractive ?

    Oui, clairement. Les taux locaux ont légèrement reculé ces derniers mois, notamment au Brésil et au Chili. Dans le même temps, nous anticipons une poursuite de la dépréciation du dollar à moyen terme, surtout si la Fed doit réduire davantage ses taux face à un marché du travail affaibli. Cette combinaison – baisse des taux locaux, stabilité macroéconomique et affaiblissement du dollar – crée un environnement très favorable pour la dette en devise locale.
    Les investisseurs peuvent bénéficier d’un portage élevé, auquel peuvent s’ajouter des gains de change. Globalement, le contexte reste positif pour une exposition sélective aux devises émergentes et aux obligations locales, à condition d’examiner les fondamentaux et les valorisations relatives avec soin.

    Cathy Hepworth

    PGIM

    Cathy Hepworth occupe les fonctions de Managing Director chez PGIM Fixed Income, où elle est responsable de la dette pour mes marchés émergents. Pour PGIM, elle a cofondé en 1995 la plateforme de gestion qui se charge plus particulièrement de ce segment.
    Auparavant, elle était analyste au sein du Capital Management Group de PGIM, travaillant sur les secteurs souverains, financiers et corporates. Avant de rejoindre la société en 1989, elle a occupé des postes d’analyste chez Bankers Trust, Merrill Lynch et Golembe Associates. Cathy Hepworth est diplômée de la School of Foreign Service de l’Université de Georgetown et détient la certification Chartered Financial Analyst.

     

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      Jema est née d’un constat simple : les collectionneurs, family offices ou assureurs, travaillent encore trop souvent avec des outils fragmentés, des bases de données éparses et des documents dispersés. Cette fragmentation entraîne des écarts de valeur, des risques de sous-assurance et une perte de visibilité sur le patrimoine. Avec plus de quinze ans d’expérience à la croisée de l’assurance et du marché de l’art, j’ai voulu proposer une vision unifiée, fiable et sécurisée du patrimoine d’exception. Et j’ai donc eu l’idée d’une application digitale intuitive qui offre, à tout moment et en un seul regard, une vision claire et actualisée de l’ensemble des actifs physiques.

      Pourquoi la digitalisation du patrimoine – notamment des luxury assets – vous semble devenue indispensable aujourd’hui ?

      La digitalisation n’est plus une option. Elle répond à l’évolution du marché et des usages. 51 % des collectionneurs achètent désormais leurs œuvres en ligne, et les risques augmentent : vols, pertes d’informations, mauvaises déclarations, documentation incomplète.

      Les family offices recherchent des données fiables, consolidées et mises à jour pour la gestion et la transmission de leurs biens. 73 % d’entre eux placent d’ailleurs le transfert de patrimoine au cœur de leur stratégie. Dans ce contexte, un outil digital devient essentiel.

      Qu’englobez-vous dans ces actifs d’exception ?

      Nous englobons l’ensemble des luxury assets, à savoir l’art, la joaillerie, l’horlogerie, les voitures de collection, les vins, l’immobilier de prestige, les yachts, l’aviation privée et les objets de collection. Nous voulions pouvoir travailler sur la diversité des patrimoines contemporains, souvent dispersés entre plusieurs lieux et pays.

      En quoi cette centralisation des informations peut-elle changer la façon dont les wealth managers accompagnent leurs clients ?

      C’est un véritable avantage stratégique. Les wealth managers disposent d’une information fiable, complète et à jour, qui élimine les incertitudes liées aux déclarations, aux évaluations ou aux inventaires partiels. Ils gagnent en efficacité sur le suivi patrimonial, la conformité, la coordination avec les assureurs et peuvent se concentrer sur le conseil, leur cœur de valeur. Le fait de pouvoir tout centraliser fluidifie aussi la collaboration entre conseillers, héritiers et experts grâce à une interface multi-accès dédiée.

      Quels principaux bénéfices leurs clients peuvent-ils en espérer ?

      Ils bénéficient d’une vision complète et dynamique de leur patrimoine, avec une cartographie précise et des valeurs actualisées en temps réel. Toute la documentation clé – factures, certificats, polices d’assurance, expertises etc.- est centralisée dans un espace digital sécurisé, accessible à tout moment.

      La couverture d’assurance peut être optimisée grâce à nos experts en interne, réduisant les risques liés à une sous- ou sur-assurance. Des rapports structurés permettent de mieux planifier la gestion patrimoniale, de faciliter les audits ou de préparer la transmission. Et tout cela s’inscrit dans une expérience fluide, élégante et hautement sécurisée, pensée pour répondre aux attentes des nouvelles générations. 

      Les fonctionnalités de Jema facilitent l’optimisation des contrats d’assurance et de conservation préventive. Pourquoi ces services sont-ils particulièrement importants?

      Parce que les luxury assets sont des actifs vivants. Ils évoluent, voyagent, se dégradent ou prennent de la valeur. Une mauvaise rotation d’œuvre, un certificat égaré ou une valeur obsolète peuvent entraîner un sinistre non couvert ou une perte significative.

      Avec JEMA, il est possible d’assurer la mise à jour continue des valeurs, l’envoi d’alertes ainsi que des conseils de conservation préventive grâce à notre expertise en interne. Nous prenons aussi en charge la consolidation des contrats d’assurance pour en analyser les conditions, et garantir à chaque actif la meilleure protection au meilleur coût. Ces fonctionnalités sont aujourd’hui indispensables pour sécuriser un patrimoine souvent complexe, mobile et international.

      Comment garantissez-vous la sécurité des données patrimoniales, un sujet particulièrement sensible pour les gérants et leurs clients ? 

      La sécurité est l’un de nos piliers fondateurs. Parce qu’un patrimoine d’exception mérite une protection irréprochable, nous appliquons les plus hauts standards suisses de cybersécurité et de confidentialité à l’horizon 2026.

      Notre infrastructure repose sur un hébergement 100 % suisse via un cloud souverain, conforme aux normes ISO 27001, au RGPD et à la LPD. Elle intègre un chiffrement avancé, une double authentification, ainsi qu’un système de journalisation complète. L’architecture est conçue pour assurer une interopérabilité optimale, sans jamais compromettre la confidentialité des données. Nous avons choisi la Suisse pour offrir le niveau de protection le plus élevé à nos utilisateurs.

      Comment voulez-vous faire évoluer Jema au cours des prochaines années ? 

      Nous allons évoluer sur deux axes clés. D’abord, nous voulons renforcer sur la plateforme les fonctionnalités d’analyse, de reporting consolidé et les outils destinés aux family offices, assureurs ainsqi qu’aux banques privées. Ensuite, Une l’expérience doit êre toujours plus personnalisée. Nous allons vais développer des services sur mesure – catalogues, expertises, insights etc. – destinés aux collectionneurs, aux dynasties familiales ou aux conseillers à forte exigence. Mon ambition est claire : je veux faire de Jema la référence mondiale dans la gestion digitale des patrimoines d’exception.

      Fanny Eyraud

      JEMA

      Multi-entrepreneure orientée technologie, Fanny Eyraud dirige Jema, une plateforme suisse basée à Genève et dédiée à la consolidation, à la gestion et à l’assurance d’actifs physiques. Elle a accompagné pendant plus de quinze ans des clients privés, family offices et collectionneurs, période au cours de laquelle elle a fondé PSPI puis OPAL, deux projets consacrés à la consolidation et à la protection patrimoniale. Formée à l’université et spécialisée data, elle a développé son expertise à l’intersection entre assurance, technologie et gestion d’actifs.

       

       

      SOLUTIONS EAM
      Roots

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      Antoine Blouin
      Banque Heritage
      «Il faut devenir le sparring partner des GFI dans plusieurs domaines. »

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      Sphere

      The Swiss Financial Arena

      Depuis sa création en 2016, SPHERE anime la communauté des pairs de la finance suisse. Elle leur propose en français et en allemand différents espaces d’échange avec un magazine, des hors-série réservés aux Institutionnels, un site web et des évènements organisés tout au long de l’année pour aborder de nombreuses thématiques. Toutes les parties prenantes de la finance, l’un des plus importants secteurs économiques de Suisse, ont ainsi à leur disposition une plateforme où il leur est possible d’échanger, de s’informer et de progresser.