Amécédaire

Solutions d’investissement

    • Vincent Jarcsek
    • Chief Operating Officer
    • SILEX

Actively Managed Certificate: le produit caméléon

Nouveaux instruments dans le dispositif des gestionnaires de fortune, les Actively Managed Certificates permettent aux gestionnaires de fortune d’intégrer à leur offre une ligne asset management, avec une relative flexibilité.

Les AMC (Actively Managed Certificates, certificats dynamiques en français) sont des produits financiers offerts principalement en Suisse. Ces produits d’investissement structurés combinent tout à la fois certaines caractéristiques de fonds gérés activement et de produits structurés, ils font actuellement l’objet d’une forte expansion.  

Pour en expliquer l’intérêt reprenons donc leur acronyme dans l’ordre.

A … comme « Actively »

Un élément clé de l’AMC est avant tout le caractère dynamique des actifs sous-jacents qui peuvent être rebalancés facilement dans un cadre défini au préalable. Ce caractère dynamique permet aux AMC de pouvoir s’adapter aux différents évènements de marché. Ils prennent ainsi en compte le nécessaire besoin des gérants de déployer une vision évolutive du marché.

A noter toutefois que les AMC peuvent également servir à implémenter des stratégies passives peu susceptible de générer de la tracking error par rapport aux grands indices.

M … comme « Managed »

Le mot « Managed », que l’on traduirait en français par « géré », fait couler beaucoup d’encre chez les juristes dans le domaine financier. S’il est communément admis en Suisse que les AMC ne se qualifient pas comme Placements Collectif de Capitaux, il demeure notamment en zone européenne une certaine tentation de les considérer de fait comme des fonds alternatifs.

Il n’en reste pas moins que leur caractère dynamique est fondamentalement lié à l’intervention humaine. Les AMC commercialisés en Suisse relèvent majoritairement de stratégies non quantitatives et militent dans le camp de la gestion active qui s’oppose à la gestion passive et au règne des ETF, sur le marché américain notamment. Il permet ainsi au gérant d’exprimer pleinement ses propres convictions et/ou celles de ses clients.

C … comme « Certificate »

Nous revenons ici à la forme. Les AMC sont bien des certificats c’est-à-dire des titres de créance dont la formule de remboursement n’est pas monétaire mais indexée à la performance d’un ensemble d’actifs. Comme tout titre financier l’AMC présente donc un risque de défaut de l’émetteur sur l’entier de son nominal. Le porteur est ainsi un simple créancier chirographaire, c’est-à-dire non privilégié. Certains AMC prévoient en complément la constitution d’une sureté adossée aux actifs répliqués- ou des actifs équivalents.

Contrairement à un titre de capital le porteur d’AMC n’a pas de droit de vote ni plus généralement de droit de gouvernance. Il n’a pas non plus de droit à la distribution du résultat, à savoir un dividende. Certains AMC peuvent cependant intégrer des mécanismes synthétiques leur permettant de décrocher un revenu fixe ou variable.

A contrario, les fonds sont bien des actions de société, en général de SICAV et donnent ainsi directement accès à la valeur des actifs via la fameuse Valeur Liquidative – ou NAV, pour Net Asset Value.

En conclusion, les AMC sont des instruments remarquables et hybrides présentant des caractéristiques uniques qui leur permettent de s’adapter à des cas d’usage très particuliers. L’AMC peut donc adresser avec une grande pertinence une thématique d’investissement dans un portefeuille plus global ou incarner lui-même une grande partie du portefeuille lorsqu’il est utilisé à des fins de rationalisation opérationnelle.

Vincent Jarcsek

Silex

Vincent Jarcsek a rejoint SILEX en 2021 comme COO du groupe et membre de la direction. Il était préalablement responsable de la structuration et du marketing chez Exane BNPP après avoir eu la charge de la plateforme de trading électronique et lui-même été trader de produits dérivés chez Oddo BHF et Société Générale. Il est diplômé de l’école polytechnique et de l’ENSAE en France.

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    Représentation

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    • Michel Tröhler
    • Président
    • Société coopérative suisse des gestionnaires de fortune

    « La SGVV va s’impliquer de plus en plus comme association sectorielle »

    Passé par l’ASG, Michel Tröhler a créé l’été dernier la Société coopérative suisse pour les gestionnaires de fortune. Un an plus tard, alors que la SGVV compte déjà plus de cinquante membres, il entend lui donner encore plus d’élan en la positionnant davantage comme association faîtière.

    Depuis maintenant un an que la SGVV existe, comment vous êtes-vous développés ?

    La Société coopérative suisse pour les gestionnaires de fortune ne fêtera en fait on premier anniversaire qu’à la fin du mois d’août ; mais nous avons déjà eu le plaisir d’accueillir notre 50e membre en mars 2024 et nous continuons à accueillir de nouveaux coopérateurs. La coopérative a été initiée par des professionnels pour offrir un soutien efficace aux gestionnaires de fortune indépendants dans les domaines de la compliance et de la gestion des risques. Par ailleurs, la SGVV assure la formation continue de ses membres, exigée par la loi en matière de droit des marchés financiers. Elle organise à cet effet des congrès annuels pour les directeurs qualifiés de gestionnaires de fortune, qui sont également suivis par d’autres spécialistes tels que les conseillers à la clientèle et les Compliance & Risk Officers.

    Qu’envisagez-vous pour la suite ?

    L’entraide coopérative est et reste un élément important. Dans ce contexte, des documents modèles ont déjà été livrés aux membres pour qu’ils puissent les utiliser librement, comme un modèle d’analyse des risques LBA. La Coopérative commence également à s’impliquer de plus en plus en tant qu’association sectorielle. D’ici la mi-juillet 2024, nous formulerons à la FINMA, par le biais d’une prise de position dans l’esprit de nos coopérateurs, certains souhaits de modification de la circulaire FINMA prévue sur les obligations de comportement selon LSFin/LEFin.

    Quel doit être aujourd’hui le rôle d’une association faîtière pour les gérants indépendants ?

    En Suisse, nous avons plusieurs associations professionnelles qui défendent les intérêts des gestionnaires de fortune indépendants auprès des autorités et du Parlement. Il va de soi qu’une association professionnelle devrait protéger ses membres contre la surrèglementation souvent redoutée, mais cela ne peut se faire que de manière relative. La Suisse évolue en Europe dans un environnement réglementaire plus vaste et certains thèmes comme l’ESG ne peuvent pas tout simplement pas être ignorés. Notre objectif devrait donc être une mise en œuvre aussi pragmatique que possible de telles normes.

    Outre la réglementation, il existe toutefois d’autres thèmes importants comme la professionnalisation du secteur au moyen de solutions informatiques. Avec nos partenaires, nous disposons déjà d’un réseau dans les domaines de la regtech, des PMS et des CRM. Nous allons initier des coopérations dans d’autres domaines avec des prestataires que nous aurons contrôlés au préalable, afin que les gérants puissent par exemple lancer efficacement leurs propres produits ou obtenir un soutien optimal dans la recherche.

    Il y a une place pour les associations sectorielles ou professionnelles à l’échelle de la Suisse, mais aussi au niveau régional. C’est là que nous nous concentrerons dans un premier temps. Il y a plus qu’assez à faire pour nous en Suisse alémanique.

    Sur quel type de services voulez-vous vous vous concentrer ?

    Notre administration organisera mi-juillet un atelier stratégique hors site avec nos collègues du conseil consultatif, qui sera animé par deux conseillers expérimentés d’Advea et de FinCom. Je peux déjà vous dire que la formation va prendre une grande importance chez nous.

    Où pensez-vous que les gérants ont le plus besoin d’accompagnement aujourd’hui ?

    Sur les quelque 1’500 gestionnaires de fortune qui obtiendront la licence FINMA d’ici fin 2024, plus de la moitié n’ont probablement pas encore d’outil spécifique pour gérer efficacement leur portefeuille. Dans l’optique d’une gestion consciente des risques et pour satisfaire aux exigences réglementaires, SGVV recommande à ses membres de s’éloigner des tableurs Exce et de migrer des solutions logicielles de type PMS.

    Qu’anticipez-vous sur le plan réglementaire ?

    De nombreux thèmes de la réglementation ne sont pas fondamentalement nouveaux, mais il s’agit de questions existantes pour lesquelles de nouveaux points de vue apparaissent en permanence. Par exemple, le thème des « rétrocessions » n’a cessé d’être développé depuis 2006 par une casuistique d’arrêts du Tribunal fédéral et du Tribunal de commerce. Ce droit judiciaire sera tôt ou tard transposé dans la loi. Le registre de transparence prévu représente certainement un chantier plus important, mais en ce qui concerne la LSFin et la LEFin, nous voyons plutôt des changements graduels.

    Michel Tröhler

    SGVV

    Michel Tröhler est juriste et spécialiste en réglementation. Il est le président de la SGVV, la Coopérative suisse pour les gestionnaires de fortune. Il est par ailleurs employé à temps partiel auprès de différents GFI dans le domaine compliance et gestion des risques. Michel a fait partie, jusqu’à fin 2021 de la direction de l’Association Suisse des Gestionnaires de fortune – l’ASG- pour ses quelque 400 membres en Suisse alémanique. Il a travaillé au préalable durant de nombreuses années au sein de l’industrie des fonds de placement.

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      • Interview Marco Fiorini
      • Chief Executive Officer
      • Bonafide Wealth Management

    « Aquaculture et pisciculture : un environnement extrêmement dynamique ».

    La hausse de la consommation de poisson et la focalisation des consommateurs sur la durabilité entraînent de forts investissements dans le domaine de l’aquaculture, une tendance appelée à s’accélérer, comme l’explique Marco Fiorini.

    Quel est l’environnement actuel pour l’aquaculture et la pisciculture ? Quelle est la dynamique de ce secteur ?

    C’est un environnement très dynamique. La croissance démographique à l’échelle mondiale et la hausse en parallèle de la consommation de poisson a fait grimper la demande pour des produits de la pêche issus de la filière durable. En de nombreux endroits, l’aquaculture a une longue tradition – en Norvège, en Écosse, au Japon et également en Allemagne. Comparée à la pêche de capture, elle a joué un rôle moins important dans le monde, notamment en mer, mais cela change fortement. Depuis les années 1980, l’augmentation est fulgurante. Les raisons en sont, outre l’augmentation continue de la demande, la stagnation des rendements de la pêche sauvage.

    Comment la politique intervient-elle ici ?

    Les mesures politiques et les réglementations en faveur de la durabilité et de la protection de l’environnement soutiennent encore cette tendance. Les quotas de pêche visant à protéger les poissons de mer jouent également leur rôle. Investir dans l’aquaculture n’est donc pas seulement un choix écologique, c’est aussi une décision économique avantageuse.

    A ce propos, comment investissez-vous dans l’aquaculture ?

    Nous nous sommes spécialisés dans l’aquaculture, l’élevage aussi bien de poissons que de fruits de mer et nous travaillons à l’échelle mondiale. Nous mettons l’accent sur des pratiques durables qui contribuent non seulement à la préservation des stocks de poissons, mais qui assurent également des rendements élevés à nos investisseurs.

    Voyez-vous des différences entre les différents groupes d’investisseurs – si vous comparez par exemple les investisseurs institutionnels et les investisseurs privés ?

    Nos investisseurs, tant privés qu’institutionnels, montrent un fort intérêt pour les investissements durables avec des perspectives de croissance à long terme. Alors que les investisseurs institutionnels préfèrent souvent des analyses plus détaillées et des engagements à long terme, les investisseurs privés apprécient la possibilité d’investir dans un secteur émergent, respectueux de l’environnement.

    Quelle est l’histoire derrière votre entreprise ?

    Bonafide Wealth Management a donc été créée en 2011 avec cette idée de pouvoir répondre à l’intérêt croissant et au besoin d’investissements durables dans le secteur de l’aquaculture. Depuis notre création il y a maintenant plus de 12 ans, nous nous sommes systématiquement concentrés sur ce secteur. Notre équipe possède une solide expérience dans les domaines de la pisciculture et de la gestion financière, ce qui nous permet de développer des stratégies d’investissement durables et génératrices de rendement.

    Quelle est l’évolution future du marché – et donc de votre entreprise ?

    La demande en produits de la pêche issus de la filière durable va continuer à augmenter, ce qui ressort clairement du récent rapport de la FAO. Nous pensons être bien positionnés pour profiter de cette croissance. Pour la première fois depuis plus de 50 ans, l’aquaculture a produit plus que la pêche de capture. À l’avenir, nous mettrons encore plus l’accent sur l’innovation et les progrès technologiques dans l’aquaculture afin d’améliorer encore l’efficacité et la durabilité.

    Marcio Fiorini

    Bonafide Wealth Management

    Marco Fiorini est le CEO de Bonafide Wealth Management, une boutique asset management, basée au Liechtenstein, qui s’est spécialisée dans l’aquaculture et la pisciculture mondiales. Avec plus de 20 ans d’expérience dans le secteur suisse de la finance et de la gestion de fortune, il gère avec son équipe le Bonafide Global Fish Fund.

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      • Interview Philippe Reynier
      • CEO
      • Wecan Group

      « Wecan Comply forme le nœud central du process KYC/KYB »

      Wecan Comply vient de boucler un partenariat avec Arab Bank Switzerland qui veut fluidifier les échanges de données avec ses tiers-gérants. Une étape supplémentaire franchie pour la plateforme Wecan qui s’est attelée à son prochain use case KYC, axé sur le client final.

      Quels points clés ont décidé Arab Bank Switzerland à travailler avec Wecan Comply ?

      Ce partenariat va porter sur les activités tiers-gérants d’Arab Bank Switzerland. Nous allons les aider dans un premier temps à échanger des données de conformité avec leurs GFI. Nous avions déjà un lien très fort avec la banque Gonet, dans laquelle Arab Bank a pris une participation l’an passé. La relation s’est développée d’autant plus naturellement qu’Arab Bank est très active dans le domaine des actifs numériques, grâce notamment à Rani Jabban.

      Au fur et à mesure que nous menions nos discussions, nous nous sommes aperçus que nous pouvions donner à ce partenariat un périmètre beaucoup plus étendu dans un second temps. Même si nous nous concentrons dans l’immédiat sur les tiers-gérants, notre use case historique, qui constitue un bon point de départ, nous allons évaluer également ce qu’il est possible d’envisager dans le domaine des actifs digitaux, en restant sur le périmètre des échanges de données de conformité. De manière générale, nous pouvons beaucoup accomplir ensemble.

      Pour ceux qui auraient raté un épisode, quelle est la vocation de Wecan Comply ?
      Pour en donner une rapide présentation, Wecan Comply est une plateforme, ou une marketplace, sur laquelle sont onboardées différentes institutions financières. Il peut s’agir de banques dépositaires, de tiers-gérants, de trusts, voire d’acteurs plus
      éloignés du wealth management, comme par exemple Bitstamp, le premier exchange crypto européen.

      Nous mettons à la disposition de toutes ces contreparties des coffres-forts numériques où elles basculent leurs données de conformité
      KYC/KYB pour les échanger avec d’autres membres du réseau de manière sécurisée, simultanée et multilatérale. Ce système permet d’améliorer radicalement la qualité de la donnée et l’efficience opérationnelle des processus d’échange. Aujourd’hui, ce sont encore dans la plupart des cas des processus manuels, propices aux erreurs, extrêmement coûteux et frustrants pour les banques comme pour les clients.

      Quels sont les nouveaux use cases sur lesquels vous travaillez désormais ?

      Jusqu’à présent, nous nous sommes principalement focalisés sur les gérants indépendants et les données KYB qu’ils échangent avec les banques dépositaires. Le prochain use case, qui s’inscrit dans une suite logique, sera consacré aux clients finaux des tiers gérants et aux données de conformité les concernant. Pour nous, le use case KYC est l’application incontournable dans la gestion de fortune.
      La volumétrie de ces échanges de données est tout simplement énorme.

      Pour les banques et pour les gérants, les économies à considérer peuvent atteindre des montants très significatifs, qui se chiffrent en millions de francs. Nous avons bien avancé sur notre proof of concept avec certains clients pilotes et nous devrions pouvoir passer en production d’ici la rentrée.

      Comment vous intégrez-vous aujourd’hui dans l’écosystème fintech ?

      Nous avons initié de nombreux partenariats, que nous allons très vraisemblablement finaliser ces prochains mois, avec des fintechs qui travaillent elles-aussi dans le domaine de la conformité, mais sur des briques différentes de la chaîne de valeur KYC/KYB. Wecan Comply forme en quelque sorte le nœud central du process KYC/KYB. Nous fonctionnons en fait comme une place de marché ou un exchange mais pour des données de conformité.

      Les partenaires avec lesquels nous sommes en discussion incluent des solutions de client lifecycle management, des core banking systems, des fournisseurs de signature électronique, des agrégateurs de données… L’objectif est de créer un véritable écosystème de gestion des données de conformité au centre duquel se trouvera Wecan Comply. Les autres fintechs de l’écosystème viendront se fondre dans cet ensemble et l’enrichir. Nous avons beaucoup de collaborations en vue avec des partenaires qui se trouvent en Suisse, mais aussi à l’étranger, en France par exemple, et nous n’avons pas l’intention de nous limiter en termes d’opportunités.

      Philippe Reynier

      Wecan Group

      Philippe Reynier est le nouveau CEO de Wecan Group. Il dirigeait auparavant la practice Fintech & Crypto à l’échellle mondiale pour le cabinet de conseil Sheffield Haworth. Plus tôt dans sa carrière, Philippe a travaillé cinq ans chez UBS. Il y était responsable de la stratégie digitale ainsi que des partenariats et investissements fintechs. Enfin, il a été consultant au Boston Consulting Group Suisse, rattaché aux practices Financial Services et Technologie. Philippe Reynier est diplômé de l’INSEAD où il a obtenu un MBA.

       

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        • Fintech
        • SwissQuant
        • ImpaQt Analytics

        Gestion avancée des portefeuilles et des risques inhérents

        Développée par SwissQuant, la suite ImpaQt Analytics utilise des analyses quantitatives avancées pour aider ses utilisateurs à évaluer les sources de risque et de rendement, facilitant ainsi la prise de décisions stratégiques. Elle couvre l’ensemble de l’univers d’investissement, depuis les actions jusqu’aux investissements complexes tels que les produits dérivés de gré à gré et les actifs illiquides

        Ça sert à quoi ?

        Etayée par des modèles exclusifs, ImpaQt Analytics est une plateforme qui produit des analyses de risques et de rendements pour la gestion avancée de portefeuilles et de leurs risques inhérents. Elle garantit ainsi des informations en temps réel qui visent à améliorer à la fois l’efficacité et la surveillance.

        Qu’est-ce que ça apporte de plus ?

        ImpaQt Analytics permet d’analyser et de gérer plus efficacement les portefeuilles. En fournissant une vision en temps réel de la performance, elle aide les gestionnaires à prendre des décisions mieux informées et à clarifier leurs choix d’investissement.

        Sur la partie Risk management, ses capacités incluent la planification de scénarios, les tests de résistance et l’attribution de performance basée sur les facteurs de risque. Ses utilisateurs peuvent évaluer les risques potentiels dans diverses conditions de marché, identifier en temps réel les plus importants contributeurs et mettre en œuvre différentes stratégies d’atténuation sans pour autant péjorer le rendement.

        ImpaQt Analytics offre un modèle d’attribution de performance détaillée ainsi qu’une analyse de performance historique, permettant aux utilisateurs de disséquer les portefeuilles par classe d’actifs, secteur, région géographique et autres. Cette transparence favorise la comparaison avec les indices de référence et permet de prendre des décisions d’investissement fondées sur des données objectives.

        En termes de classes d’actifs, la large couverture d’ImpaQt Analytics permet de gérer des portefeuilles relativement complexes. La capacité de la plateforme à optimiser leur composition et à évaluer leurs risques prospectifs permet enfin à ses utilisateurs de suivre plus facilement les évolutions des marchés et les opportunités qui s’y présentent.

        Ça s’adresse à qui ?

        ImpaQt Analytics a été spécialement conçu pour des investisseurs professionnels, un groupe dans lequel figurent aussi des bien des asset managers que des family offices ou des gestionnaires de fortune, banquiers et indépendants. Ces derniers peuvent par exemple profiter de la capacité d’ImpaQt Analytics à fournir des informations en temps réel sur les risques et les performances. L’architecture de la plateforme basée sur le cloud et la fourniture d’API assure l’intégration avec les systèmes existants. Pour les gérants indépendants, l’outil est livré avec une interface utilisateur qui ne nécessite aucune installation.

        Qui est derrière ?

        ImpaQt Analytics est développé par swissQuant, une fintech zurichoise spécialisée dans les solutions logicielles et l’analyse de données pour l’industrie financière. Issue d’un spin-off de l’EPFL, l’entreprise a été fondée en 2005 par Lorenz Martin Schumann. Elle est désormais dirigée par Mohamed Louizi , son nouveau Chief Executive Officer. Ses outils d’analyse et ses systèmes logiciels sont développés en interne par plusieurs équipes de mathématiciens, d’ingénieurs et de développeurs Quant.

        Combien ça coûte ?

        Le prix d’entrée pour ImpaQt Analytics se situe entre 15’000 et 25’000 francs par an, en fonction des options souscrites.

        Plus d’informations :

        www.swissquant.com

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