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Thomas Tietz
Corum
« Nous participons activement à la vague de consolidation dans le secteur des GFI »
Sous l’impulsion de l’intelligence artificielle, les valeurs technologiques ont suscité d’importantes prises de profits ces 18 derniers mois. L’une des tendances porteuses, qui pourrait aussi révolutionner les usages des entreprises, réside selon nous dans l’intégration de l’IA dans les équipements mobiles. L’Edge IA, qui permet de déployer l’IA sans recourir au cloud, embarquera l’IA dans la vie réelle.
Après une phase d’engouement généralisée autour de l’IA, les investisseurs seront désormais, selon nous, plus attentifs à sa contribution dans les résultats des sociétés. Malgré ce contexte, les tendances sous-jacentes de l’IA restent selon nous fortes et bien orientées. Les dirigeants d’AMD, Nvidia et Broadcom ont ainsi confirmé que la forte demande des clients devrait soutenir leurs résultats sur plusieurs trimestres. Le CEO de Nvidia, Jensen Huang, va jusqu’à évoquer une « demande incroyable » pour sa nouvelle génération de processeurs livrée en fin d’année.
Les hyperscalers, les grands fournisseurs de services cloud, ont augmenté en moyenne de 9% leurs investissements prévues en 2025[1] et plusieurs éditeurs logiciels ont mentionné une contribution croissante de l’IA à leurs résultats. L’ensemble des secteurs devrait selon nous bénéficier d’une deuxième vague de monétisation de l’IA.
L’Edge IA, la 2e vague
L’Edge IA pourrait contribuer à accélérer l’adoption de l’IA à l’échelle mondiale. Cette IA locale repose sur une idée simple : sortir l’IA des datacenters, où elle traite des données avec des puissances de calcul massives, pour la placer directement dans les smartphones, les PC ou encore dans des actifs industriels. Elle utilisera des données générées localement. L’intégration et l’analyse des flux de données au plus près des objets connectés a de multiples atouts et une vertu : en rapprochant le stockage de données et la puissance de calcul, elle évite le recours aux data centers, ainsi que la latence liée, et économise des ressources. En traitant les données localement, l’Edge AI franchit les frontières de l’IA aujourd’hui basée sur le cloud. Capable de fonctionner sans accès à internet, sans cloud, l’Edge AI serait également plus fiable.
L’IA embarquée augmente notamment la pertinence des assistants personnels. Apple a ouvert cette nouvelle page auprès du grand public en présentant sa stratégie Apple Intelligence, qui intègre des fonctionnalités d’IA générative dans son assistant Siri. L’ensemble du segment des équipements technologiques tirés par l’Edge AI devrait ainsi être, selon nous, relativement porteur au cours des 3 prochaines années. Les attentes des investisseurs sont élevées, à la fois en termes de hausse des volumes pour des équipements nomades, et d’augmentation du contenu DRAM[2] – qui gère la mémoire – de ces appareils.
Bénéfique à l’ensemble du secteur
Le développement de ces fonctionnalités requiert davantage de puissance de calcul, de mémoire vive et nécessite donc des semi-conducteurs plus puissants. La prolifération de l’Edge IA dans les semi-conducteurs pourrait ainsi générer un taux de croissance annuel moyen de 25% entre 2023 et 2027[3]. La construction de l’écosystème Edge AI favorise l’innovation de façon générale, tout en réinventant des business models et des modes de travail. De ces innovations technologiques découlent également de multiples possibilités d’applications industrielles et robotiques.
Accélérateur d’intelligence, l’Edge IA ouvre de nouveaux horizons. Un puissant potentiel qui pourrait annoncer une nouvelle révolution à laquelle nous prenons part et qui impactera, selon nous, l’ensemble de l’économie. Nous en sommes convaincus, l’innovation technologique est une tendance de long terme qui permet de s’exposer selon nous à la croissance et au monde de demain.
[1] Annonces lors des publications trimestrielles
[2] dynamic random-access memory
[3] Morgan Stanley Research, 2023
Disclaimers : Ces informations, données et opinions de LFDE sont fournies uniquement à titre indicatives et, de ce fait, ne constituent ni une offre d’achat ou de vente d’un titre ni un conseil en investissement ni une analyse financière. Les secteurs et les valeurs sont cités à titre d’exemple. Ni leur présence en portefeuille, ni leur performance ne sont garanties. Le fonds est principalement exposé au risque de perte en capital, risque actions, risque de change, risque pays émergents, risque de gestion discrétionnaire, risque en matière de durabilité. Pour plus d’informations sur ses caractéristiques, risques et frais, veuillez consulter les documents réglementaires disponibles sur www.lfde.com. L’attention de l’investisseur est attirée sur le fait que certaines parts/actions présentées pourraient ne pas être ouvertes à la commercialisation dans son pays.
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En Suisse, BNP Paribas accompagne les gestionnaires de fortune externes dans leur développement, avec l’agilité d’une boutique et les ressources d’un leader mondial.
Le Desk External Wealth Managers (EWM) de BNP Paribas se consacre au marché suisse depuis près de trente ans. Au fil des années, les services qu’il offre à la clientèle des EWM se sont développés pour proposer une expertise et une sophistication lui permettant de consolider les liens avec ses partenaires. Les équipes, basées à Genève, Zurich et Lugano servent les gérants indépendants et les multi-family offices partout en Suisse. Cette présence à la fois locale et nationale leur permet d’être très réactives et de savoir vite mettre en œuvre les différentes solutions qui correspondent aux attentes des partenaires.
Faciliter les activités des gérants indépendants au quotidien dans toutes ses dimensions, pour qu’ils puissent se concentrer sur leur cœur de métier, telle est la vocation du Desk EWM de BNP Paribas. Ce travail d’accompagnement prend d’autant plus de sens que les gestionnaires de fortune voient leur métier soumis à de profondes mutations. Ils doivent désormais naviguer dans un nouvel environnement, réglementaire, technologique – très axé sur le digital – et marché, beaucoup plus complexe, beaucoup plus volatil, avec des classes d’actifs qui ont chacune leur propre dynamique.
La mise en application de la LSFIN-LEFIn a indéniablement consolidé leur proposition de valeur, comme en témoigne l’évolution positive du secteur. Néanmoins, de nombreux développements restent nécessaires pour pérenniser les structures ainsi que les activités. En 2024, il n’est en effet plus possible d’opérer en solo, ou à minima, comme ce fut le cas pour certains voilà encore dix ou quinze ans. Les gérants indépendants sont tenus désormais de se rapprocher de partenaires expérimentés et capables de les seconder pleinement dans leurs efforts d’optimisation. C’est ce que propose le Desk EWM de BNP Paribas en Suisse, qui s’appuie sur les solides ressources du groupe et le savoir-faire développé au fil du temps dans tous ses métiers.
En matière d’investissements, la profondeur de la gamme du groupe BNP Paribas est telle qu’il est possible de proposer aux gérants des solutions ultra-personnalisées, axées aussi bien sur la performance que sur la diversification. Avec les environnements de marché de plus en plus complexes, de plus en plus volatiles auxquels les gérants indépendants sont confrontés, ils ont besoin de solutions innovantes pour optimiser la gestion de leurs portefeuilles, là où ils génèrent le plus de valeur. De toute évidence, la gestion de fortune a entamé sa mue. Elle demande à être approchée différemment, pour répondre à de nouvelles conditions de marché, de nouveaux environnements de taux, de nouveaux enjeux sociétaux, de nouvelles aspirations, de nouveaux engagements des clients. Les gérants doivent prendre en compte l’ensemble de ces paramètres dans leurs stratégies d’investissement.
Le vaste réseau du groupe BNP Paribas permet aux Desk EWM de mobiliser des équipes très spécialisées en fonction des problématiques que les gérants indépendants sont susceptibles de rencontrer. Au-delà du périmètre du Wealth Management, qui va de la gestion discrétionnaire à la planification patrimoniale, la couverture du Desk EWM englobe les solutions d’investissement, toutes classes d’actifs confondues, les financements – sur un spectre large – et la digitalisation. Ses capacités de financement mettent également en lumière la puissance du groupe BNP Paribas pour proposer tout type de solutions, qu’il s’agisse de financements classiques (crédits lombard), de crédits immobiliers ou de schémas plus élaborés qui nécessitent la contribution de l’ensemble des ressources du Groupe – spécialistes, experts, bilan, réseau à l’international.
Ces ressources et solutions dont le relais est assuré par le Desk EWM, sont mises à disposition par le biais de trois métiers phares.
Grâce aux compétences de BNP Paribas Asset Management, les gérants ont accès à une large gamme de services qu’ils peuvent exploiter à tout moment pour adapter leurs portefeuilles aux conditions de marché et à la façon dont elles évoluent. Il peut s’agir de stratégies actives à forte conviction, d’actifs privés, d’investissements systématiques, quantitatifs et indiciels, et de solutions de liquidité, l’ensemble de ces stratégies s’appuyant sur une approche d’investissement intégrant la durabilité.
En matière d’ingénierie financière, l’expertise des équipes de Corporate and Institutional Banking permet au desk EWM de proposer à ses clients des stratégies innovantes telles que les fonds UCITS de la gamme THEAM Quant. Il s’agit de solutions d’investissement quantitatives, systématiques, investissant sur toutes les classes d’actifs. Ces stratégies, qui permettent de fournir des sources de décorrélation et de diversification, sont génératrices de valeur sur le long terme. Créées initialement pour certains investisseurs professionnels, elles sont accessibles aux EWM grâce aux fonds liquides de la gamme THEAM Quant.
Enfin, BNP Paribas SwissAlto complète ce dispositif grâce à une équipe d’experts en investissement qui opère comme un accès unique en matière de recherche et de solutions d’investissement adaptées à différentes stratégies d’allocation. Légère, flexible et extrêmement réactive, cette structure offre aux gestionnaires indépendants et aux Family Offices un accès direct, sans intermédiaire et dans les trois langues nationales, à l’expertise et aux ressources du groupe en matière de banque d’investissement.
Ces différentes solutions illustrent bien la volonté et la capacité du Desk EWM de BNP Paribas de mettre en œuvre pour les gérants indépendants des solutions efficaces, rigoureuses et novatrices.
Raphaël Prêtre
BNP Paribas Wealth Management
Raphaël Prêtre est responsable de l’équipe des gérants de fortune indépendants de BNP Paribas en Suisse depuis 2022. Diplômé de l’Université de Genève en 1994, il a travaillé 5 ans chez PriceWaterhouseCoopers en tant qu’auditeur externe avant de rejoindre BNP Paribas en 2000 au sein du département des gérants indépendants. Fin connaisseur de l’activité, il apporte son expertise à la fois au service des clients du Wealth Management, mais également auprès des différentes entités du groupe BNP Paribas.
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Par Jérôme Sicard
Responsable de la gestion de portefeuille chez Sound Capital, Christian Luchsinger s’est concentré en grande partie sur l’optimisation des processus au cours de ces dernières années. Avec l’objectif d’accroître l’efficacité opérationnelle, une figure imposée pour que les clients disposent au final de solutions d’investissement de tout premier ordre.
Dans le domaine du portfolio management que vous dirigez chez Sound Capital, où avez-vous réalisé les transformations les plus importantes ces dernières années ?
L’une de nos avancées les plus significatives a été la mise en place d’un nouveau PMS, avec lequel nous avons pu rationaliser les opérations, améliorer la précision de nos données et accroître notre efficacité. Nous pouvons aujourd’hui gérer les portefeuilles des clients avec une plus grande finesse. Grâce au rééquilibrage automatisé, nous maintenons les portefeuilles alignés sur les allocations cibles, nous minimisons les interventions manuelles et réduisons les risques opérationnels. Cette automatisation nous permet de réagir rapidement aux évolutions du marché, de maintenir les profils risque/rendement souhaités et de proposer des solutions sur mesure aux clients.
De plus, nous avons développé des portefeuilles modèles standardisés pour toutes les stratégies. C’est pour nous la garantie d’une approche d’investissement cohérente, d’un historique et un d’alignement des performances sur les objectifs des clients, tout en conservant la flexibilité nécessaire à la personnalisation des portefeuilles individuels.
Nos intégrations bidirectionnelles avec les banques dépositaires facilitent l’exécution transparente des ordres, l’échange efficace de données et l’amélioration de la communication avec les dépositaires. De cette façon, nous avons considérablement accru l’efficacité opérationnelle avec à la clé un meilleur niveau de service à nos clients.
Dans quelles directions souhaitez-vous faire évoluer vos process ?
Notre priorité est d’améliorer l’efficacité et de nous concentrer davantage sur les priorités des clients ainsi que sur la prise de décision. Grâce au logiciel PMS que nous avons implémenté, nous voulons automatiser la génération et l’exécution des ordres, rationaliser les opérations, et assurer la cohérence des transactions dans tous les domaines.
Quels outils ou solutions technologiques avez-vous intégrés pour optimiser vos processus ?
Nous utilisons Assetmax comme PMS, pour rationaliser les tâches clés telles que le reporting, la conformité et l’analyse de portefeuille, et optimiser ainsi nos travaux d’exécution. L’intégration par Assetmax de solutions telles que Performance Watcher rend pour nous le PMS encore plus utile, en réduisant les interventions manuelles et le risque opérationnel. En outre, le terminal Bloomberg nous donne accès à des données de marché en temps réel, à des outils d’analyse et de négociation, avec lesquels notre équipe dispose des informations nécessaires pour prendre des décisions d’investissement éclairées et apporter une valeur ajoutée au comité d’investissement. En intégrant ces technologies, nous avons optimisé les opérations et libéré des ressources, ce qui nous permet de nous concentrer sur la prise de décisions stratégiques et la mise en œuvre d’un service client exemplaire.
En matière de gestion de portefeuille, quels sont les éléments que vous considérez comme essentiels aujourd’hui ?
Offrir des rendements attrayants ajustés au risque, tirer parti de l’intégration technologique pour plus d’efficacité, assurer une conformité réglementaire stricte, maintenir une approche centrée sur le client avec des solutions personnalisées, et s’adapter en apprenant continuellement.
Quelles évolutions majeures anticipez-vous dans les années à venir ?
L’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique joueront un rôle plus important dans l’amélioration des décisions d’investissement et de l’évaluation des risques. Les avancées technologiques aboutiront à des solutions d’investissement encore plus personnalisées, ce qui nous permettra d’adapter les portefeuilles au plus près des besoins de chaque client. En parallèle, nous prévoyons des changements continus dans le paysage réglementaire, ce qui nécessitera une capacité d’adaptation aux nouvelles normes de conformité et de transparence.
Dans quelle mesure l’optimisation de vos process influence-t-elle le développement de vos stratégies d’investissement ?
L’intégration de solutions technologiques et l’automatisation libèrent bien évidemment du temps et des ressources, que nous mettons à profit pour nous concentrer sur les clients, identifier les meilleures opportunités de marché et affiner nos stratégies d’investissement. En fin de compte, l’optimisation des processus nous permet non seulement d’accroître notre efficacité opérationnelle, mais aussi d’aller vers plus de sophistication dans nos stratégies d’investissement.
Christian Luchsinger
Sound Capital
Christian Luchsinger est responsable de la gestion de portefeuille chez Sound Capital où il officie depuis maintenant cinq ans. Il est responsable du développement de l’offre d’investissement et membre du comité exécutif. Avant de rejoindre Sound Capital en 2019, Christian a travaillé pour Credit Suisse, Julius Baer puis Falcon Private Bank. Au cours de sa carrière, il s’est principalement concentré sur les services aux tiers gérants, l’advisory et la gestion de portefeuille. Christian Luchsinger est diplômé de la Haute école des sciences appliquées de Zurich où il a obtenu un Bachelor in Business Administration – Banque et Services Financiers. Il détient également la certification CFA.
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On y est. Dans quelques jours, on saura qui de Kamala Harris ou de Donald Trump dirigera les États-Unis pour succéder à Joe Biden. Luca Carrozzo est responsable des placements au sein de la Banque CIC. Il est aussi gestionnaire de fonds et spécialiste du marché obligataire. Il évoque ici quels pourraient être les conséquences et l’impact pour la Suisse du résultat de cette élection.
Kamala Harris ou Donald Trump ? D’ici quelques jours, nous saurons qui les Américains ont décidé d’élire à la tête du pays. Le ou la 47ème président(e) des États-Unis sera désigné(e) le 5 novembre prochain et la campagne électorale s’avère plus passionnante que jamais outre-Atlantique. Dans tous les cas, et quel(le) que soit la ou le futur(e) président(e) américain(e), les milieux de l’économie et de la finance vont devoir revoir et adapter leurs stratégies.
Mais que signifie ce changement à la Maison-Blanche pour les relations entre la Suisse et les États-Unis ? Actuellement, les États-Unis sont le deuxième partenaire commercial de la Suisse, après l’Allemagne. Nous partons du principe que cela ne changera pas en fonction du résultat de l’élection présidentielle. En 2022, la Suisse a exporté vers les États-Unis des marchandises pour une valeur d’environ 50,7 milliards de francs. Cela représente 18,3 % du total des exportations suisses. C’est important, et il ne faut en tout cas pas que ce rapport diminue.
En tant que place économique, la Suisse n’a toutefois aucune raison particulière de se réjouir de l’arrivée de Kamala Harris ou de Donald Trump à la Maison-Blanche, car tous deux sont « relativement protectionnistes ». Dans le domaine de la réglementation de l’industrie pharmaceutique en particulier, la Suisse pourrait ressentir négativement les effets de la politique de Madame Harris. Ce qui est à craindre, c’est la fermeture, le cloisonnement. L’issue du scrutin présidentiel du 5 novembre est certes incertaine. Mais quel que soit le résultat, on peut d’ores et déjà dire que l’économie suisse devra vivre avec Kamala Harris ou Donald Trump. Et comme dans toute adaptation, rien ne sera simple…
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Comptant parmi les rares fintechs suisses agréées par la FINMA, Swiss4 fusionne wealth management et lifestyle dans une expérience entièrement digitalisée, apportant à la gestion de fortune une vision moderne et connectée.
Ça sert a quoi
Entièrement développée en Suisse à partir de sa propre technologie, l’application Swiss4 allie services financiers et conciergerie digitale haut de gamme, disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Accessible dans toute la Suisse, l’application offre des solutions de paiement et de change, ainsi que des services lifestyle réservés à ses membres. Ils incluent, entre autres, voyages, gastronomie, et accès à de prestigieux événements culturels, sportifs ou privés.
Swiss4 fonctionne avec la carte World Elite de Mastercard. Le compte multi-devises qui lui est associé permet des transactions quotidiennes à l’échelle mondiale sans frais de change importants. Swiss4 est d’ailleurs seul en Suisse à émettre la carte World Elite métallique, qui se distingue par l’absence de numéro visible et offre des avantages exclusifs sans frais ni limite de dépenses.
Quelle est la valeur ajoutée?
Swiss4 se montre surtout intraitable en matière de sécurité. Les dépôts en francs suisses de ses clients sont conservés auprès de la Banque Nationale Suisse, tandis que les euros sont confiés à la Swiss Euro Clearing Bank.
Swiss4 se démarque ensuite par sa technologie propriétaire « SwissCore » qui lui assure un contrôle total sur son infrastructure, réduit significativement les coûts opérationnels, et garantit une plus grande agilité dans le développement de ses services. Swiss4 emploie en parallèle l’intelligence artificielle dans le cadre de sa plateforme lifestyle pour analyser finement les comportements et les préférences des clients afin de leur offrir des recommandations sur mesure.
Ça s’adresse a qui ?
Swiss4 cible d’une part, les « mass affluent », dont les avoirs s’échelonnent de 50’000 à un million de francs, et d’autre part, les High Net Worth Individuals. . Swiss4 ne demande pas de montant minimum pour l’utilisation de l’application, tant que les frais de membres sont réglés. Cela permet une plus grande flexibilité pour les utilisateurs, en rendant les services accessibles sans contraintes de dépôt initial.
L’application répond aux besoins de ces clients, en leur proposant des services haut de gamme habituellement réservés aux clients plus fortunés, le tout à un prix accessible.
Qui est derrière ?
Zhina Asmaei assume la fonction de directrice générale chez Swiss4. Après avoir obtenu un Bachelor en économie, elle s’est spécialisée dans le domaine de la gestion de fortune en poursuivant un Master en Wealth Management à l’Université de Genève. Sa thèse de Master portait sur les services bancaires numériques en Suisse et en Europe, et elle est une experte reconnue dans l’industrie fintech. Autour de Zhina Asmaei, l’équipe de direction de Swiss4 se compose de spécialistes provenant de différentes institutions bancaires, réunis pour soutenir la croissance et le développement de Swiss4.
Combien ça coute ?
L’adhésion à Swiss4 est proposée au tarif annuel de 1’400 francs. L’offre inclut un compte multidevises complet, la carte Swiss4 World Elite, et un accès illimité à la plateforme online de conciergerie. Le programme de fidélité Elevate by Swiss4 permet par ailleurs aux membres Swiss4 d’accumuler des points lors de leurs interactions avec la plateforme, à convertir par la suite en multiples réductions ou en crédit pour le prix de l’adhésion.
Plus d’informations :Swiss4.com
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