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Le développement de solutions IA pour la gestion de fortune

Basée dans la Sicpa Trust Valley à Lausanne et soutenue par l’EPFL, Prometee s’est spécialisée dans l’intégration stratégique de l’intelligence artificielle générative pour le secteur des services financiers. Elle développe des applications concrètes à partir de la GenAI, pour produire des solutions personnalisées, prêtes à l’emploi, comme YourGPT – une version sécurisée de ChatGPT.

Ça sert à quoi ?

Avec ses applications basées sur l’AI, Prometee veut répondre aux trois grandes questions stratégiques que se posent par exemple les gestionnaires de fortune:

De quelle manière, « augmenter » les collaborateurs avec l’utilisation de technologies comme ChatGPT, tout en garantissant une bonne gestion des risques ?

Quels processus peuvent être améliorés ou automatisés au sein de l’entreprise ?

Quels seront les impacts sur le modèle d’affaires et quels nouveaux services envisager demain pour les clients ?

Ces trois questions nécessitent une réflexion stratégique sur les priorités de l’entreprise. Faut-il privilégier l’efficience, la qualité, la créativité, ou l’employabilité des équipes ? Quelle que soit la réponse, il est crucial de s’assurer que le choix soit bien aligné avec la stratégie de l’entreprise et que l’expérimentation puisse démarrer rapidement.

Prometee accompagne donc les gestionnaires dans cette réflexion stratégique et dans la réalisation du potentiel de la GenAI. Que ce soit autour des processus d’investissement, de l’optimisation du middle-office, de la gestion de la clientèle ou de la formation des équipes, Prometee veut pouvoir apporter une vision business et technologique à ses partenaires.

Ça s’adresse à qui ?

Prometee sert le secteur du wealth management, les gestionnaires de patrimoine de manière plus large, les banques, les assurances, et d’autres acteurs. Habituellement, les réflexions se mènent dans un premier temps avec la direction des entreprises qui cherchent à intégrer la GenAI pour booster leur compétitivité et leur efficacité opérationnelle.

Qui est derrière ?

Prometee a été fondée par Florian Raemy, ancien CFO chez Pictet et le Groupe Mutuel, Cristina Alvarez, responsable des initiatives GenAI chez Philip Morris, et Alexandre Zeenny, expert innovation produit chez JTI.  Ils ont lancé ensemble Prometee de manière à intégrer l’innovation sous un angle business et à générer une valeur tangible pour les entreprises avec lesquelles ils travaillent.

Combien ça coûte ?

Les services sont entièrement personnalisés, allant de la formation d’une demi-journée pour comprendre les enjeux de GenAI jusqu’à des transformations plus radicales d’entreprises. Le développement de Proof of Concepts se fait généralement en mode agile, sur une période de 4 à 8 semaines pour un coût variant entre 40’000 et 60’000 CHF. Cette approche garantit un impact rapide et concret, et permet de s’assurer que les cas d’usage développés amènent rapidement de la valeur.

Plus d’informations :

www.prometee.com 

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    La gestion du travail, depuis les tâches individuelles jusqu’aux objectifs globaux. 

    Asana est un outil de gestion de projets capables en réalité, pour des PME comme les sociétés de gestion, d’assumer toute la gestion du travail au sein de l’entreprise, jusque dans les fonctions CRM. Bastien Siebman, pour iDO Tools, en livre ici les principaux avantages.

    Le logiciel Asana porte le nom d’une posture de yoga, ce qui en dit assez long sur le confort et l’agrément que l’éditeur entend apporter à ses utilisateurs. Asana, dans le monde de l’entreprise, se concentre sur la gestion de projets. Il aide les équipes à organiser, à suivre et à gérer leur travail plus efficacement. « En réalité, précise Bastien Siebman, CTO de iDO, qui distribue Asana sur le marché suisse, l’outil va bien au-delà de la simple gestion de projet. Il permet de gérer tout le travail au sein de l’entreprise, depuis les tâches individuelles, très précises, jusqu’aux objectifs plus globaux. »

    Avec Asana, il est possible de créer des tâches et de les assigner aux collaborateurs en y ajoutant des dates d’échéance, des priorités, des descriptions et des pièces jointes. Les équipes peuvent alors avancer sur les chantiers ainsi ouverts, les compéter et utiliser des fonctionnalités de discussion intégrées pour communiquer sur le travail en cours.

    Pour assurer le suivi de ces tâches, Asana propose des tableaux de bord et des diagrammes de Gantt avec lesquels les équipes visualisent leur progrès, repèrent les éventuels blocages et s’assurent que les projets tiennent les délais.

    « Dans Asana, poursuit Bastien Siebman, tous les éléments liés au travail sont connectés les uns ou les autres dans une sorte de large écosystème, qui se développe comme une pyramide.  Les tâches individuelles se rangent tout en bas. Au fur et à mesure que l’on remonte dans la pyramide, les projets viennent se fondre dans des portefeuilles de projets qui viennent à leur tour se caler dans les objectifs de l’entreprise. C’est pour cette raison, pour cette vue à 360°, que je préfère parler de gestion du travail, dans une acceptation plus large. Par rapport à d’autres outils similaires, Asana évite que des silos se forment entre différents pôles ou différents services. »

    Les fonctionnalités d’Asana permettent aux personnes en charge des projets de planifier des jalons, de créer des dépendances entre les tâches et de gérer les ressources pour obéir aussi aux considérations budgétaires.

    L’autre intérêt d’Asana est de pouvoir s’intégrer à des applications comme Slack, Google Drive, Dropbox, ou encore Microsoft Teams. Ses utilisateurs se retrouvent ainsi en mesure de centraliser leur travail et de le mener à bien avec des outils qu’ils maîtrisent déjà.

    « Asana est très flexible, reprend Bastien Siebman, sans être spécifique à une verticale donnée. Quel que soit le type de projet, ou sa taille, il y a toujours une manière de s’organiser et d’avoir une vue extrêmement synthétique sur ce qui doit être accompli, sur ce qui est urgent ou ce qui ne l’est pas. Beaucoup de nos clients ont d’ailleurs limité les créations de postes car Asana leur apportait beaucoup plus qu’ils ne pouvaient l’imaginer en termes d’organisation, ou de solutions spécifiques comme par exemple la partie CRM ».

    Starter et Advanced sont les deux principales licences proposées par Asana. Advanced coûte par exemple 25 francs par utilisateur et par mois, sur lesquels viennent se greffer l’implémentation de l’outil et la formation des collaborateurs réalisée dans le cadre d’ateliers.

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      • Interview Anna Waibel
      • COO
      • Prime Partners

      « Avancer ensemble pour nous ouvrir de meilleures perspectives »

      En élargissant son conseil d’administration à douze membres, l’ASWM, l’Alliance des gestionnaires de fortune suisses, veut aussi étendre son périmètre d’action et lancer des initiatives qui profiteront à l’ensemble du secteur. Anna Waibel, qui siège désormais au conseil, nous en dit plus.

      Quel rôle allez-vous remplir au sein de l’Alliance, que vous venez de rejoindre ?

      En mars dernier, le conseil d’administration est passé de neuf à douze membres, qui ont été répartis dans trois task forces. Ainsi chacun d’entre nous s’est vu assigné des tâches et des missions bien précises. Pour ma part, je fais partie de la première task force, nommée collaboration interne. Son objectif est de trouver des solutions bénéfiques pour tous les membres de l’Alliance que ce soit dans le domaine des investissements, des formations ou de l’informatique.

      A quelles tâches se consacrent les deux autres task forces de l’Alliance ?

      L’une est en charge de la collaboration externe, car nous aimerions nous rapprocher des autres associations et institutions – je pense par exemple à la Finma – pour développer différents partenariats qui profiteront à l’ensemble du secteur. Quant à la troisième, elle va s’occuper de toute la partie communication et évènements.

      Qu’est-ce que qu’est-ce que les membres de l’Alliance peuvent accomplir ensemble, qu’ils ne peuvent pas accomplir séparément ?

      Force est de constater qu’il est de plus en plus compliqué de faire face aux défis actuels en restant chacun dans son coin. Que ce soit la cybersécurité, la réglementation, l’utilisation de l’intelligence artificielle ou la digitalisation des process, leur complexité nous amène à avancer ensemble. En mettant en commun nos expériences respectives et en partageant nos analyses, nous pouvons nous ouvrir de meilleures perspectives. Il est également intéressant pour les membres de l’Alliance de mutualiser certains coûts, comme ceux par exemple que les nouvelles réglementations ont entraînés.

      Dans les discussions que vous avez avec vos pairs, quelles sont leurs principales attentes vis-à-vis de l’Alliance ?

      La Suisse occupe le premier rang mondial dans la gestion de fortune, notamment grâce à la qualité des services proposés, mais ce sont surtout ses banques qui occupent les devants de la scène. On entend beaucoup moins parler des gérants indépendants, qui ont longtemps préféré œuvrer dans la discrétion. Aujourd’hui, avec l’obtention de la licence Finma et le renforcement de leur structure, ils sont prêts à communiquer davantage et à gagner en visibilité. Ils attendent donc de l’Alliance qu’elle leur serve aussi de vitrine, en Suisse comme à l’international.

      Quels sont les principaux axes sur lesquels les gérants doivent aujourd’hui déployer leur stratégie digitale?

      Les plus grands progrès déjà réalisés au niveau digital se trouvent à mon avis dans l’automatisation des flux de données et de transactions que nous échangeons avec les banques. D’autres progrès sont en cours avec la mise en place de protocoles fixes, c’est-à-dire l’automatisation des ordres de bourse, et de toute la correspondance bancaire. Il s’agit de la documentation qui est livrée également en mode électronique directement dans le PMS du gérant. Cet allègement de charge au niveau du back-office permet de gagner un temps précieux et limite les risques d’erreurs de part et d’autre. Cette première partie est déjà bien engagée, et l’on en sent déjà les bienfaits, mais il reste encore aujourd’hui beaucoup d’améliorations à trouver au niveau de l’onboarding et des KYC, où il y a encore beaucoup de doublon dans les tâches. Là le travail pourrait être nettement optimisé grâce au digital.

      Où voyez-vous les plus importants progrès réalisés par les gérants dans la façon dont ils optimisent leur structure?

      Ces dernières années, les gérants ont mené une vraie réflexion sur leur activité, que ce soit à cause de la demande de la licence Finma ou de la pression des coûts qui ne cessent d’augmenter. Ils en sont arrivés à la conclusion que la gestion de fortune était leur cœur de métier et que leur structure devait se centrer sur cette fonction, ainsi que sur les services apportés aux clients. Pour le reste, les fonctions de support, ils ont compris qu’il était préférable d’externaliser celles qui pouvaient l’être, sans pour autant corrompre leur proposition de valeur. Il en va ainsi de l’informatique, de la communication ou encore de la gestion des risques. L’outsourcing de tâches qui ne relevaient pas ou plus de leur cœur de métier est à mon avis ce qui leur a permis d’optimiser au mieux leur structure.

      Anna Waibel

      Prime Partners

      Anna Waibel a rejoint Prime Partners au poste de Chief Operating Officer. Spécialisée dans la transformation et l’optimisation de processus dans le secteur financier, elle a travaillé auparavant pour swissnex Singapour comme responsable de projet puis pour l’Union Bancaire Privée, où elle est restée en poste pendant huit ans. Elle a rejoint ensuite Wecan Group, dans le secteur de la blockchain, pour en diriger le développement commercial auprès des banques et des gérants indépendants. Anna Waibel est diplômée du Geneva Graduate Institute où elle obtenu un mastère en relations internationales.

       

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        Ressources humaines

        • Interview Julie Guittard
        • Senior manager
        • Michael Page Suisse

        « La priorité : aller chercher de nouveaux clients, de nouveaux encours »

        En Suisse, les banques privées et les gestionnaires de fortune recrutent. Comme l’atteste Julie Guittard, leurs demandes portent essentiellement sur des profils capables d’attirer de nouveaux clients, et de les gérer.

        Quels sont les profils les plus recherchés en ce moment dans les banques privées et les grandes sociétés de gestion ?

        Les recrutements portent d’abord sur tous les postes qui ont une relation directe avec les clients, essentiellement au niveau du front office. C’est le cas par exemple des commerciaux, des banquiers, des responsables de clientèle ou des conseillers en investissement. Viennent ensuite les profils qui se concentrent sur la compliance, la cybersécurité et la gestion de projets. Sur ce point, les banques de même que les sociétés de gestion ont besoin d’intégrer des experts métiers capables d’assurer les liaisons entre les différents départements et les services IT, de manière à optimiser la structure et les modes opératoires.

        Quels sont les principaux besoins auxquels ces recrutements correspondent ?

        Pour tous, l’objectif principal est d’aller chercher de nouveaux clients, de nouveaux encours à gérer. Dans un marché de plus en plus contraint par la réglementation et le poids des structures, les gestionnaires veulent prendre davantage de volume pour compenser l’amenuisement des marges. C’est vraiment le point le plus important. Dans une moindre mesure, il s’agit aussi de développer l’expertise de la Suisse comme place financière forte et de maintenir sa compétitivité vis-à-vis de Francfort, de Paris ou de Londres, bien que le Brexit ait quelque peu « entaché » le prestige de la City. Pris comme un tout, il est important que le secteur de la gestion de fortune en Suisse, à Genève, comme à Zurich ou à Lugano, puisse générer des revenus suffisants qui lui permettent d’investir dans ses développements et de renouveler de manière à pouvoir répondre aux attentes des nouvelles générations.

        Le marché de l’emploi est-il dynamique dans ce secteur ?

        Oui, les entreprises embauchent pour des postes qui touchent essentiellement au front office et au réglementaire. Ce sont les incontournables. Pour le reste, dans les fonctions davantage axées sur le support, elles sont plus vigilantes. Pour limiter l’impact sur les coûts, elles vont regarder s’il est possible d’externaliser ou éventuellement de mutualiser.

        Qu’en est-il des salaires ?

        Ils ont plutôt tendance à stagner, et les bonus à se réduire. Ce n’est pas le cas sur les autres places financières où les salaires proposés sont en augmentation. Il faut cependant rappeler que le niveau des salaires en Suisse, pour le secteur financier, reste très élevé par rapport à ce qui se pratique ailleurs.

        Les postes Compliances sont-ils toujours aussi recherchés qu’ils l’étaient voilà cinq ans ?

        Oui, la demande reste forte bien que le réservoir de candidats formés pour ces fonctions se soit élargi. En revanche, nous voyons apparaitre de plus en plus d’experts qui succèdent aux généralistes habituellement recherchés ces dernières années. Les banques et les sociétés de gestion ont besoin de spécialistes Compliance dans les domaines de l’onboarding, de la relation-client, capables de s’intégrer dans les équipes de front. Elles ont aussi besoin de responsables Compliance spécialisés sur certaines zones géographiques – Asie, Moyen-Orient, Afrique – et qui savent parler pour cela une troisième langue.

        En termes de formation, quelles nouvelles filières voyez-vous apparaitre ?

        Les nouvelles filières qui se mettent en place aujourd’hui répondent à la fois à des avancées technologiques et à des enjeux de société. Dans ce dernier cas, je pense bien évidemment au développement durable, aux investissements labellisés ESG et à la finance d’impact qui attirent beaucoup d’étudiants. Pour ce qui relève de la tech, il est clair que la blockchain et les crypto-monnaies suscitent en ce moment beaucoup d’intérêt. De même que tout ce qui a trait aux data, aux statistiques, à la programmation, au machine learning ou encore à l’intelligence artificielle. Dans une certaine mesure, ces formations, qui ouvrent de nouvelles perspectives, apportent du sens, de la substance à un secteur qui manquait un peu de vision. Elles permettent à l’industrie de se renouveler, et de retrouver un certain attrait auprès des nouvelles générations qui s’en étaient éloignées aux lendemains de la crise financière de 2008.

        Julie Guittard

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        Julie Guittard est senior manager chez Michael Page et elle est spécialisée dans le recrutement au sein du secteur bancaire et des services financiers en Suisse romande. Elle plus de 14 ans d’expérience dans la gestion de talents, Au cours de sa carrière, elle a dirigé des équipes et couvert un large éventail de postes dans les domaines du risque, de la conformité, de la finance, des investissements, des opérations et du front office pour des banques privées, des asset managers et des gestionnaires de fortune ainsi que pour des family offices.

         

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          • Dominique Boehler
          • Spécialiste Produits Dérivés
          • Société Générale Corporate & Investment Banking

          Les warrants inline, une réponse possible à la faible volatilité des marchés

          Dans un contexte de faible volatilité, les warrants inline offrent une perspective de rendement intéressante. Il faut toutefois bien prendre la mesure des risques qui leur sont associés, lorsque les prix des sous-jacents sortent de leur corridor.

          Francesco Mandalà

          Alors que les warrants classiques bénéficient de fortes fluctuations des marchés, les warrants inline déploient leur potentiel dans des phases atones. De fait, ils permettent d’obtenir des rendements intéressants lorsque l’évolution de leur sous-jacent – actions, indices boursiers, obligations, devises, matières premières – est contenue dans une fourchette de prix établie, et ce pendant toute la durée du contrat.

          Un warrant inline possède une barrière supérieure et une barrière inférieure, qui forment un corridor de prix. Tant que le prix de son sous-jacent n’atteint ou ne dépasse pas la barrière supérieure ou la barrière inférieure jusqu’à l’échéance du produit, les investisseurs reçoivent un remboursement maximum standardisé. Cependant, à tout moment et jusqu’à l’échéance, si l’une des deux barrières est atteinte ou franchie, il expire immédiatement sans valeur.

          Calcul et évolution du prix

          L’évolution du prix d’un warrant inline est déterminée par le degré de probabilité qu’une barrière soit atteinte ou franchie avant la date d’échéance. Plus cette probabilité est élevée, plus son prix est bas. Le facteur principal qui influe sur son prix est donc le prix du sous-jacent auquel il se réfère.

          Un autre facteur qui affecte largement le prix est la volatilité implicite; c’est-à-dire la fourchette de fluctuation future du sous-jacent attendue par les participants au marché à terme. Une augmentation de la volatilité implicite accroît la probabilité qu’une barrière soit atteinte ou franchie et tend donc à faire baisser le prix. A l’inverse, une volatilité implicite en baisse aura tendance à faire augmenter le prix. Ainsi, face à la volatilité implicite, les warrants inline affichent un comportement diamétralement opposé à celui des warrants vanille.

          Le temps restant jusqu’à l’échéance impacte également largement la valorisation. En effet, plus la date d’évaluation est proche, plus la valeur du warrant inline tend à être élevée car plus le laps de temps pendant lequel l’une ou les deux barrières peuvent être atteintes ou franchies est court, plus la probabilité d’un tel événement est faible.

          Des atouts incontestables, mais non sans risque

          Les warrants inline offrent une transparence totale en matière de rémunération à l’échéance puisque l’investisseur reçoit un montant de remboursement maximum préétabli, à condition que leur sous-jacent n’atteigne ou ne franchisse aucune des deux barrières jusqu’à l’échéance. Ils ouvrent également la possibilité de générer des effets de levier intéressants dans des marchés qui évoluent latéralement.

          Toutefois, ils ne sont pas sans risques puisque si la barrière supérieure ou inférieure est touchée ou dépassée, le produit expire sans valeur. La fluctuation du prix du sous-jacent peut également entraîner de fortes variations de prix. En cas de vente avant le terme, il est ainsi possible que l’investisseur obtienne un prix inférieur à celui qu’il aura payé à l’achat.

          Comme tous les produits structurés, les warrants inline offrent des perspectives de rendement intéressantes mais les risques associés sont importants. Il en va toutefois de la responsabilité des fournisseurs de produits financiers de proposer à leurs clients des investissements en phase avec l’environnement de marché, ce qui est indubitablement le cas des warrants inline dans le contexte actuel.

          Dominique Boehler

          Société Générale Corporate and Investment Banking

          Dominique Boehler a débuté sa carrière dans les produits structurés en 2004 chez Dresdner Kleinwort en tant que responsable de la distribution publique des produits structurés en France. Après avoir rejoint Commerzbank en Suisse en 2009, les ETF ont été ajouté à ses attributions. Il est membre et fondateur de plusieurs associations professionnelles. Dominique Boehler a rejoint Société Générale en janvier 2020 où il occupe depuis le poste d’Expert en produits dérivés. Dominique Boehler est diplômé de l’Université d’Oxford et de la London School of Economics.