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Le développement des dernières générations de modèles quantitatifs modernes tendent de plus en plus vers la Market Phase Neutrality. Le principe consiste à identifier des modèles dans des unités de temps plus petites à partir de plus grands ensembles de données et de prévoir ainsi l’évolution des trades, comme l’explique Michael Geke.
Comment les modèles quantitatifs ont-ils évolué au cours des dernières années ?
Les modèles quantitatifs permettant d’identifier des opportunités de trading ont fait des progrès considérables ces dernières années, notamment grâce à l’intégration du Big Data et de l’apprentissage automatique. Cependant, hormis les quants dans le trading à haute fréquence, de nombreux modèles basés sur l’algo utilisent encore des méthodes statistiques simples, souvent dans le domaine du suivi de tendance.
Le développement des modèles quantiques modernes vise de plus en plus la Market-Phase Neutrality. L’objectif principal est ici de réduire les corrélations dans l’évolution de la performance et d’effectuer des transactions plus précises afin d’obtenir de meilleurs indicateurs de performance ajustés du risque. Les modèles actuels sont en mesure d’identifier des schémas même dans des unités de temps plus petites à partir de grands ensembles de données et de prévoir l’évolution des trades avec une probabilité relativement élevée. Il est ainsi possible d’atteindre des valeurs bêta de portefeuille inférieures à 0,1 avec des systèmes « long only » dans le domaine des actions. Des progrès significatifs dans la puissance de calcul permettent d’évaluer plus de données de manière plus efficace, ce qui conduit à des prévisions plus robustes.
Comment voyez-vous la demande du point de vue des investisseurs et quelles sont les considérations qui entrent en jeu compte tenu de l’environnement de marché actuel ?
L’environnement de marché est toujours une question d’interprétation. Le fait est que de nombreux investisseurs craignent le risque, mais cherchent en même temps à obtenir des rendements supérieurs à la moyenne – idéalement sur un horizon de 3 à 5 ans. Une gestion de portefeuille active sur la base de titres individuels est donc nécessaire. C’est là qu’interviennent les quants, qui peuvent réduire les risques et les fluctuations du portefeuille grâce à une gestion active. Cette robustesse à travers différentes phases de marché a entraîné une demande accrue de modèles quantitatifs, car ils permettent de prendre des décisions cohérentes, basées sur des systèmes et non sur l’émotion.
Comment utilisez-vous les modèles quantiques en tant que gestionnaire d’actifs ?
Nous utilisons les modèles quantiques pour calculer l’allocation d’actifs entre les systèmes low-beta et higher-beta. Nous contournons ainsi la problématique liée à l’évaluation de l’environnement et à l’évolution du marché, dans la mesure où nos modèles s’adaptent aux changements de manière adaptative et systémique. L’univers d’investissement que nous utilisons est principalement constitué de titres individuels américains très liquides issus des indices S&P 100 et NASDAQ 100. Au total, nous calculons six portefeuilles avec différentes valeurs alpha et bêta. Nous sommes ainsi en mesure de concevoir le rendement, le risque et les corrélations en fonction des exigences du client et de l’environnement de marché, grâce à une combinaison judicieuse de systèmes.
Comment composer un portefeuille comprenant des quants ?
Les quants n’entrent pas en conflit avec l’approche fondamentale. Ils viennent en complément des méthodes classiques dans un portefeuille bien géré. Chaque investisseur doit ensuite décider lui-même de la pondération.
Quelles sont les principales sources de données que vous utilisez pour vos modèles quantitatifs et comment garantissez-vous la précision et la fiabilité de ces données ?
Nos sources de données primaires sont les données historiques à long terme des cours des actions individuelles. Nous assurons la précision et la fiabilité de ces données par plusieurs moyens : nous travaillons avec des fournisseurs de données renommés, nous utilisons des techniques de nettoyage et de validation des données et nous avons un processus digital d’assurance qualité.
Dans quelle mesure l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle ont-ils influencé vos stratégies d’investissement quantitatives ?
L’apprentissage automatique a élargi nos stratégies d’investissement quantitatives du point de vue du système, en permettant d’identifier des modèles et des relations complexes dans les données de prix, d’évaluer des modèles de corrélation plus avancés que les méthodes traditionnelles pourraient manquer. C’est particulièrement important pour l’évaluation simultanée de différents niveaux temporels.
Cela nous a permis d’améliorer la performance ajustée au risque des portefeuilles quantiques, en nous permettant de gérer encore mieux les fluctuations grâce à une meilleure sélection des transactions. L’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle sont toutefois des méthodes et nous avons pour objectif de réaliser des rendements attrayants avec des fluctuations minimales. C’est pourquoi nous ne nous focalisons pas sur l’utilisation de l’apprentissage automatique ou de l’intelligence artificielle dans les systèmes quantiques, simplement parce que c’est à la mode. Nous avons déjà vu des systèmes qui utilisent l’IA mais dont les résultats sont nettement moins bons.
Michael Geke
Quantmade
Michael Geke est le CEO et le fondateur de la wealthtech Quantmade depuis 2018. Pendant son doctorat à l’EPF de Zurich, il s’est intéressé de près aux modèles de simulation mathématiques. Avant la création de Quantmade, il avait déjà monté avec succès deux entreprises. Après sa dernière sortie en 2012, il a été partenaire chez KPMG jusqu’à fin 2014.
L’investissement à impact : allier performance financière et réponse aux enjeux de demain.
Notre monde est confronté à une multitude de défis environnementaux, sociaux et sociétaux auxquels nous devons faire face. Quelques chiffres permettent de se rendre compte que l’inaction est impossible. Nous observons déjà que près de 68% des espèces de vertébrés ont disparu entre 1970 et 2016 et que les catastrophes météorologiques ont été multipliées par 5 au cours du siècle dernier. De plus, l’ONU estime que d’ici 2050, 3 planètes seront nécessaires pour nourrir 9.6 milliards de personnes, plus de 2 800 millions d’individus souffriront de la faim et près de 700 millions de personnes pourraient être déplacées en raison de la pénurie d’eau potable.
Ces défis ont été définis par les Nations Unies à travers 17 grands Objectifs de Développement Durable (ODD) que les signataires doivent atteindre d’ici 2030. Les investissements nécessaires dans tous les secteurs devraient représenter entre 5 000 et 7 000 milliards de dollars par an. Les seules subventions gouvernementales et programmes d’aide internationaux ne suffiront donc pas à faire face à ces besoins. Pour relever ces grands défis mondiaux, il est absolument indispensable d’agir et de trouver des sources d’investissement privé.
Mais ces défis représentent également une opportunité pour les investisseurs. En effet, les Nations Unies estiment que la réalisation de ces objectifs pourrait générer 12 000 milliards de dollars d’opportunités commerciales et créer 380 millions d’emplois d’ici 2030.
Afin de prendre part à la transformation de notre société et l’atteinte de ces objectifs mais également de bénéficier des opportunités qu’ils génèrent, l’investissement à impact permet d’aller plus loin que les fonds traditionnels ESG ou thématiques. En offrant une analyse complète des entreprises investies accompagnée d’un rapport d’impact transparent, l’investissement à impact permet de véritablement mesurer l’utilité de nos investissements.
Contrairement à un investissement classique où seule la rentabilité prime, un investissement à impact est réalisé dans l’intention de générer un impact environnemental et/ou social positif et mesurable comme par exemple la lutte contre réchauffement climatique, la facilité de l’accès aux soins l’éducation au plus grand nombre ou encore la lutte contre les inégalités sociales, ceci couplé à une performance financière. L’enjeu d’un investissement à impact s’observe donc à travers un double prisme : générer un impact positif et une performance boursière.
Chaque entreprise investie dans un fonds à impact est analysée, en complément de l’analyse financière et extra-financière, à travers trois critères essentiels :
– L’intentionnalité :
il s’agit de vérifier que l’entreprise a pour objectif de contribuer à une problématique de développement durable et à un bénéfice social et/ou environnemental positif et mesurable
– L’additionnalité :
il s’agit d’observer comment l’engagement réalisé par l’investisseur permet à une entreprise de maximiser son impact qu’il soit social ou environnemental
– La mesurabilité :
cela permet de mesurer les externalités sociales et/ou environnementales par rapport à l’objectif d’impact de l’entreprise et notamment au travers d’un rapport d’impact transparent.
L’analyse d’impact approfondie apporte ainsi une vision exhaustive de l’activité des entreprises investies en permettant à la fois de confirmer leur impact mais également de vérifier les externalités négatives. En effet, l’investissement à impact est également un gage d’absence d’investissement dans des entreprises ayant des impacts négatifs que ce soit sur la société ou bien l’environnement.
En tant qu’investisseur responsable, Indosuez Wealth Management a ainsi renforcé son engagement dans la réponse aux enjeux sociétaux et environnementaux à travers la création d’un fonds actions internationales de conviction : Indosuez Funds – Impact.
Cette nouvelle stratégie, s’appuyant sur une méthodologie propriétaire d’analyse des impacts des entreprises se structure autour de 3 piliers :
– Les « Personnes », dont l’objectif est de soutenir la qualité de la transition démographique. Avec ce pilier, les questions de l’augmentation des besoins en matière de santé, de l’alimentation saine et de qualité et de l’inclusion sociale sont abordées.
– La « Planète » qui vise à soutenir la transition environnementale, le changement climatique et la protection de la biodiversité.
– La « Consommation Durable », qui se concentre sur l’économie circulaire, l’accès inégal à la technologie numérique et les besoins de protection associés à la numérisation.
Annuellement, un reporting d’impact retracera les solutions apportées par les entreprises financées par Indosuez Funds – Impact, confirmant ainsi le véritable impact des investissements réalisés.
Le présent article a un contenu publicitaire. Les informations fournies dans cet article ne constituent pas une offre ou une invitation à conclure un quelconque type de transaction financière. Le présent article ne constitue en aucun cas une recommandation ou un conseil personnalisé. Les informations fournies dans le présent article ont été produites par Indosuez Wealth Management avec soin et au mieux de ses connaissances et convictions. Les informations et les opinions exprimées dans le présent article sont celles de Indosuez Wealth Management au moment de la rédaction et peuvent être amenées à évoluer à tout moment. Le fonds Indosuez Funds – Impact (le « Fonds ») est un fonds de droit luxembourgeois. Le prospectus pour la Suisse, les informations clés pour l’investisseur, les statuts et les rapports annuels et semestriels du Fonds peuvent être obtenus gratuitement et sur simple demande auprès du représentant pour la Suisse CACEIS (Switzerland) SA, Route de Signy 35, CH-1260 Nyon. Le service de paiement pour la Suisse est Caceis Bank, Montrouge, Succursale de Nyon / Suisse, Route de Signy 35, CH-1260 Nyon.
Dans l’intérêt de ses clients, Alpian est entré en partenariat avec la plateforme Performance Watcher pour se créer un référentiel plus effectif, mais aussi pour optimiser la gestion de ses portefeuilles, notamment pour la partie risk management. Victor Cianni, son CIO, s’en explique.
Quel est l’intérêt pour Alpian de prendre ses marques sur la plateforme Performance Watcher ?
Alpian a été lancée en octobre 2022. Dans le monde de la banque suisse, nous sommes un peu le benjamin d’une immense fratrie avec des aînés qui ont parfois plus de deux siècles d’histoire. Pour gagner la confiance de nos clients, nous devons donc redoubler d’efforts. Obtenir une forme de validation, de reconnaissance provenant de l’extérieur est forcément très important pour nous. A la différence de la gestion d’actifs, très renseignée, il n’y a pas vraiment de benchmark pour la gestion de fortune en dehors de Performance Watcher. Leur tour de force est d’avoir réussi à créer un espace neutre, où chaque gestionnaire peut aller se comparer à ces pairs en préservant son anonymat. Mais la proposition va pour Alpian au-delà du benchmarking. Performance Watcher comprend d’autres fonctionnalités qui nous apportent un regard critique sur notre gestion, comme le ferait un superviseur ou un comité consultatif.
De quelles fonctionnalités s’agit-il ?
J’aime beaucoup le perfomètre de Performance Watcher avec son visuel météo qui vous montre en un coup d’œil où vous en êtes de votre gestion. Mais pour ma part je suis beaucoup plus attentif à l’évolution du risque relatif. Les marchés ont été pour le moins compliqués ces dernières années. Il était facile de prendre des décisions peu inspirées et de dégager des rendements plus faibles que ceux de nos pairs. Les graphiques de Performance Watcher nous permettent justement de visualiser ce risque et de savoir exactement où nous nous situons par rapport à d’autres gestionnaires.
Il y a un autre point que je voudrais mentionner. Chez Alpian, nous avons décidé dès le départ de pas avoir de grilles de gestion. Nous avons donc autant de portefeuilles que nous avons de clients. Performance Watcher nous a néanmoins aidé à mettre en place des points de repère et à nous rapprocher des standards que le secteur utilise pour établir ses comparaisons.
Pour quelles raisons insistez-vous tellement sur le principe de transparence avec vos clients ?
Les choix d’investissement pour un client ne sont pas des décisions anodines. Les clients eux-mêmes sont en droit de poser des questions sur le gérant qu’ils ont choisi. Est-il suffisamment qualifié ? Ai-je pris des risques excessifs ? Vais-je payer des frais trop élevés ? Les produits sont-ils vraiment sélectionnés dans mon intérêt ? Comment juger de la qualité des performances ? La transparence, c’est de pouvoir apporter à nos clients des réponses à toutes ces questions. Et nous avons décidé d’avancer avec Performance Watcher pour pouvoir justement formuler ces réponses.
Dans le communiqué qui annonce votre partenariat avec Performance Watcher, vous parlez de nouveaux standards, de nouvelles pratiques. De quoi s’agit-il plus exactement ?
Dans le secteur de la gestion de fortune, la digitalisation se traduit pour les investisseurs par un meilleur accès à l’information, des univers d’investissement élargis, une pression à la baisse sur les coûts et des modes d’interaction plus intenses. Pour ce qui est des offres de gestion, vous voyez aujourd’hui apparaître des extrêmes. Une gestion ultra-simplifiée, ultra-standardisée aux mains de robo-advisors ou l’accès à des plateformes de trading où les millions d’opportunités proposées ont vite fait de vous égarer.
Chez Alpian, nous avons voulu revenir vers le conseil et la personnalisation, deux dimensions un peu mises de côté ces temps-ci, en continuant à tirer les coûts vers le bas grâce au digital. En termes de tarification, vous êtes aux alentours des 56 points de base avec un robo-advisor. Une banque privée, c’est 1,25 en moyenne d’après Moneyland. Chez Alpian, nous en sommes à 75 points de base, avec des conseillers capables de vous guider et de vous présenter différentes alternatives.
Quels développements entendez-vous donner à ce partenariat avec Performance watcher ?
À ce stade, nous allons d’abord utiliser Performance Watcher pour optimiser nos processus en interne. A terme, nous aimerions donner à nos clients un accès direct aux outils de reporting de Performance Watcher de telle sorte qu’ils puissent à tout moment évaluer les performances de leur portefeuille, les comparer et juger ainsi de la qualité de notre gestion.
Victor Cianni
Alpian
Victor Cianni est CIO d’Alpian depuis 2021. Ingénieur de formation et certifié FRM, il a près de vingt années d’expérience dans la gestion de fortune. Avant de rejoindre Alpian, il a occupé plusieurs postes clés dans les divisions d’investissement de CA Indosuez, Lombard Odier et Citi Private Bank.
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« Les profils en KYC, conformité et réglementation restent très demandés »
Jeune associé de Forum Finance, Alban Janssens de Bisthoven incarne cette nouvelle génération de gérants appelée à servir une nouvelle génération de clients. Un renfort précieux pour un groupe qui fête cette année ses trente ans et porte une attention toute particulière au renouvellement de ses cadres.
Quel regard portez-vous, en tant que jeune associé de Forum Finance, sur la gestion de fortune et sur les évolutions à lui apporter ?
Elle doit en effet évoluer parce que nous devons, d’une façon ou d’une autre, suivre le rythme que nos clients impriment. Et il a tendance à s’accélérer avec le temps. Nous sommes tenus de nous concentrer encore plus sur la performance, de nous rendre beaucoup plus disponibles et d’utiliser les outils avec lesquels nos clients ont eux-mêmes l’habitude de travailler. Je pense bien évidemment au digital et à toutes ses applications.
Il faut que nous allions vers plus de modernité, jusque dans les solutions d’investissement où nous devons couvrir davantage de bases, comme par exemple l’impact, l’ESG, mais aussi le private equity et les digital assets. Nous ressentons clairement ces attentes chez les plus jeunes de nos clients, ceux qui ont moins de cinquante ans.
Quels types de profils présentent-ils ?
Certains d’entre eux ont reçu la fortune que leur ont transmis leurs aînés, dans le cadre d’une transmission patrimoniale, que ce soit sous forme de donations, de contrats d’assurance-vie, de trusts ou encore de fondations. Mais nous voyons aussi arriver une nouvelle clientèle d’entrepreneurs qui ont construit eux-mêmes leur fortune, leur patrimoine, en ayant réussi à bien développer puis à bien revendre leur entreprise. Ils représentent une part importante du portefeuille clients de Forum Finance. C’est aussi notre marque de fabrique.
Le renouvellement des associés chez Forum Finance s’accompagne donc du renouvellement de la clientèle ?
Oui, ce renouvellement se produit de manière naturelle. Les jeunes associés attirent assez logiquement de plus jeunes clients. Il y a une certaine jeunesse qui se dégage de Forum Finance. Les clients le sentent et je crois que cela leur plait. Aujourd’hui, toutes les tranches d’âge sont représentées au sein du collège des associés. Vous avez des quadragénaires, des quinquagénaires et bien évidemment des sexagénaires qui sont prêts à passer le relais d’ici quelques années et qui ont su s’organiser en conséquence.
Les jeunes générations consomment-t-elles les services financiers différemment de ses aînés ?
Au-delà des produits type crypto, NFTs, impact, je trouve que les nouvelles générations sont beaucoup plus attentives aux rendements que génèrent leurs portefeuilles. Elles demandent aussi davantage de disponibilité, voire de réactivité, de leur part de leurs gérants, parce qu’elles ont grandi dans l’instantanéité, l’immédiateté. Leur temporalité, c’est le clic de souris.
Quels nouveaux services voulez-vous mettre en place pour ces nouvelles générations?
Nous avons d’abord à leur égard un devoir d’éducation, d’information à remplir. Nous devons les sensibiliser aux métiers de la gestion de fortune et à la valeur qu’ils permettent de générer. Nous devons aussi les préparer à la gestion de leur patrimoine, devenue avec le temps de plus en plus complexe. Nous consacrons beaucoup de temps à ces questions. Nous organisons beaucoup de rencontres avec nos clients pour aborder tous ces points. Nous avons même lancé nos propres NextGen Sessions, qui nous permettent en retour de mieux comprendre les aspirations de nos clients. Nous voulons être le plus possible à leur écoute et les échanges que nous développons avec eux nous semblent indispensables.
Quel est le profil type du nouveau gérant, capable de gérer cette nouvelle clientèle ?
Je pense sincèrement que le bagage technique, qui s’acquiert avec le temps, au contact d’autres professionnels, doit passer au second plan. Pour moi, c’est davantage une affaire d’attitude, de tempérament, de comportement. Il ne sert à rien d’avoir une connaissance encyclopédique des marchés si vous n’êtes pas d’abord dynamique, enthousiaste, curieux. La curiosité, c’est très important. Elle va décider de la qualité de la relation que vous allez établir avec vos clients et de la confiance que vous allez pouvoir leur inspirer. Eprouver de l’empathie pour ses clients permet d’anticiper davantage leurs problèmes et mettre plus facilement en œuvre les solutions adéquates.
Alban Janssens de Bisthoven
Forum Finance
Alban Janssens de Bisthoven est responsable de l’ingénierie patrimoniale chez Forum Finance. Il a rejoint le Groupe en 2018 et il en est devenu associé en 2021. Alban a commencé sa carrière en tant qu’avocat aux Pays-Bas et en Belgique, puis a passé 11 années au sein de l’équipe Wealth Planning chez Julius Baer à Genève. Alban est titulaire d’un Master en Droit, d’un Master en Droit des Affaires et d’un Master en Droit Fiscal.
Fanny Eyraud
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« Nous voulions pouvoir travailler sur la diversité des patrimoines contemporains. »
Indigita est une regtech qui répond aux besoins de l’industrie financière en matière de conformité et de réglementation. A titre d’exemple, les solutions qu’elle développe depuis déjà plusieurs années simplifient, voire automatisent, les processus de prise de décision en matière de conformité transfrontalière, de traitement fiscal et d’adéquation.
À quoi ça sert ?
Indigita inApp, une application modulaire basée sur le web, accessible sur mobile ou sur desktop, offre des réponses instantanées et contextuelles aux questions de conformité réglementaire transfrontalière. Les utilisateurs sont guidés sur les actions à entrepremdre ou non, sur le placement des produits et sur l’adéquation des produits à la fiscalité, tout cela en entrant simplement un code ISIN.
Indigita inApp Tax, une autre application web, permet aux planificateurs financiers, aux conseillers en investissement et aux gestionnaires de portefeuille d’évaluer l’impact fiscal de l’ensemble d’un portefeuille, en tenant compte des différents marchés géographiques et des régimes fiscaux spéciaux.
Indigita inApp Products fournit des réponses en matière de placement de produits et de marketing transfrontaliers avec une couverture étendu à plus de 120 pays. Les professionnels peuvent ainsi prendre des décisions toujours en conformité avec les évolutions constantes qui animent le paysage international du placement de produits transfrontaliers.
Indigita API intègre de manière transparente des systèmes de contrôles et de vérifications liés au placement de produits transfrontaliers, à l’adéquation fiscale et à l’adéquation des produits dans les core banking systems , les PMS et les CRM
Indigita e-Learning. Les cours en ligne d’Indigita sont des formations digitales sur des sujets de conformité, de risque, de gouvernance d’entreprise et d’ESG, qui visent à atténuer les risques commerciaux.
Qu’est-ce que ça apporte de plus ?
Les solutions d’Indigita permettent aux institutions financières et aux intermédiaires de mener leurs activités avec des clients domiciliés à l’étranger de manière sûre et conforme, dans un environnement réglementaire de plus en plus complexe.
Pour ce faire, Indigita a placé la simplicité au cœur de ses développements, de ses modes opératoires et des services proposés à ses clients. Cette simplicité se retrouve dans la conception et l’utilisation de ses solutions, accessibles en n’importe quel lieu, à n’importe quel moment. Elles ont été élaborées pour produire des réponses claires, instantanées et exploitables, même dans le cas de scénarios très complexes.
Ça s’adresse à qui ?
La clientèle d’Indigita comprend à ce jour 300 banques et 1’200 gestionnaires de fortune, depuis les grands conglomérats bancaires jusqu’aux aux banques privées et aux sociétés de gestion patrimoine. Ses utilisateurs finaux sont principalement les relationship managers, les responsables legal & compliance, les gestionnaires des risques et les responsables RH.
Certains cours d’apprentissage obligatoires – sur la cybersécurité, par exemple – sont utilisés à tous les niveaux de l’organisation.
Qui est derrière ?
Dirigée par Achille Deodato, Indigita appartient au groupe BRP, spécialisé dans les solutions Compliance en matière de réglementation bancaire et financière. BRP couvre plus de 190 juridictions et travaille en collaboration avec plus de 250 cabinets d’avocats internationaux.
Combien ça coûte ?
Toutes les solutions Indigita sont proposées sous forme d’abonnements annuels d’une durée initiale de 3 ans, renouvelable ensuite sur une base annuelle. Le coût est de l’ordre de plusieurs milliers de francs par an. Elles sont disponibles soit en circuit autonome – elle ne nécessite alors aucun développement informatique ou processus d’implémentation – soit via une intégration directe dans les systèmes des clients.
Une approche « pay-per-click » est également disponible.
Plus d’informations :
www.indigita.ch
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