Indices
Jean-Sylvain Perrig
Premyss
Les indices Performance Watcher au 2ème trimestre
Belvoir Capital, le gestionnaire d’actifs zurichois, vient d’annoncer deux partenariats avec des asset managers qui ont recours à l’intelligence artificielle. Speedlab mise sur un modèle multi-asset pour améliorer le profil risque-rendement de ses clients. Et Wisdomise, qui se concentre exclusivement sur les segments crypto et retail, entend professionnaliser la gestion de fortune pour les investisseurs privés dans cet univers crypto. Explications de Steffen Bauke.
Pour de nombreux gestionnaires de patrimoine, le digital est un livre qu’ils n’ont pas encore ouvert. Quel regard portez-vous sur cette situation ?
La transformation digitale dans la gestion de fortune n’est qu’une question de temps. La prochaine génération de clients veut aujourd’hui être connectée numériquement et accompagner les processus de décision- ou les prendre elle-même – directement online. Nous avons décidé il y a quelques années déjà de donner à nos clients un accès en ligne à leurs actifs. Cela facilite la communication avec le client. Outre la variante « view-only », nous proposons également sur le web un onboarding, un reporting, une participation à des clubs deals et tout type de communication ou d’information. Le monde numérique est un domaine important qui rend les processus plus efficaces et offre une valeur ajoutée aux clients, mais qui ne peut pas remplacer la rencontre physique. La voie hybride me semble donc la bonne, car la confiance ne peut se construit qu’au contact direct des clients.
Vous venez d’annoncer deux partenariats passionnants avec des fintechs qui travaillent toutes deux avec l’intelligence artificielle. Quelle est l’histoire derrière ces deux nouvelles collaborations?
Les fintechs sont l’un des prolongements naturels du digital. Si l’on veut pouvoir s’occuper des clients de demain, il faut aussi s’intéresser à des thèmes qui transforment l’ensemble de notre secteur. Les fintechs appartiennent à cette mouvance, car elles proposent des alternatives et des solutions intelligentes dans la gestion de fortune. Grâce à notre réseau, nous voyons beaucoup de startups graviter dans cet univers mais, malheureusement, peu d’entre elles parviennent à connaître le succès. C’est le modèle d’affaires et l’approche qui sont déterminants. Nous regardons également également ce qu’il en est de l’innovation produit, des fondateurs et du financement.
Quel est le lien entre les deux entreprises ?
Speedlab et Wisdomize sont de conception très différente. Mais toutes deux visent à optimiser le profil risque/rendement des investisseurs. Les modèles IA qu’elles emploient ne sont pas les mêmes. Il est clair que l’IA va entrer dans le domaine de la gestion de fortune, et plus particulièrement dans celui de la gestion de portefeuille. Nous voyons là un énorme potentiel, car le traitement en temps réel de multiples flux d’informations ou de données dépasse les capacités humaines. Si l’on parvient à développer, à l’aide de l’IA, des modèles qui nous aident dans ce sens et à automatiser le processus, nous pouvons accomplir beaucoup.
En quoi consiste plus précisèment la collaboration avec Speedlab ?
Speedlab est un asset manager spécialisé dans l’IA qui a développé des modèles pour toutes les classes d’actifs sur la base du sous-domaine de l’IA « Reinforcement Learning ». Il est possible de choisir entre des modèle long-short, long-underlying, short hedging ou multi-assets. Des « agents » négocient les investissements respectifs, qu’il s’agisse de single stock, de crypto – comme le bitcoin ou l’ether – ou d’indices via des contrats à terme et ils sont capables d’apprendre d’eux-mêmes. Un « super-agent » surveille les activités et les transactions des différents « traders-agents AI », et en cas de succès ou d’échec, le capital est ajouté ou retiré. Il en va de même pour le trading des actions.
Quel avantage tirez-vous de cette collaboration – même si vous comparez le travail des « agents » à celui de portfolio managers classiques ?
Les agents travaillent de manière totalement rationnelle et sans émotions, les décisions se basent uniquement sur les expériences passées transposées dans le temps présent. Ils parviennent ainsi à une objectivité totale. Pas de biais, pas d’émotions, pas de décisions irrationnelles,
Comment Wisdomise utilise-t-elle l’IA ?
Wisdomise se concentre exclusivement sur la clientèle crypto et retail. Avec Wisdomise, il est possible de déterminer son propre profil de risque à l’aide d’un « avatar IA ». Ensuite, l’avatar « trade » les crypto-monnaies comme un gestionnaire de portefeuille. Les clients retail n’agissent pas souvent de manière rationnelle et ne suivent pas ou peu les règles de base en vigueur dans la gestion de portefeuille. Dans le domaine crypto en particulier, il n’existe pas encore de « private banking » qui permette aux clients d’investir de manière professionnelle. C’est là que Wisdomise crée de la valeur ajoutée et aide les petits investisseurs à gagner de l’argent. L’entreprise opère dans le secteur B-B-2-C L’objectif est de rendre le marché plus accessible aux investisseurs privés.
Steffen Bauke
Belvoir Capital
Steffen Bauke est le fondateur et le CEO de Belvoir Capital. Il a commencé sa carrière fin 1999 chez UBS en Allemagne, puis en Suisse, tant dans le domaine du corporate finance que du wealth management. C’est en 2004 qu’il a fondé Belvoir Capital dont il assure toujours aujourd’hui la direction. Steffen Bauke a étudié l’économie à l’université Ludwig-Maximilian de Munich.
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Dans cet article, nous explorons huit tendances clés identifiées par l’équipe de KeeSystem, qui devraient être prioritaires pour les entreprises de gestion de fortune et les family offices en 2024.
L’importance de l’onboarding et du reporting digital
L’intégration numérique et le reporting digital jouent un rôle crucial dans l’amélioration de l’expérience client. Les sociétés de gestion de fortune doivent automatiser l’onboarding numérique et fournir un portail client offrant un accès en temps réel aux informations de performance et de risque.
La personnalisation dans la gestion de fortune
La demande pour une gestion de fortune ultra-personnalisée est en hausse. Les gérants de fortune doivent exploiter les données clients via des CRM avancés pour offrir des stratégies d’investissement sur mesure, répondant aux objectifs financiers uniques, à la tolérance au risque et aux aspirations philanthropiques des clients.
L’accent sur l’ESG et l’investissement durable
Avec 43 % des Ultra-HNWI et 39 % des HNWI de moins de 40 ans enclins à demander un score ESG pour les produits financiers, l’importance de l’investissement durable ne fait que croître. Bloomberg Intelligence prévoit que les actifs ESG excéderont 53 000 milliards de dollars d’ici 2025, représentant un tiers du total des actifs sous gestion estimés à 140,5 milliards de dollars. Pour rester compétitifs, les gérants de fortune doivent intégrer des options d’investissement ESG diversifiées et améliorer leurs capacités de notation et de reporting ESG.
Les défis réglementaires croissants
Les gérants de fortune font face à un paysage réglementaire de plus en plus complexe, incluant des régulations telles que UCITS, AIFMD, MiFID, et bien d’autres. Pour naviguer à travers ces eaux réglementaires, il est essentiel d’adopter des solutions de conformité complètes et d’intégrer des fonctionnalités de reporting avancées, réduisant ainsi le risque de non-conformité.
Le transfert multigénérationnel de patrimoine
Avec les Millennials et la Génération X qui s’affirment dans le domaine de l’investissement, les gérants de fortune doivent s’adapter pour répondre à leurs attentes uniques. La personnalisation des services, la planification de la succession et l’héritage sont essentiels pour gérer les transitions de patrimoine entre les baby-boomers, la génération X et les Millennials.
Le rôle croissant de la technologie
L’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique continuent de révolutionner la gestion de fortune, offrant des opportunités pour rationaliser les opérations, réduire les coûts et améliorer les services. Les gérants de fortune doivent envisager des partenariats technologiques qui préservent leur touche unique tout en exploitant les avantages de la technologie.
L’accent sur une gestion des risques améliorée
Dans un marché fluctuant, la gestion des risques devient encore plus cruciale. Les gérants de fortune doivent maintenir des processus robustes et fournir des rapports de risque précis pour répondre aux attentes des investisseurs.
La gestion de données complexes
L’analyse de portefeuille avancée, le reporting client et la conformité réglementaire nécessitent une gestion efficace des données. Les sociétés de gestion de fortune doivent renforcer l’intégration, la gestion et la consolidation des données pour améliorer l’efficacité opérationnelle.
Face aux défis de 2024, une technologie hautement personnalisable est indispensable pour répondre efficacement aux besoins des investisseurs tout en gérant les contraintes opérationnelles et réglementaires. Pour en savoir plus sur la manière dont KeeSystem peut soutenir les entreprises de gestion de fortune avec des solutions technologiques adaptées, n’hésitez pas à nous contacter.
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Stella Wolfsgruber est associée chez le gestionnaire de fortune Avalor. Dans l’interview qu’elle a accordée à Capsule, elle parle des défis liés à la planification de la succession. Elle décrit comment une succession précoce du côté des conseillers permet de réaliser le changement de génération au sein d’Avalor.
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L’environnement private equity est très influencé par les politiques monétaires des banques nationales. Aux États-Unis, les prochaines élections présidentielles créent une dynamique supplémentaire sur les marchés. Pour Anastasia Amoroso, le retour des transactions dans le domaine du private equity est perceptible et la dette privée reste attractive.
A l’approche des élections américaines, les marchés financiers se retrouvent au centre de l’attention. Sous quel angle envisagez-vous cette situation ?
En règle générale, les marchés ne réagissent que peu avant les élections présidentielles américaines. Plus elles approchent, plus les marchés se concentrent sur les prévisions et se préparent aux différents scénarios possibles. Pour anticiper sur l’issue de ces élections, nous maintenons actuellement nos investissements en actions, et nous nous laissons davantage guider par la politique accommodante de la Fed plutôt que par les sondages.
Quel a été l’impact de la politique monétaire sur le marché du private equity en 2023?
Le niveau élevé des taux d’intérêt directeurs a été éprouvant, en particulier pour les opérations de rachat. Mais cela a également fait évoluer les stratégies des gestionnaires. Ils se concentrent désormais moins sur les crédits et plus sur l’augmentation des revenus, de la rentabilité et de l’expansion des marges. Ce changement implique une réorientation stratégique dans le secteur privé.
Comment l’ensemble du marché s’est-il adapté à ces changements ?
L’adaptation se traduit, comme nous l’avons déjà évoqué, par une moindre dépendance vis-à-vis des capitaux étrangers dans les transactions de rachat et par une orientation vers des améliorations opérationnelles. Actuellement, on observe toutefois une nette tendance aux transactions de type growth equity, qui misent davantage sur les fonds propres que sur les capitaux étrangers. En outre, et c’est important pour les investisseurs, le délai entre l’investissement et la sortie s’est allongé.
Malgré ces adaptations, la dynamique du private equity semble relancée. Quelle en est la raison ?
Ce marché connaît actuellement une dynamique fascinante. L’année dernière, les transactions growth equity ont dépassé le nombre de leveraged buyouts pour la première fois depuis 2008, date à laquelle les données ont commencé à être collectées. Ce décalage montre une réorientation stratégique plus large du secteur, qui se concentre sur la création de valeur à long terme plutôt que sur les gains à court terme par effet de levier. Par ailleurs, l’allongement de la période entre l’investissement et la sortie a modifié le paysage et a eu un impact sur la levée de fonds de même que sur la distribution des bénéfices aux investisseurs.
Comment évaluez-vous le secteur de la dette privée après une forte année 2023 ?
Nous continuons de voir des rendements de près de 12 %, ce qui se situe dans la partie supérieure de la fourchette historique pour le crédit privé. Ce rendement élevé rend la dette privée encore attractive pour les investisseurs en 2024. Même en cas d’éventuelles baisses des taux d’intérêt par les banques centrales, cette classe d’actifs offre un rendement excédentaire convaincant par rapport aux liquidités.
Un débat a cours actuellement sur le rôle du private equity et de la dette privée dans la décarbonisation de l’économie. Comment l’envisagez-vous ?
La décarbonisation, en tant que méga-tendance, offre d’immenses opportunités, en particulier pour le private equity. Il s’agit notamment de domaines tels que l’énergie propre, les véhicules électriques, le captage du carbone et l’économie circulaire. Le secteur privé est essentiel pour compléter les initiatives gouvernementales visant à atteindre des émissions zéro. Cela nécessitera des investissements privés de plusieurs milliers de milliards de dollars. Étant donné que de nombreuses PME ont un rôle à jouer dans ces domaines, le private equity et la dette privée jouent un rôle important.
Anastasia Amoroso
iCapital
Anastasia Amoroso occupe les fonctions de managing director et de chief investment strategist chez iCapital. Elle a été auparavant directrice exécutive et responsable de la stratégie thématique multi-assets chez J.P. Morgan Private Bank. Elle a géré plus tôt des portefeuilles multi-assets chez Merrill Lynch. Anastasia Amoroso est titulaire d’un Bachelor of Business Administration, avec une spécialisation en finance, obtenu à l’Université du Nouveau-Mexique. Elle détient en plus la certification CFA.
« Du pire au meilleur sur le marché nordique des Small & Mid Caps »
Le marché nordique des petites et moyennes capitalisations est un paysage complexe où une forte volatilité rencontre un fort potentiel de croissance. Dans le contexte de la récession de 2022, les investissements stratégiques dans des secteurs résilients tels que les énergies renouvelables et la technologie, au Danemark et en Suède, balisent le chemin pour la croissance future.
Du point de vue de l’investisseur, qu’est-ce qui définit ce marché nordique des Small & Mid Caps?
Les marchés nordiques, dans le segment Smalll & Mid, sont des écosystèmes dynamiques qui offrent des opportunités en termes d’innovation et de croissance. Les entreprises sont souvent à l’avant-garde dans leur secteur d’activité. Ellles facilitent le changement et la croissance grâce à des technologies de pointe et des pratiques durables.
Vos vues suggèrent un marché contrasté. Pour le marché nordique des petites capitalisations, vous parlez de « pire » et de « meilleur ». Pourquoi cette dichotomie ?
Oui, c’est un marché qui met à l’épreuve les investisseurs. Du côté du « pire », il lui arrive d’être impitoyable, avec des fluctuations de prix qui peuvent décourager les plus timorés. C’est ce qui s’est passé l’année dernière. Dans le meilleur des cas, c’est une mine de trésors pour l’investisseur stratégique qui se projette sur le long terme. Nos perspectives sur la durée restent d’ailleurs positives, car les performances historiques ont montré que la trajectoire de croissance a récompensé les investisseurs résilients, malgré la volatilité à court terme.
Comment les pays de ce marché se comparent-ils entre eux ?
La Suède a traditionnellement été l’indicateur de référence, compte tenu de sa taille et de la diversité des entreprises de son segment Small Caps. Cependant, nous avons constaté un changement. Les marchés danois et finlandais se sont surpassés, avec des secteurs comme la santé et la technologie en tête. Le Danemark a fait preuve d’une résilience et d’une performance sectorielle remarquables, ce qui a séduit les investisseurs en quête de stabilité et de croissance.
L’année 2022 a été marquée par un ralentissement notable. Selon vous, le marché a-t-il atteint son point le plus bas ou la volatilité va-t-elle encore s’accentuer ?
Bien qu’il y ait un potentiel de volatilité supplémentaire, les fondamentaux de nombreuses entreprises restent solides. La baisse a également ouvert des opportunités d’achat qui n’existaient pas auparavant. Il pourrait s’agir d’un point d’entrée stratégique pour les investisseurs à long terme, mais il est essentiel d’adopter une approche d’investissement perspicace axée sur les fondamentaux.
Pourriez-vous nous donner un aperçu de certains investissements spécifiques et de leur trajectoire ?
Nous avons réalisé plusieurs investissements stratégiques dans différents secteurs. Par exemple, dans le domaine des énergies renouvelables, nous avons investi dans des entreprises qui contribuent à la transition verte, une priorité dans la région nordique. Ces investissements ont fait preuve de résilience, même en période de ralentissement du marché, ce qui témoigne de l’importance croissante de la durabilité. Dans le secteur des technologies, nous avons soutenu des entreprises leaders dans le domaine des logiciels et des services numériques, qui ont affiché une croissance substantielle malgré les difficultés générales du marché. Notre philosophie d’investissement consiste à soutenir des entreprises qui non seulement présentent un potentiel de croissance, mais qui ont également un impact positif sur la société et l’environnement.
Hans-Marius Lee Ludvigsen
DNB Asset Management
Hans-Marius Lee Ludvigsen a rejoint DNB Asset Management en 2019. Il est membre de l’équipe Actions nordiques et gère le DNB Fund Nordic Small Cap. Auparavant, il a occupé différents postes chez Swedbank/Kepler Cheuvreux et a travaillé comme analyste dans un fonds d’actions nordiques chez Pareto Asset Management. Hans-Marius Lee Ludvigsen est titulaire d’un MSc en finances de la Norwegian School of Economics.