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Thomas Tietz
Corum
« Nous participons activement à la vague de consolidation dans le secteur des GFI »
Avec environ CHF 16 milliards d’actifs sous gestion (AUM), le service et l’accompagnement auprès des EAM (gérants indépendants) constituent une activité importante pour l’UBP. Entretien avec ses responsables.
Frédéric, en votre qualité de Responsable EAM International & Genève, pourriez-vous présenter l’activité EAM de l’UBP?
F. Toselli: L’équipe compte aujourd’hui une cinquantaine de personnes et opère dans une dizaine des implantations de l’UBP à travers le monde. Nous nous appuyons bien entendu sur l’ensemble du Groupe, qui totalise CHF 140,6 milliards d’AUM au 30 juin 2023 et dont la solidité financière est souvent soulignée comme l’un de nos atouts majeurs. Avec un ratio Tier 1 de 27,3% et un ratio de liquidités à court terme (LCR) de 262%, l’UBP figure parmi les banques les mieux capitalisées de la place. Moody’s a par ailleurs renouvelé sa notation long terme Aa2.
Quelle est votre stratégie sur ce segment?
F. Toselli: Nous visons à mettre l’accent sur la qualité de service fournie aux EAM et aux clients, et nous avons ainsi déployé des investissements significatifs, tant humains que technologiques.
Ces douze derniers mois, nous avons recruté plusieurs profils senior présentant une solide expérience auprès des EAM. Dans notre volonté d’offrir le meilleur niveau de service, nous avons identifié nos partenaires clés, avec lesquels nous intensifions les échanges et auxquels nous proposons l’ensemble des prestations que l’UBP fournit à ses propres responsables clientèle (RM). Nous sommes convaincus qu’une approche intégrée, dédiée et personnalisée, couvrant un large spectre des besoins de la clientèle, nous permettra de maintenir notre position concurrentielle.
Côté technologique, nous poursuivons nos efforts afin de disposer d’interfaces faisant référence dans l’univers des EAM – c’est déjà le cas avec le protocole FIX –, et nous avons initié des projets IT dans le but d’accompagner au mieux nos clients ‘Next Gen’.
L’activité EAM en Suisse est en plein bouleversement; comment voyez-vous le segment évoluer?
P. Colombini: Les profonds changements réglementaires et de l’environnement de contrôle du métier représentent, selon nous, une opportunité pour les EAM de continuer à se développer avec succès.
L’obtention d’une licence FINMA apporte également des avantages commerciaux (réputation, qualité de service, expertise) et la possibilité d’engager des talents, avec aussi un réel potentiel de réduction des coûts grâce à des économies d’échelle si des opérations de consolidation sont entreprises.
Pour se distinguer, les EAM, comme leurs banques dépositaires, doivent encore mieux appréhender et anticiper les besoins toujours plus complexes du client. Il y a un fort besoin de savoir-faire pour démontrer sa crédibilité. Il en va de même des RM au sein des desks EAM. Les exigences en interne et à l’externe nécessitent d’excellentes compétences notamment en gestion des risques, communication, réglementation et investissements.
P.-E. Schifferli: A ce jour, la majorité des EAM ont su s’adapter même avant la mise en œuvre du nouveau cadre réglementaire. Ils ont aussi compris comment mieux utiliser l’écosystème au travers de partenariats pour offrir davantage de valeur ajoutée aux clients. Quant à l’avenir, nous ne croyons pas à une formule EAM ‘universelle’.
Patrizia, en tant que Responsable EAM Zurich, quel est votre principal message aux EAM que vous servez?
P. Colombini: J’accompagne les EAM depuis plus de vingt ans et je continue à les soutenir dans leur expansion. Pour moi, leur activité est complémentaire à celle d’une banque privée, et non concurrente.
Il n’existe pas de recette miracle ! Nous croyons en une approche sur mesure qui propose des prestations répondant aux objectifs précis et aux besoins en pleine évolution de chacun de nos partenaires.
Notre valeur ajoutée réside principalement dans la multiplicité des géographies couvertes par notre service Compliance, notre vaste gamme d’investissements et la séniorité de nos équipes.
A l’instar des EAM, nous nous focalisons sur des marchés bien définis pour lesquels nous avons une expertise spécifique et solide. Nous avons la chance, à l’UBP, d’avoir accès à des spécialistes dédiés et présents sur place à Zurich, favorisant ainsi la proximité.
Le client est plus que jamais au cœur de nos préoccupations et nous sommes fiers de nous consacrer à la croissance de nos partenaires EAM avec conviction et passion !
Selon vous, Pierre-Emile, Responsable EAM Genève, en quoi le desk EAM de l’UBP se différencie-t-il?
P.-E. Schifferli: Je dirais avant tout notre esprit entrepreneurial lié à la structure familiale de l’UBP. Cet ADN nous aide à comprendre et à satisfaire avec agilité les exigences croissantes de notre clientèle internationale.
Notre approche orientée client nous a conduits à intégrer de nombreuses expertises au sein même de notre desk EAM. C’est le cas de la gestion des risques par exemple. Plusieurs collaborateurs nous ont rejoints et soutiennent les RM dans le processus clé d’on-boarding. Ce dernier est rendu plus efficace et rapide, avec ainsi une meilleure expérience client.
Nous bénéficions également du savoir-faire d’une Senior Investment Advisor, qui met à disposition de nos partenaires EAM toute l’expertise de l’UBP en matière d’investissement.
Enfin, grâce à son bilan, l’UBP reste active et compétitive dans le domaine du crédit, avec une offre diversifiée, allant des crédits lombards à des financements plus structurés, notamment sur le segment hypothécaire. Un atout de plus pour les clients en quête de leviers supplémentaires dans la gestion de leur patrimoine.
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Pour EFG, les gérants indépendants sont un important levier de croissance, à l’échelle globale. Avec la Suisse pour locomotive. Daniel Ioannis Zürcher, son responsable, ne manque pas d’être impressionné par la dynamique du secteur, malgré la consolidation en cours. Selon lui, il est des gérants qui présentent en effet des modèles d’affaires particulièrement judicieux.
Vous accompagnez le secteur des gérants indépendants depuis plus de 20 ans. Comment ont-ils évolué?
Daniel Ioannis Zürcher. Depuis que je travaille dans ce secteur, on parle constamment de consolidation et du fait que le secteur n’est pas appelé à survivre longtemps. Il se trouve que la branche a, malgré tout, connu une forte croissance ces dernières années et je pense qu’elle se poursuivra. C’est le cas en Suisse aussi bien qu’à l’international. Ce constat nous a conduit à définir clairement le secteur des GFI comme un axe stratégique important chez EFG.
Avec l’introduction du nouvel environnement réglementaire – LSFin et LEFin – beaucoup de nervosité a été ressentie dans le secteur. S’est-elle dissipée à votre avis?
Je n’irais pas jusque-là. Les nouvelles règles ont déclenché une certaine vague de consolidation, mais dans la plupart des cas, il s’agit de petits gérants de fortune indépendants en fin de cycle. Selon nos observations, les actifs sous gestion dans la branche n’ont pas diminué de manière significative. Nous l’avons vu récemment avec les annonces de la FINMA. Il se peut que la réglementation pousse encore certains gérants à lâcher leur activité, mais il apparaît aussi que les gérants indépendants conservent un rôle fort dans le monde du wealth management. Et ils sont toujours en mesure de faire valoir leurs avantages. Leur indépendance leur permet de trouver les meilleures solutions pour leurs clients et – ce qui est encore plus important – ils peuvent entretenir avec eux des relations plus denses. Par ailleurs, ils sont plus flexibles puisqu’ils ne sont pas intégrés dans les structures plus rigides de grands établissements. Dans un marché qui évolue très rapidement, cela me parait un avantage décisif.
Comment voyez-vous les futures interactions entre une banque dépositaire, comme EFG, et un gestionnaire de fortune ?
En tant que banque dépositaire, nous pratiquons ce que l’on appelle le « platform business ». Pour nous, il est essentiel de faire gagner du temps à notre clientèle. Nous veillons donc à ce que notre plateforme soit la plus pratique et la plus simple possible, afin que les GFI puissent exécuter les process clés, comme le trading, de la manière la plus efficace. Nous les déchargeons ainsi d’une grande partie des tâches administratives. Toujours dans le but de libérer leur agenda pour qu’ils puissent se consacrer à leur véritable cœur de métier : conseiller leurs clients. Un point que nous ne devons pas oublier: avec la réglementation, avec l’évolution technologique, mais aussi avec la concurrence plus vive, les gérants indépendants restent sous pression. S’il doit constamment relever des défis avec ses six banques dépositaires en moyenne, si le PMS ne fonctionne pas parfaitement, si les interfaces avec les banques n’envoient pas toutes les données dans un format approprié, si les données doivent encore être comparées manuellement, il perd beaucoup de temps. Je comprends alors tous ceux qui préfèrent s’en tenir à leurs tableaux Excel.
Que signifie tout cela du point de vue d’EFG ?
Nous investissons fortement, et ce à deux niveaux : « People and Platform ». Nous développons nos équipes « en interne » et nous renforçons notre plateforme. Nous sommes encore très jeunes sur ce marché par rapport à beaucoup de nos concurrents. C’est pourquoi nous sommes en mesure d’emprunter de toutes nouvelles voies. Nous avons des coopérations stratégiques avec des éditeurs de PMS, et une architecture ouverte pour les produits. Nous pouvons facilement aider les gérants à mettre en place des solutions comme les AMC. En d’autres termes, nous proposons un écosystème unique en son genre, avec nos trois sites de Zurich, Genève et Lugano pour la Suisse, ainsi que des booking centers sur des places financières clés, comme Monaco, Luxembourg, Singapour ou Hong Kong.
Selon vous, quels ingrédients entrent dans la recette du succès pour un gestionnaire de fortune indépendant aujourd’hui ?
Ceux qui savent se concentrer clairement sur un thème ou un segment particulier ont souvent la vie plus facile. Il peut s’agir de la tech, ou de la santé. Il existe aussi des gestionnaires qui se sont focalisés avec une certaine réussite sur le segment des sportifs professionnels. La taille, à mon sens, n’est décisive que pour ceux qui veulent tout proposer. Si l’on a trouvé sa niche, on peut rester petit tout en rencontrant du succès.
Daniel Ioannis Zürcher
EFG
Depuis janvier 2022, Daniel Ioannis Zürcher occupe le poste de Global Head Independent Asset Managers pourla banque privée EFG, où il travaille depuis quatre ans. Auparavant, sa carrière l’a mené pendant 14 ans au Credit Suisse au service des gérants indépendants. En dernier lieu, il y dirigeait le département EAM Business Development. Daniel Ioannis Zürcher a commencé sa carrière chez PwC après avoir obtenu une licence en banque et finance à l’université de Saint-Gall. Il est titulaire d’un Executive MBA de la London Business School et de la Columbia Business School.
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Même si le cycle de la hausse des taux semble toucher à sa fin, les gestionnaires continuent leur adaptation en ajustant leurs stratégies d’investissement. Dans le contexte actuel, il s’agit pour eux de renouer avec la performance sans oublier d’intégrer un paramètre qui était sorti des radars depuis longtemps : l’inflation. Un défi pour tous les gérants de fortune, y compris pour les tiers gérants.
Lorsque nous parlons « hausse des taux », nous pensons immédiatement à son impact sur le crédit, les loyers et les hypothèques. Mais les conséquences de cette augmentation dépassent largement ces seuls sujets. Pour les gérants, cela implique un basculement en matière d’allocation d’actifs, dans une logique évidente de préservation du capital et de maintien des rendements. Dans ce cadre, on cherchera par exemple à contrebalancer les risques en fixant des rendements à travers les obligations, les fonds obligataires à maturité fixe, les dépôts à court terme, ou encore à se protéger en souscrivant à des émissions de produits structurés à capital garanti.
Ce pilotage peut s’avérer toutefois complexe dans un marché encore très volatil après une année 2022 perturbée par la guerre en Ukraine et la fluctuation des prix de l’énergie. D’autant plus que les performances affichées l’année passée sont négatives pour la plupart des investisseurs. Une année consécutive sans résultat serait celle de trop pour des clients impatients de retrouver des chiffres positifs. Sans compter que, même si elle doit arriver bientôt à terme, la hausse des taux se poursuit.
Si ce contexte particulier exige un changement de stratégie, il appelle également à renouveler certaines habitudes. Notamment celle de gérer les poches de liquidités à disposition dans les portefeuilles, un acte de gestion délaissé depuis la crise des subprimes. Il s’agira également de trouver des leviers pour se prémunir de certains risques et répondre au processus de désendettement du marché. Les Private Markets peuvent apporter dans ce cadre des solutions puisque certains fonds de Private Equity intègrent déjà la hausse de taux dans leur valorisation et offrent un potentiel de rendement élevé dans les millésimes à venir ou dans le marché secondaire.
Pour compléter les revenus générés par les produits Fixed income, les tiers gérants peuvent aussi avoir recours à d’autres options et chercher auprès de leurs partenaires – bancaires notamment – des alternatives pour faire face au défi de la performance. Si l’échange entre professionnels demeure important pour tester, construire et confirmer ses idées d’investissement, le soutien peut aussi prendre d’autres formes : par la création de produits structurés adaptés au contexte de marché ; via une offre de crédit compétitive (hypothécaire, résidentiel ou commercial) ; ou encore, par la prise de participations dans des Fixed maturity funds, des produits habituellement très conservateurs qui combinent une diversification d’émetteurs avec un rendement élevé et une maturité fixe.
Un élément ne doit toutefois pas être oublié dans la réflexion. Rappelons ici que depuis bientôt 15 ans, nous calculons nos performances sans inflation. Aujourd’hui, nous devons donc réapprendre à intégrer ce paramètre dans nos stratégies et investir en tenant compte à la fois des taux d’intérêt et de l’inflation. Ceci implique pour les obligations d’échelonner intelligemment la distribution des échéances ; et pour les actions, de sélectionner de manière opportune des secteurs et des régions géographiques. Tout à notre habituel européocentrisme, n’oublions pas non plus qu’il existe des économies où une dynamique de baisse des taux d’intérêt prévaut. Et non des moindres. La Chine et le Brésil en sont les meilleurs exemples. Tout l’enjeu réside donc dans l’identification de produits réagissant le mieux à la fluctuation des taux tout en délivrant une performance nette d’inflation.
Dans l’environnement actuel, les gérants de fortune indépendants ont tous opéré le rééquilibrage de leurs portefeuilles. Bien qu’ils se soient globalement bien acclimatés à ce nouveau régime, il leur revient toutefois, dans leur réallocation, de considérer que le marché obligataire n’est pas celui qui réagit le mieux à l’inflation. Un argument qui doit inviter à ne pas délaisser les actions afin de bien balancer les investissements dans une conjoncture qui peut demeurer inflationniste. Peut-être y a-t-il également quelque chose à aller chercher à moyen terme du côté du marché immobilier. En effet, si la hausse des taux entraîne une baisse de la valeur hypothécaire, le long terme devrait, en absorbant l’inflation, favoriser une appréciation de l’immobilier. Pourquoi ne pas dès lors intégrer ce paramètre dans sa stratégie d’investissement ? Certaines banques privées offrent à travers leur activité de tiers gérants des solutions de (re-)financement de crédits pour accompagner ces opérations aussi bien en Suisse qu’à l’international.
Pierre Daelemans
Indosuez Wealth Management en Suisse
Pierre Daelemans a débuté sa carrière dans le marché Bénélux. Il a occupé plusieurs postes de direction dans le Wealth Management auprès de BNP Paribas et d’Indosuez. Il a dans ce cadre dirigé les marchés Europe du Nord, Amérique Latine et Gérants de fortune indépendants. Depuis plus d’une dizaine d’années, il accompagne les clients professionnels et les gérants externes.
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La demande de solutions de financement émanant de la clientèle des Multi Family Offices et des gestionnaires de fortune indépendants est grandissante. Un marché en plein essor sur lequel BNP Paribas marque sa différence.
Nouvelles règlementations LSfin et LeFin, turbulences des marchés, pression sur les marges : les défis s’amoncellent pour les Multi Family Offices et les gestionnaires de fortune indépendants. Pour être compétitif, la qualité du service, la mise en place d’une équipe dédiée, flexible et proactive, l’écoute des clients sont déterminants. Ces atouts sont importants mais certainement pas suffisants pour se démarquer des nombreux acteurs sur le marché. Dans ce contexte, disposer d’une offre de crédit large, performante et compétitive constitue un élément clé de la relation avec ses clients et prospects.
Un avantage compétitif
La demande de la clientèle pour le financement sous toutes ses formes demeure toujours très forte. Présente en Suisse depuis plus de 150 ans, avec des implantations à Genève, Zurich et Lugano, BNP Paribas (Suisse) SA a de grandes ambitions de croissance. La banque innove continuellement avec une offre de services en constante évolution afin de servir une clientèle de plus en plus exigeante.
La taille du Groupe, la solidité de son bilan et la sophistication de son offre de crédit lui permettent par ailleurs de se positionner en Suisse comme l’un des acteurs principaux du financement, qu’il s’agisse d’opérations standards comme de projets plus complexes.
Les clients sont généralement familiers du crédit lombard classique : les actifs financiers des clients sont nantis et la banque leur consent un prêt en retour. Dans la majorité des cas, la finalité consiste à arbitrer un portefeuille, ou à dégager des liquidités pour un besoin de trésorerie.
Au-delà de cette forme courante de prêt, des typologies de crédit lombard plus sophistiquées, généralement sur-mesure, sont proposées par BNP Paribas en Suisse à ses clients gérants de fortune indépendants.
Le crédit « mono-titre »
Le crédit « mono-titre » est une solution très prisée des clients détenant une position significative sur une valeur listée. Il s’agit d’un crédit octroyé contre la mise en garantie d’une seule action listée. Une fois les détails et le but de l’opération définis, le client peut disposer de liquidités supplémentaires, tout en conservant son actif initial.
Le crédit contre des actifs moins liquides
Comme les demandes de la clientèle deviennent de plus en plus complexes, l’attrait des clients stratégiques (Strategic Clients) pour les produits non listés est grandissant. Le savoir-faire de BNP Paribas dans le domaine du corporate & institutional banking lui permet à cet égard d’offrir des financements sur-mesure collatéralisés par des actifs moins liquides. Les parts de sociétés non cotées, pièces-maîtresses du patrimoine des entrepreneurs, figurent au premier rang de cette catégorie, notamment pour des financements de liquidités ou de prêts de type « Bridge to IPOs ». De même, BNP Paribas peut offrir la possibilité de prêter contre des participations dans des fonds de private equity détenus par les clients. Analysées au cas par cas, ces solutions permettent d’apporter des réponses parfaitement adaptées aux besoins et à la situation des clients les plus sophistiqués.
Le crédit immobilier
BNP Paribas (Suisse) SA offre une gamme de crédits immobiliers parmi la plus large du marché. Les hausses des taux d’intérêt en Suisse demeurent plus contenues que dans les autres pays voisins, expliquant l’attractivité continue des crédits immobiliers en franc suisse. Cependant, l’offre de financements immobiliers résidentiels et commerciaux dans de nombreux marchés européens ne faiblit pas, malgré un régime de taux plus élevés. Du côté des clients, dans un contexte où l’immobilier haut de gamme reste globalement stable, la demande d’hypothèques n’est pas près de s’essouffler. Les prêts hypothécaires permettent aux clients privés et aux entrepreneurs de ne pas mobiliser une trop grande partie de leurs fonds propres. Dans cette activité qui suppose toutefois une excellente connaissance des règles transfrontalières ainsi que des réglementations locales, BNP Paribas (Suisse) SA peut intervenir dans différents pays européens pour plusieurs types de biens.
En conclusion, nous sommes convaincus que toutes ces solutions de financement permettent de servir au mieux les besoins des clients des gérants indépendants. Les nouvelles réglementations vont certainement mener à une consolidation des acteurs de la place et amèneront inévitablement de nouvelles dynamiques et opportunités dans ce marché très concurrentiel. Dans ce contexte changeant, choisir le bon partenaire bancaire, stable et disposant d’une offre de services et produits large sera déterminant.
Raphaël Prêtre,
BNP Paribas (Suisse) SA
Raphaël Prêtre est responsable de l’équipe des gérants de fortune indépendants de BNP Paribas en Suisse depuis 2022. Diplômé de l’Université de Genève en 1994, il a travaillé 5 ans chez PriceWaterhouseCoopers en tant qu’auditeur externe avant de rejoindre BNP Paribas en 2000 au sein du département des gérants indépendants. Fin connaisseur de l’activité, il apporte son expertise à la fois au service des clients du Wealth Management, mais également auprès des différentes entités du groupe BNP Paribas.
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Les certificats AMC (Actively Managed Certificates) sont des produits structurés qui permettent de répliquer la performance d’un portefeuille activement géré. Ils permettent la titrisation d’une stratégie d’investissement déployée par un gérant similairement à un fonds de placement avec un niveau de frais et un seuil d’entrée inférieur, la différence principale étant que l’accès à la stratégie se fait au moyen de l’achat d’un certificat émis par une banque au lieu de l’achat d’un fonds.
Ces produits s’adressent, entre autres, aux banques et aux gérants de fortune indépendants (GFI), qui agissent comme gérants de l’AMC. Les AMC ont connu un fort succès ces dernières années, car ils répondent aux besoins des gérants qui cherchent à offrir leur stratégie de placement avec efficacité, rapidité et à faibles coûts auprès de leurs investisseurs et investisseuses. La BCV s’est aussi fortement développée dans ce segment de produits structurés pour progressivement devenir l’un des acteurs majeurs incontournables de la place suisse.
Dans un contexte dans lequel les tâches administratives sont de plus en plus chronophages et dans lequel la masse d’information à traiter est grandissante, la BCV a été soucieuse d’apporter des solutions qui facilitent le quotidien de sa clientèle afin que cette dernière puissent se concentrer pleinement sur son cœur d’activité. Dans ce but et afin de répondre aux exigences grandissantes de sa clientèle en matière d’expérience digitale, la BCV a développé BCV AMC Access360, une plateforme entièrement propriétaire mise à disposition sans frais à tous les gérants de certificats émis par la Banque.
Spécificités de la plateforme BCV AMC Access360
BCV AMC Access360 est une plateforme web qui offre un seul point d’accès aux gérants d’AMC. Elle leur permet, entre autre, de suivre les AMC qu’ils gèrent tout au long du cycle de vie du produit ainsi que d’implémenter leur stratégie au travers de recompositions de manière autonome, rapide et entièrement digitale.
En accédant à BCV AMC Access360, le gérant profite d’une multitude de fonctionnalités. Parmi elles, la plateforme permet un suivi facilité des compositions actuelles et historiques des certificats, de visualiser les performances historiques ainsi que la possibilité de générer différents rapports personnalisables au moyen de commentaires de la part du gérant.
L’un des atouts majeurs de BCV AMC Access360 est son interface simple et intuitive pour l’envoi d’ordres de recomposition directement au team de structuration de la salle des marchés de la BCV. Ainsi, le gérant de l’AMC peut, par exemple, aisément ajouter ou supprimer un sous-jacent parmi les principales classes d’actifs (actions, ETF, fonds, obligations, couverture FX et futures), modifier les pondérations de son panier, et sélectionner le type d’ordre approprié.
Une plateforme en constante évolution
Afin de répondre aux besoins en constante évolution des gérants, la BCV investit régulièrement dans l’outil pour maintenir la « User Experience » au plus haut niveau. Par exemple, depuis février 2023, le gérant a la possibilité de gérer son certificat selon différentes méthodes de gestion, soit selon une approche similaire à celle d’un fonds de placement classique (approche appelée « Fondo Management »), soit selon une approche « produits dérivés » selon la définition de poids cibles. L’approche « Fondo Management » permet au gérant d’augmenter sa flexibilité sur les ordres de recomposition d’une part, et d’autre part d’accéder à certaines classes d’actifs requérant un investissement minimal important (par exemple, obligations, fonds institutionnels, etc.).
Quelques exemples d’évolution prévus pour la fin de l’année sont la possibilité pour le gérant de produire des rapports exhaustifs sur les frais d’exécution, ses revenus de management fee sur une période donnée ou d’extraire tout l’historique des transactions.
Également, parmi les développements prévus, il est envisagé d’intégrer un outil existant, BCV AMC Select360 qui permetra aux gérants de sélectionner de manière systématique et quantitative des titres selon des critères factoriels, tels que le « Dividend Yield », le « PE ratio » ou le « Momentum ».
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