Crédit

PubliSphere

  • Raphaël Prêtre
  • Responsable Gérants de fortune indépendants
  • BNP Paribas (Suisse) SA

Le crédit : un élément différenciant dans l’offre proposée aux gérants indépendants par BNP Paribas (Suisse) SA

La demande de solutions de financement émanant de la clientèle des Multi Family Offices et des gestionnaires de fortune indépendants est grandissante. Un marché en plein essor sur lequel BNP Paribas marque sa différence.

Nouvelles règlementations LSfin et LeFin, turbulences des marchés, pression sur les marges : les défis s’amoncellent pour les Multi Family Offices et les gestionnaires de fortune indépendants. Pour être compétitif, la qualité du service, la mise en place d’une équipe dédiée, flexible et proactive, l’écoute des clients sont déterminants. Ces atouts sont importants mais certainement pas suffisants pour se démarquer des nombreux acteurs sur le marché. Dans ce contexte, disposer d’une offre de crédit large, performante et compétitive constitue un élément clé de la relation avec ses clients et prospects.

Un avantage compétitif

La demande de la clientèle pour le financement sous toutes ses formes demeure toujours très forte. Présente en Suisse depuis plus de 150 ans, avec des implantations à Genève, Zurich et Lugano, BNP Paribas (Suisse) SA a de grandes ambitions de croissance. La banque innove continuellement avec une offre de services en constante évolution afin de servir une clientèle de plus en plus exigeante.
La taille du Groupe, la solidité de son bilan et la sophistication de son offre de crédit lui permettent par ailleurs de se positionner en Suisse comme l’un des acteurs principaux du financement, qu’il s’agisse d’opérations standards comme de projets plus complexes.
Les clients sont généralement familiers du crédit lombard classique : les actifs financiers des clients sont nantis et la banque leur consent un prêt en retour. Dans la majorité des cas, la finalité consiste à arbitrer un portefeuille, ou à dégager des liquidités pour un besoin de trésorerie.
Au-delà de cette forme courante de prêt, des typologies de crédit lombard plus sophistiquées, généralement sur-mesure, sont proposées par BNP Paribas en Suisse à ses clients gérants de fortune indépendants.

Le crédit « mono-titre »

Le crédit « mono-titre » est une solution très prisée des clients détenant une position significative sur une valeur listée. Il s’agit d’un crédit octroyé contre la mise en garantie d’une seule action listée. Une fois les détails et le but de l’opération définis, le client peut disposer de liquidités supplémentaires, tout en conservant son actif initial.

Le crédit contre des actifs moins liquides

Comme les demandes de la clientèle deviennent de plus en plus complexes, l’attrait des clients stratégiques (Strategic Clients) pour les produits non listés est grandissant. Le savoir-faire de BNP Paribas dans le domaine du corporate & institutional banking lui permet à cet égard d’offrir des financements sur-mesure collatéralisés par des actifs moins liquides. Les parts de sociétés non cotées, pièces-maîtresses du patrimoine des entrepreneurs, figurent au premier rang de cette catégorie, notamment pour des financements de liquidités ou de prêts de type « Bridge to IPOs ». De même, BNP Paribas peut offrir la possibilité de prêter contre des participations dans des fonds de private equity détenus par les clients. Analysées au cas par cas, ces solutions permettent d’apporter des réponses parfaitement adaptées aux besoins et à la situation des clients les plus sophistiqués.

Le crédit immobilier

BNP Paribas (Suisse) SA offre une gamme de crédits immobiliers parmi la plus large du marché. Les hausses des taux d’intérêt en Suisse demeurent plus contenues que dans les autres pays voisins, expliquant l’attractivité continue des crédits immobiliers en franc suisse. Cependant, l’offre de financements immobiliers résidentiels et commerciaux dans de nombreux marchés européens ne faiblit pas, malgré un régime de taux plus élevés. Du côté des clients, dans un contexte où l’immobilier haut de gamme reste globalement stable, la demande d’hypothèques n’est pas près de s’essouffler. Les prêts hypothécaires permettent aux clients privés et aux entrepreneurs de ne pas mobiliser une trop grande partie de leurs fonds propres. Dans cette activité qui suppose toutefois une excellente connaissance des règles transfrontalières ainsi que des réglementations locales, BNP Paribas (Suisse) SA peut intervenir dans différents pays européens pour plusieurs types de biens.
En conclusion, nous sommes convaincus que toutes ces solutions de financement permettent de servir au mieux les besoins des clients des gérants indépendants. Les nouvelles réglementations vont certainement mener à une consolidation des acteurs de la place et amèneront inévitablement de nouvelles dynamiques et opportunités dans ce marché très concurrentiel. Dans ce contexte changeant, choisir le bon partenaire bancaire, stable et disposant d’une offre de services et produits large sera déterminant.

 

Raphaël Prêtre,

BNP Paribas (Suisse) SA

Raphaël Prêtre est responsable de l’équipe des gérants de fortune indépendants de BNP Paribas en Suisse depuis 2022. Diplômé de l’Université de Genève en 1994, il a travaillé 5 ans chez PriceWaterhouseCoopers en tant qu’auditeur externe avant de rejoindre BNP Paribas en 2000 au sein du département des gérants indépendants. Fin connaisseur de l’activité, il apporte son expertise à la fois au service des clients du Wealth Management, mais également auprès des différentes entités du groupe BNP Paribas.

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    • Head Sales Structured Products
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    BCV AMC Access360: un point d’entrée unique pour la gestion et le suivi de vos certificats

    Les certificats AMC (Actively Managed Certificates) sont des produits structurés qui permettent de répliquer la performance d’un portefeuille activement géré. Ils permettent la titrisation d’une stratégie d’investissement déployée par un gérant similairement à un fonds de placement avec un niveau de frais et un seuil d’entrée inférieur, la différence principale étant que l’accès à la stratégie se fait au moyen de l’achat d’un certificat émis par une banque au lieu de l’achat d’un fonds.

    Ces produits s’adressent, entre autres, aux banques et aux gérants de fortune indépendants (GFI), qui agissent comme gérants de l’AMC. Les AMC ont connu un fort succès ces dernières années, car ils répondent aux besoins des gérants qui cherchent à offrir leur stratégie de placement avec efficacité, rapidité et à faibles coûts auprès de leurs investisseurs et investisseuses. La BCV s’est aussi fortement développée dans ce segment de produits structurés pour progressivement devenir l’un des acteurs majeurs incontournables de la place suisse.

    Dans un contexte dans lequel les tâches administratives sont de plus en plus chronophages et dans lequel la masse d’information à traiter est grandissante, la BCV a été soucieuse d’apporter des solutions qui facilitent le quotidien de sa clientèle afin que cette dernière puissent se concentrer pleinement sur son cœur d’activité. Dans ce but et afin de répondre aux exigences grandissantes de sa clientèle en matière d’expérience digitale, la BCV a développé BCV AMC Access360, une plateforme entièrement propriétaire mise à disposition sans frais à tous les gérants de certificats émis par la Banque.

    Spécificités de la plateforme BCV AMC Access360

    BCV AMC Access360 est une plateforme web qui offre un seul point d’accès aux gérants d’AMC. Elle leur permet, entre autre, de suivre les AMC qu’ils gèrent tout au long du cycle de vie du produit ainsi que d’implémenter leur stratégie au travers de recompositions de manière autonome, rapide et entièrement digitale.

    En accédant à BCV AMC Access360, le gérant profite d’une multitude de fonctionnalités. Parmi elles, la plateforme permet un suivi facilité des compositions actuelles et historiques des certificats, de visualiser les performances historiques ainsi que la possibilité de générer différents rapports personnalisables au moyen de commentaires de la part du gérant.

    L’un des atouts majeurs de BCV AMC Access360 est son interface simple et intuitive pour l’envoi d’ordres de recomposition directement au team de structuration de la salle des marchés de la BCV. Ainsi, le gérant de l’AMC peut, par exemple, aisément ajouter ou supprimer un sous-jacent parmi les principales classes d’actifs (actions, ETF, fonds, obligations, couverture FX et futures), modifier les pondérations de son panier, et sélectionner le type d’ordre approprié.

    Une plateforme en constante évolution

    Afin de répondre aux besoins en constante évolution des gérants, la BCV investit régulièrement dans l’outil pour maintenir la « User Experience » au plus haut niveau. Par exemple, depuis février 2023, le gérant a la possibilité de gérer son certificat selon différentes méthodes de gestion, soit selon une approche similaire à celle d’un fonds de placement classique (approche appelée « Fondo Management »), soit selon une approche « produits dérivés » selon la définition de poids cibles. L’approche « Fondo Management » permet au gérant d’augmenter sa flexibilité sur les ordres de recomposition d’une part, et d’autre part d’accéder à certaines classes d’actifs requérant un investissement minimal important (par exemple, obligations, fonds institutionnels, etc.).

    Quelques exemples d’évolution prévus pour la fin de l’année sont la possibilité pour le gérant de produire des rapports exhaustifs sur les frais d’exécution, ses revenus de management fee sur une période donnée ou d’extraire tout l’historique des transactions.
    Également, parmi les développements prévus, il est envisagé d’intégrer un outil existant, BCV AMC Select360 qui permetra aux gérants de sélectionner de manière systématique et quantitative des titres selon des critères factoriels, tels que le « Dividend Yield », le « PE ratio » ou le « Momentum ».

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      • Gregor Trachsel
      • Chief Investment Officer
      • SG Value Partners

      La réhabilitation progressive des actions japonaises

      En mai, l’indice Nikkei a squatté la Une des journaux lorsqu’il est parvenu à son plus haut niveau depuis 33 ans. Les observateurs du marché ont avancé toute une série d’arguments pour expliquer cette hausse imposante. Gregor Trachsel avance ici les siens.

      Francesco Mandalà

      Dans les portefeuilles, la sous-pondération des investisseurs mondiaux au Japon reste énorme. Pourtant, les arguments en faveur d’une augmentation de cette exposition sont nombreux. La rentabilité des entreprises s’est régulièrement améliorée et les bilans des entreprises sont extrêmement solides. De plus, il existe de plus en plus de mesures favorables aux actionnaires, comme l’augmentation des dividendes et les rachats d’actions, ce qui est encore relativement nouveau au Japon. Pour finir, le gouvernement japonais tente d’inciter les citoyens à investir dans des actions avec des plans d’épargne fiscalement avantageux.

      Quoi que l’avenir réserve, les actions « value » japonaises demeurent toujours bon marché et se montrent donc très attrayantes. Nous attribuons les fortes décotes du moment à trois facteurs structurels. D’abord, les pratiques commerciales japonaises reposent traditionnellement sur un modèle holistique de parties prenantes, qui prend en compte les perspectives des employés, des clients, des partenaires commerciaux et de la société dans son ensemble. Les investisseurs occidentaux, quant à eux, placent généralement leurs intérêts d’actionnaires au premier plan.

      Deuxièmement, il est toujours plus difficile d’obtenir des informations de première main au Japon par rapport à ce qui se pratique dans le reste du monde. Les autorités de surveillance et les bourses mettent pourtant la pression sur les entreprises pour qu’elles renforcent la qualité des relations investisseurs. Ce décalage représente un obstacle majeur pour les investisseurs étrangers au cas où utilisent les mêmes formulaires que sur leurs marchés nationaux. De plus, les analyses de marché des courtiers japonais ne sont pas aussi complètes que pour d’autres marchés développés : La raison en est que Japon est resté trop longtemps, plusieurs décennies durant, une zone d’investissement assez impopulaire. Ce manque de profondeur et d’étendue de l’analyse conduit à une formation inefficace des cours, en particulier sur le segment des Small & Mid Caps.

      Troisièmement, de nombreux investisseurs occidentaux hésitent à acheter des actions japonaises pour des raisons périphériques. Les évolutions démographiques ont l’air défavorables. Les entreprises passent pour plutôt ennuyeuses avec des marges bénéficiaires et des perspectives de croissance modérées. La dépréciation du yen inquiète les investisseurs sensibles aux devises étrangères. Enfin, les inconvénients en termes d’accessibilité et de communication, le problème du décalage horaire pour les traders dans les métropoles financières occidentales et la barrière linguistique en dissuadent plus d’un.

      Malgré l’actuelle tendance à la hausse des actions japonaises, le proverbial « Wall of Worry » paraît donc toujours aussi abrupt et piégeux aux yeux des investisseurs mondiaux. Certains de ces obstacles et inquiétudes s’atténueront lentement mais sûrement avec le temps, à mesure que les entreprises pourront s’appuyer sur leurs récents succès en termes d’améliorations fondamentales de la gouvernance d’entreprise.

      Gregor Trachsel

      SG Value Partners

      Gregor Trachsel est Chief Investment Officer de SG Value Partners à Zurich. Avec son équipe, il gère depuis plus de 20 ans des mandats d’actions globales Deep Value et des fonds de placement avec un horizon de placement à long terme. Depuis 2020, il privilégie la voie de l’indépendance avec SG Value Partners. Auparavant, il a travaillé sur la même stratégie pour M.M. Warburg (Switzerland) et Credit Suisse Asset Management à Zurich.

      Tableau de bord

      Solutions Investissement

      • Marouane Daho
      • Analyste-gérant
      • Iteram Capital

      Q3 2023 – le baromètre des stratégies hedge funds

      Le premier semestre 2023 a été surprenant par la vigueur du rebond sur les actifs à risque après un contexte plus qu’incertain au sortir d’une année 2022 turbulente. Les actions ont globalement affiché des performances remarquables alors que le crédit ne connait pas encore de réel trouble grâce à la résilience inattendue des économies occidentales. Néanmoins, une grande partie de cet engouement a été concentré sur quelques sociétés de technologie du fait des nouvelles perspectives de croissance suggérées par l’essor de l’intelligence artificielle. Ces conditions ont été plutôt défavorables à une grande partie des stratégies alternatives décorrélées qui n’ont pas anticipé ce brusque regain de confiance.

       

      Francesco Mandalà

      RV Arbitrage/Multi-Strategy – Positif

      • La volatilité élevée des taux et la normalisation de la politique monétaire continuent à fournir un ensemble d’opportunités robustes pour les stratégies de relative values
      • Le potentiel d’alpha devrait encore s’améliorer avec l’augmentation de l’imprédictibilité sur les marchés actions

      Commodities – Positif

      • Les disparités entre offre et demande sur de nombreuses matières premières continuent d’offrir des conditions uniques aux gérants fondamentaux
      • Certains facteurs macro-économiques (notamment la croissance chinoise) devraient toutefois peser sur les métaux et le pétrole
      • Nous maintenons notre préférence pour les approches relative value afin de minimiser la corrélation avec les prix des matières premières

      Global Macro – Positif

      • Nous restons positifs sur les stratégies global macro en raison d’une amélioration de la dispersion régionale, notamment en matière de politiques monétaires
      • Les divergence entre les économies en termes de trajectoire de désinflation et de sensibilité au resserrement monétaire constituent un terreau fertile pour ce type de stratégies
      • Les tensions géopolitiques peuvent également apporter de l’instabilité sur les marchés macro, ainsi que de nouvelles opportunités

      Fixed Income/Credit Arbitrage – Positif

      • Les rendements obligataires se situent à des niveaux très attractifs et la dispersion élevée entre émetteurs et secteurs favorise les stratégies long/short
      • L’arbitrage de convertibles semble intéressant en vue d’une augmentation des émissions à mesure que les sociétés cherchent de nouvelles options de refinancement et une volatilité peu onéreuse
      • Nous restons attentifs aux opportunités distressed avec une hausse attendue des situations de défaut dans les trimestres à venir

      CTA/Managed Futures – Négatif

      • Les changements répétés de sentiment de marché ont pénalisé les stratégies de trend-following, à cause de la faiblesse des signaux de momentum notamment sur les taux et les matières premières
      • Nous attendons la fin du cycle de hause des taux pour réajuster notre conviction sur ces stratégies

      Event Driven – Neutre

      • Les stratégies de merger arbitrage restent en difficulté face à un cadre réglementaire de plus en plus complexe à naviguer et une baisse de l’activité de fusions-acquisitions. Les spreads sont néanmoins très attractifs
      • Les pressions pour restructurer certaines sociétés en difficulté dans un environnement de taux élevés crée des opportunités intéressantes, cependant la directionalité inhérente aux stratégies de Special Situations les rend vulnérables à une correction des marchés

      Equity Long/Short – Neutre

      • Les marchés actions présentent aujourd’hui des valorisations élevées et une prime de risque trop faible pour justifier des positions directionnelles, nous maintenons notre préférence pour les stratégies low-net et market neutral
      • A mesure que la volatilité des facteurs macro-économiques se normalise, nous devrions constater une augmentation de la dispersion ce qui représente un environnement favorable aux stratégies de sélection de titres long/short

      Marouane Daho

      Iteram Capital

      Marouane est analyste/gérant chez Iteram Capital et membre du comité d’investissement. Ses principales responsabilités consistent en la recherche de gérants et la gestion de portefeuilles de hedge funds. Avant de rejoindre Iteram, il était en charge des hedge funds et des investissements sur les marchés privés au sein d’un single-family office à Genève. Il a débuté sa carrière chez Lyxor Asset Management à Paris en tant qu’analyste hedge funds. Marouane est diplômé de l’école de commerce NEOMA avec un MSc en finance.

      Evolution

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      • Pierre-Alexandre Rousselot
      • CEO
      • KeeSystem

      KeeSense 7.0 : technologie et UX au service de la performance

      La fintech KeeSystem, vient de sortir la dernière version de KeeSense, son logiciel de gestion de portefeuille. Lancé voilà quinze ans, le PMS en est désormais à sa septième évolution, avec l’accent mis cette fois sur le design, l’ergonomie et l’efficacité.

      Pour mettre au point cette nouvelle version de KeeSense, sur quels objectifs vous êtes-vous concentrés ?

      Dans le secteur de la tech, il faut sans cesse innover pour répondre aux besoins des utilisateurs et à la façon dont ils se renouvellent. Avec KeeSense, depuis quinze ans que le logiciel existe, nous avons toujours cherché à simplifier le quotidien des gérants indépendants. Aujourd’hui, la dernière version s’inscrit toujours dans cette logique, et elle prend en compte également les nouvelles exigences auxquelles sont tenus les GFI depuis la mise en application des nouvelles réglementations en début d’année.

      Plus concrètement, nous avons vraiment mis l’accent sur le design, l’esthétique et l’ergonomie. Nous nous sommes par exemple beaucoup inspiré des sciences cognitives pour présenter des information complexes de la manière la plus simple, la plus abordable possible. Un pms, c’est compliqué ; la compliance, c’est compliqué ; la gestion de fortune dans son ensemble, c’est compliqué ! Pour les GFI, les process sont assez lourds. Avec KeeSense 7.0, nous avons donc voulu développer des solutions rapides, efficaces, simples, intuitives. Nous nous sommes vraiment concentrés là-dessus.

      A notre manière, nous essayé de redéfinir les frontières du wealth management. L’interface a été pensée pour engager l’utilisateur. Nous avons créé par exemple une fonctionnalité, « Snapshot », afin que les GFI aient une une vision complète sur la gestion de leur portefeuille et que les processus décisionnels soient plus fluides.

      Combien de temps avez-vous mis pour développer cette septième version de KeeSystem ?

      Il nous a fallu un plus de neuf mois, avec une phase de recherche et, bien évidemment, une phase de test avec nos utilisateurs. Nous avons mis en place par exemple des outils de Eye Tracking pour bien comprendre où les regards se portent, avec parfois des résultats assez surprenants. Editer un logiciel comme le nôtre, mettre la bonne info au bon endroit, c’est quasiment un travail d’architecte. Il faut être à la fois très créatif très précis. Très créatif quand il faut réfléchir aux différentes façons d’utiliser les nouvelles technologies pour faciliter le quotidien des gérants. Très précis quand il s’agit de conceptualiser des tableaux de bord dynamiques qui garantissent des flux d’informations constant et fiable, en connexion avec de multiples banques dépositaires. La v.7 de KeeSense est plus qu’une mise à jour. Elle a été pensée dès le départ pour optimiser chaque aspect des opérations courantes, depuis la consolidation jusqu’au reporting.

      Quels enseignements avez-vous tirés de la phase de test ?

      Elles nous ont surtout permis de valider les idées que nous avions définies en amont, et d’assurer ensuite différents réglages selon les retours obtenus. Ces tests grandeur-nature sont forcément très importants. Nous avons aujourd’hui un peu plus de 300 utilisateurs. 70% d’entre eux utilisent KeeSense au moins quatre heures par jour ! Il était impératif qu’ils puissent nous faire part de leurs réactions. Nous ne pouvons fonctionner qu’en plaçant le client au centre de nos équations.

      Par ailleurs, le secteur de la gestion de fortune s’apparente pour moi à l’univers du luxe. Dans le monde du luxe, il est impensable de présenter sur le marché une voiture, une montre ou un meuble qui présente un quelconque défaut aussi anodin soit-il. Nous avons cette même rigueur, ce même souci lorsque nous éditons nos logiciels. Nous sommes très stricts sur la qualité du produit final.

      Pierre-Alexandre Rousselot

      KeeSystem

      Associé fondateur de KeeSystem, Pierre-Alexandre Rousselot en assume les fonctions de directeur général, plus particulièrement responsable de la stratégie globale et du développement commercial. Après des études en informatique, il s’est spécialisé dans le développement de logiciels appliqués à la gestion d’actifs. C’est ainsi qu’il a pu créer KeeSystem avec Frédéric Gérault et développer KeeSense, solution globale qui permet aux gérants de fortune, aux family offices et aux banques privées de gérer l’ensemble des fonctions stratégiques d’une société de gestion. KeeSystem est aujourd’hui présente à Genève, à Monaco et au Luxembourg.

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