Ciblage
Antoine Blouin
Société Générale Private banking
"«Répondre aux défis d’un environnement mouvant»
Au dernier trimestre, Tether, l’émetteur du stablecoin USDT, a dégagé plus de profits que Goldman Sachs, une performance notoire qui illustre parfaitement l’ampleur que prend ce segment des crypto-monnaies. Une tendance appelée à durer, comme le souligne Géraldine Monchau, une experte en la matière.
Ce n’est pas un mince exploit. Tether, qui émet le stablecoin USDT, a réussi à générer 2,86 milliards de profits lors du dernier trimestre 2023. Pourtant habituée aux premières places, la banque Goldman Sachs a dû se contenter de 2,01 milliards de dollars. La performance de Tether est d’autant plus remarquable que la société fonctionne avec une micro-équipe de 125 employés. Chez Goldman Sachs ils ne sont pas loin des 50’000 !
Les 2,85 milliards de bénéfice opérationnel net proviennent des intérêts sur les bons du Trésor américain, qui ont rapporté 1 milliard de dollars, et de l’appréciation des réserves en or et en bitcoins comptabilisées dans les livres. Sur l’année, le bénéfice total s’élève à 6,2 milliards de dollars, renforçant ainsi la réputation de Tether comme acteur de premier plan dans le secteur des crypto-monnaies. Les actifs sous gestion de Tether s’élèvent à 98,5 milliards de dollars, dont 91,6 milliards de dollars en USDT et 5,4 milliards de dollars en réserves excédentaires.
Tether est d’ailleurs devenu le plus grand stablecoin en termes de capitalisation boursière. Elle approche le seuil des 100 milliards de dollars qu’elle devrait franchir sous peu. La valeur de l’USDT, émis par Tether, est adossée au dollar américain. Pour ceux qui auraient raté un épisode, les stablecoins sont des actifs numériques peu volatils qui conservent généralement une valeur stable. Ils sont utilisés par des personnes du monde entier pour transférer et stocker de l’argent sans passer par des banques ou des institutions centralisées. Les négociants en cryptomonnaies emploient par exemple des stablecoins pour effectuer des transferts entre différentes cryptomonnaies ou pour transférer leurs investissements vers ou depuis des monnaies fiduciaires, les FIAT.
Les stablecoins se sont développés très rapidement ces dernières années car ils combinent le caractère décentralisé des crypto-monnaies avec la stabilité des actifs financiers plus traditionnels auxquels ils sont associés. Le marché pèse aujourd’hui 130 milliards de dollars mais le courtier Bernstein le voit atteindre les 3’000 milliards d’ici 2028. Pour Bernstein, ce potentiel de croissance repose à terme sur l’adoption des stablecoins par les plateformes de paiement comme Paypal ou Shopify.
Avec son USDT, Tether s’est donc magnifiquement positionné sur ce secteur. Mais l’entreprise veut également se diversifier en construisant des infrastructures destinées à d’autres secteurs stratégiques tels que l’IA, les télécommunications peer-to-peer, le minage de Bitcoin et la production d’énergie renouvelable.
La montée en puissance de Tether a donné lieu à quelques échanges particulièrement animés entre JPMorgan et Tether. JPMorgan a en effet exprimé des craintes quant à l’impact de Tether sur le marché plus large des crypto-monnaies, s’inquiétant de son « manque de conformité réglementaire et de transparence ». Paolo Ardoino, le PDG de Tether, est alors monté au créneau pour dénoncer l' »hypocrisie » du géant de Wall Street, s’amusant que JPMorgan se soucie de la position dominante de Tether sur le marché des crypto-monnaies alors qu’elle est elle-même est la plus grande banque du monde!
Quelques soient ces mouvements d’humeur, il est clair que le marché des stablecoins ne peut plus être ignoré au vu de la tendance de fond dans laquelle il s’inscrit. Dans les pays touchés par l’hyperinflation, il offre un excellent recours. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que Tether ait annoncé récemment le lancement de Tether Edu. Ce pôle se concentrera sur les marchés émergents, offrant des cours et des programmes hybrides dans les domaines de la blockchain, de l’intelligence artificielle et du design, entre autres domaines. Tether entend bien être un « pivot pour favoriser la prospérité économique et le développement durable » et compte bien s’engager dans la durée. Ayant gagné plus d’argent que 95 % des entreprises du S&P 500 au cours du dernier trimestre, son modèle d’affaire devrait continuer à fasciner l’industrie pendant encore quelque temps.
Géraldine Monchau
Géraldine Monchau dirige les développements de SPHERE. Elle a débuté son parcours professionnel dans la finance traditionnelle où elle a occupé des postes à responsabilité liés à la gestion de portefeuille discrétionnaire et à l’advisory. Elle a ensuite rejoint l’industrie de la technologie blockchain et des actifs numériques. Géraldine est diplômée de l’IUHEI, du CFPI et du CAIA. Co-fondatrice de Women in Web3 Switzerland, elle est membre du comité scientifique du CAS Blockchain HEG.
Capitalium et intuitae ont créé ensemble une nouvelle structure pour proposer aux single family offices en Suisse différents services portant par exemple sur l’allocation d’actifs, l’ingénierie patrimoniale ou la gouvernance familiale. Le nom de cette nouvelle structure : ICSA for Single Family Offices.
Capitalium, la société de gestion basée à Genève, et Intuitae, le family office français, se sont rapprochés pour formuler ensemble une offre complète de services destinée aux single family offices en Suisse. Ce partenariat stratégique s’accompagne du lancement d’une nouvelle marque, « ICSA For Single Family Offices », sous laquelle sera commercialisée la gamme créée à cette occasion. Dédiée à incuber ou assister des single family offices suisses, ICSA For Family Offices entend couvrir leurs besoins en matière de vision stratégique, d’allocations d’actifs, d’ingénierie patrimoniale ou encore de gouvernance familiale.
« Au travers de cette joint-venture, c’est une proposition originale que nous avons voulu développer avec Intuitae, souligne Alain Zell, CEO et fondateur de Capitalium. Elle permettra à des singles family offices établis en Suisse d’étendre leur domaine de compétences et, au final, de mieux répondre aux attentes de leurs clients. Le partenariat que nous avons conclu avec Intuitae facilitera aussi le développement de l’offre multi Family Office présentée par Capitalium. Elle s’appuie sur l’expertise et le savoir-faire qu’intuitae a déployés avec succès ces dernières années en France. Ils en sont d’ailleurs les pionniers en Europe».
Pour Christophe Achard, CEO d’intuitae, le lancement de ICSA for Single Family Offices s’inscrit également dans une stratégie plus large de développement en Europe. « En joignant nos efforts à ceux de Capitalium, il est clair que vous voulons aussi renforcer notre présence en Suisse. Je rappelle qu’intuitae dispose déjà un bureau à Genève qui a été ouvert voilà plus de vingt ans et qui rassemble aujourd’hui une équipe multidisciplinaire ».
Avec ce partenariat, Capitalium entre ainsi dans une nouvelle phase de son expansion. La société, dont l’offre porte essentiellement sur la gestion d’actifs et les services de family office, a été créée en 2016 par Alain Zell et Sébastien Leutwyler. Elle figure aujourd’hui parmi les plus importants gérants indépendants en Suisse et ses encours dépassent le milliard de francs. Elle se concentre sur une clientèle suisse et internationale composée d’individus, de familles ou encore d’entrepreneurs. « Il est évident que le rapprochement avec intuitae va aussi contribuer à renforcer les services family offices de Capitalium, poursuit Alain Zell. Pour gérer notre croissance, il faut que nous puissions évoluer en même temps que nos clients ».
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Face à l’évolution des conditions de marché, les boutiques private equity adaptent leur stratégie. Se concentrer sur le secteur des petites et moyennes capitalisations est par exemple l’une des options à envisager pour conforter sa croissance.
Pour les investisseurs, l’environnement des marchés privés est devenu plus exigeant. Vous-même, comment les voyez-vous évoluer?
Entre les les défis posés par les crises économiques et l’évolution des dynamiques de marché, les sociétés de private equity utilisent un éventail de plus en plus large d’instruments et de stratégies. Elles se concentrent par exemple sur les investissements Small & Mid qui offrent des possibilités de création de valeur au niveau local. En outre, on observe une tendance à la spécialisation sectorielle, ce qui permet aux investisseurs de se concentrer sur des thèmes qui correspondent à des tendances fortes, comme les soins de santé en raison du vieillissement de la population. Et la dette privée prend de plus en plus importante.
Quel est l’impact concret des taux d’intérêt plus élevés sur le marché du private equity?
L’impact est considérable car le marché du private equity dépend davantage du financement par l’emprunt. Or, celui-ci est devenu plus cher dans le sillage de la hausse des taux. Nous avons donc constaté que les transactions de grande envergure ralentissent en raison d’une réduction du recours à l’endettement, tandis que le segment Small&Mid est moins touché, car il nécessite généralement moins de financement par la dette. Cette résistance souligne l’attractivité de ce segment, même en période de pression économique.
Où intervient Flexstone ?
Flexstone a un rôle important à jouer pour guider les investisseurs institutionnels dans un paysage qui se transforme. Plus le marché devient mature et diversifié, plus notre capacité à proposer des conseils et des stratégies d’investissement sur mesure devient importante. En parallèle, nous travaillons aussi sur les co-investissements.
Sur quelles entreprises vous concentrez-vous ?
De manière générale, nous nous concentrons surtout sur les entreprises d’une valeur inférieure à 500 millions d’euros, qui représentent une part importante du marché aussi bien européen qu’américain. Cette focalisation nous permet d’avoir plus d’influence sur le management de ces entreprises. En ciblant les Small & Mid, nous accédons à un vaste marché, qui offre également un fort potentiel de croissance et de résistance à des fluctuations économiques plus larges.
Comment préserver l’identité suisse tout en se développant à l’échelle mondiale ?
Nous avons réussi à la préserver en restant fidèles à nos origines et en conservant notre siège social à Genève. En même temps, nous avons étendu notre portée mondiale avec une présence à New York, Paris et Singapour, ce qui nous permet d’offrir des opportunités d’investissement à l’échelle mondiale.
Comment vous y prenez-vous pour constituer les portefeuilles de vos clients ?
Plutôt que de proposer des produits standardisés, nous travaillons en étroite collaboration avec chacun d’eux pour bien comprendre leurs besoins, leurs objectifs et leurs contraintes spécifiques. Cette flexibilité leur permet de s’impliquer autant qu’ils le souhaitent dans le processus d’investissement et de s’assurer que leur allocations private equity soit en phase avec leur allocation globale.
Revenons sur la Suisse : à quel point les connaissances locales sont-elles importantes pour votre stratégie d’investissement ?
Elles sont essentielles, plus particulièrement lorsqu’il s’agit d’investir dans des entreprises de petite ou moyenne taille. C’est le cas sur tous les marchés où nous sommes présents. Ces investissements nécessitent une compréhension des dynamiques locales, des réglementations ainsi que des nuances culturelles. C’est aussi la seule façon de reconnaître les opportunités et de créer de la valeur sur les marchés. En ce qui concerne la Suisse, nous constatons clairement une demande d’investissement qui vient plus tard dans le cycle. En même temps, nous constatons aussi que les investisseurs n’ont pas autant d’opportunités qu’ils pourraient le souhaiter.
David Arcauz
Flexstone Partners
David Arcauz dirige les investissements européens de Flexstone Partners depuis Genève. Il est membre des comités d’investissement pour les pôles « Global Advisory » et « Europe &Asie ». Avant de rejoindre Flexstone, qui s’appelait alors Euro Private Equity, en septembre 2016, David Arcauz a travaillé pendant six ans comme partenaire chez Adams Street à Londres. Auparavant, il a passé cinq ans chez UBS Global Wealth Management et chez Swiss Life Private Equity. David a commencé sa carrière en tant qu’analyste de crédit à la Banque Cantonale Vaudoise à Lausanne pour devenir ensuite conseiller en corporate finance au sein de KPMG à Zurich. David Arcauz est titulaire d’un Master of Law de l’Université de Lausanne et il détient la certification CFA.
Frédéric-Charles Bois est le nouveau Chief Investment Officer de Société Générale Private Banking Suisse. À ce poste, il est chargé de promouvoir le développement et d’assurer la gestion de l’offre de produits et services destinés aux clients privés. Il nous en présente les grandes lignes.
Quelles sont, selon vous, les principales lignes de force qui traversent les marchés financiers en ce début d’année ?
En ce début 2024, j’ai le sentiment que les investisseurs anticipent la fin prochaine de la période de forte inflation et le retour vers une certaine « normalité » en matière de tensions sur les prix et de politiques monétaires. En parallèle, les économies confirment leur résilience, notamment sur le plan des marchés du travail, et certains marqueurs de ce cycle atypique, tels que les excès d’épargne, se résorbent progressivement. Pour 2024, les principales lignes de notre scénario sont celles d’un atterrissage en douceur de l’activité, avec une inflation qui continue de baisser progressivement, des banques centrales qui pivotent et des politiques budgétaires qui se normalisent.
Quelles sont les attentes des clients dans un tel contexte ?
Les dernières années ayant été marquées par des marchés financiers particulièrement volatiles et des bouleversements exogènes de grande ampleur, les clients sont à la recherche de visibilité, et le contexte de taux actuel permet d’offrir à nouveau des solutions de rendement attractives. Par ailleurs, ils sont également à l’écoute de solutions d’investissement visant à tirer profit des mégatendances qui redessinent notre monde, telles que l’intelligence artificielle ou la transition énergétique.
Qu’est-ce qu’un tel environnement signifie pour la banque et quel y sera votre rôle en tant que CIO ?
Si nous partageons les anticipations de la fin de ce cycle atypique, avec la poursuite de la détente de l’inflation et le pivot proche des banques centrales, nous restons cependant prudents quant à la vitesse de ce retour à la « normale » qui pourrait être progressif. En tant que CIO, ma mission est de traduire ces perspectives en allocation de portefeuille, tout en tenant compte des nombreux risques qui pourraient venir remettre en cause le scénario que j’évoquais : risques géopolitiques, sous ou surréaction des banques centrales ou récessions. Nous maintenons ainsi un positionnement global diversifié, qui nous permet de bénéficier de la dynamique favorable des marchés actions, tout en offrant une certaine protection en cas de correction. Nous conservons une préférence pour le marché actions américain qui continuerait de profiter de la surperformance de l’économie des États-Unis, tandis que nous restons sous-pondérés sur les marchés émergents du fait d’une défiance prolongée des investisseurs vis-à-vis des actions chinoises. En parallèle, nous conservons une surexposition aux obligations, notamment d’entreprises bien notées.
Vous avez pour mission de développer l’offre de produits et les services d’investissement de la banque. Comment allez-vous vous y prendre ?
Le pivot attendu des banques centrales rend les marchés obligataires particulièrement attractifs, notamment pour cristalliser les rendements actuels. Nous avons ainsi lancé un fonds obligataire daté afin de réinjecter progressivement de la duration dans les portefeuilles. Idem côté actions, où nous avons lancé un fonds Global Trends qui visent à capitaliser sur les tendances séculaires. Il est à souligner que notre offre se distingue par le caractère innovant des solutions d’investissement proposées, notamment en matière de produits structurés. Le début d’année a par exemple fait la part belle aux placements dits de rendement, comme les CLN leveragées ou les transition notes.
Frédéric-Charles Bois
Société Générale Private Banking Suisse
Frédéric-Charles Bois a rejoint Société Générale Private Banking en 2016 en tant que gérant de portefeuille senior avec une expertise sur l’allocation d’actifs et les investissements alternatifs. Avant de rejoindre le Groupe, il était en charge des mandats de rendement absolu pour les clients institutionnels français chez Credit Suisse Asset Management et Aberdeen Asset Management à Paris. Il est titulaire d’un Master en gestion de portefeuille de l’EDHEC Business School.
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Le nouveau programme de formation continue mis en place par l’Institut Supérieur de Formation Bancaire et la HEG-Genève commence en mars avec le CAS en Management des Opérations dans les services financiers. Guillaume Mathelier en explique ici les contours.
A partir de mars, l’ISFB et la HEG-Genève proposent un programme de formation complet destiné aux banques de la place financière romande. En quoi consiste ce programme plus exactement ?
La HEG-Genève, reconnue aujourd’hui comme un acteur incontournable dans le management appliqué, notamment grâce à son Bachelor HES Orientation Banque & Finance unique en Suisse Romande, s’est en effet associée à l’ISFB, le Centre de compétences et de carrière pour les banques de Suisse romande. Ensemble, nous voulons proposer un portefeuille de programmes de haut niveau, composé de 4 CAS et 2 DAS. Chaque CAS explore un domaine spécifique du secteur bancaire. Ils vont de l’organisation interne – avec le CAS en Management des opérations dans les services financiers – et de la gestion stratégique des ressources – avec le CAS en Management stratégique dans les services financiers – aux relations externes – le CAS en Marketing et communication dans les services financiers. Ils couvrent aussi les produits financiers eux-mêmes au travers du CAS en Financements et Investissements. L’ensemble de ces formations offre une vision globale et intégrée, adaptée aux besoins évolutifs de la place financière.
Parmi tous les professionnels qui animent la place financière en Suisse romande, qui ciblez-vous plus particulièrement ?
Nos programmes ciblent les professionnels du secteur bancaire aspirant à développer leurs compétences et responsabilités, tant sur le plan vertical qu’horizontal, c’est-à-dire des experts candidats à des fonctions d’encadrement. Ils constituent un excellent complément pour les titulaires de Bachelor HES, universitaire et/ou du Certificat ISFB en Private Banking ou en Retail & Corporate Banking.
Vous lancez le programme en mars avec le CAS en Management des Opérations dans les services financiers. Quel en est le contenu ?
Le programme, d’une durée de 12 jours de cours en présentiel enrichis par un travail personnel approfondi, propose une immersion dans le management et l’organisation interne des banques. Il offre une exploration approfondie de leur fonctionnement interne. Il aborde des sujets fondamentaux tels que la gestion des risques et la planification financière, tout en intégrant des thèmes innovants et actuels. Ces derniers incluent les technologies émergentes comme la blockchain et l’intelligence artificielle, ainsi que des aspects stratégiques tels que l’analyse de décisions numériques et l’innovation. Le programme couvre également des sujets spécifiques aux opérations bancaires, comme l’externalisation et la sécurité de l’information, permettant ainsi une perspective holistique et contemporaine des défis et opportunités dans le secteur des services financiers.
Où pensez-vous ajouter le plus de valeur avec ce programme ?
Par-dessus tout, ce programme tire sa force de l’excellence académique et de l’innovation propre à la HEG-Genève, membre de la HES-SO, la plus grande HES de Suisse, alliée à l’ancrage professionnel distinctif des formations bancaires de l’ISFB et de la force de son réseau en Suisse romande. Un autre atout majeur de ce programme est son corps enseignant, composé d’experts de terrain, actifs et séniors dans leur domaine de spécialisation. Cette approche assure à chaque cours une dimension non seulement théorique mais aussi directement applicable dans un contexte professionnel. Les participants bénéficient de perspectives concrètes et d’outils pratiques pour répondre aux défis actuels du secteur bancaire.
Guillaume Mathelier
Haute école de gestion de Genève
Guillaume Mathelier est Maître d’enseignement à la Haute école de gestion de Genève depuis 2004. Il y est également responsable de la formation continue depuis 2020. Guillaume est docteur en sciences politiques et il est titulaire d’un certificat post-grade en linguistique de l’Université de Genève.
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