Cross-border

  • Solutions GFI
  • Interview Achille Deodato
  • Chief Executive Officer
  • Indigita

« Les GFI doivent surveiller de près leurs activités transfrontalières »

L’environnement réglementaire dans lequel évoluent les GFI s’est considérablement transformé, avec pour effet une extension de leurs obligations prudentielles. Du point de vue d’Achille Deodato, ces développements ont le mérite d’atténuer la distinction qui séparaient auparavant les gérants indépendants des établissements bancaires traditionnels.

En Suisse, les GFI ont bouclé leur première année sous le nouveau régime LEFin/LSFin. Quel bilan en tirez-vous ?

L’impact sur les gérants indépendants est de plus en plus évident. La nouvelle réglementation impose en effet des exigences strictes aux GFI en ce qui concerne la gestion des risques transfrontaliers. Ils doivent tout d’abord démontrer qu’ils connaissent parfaitement les réglementations transfrontalières sur les marchés étrangers qu’ils ciblent ou sur lesquels ils sont présents. Il leur faut donc suivre l’évolution de la législation et veiller à son respect. En outre, les GFI sont tenus de mettre en place une politique transfrontalière globale. A elle de définir les grands principes régissant les activités transfrontalières et couvrant, entre autres, des questions telles que les marchés cibles, les autorisations de voyage et les procédures de dérogation à la politique. Un autre aspect important des attentes de la FINMA est la formation régulière des collaborateurs afin de s’assurer qu’ils sont bien informés et qu’ils respectent le cadre réglementaire.

La réglementation ne s’arrête pas là. De nouvelles règles sur la protection des données s’y ajoutent désormais. Qu’est-ce que cela signifie concrètement ?

Ces prochains mois, l’introduction de la loi fédérale sur la protection des données va constituer un nouveau chantier prioritaire pour les GFI. Ils devront examiner et, le cas échéant, adapter leurs procédures de protection des données personnelles afin de les rendre conformes aux nouvelles exigences légales. Les clients devront également être informés de ces mesures afin que soient garanties la transparence et le respect de la législation sur la protection des données. Les GFI sont désormais confrontés à un paysage réglementaire qui exige une adaptation continue et une conscience aiguë de l’évolution des normes réglementaires. C’est un travail nécessaire pour s’assurer que les opérations restent efficaces et qu’elles sont bien conformes à la loi.

Vous observez également les réglementations dans d’autres pays. Quels changements au niveau européen peuvent être être pertinents pour les gestionnaires de fortune suisses ?

Un développement remarquable dans ce contexte est l’initiative lancée par l’Autorité européenne des marchés financiers, l’ESMA, en collaboration avec les autorités de surveillance nationales. L’ESMA a lancé une enquête sur la communication marketing via différents médias, y compris les médias sociaux, en se concentrant spécifiquement sur la façont dont sont approchés les clients privés européens. L’enquête s’articule autour de deux axes. Premièrement, une étude des stratégies de ciblage et, deuxièmement, une évaluation de la qualité de la communication marketing, y compris le matériel publicitaire.

L’objectif global est de s’assurer que les informations diffusées publiquement sont appropriées, claires et exemptes de contenu trompeur, en mettant l’accent sur la prévention des pratiques d’écoblanchiment. On s’attend à ce que cette étude renforce la position réglementaire des autorités européennes en matière de communication marketing. Par conséquent, les gestionnaires suisses qui s’adressent à des clients européens vont aussi devoir adapter leurs pratiques aux principes établis par ces autorités.

Nouvelles réglementations, nouveaux risques transfrontaliers. Quel en est l’impact sur les plateformes d’Indigita ?

Indigita est sur une trajectoire de croissance solide, avec une augmentation annuelle de 20% de son chiffre d’affaires, de sa rentabilité et de ses effectifs à temps plein. Pour l’année à venir, nous prévoyons de nous implanter sur de nouveaux marchés géographiques, en privilégiant l’Italie, la France et le Royaume-Uni. En 2023, nous avons introduit une nouvelle solution pour les GFI, baptisée inApp Tax. Elle a été conçue pour apporter des solutions dans le domaine complexe de la conformité fiscale. Cet outil, développé en collaboration avec BRP Tax, donne à ses utilisateurs la possibilité de comparer la performance de leur portefeuille d’un point de vue fiscal dans différents pays. Il couvre toutes les classes d’actifs et fonctionne comme une solution autonome, de sorte qu’aucune intégration informatique complexe n’est nécessaire. Nous l’avons voulu accessible et convivial.

 

Achille Deodato

Indigita

Achille Deodato compte plus de 20 ans d’expérience dans le secteur bancaire et le conseil. Il a occupé différents postes de direction dans les domaines du développement commercial, du marketing, de la gouvernance, de l’audit, des projets spéciaux, de la gestion des risques et du compliance. Depuis 2019, Achille Deodato est le CEO d’Indigita, une regtech spécialisée dans le cross-border compliance. L’entreprise, fondée en 2016, est une filiale de BRP Bizzozero & Partners. Auparavant, Achille Deodato a officié en tant que CEO de Procivis et CCO de la banque indienne Hinduja Bank Switzerland. Il est titulaire d’un MBA de l’IMD Business School et d’un diplôme d’économie de l’université LUISS de Rome.

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Petra Kordosova
Telomere Capital
«Nous voulions disposer d’outils, de systèmes et de processus très rigoureux»

Sphere

The Swiss Financial Arena

Depuis sa création en 2016, SPHERE anime la communauté des pairs de la finance suisse. Elle leur propose en français et en allemand différents espaces d’échange avec un magazine, des hors-série réservés aux Institutionnels, un site web et des évènements organisés tout au long de l’année pour aborder de nombreuses thématiques. Toutes les parties prenantes de la finance, l’un des plus importants secteurs économiques de Suisse, ont ainsi à leur disposition une plateforme où il leur est possible d’échanger, de s’informer et de progresser.

Voisinage

Solutions Investissements

  • Interview Thomas Heller
  • Chief Investment Officer
  • Belvedere Asset Management

« Le vent pourrait bientôt tourner en faveur de l’Allemagne »

La baisse de régime de la plus grande économie d’Europe a effrayé les marchés. Thomas Heller, CIO de Belvédère Asset Management, relativise cependant l’ampleur de ses difficultés économiques. Par ailleurs, il ne s’attend pas à ce que les banques nationales augmentent une nouvelle fois leurs taux d’intérêt.

Francesco Mandalà

L’économie allemande s’est à nouveau légèrement contractée au troisième trimestre. Quelles en sont les raisons ?

Selon les premiers calculs, la performance économique allemande a effectivement légèrement reculé au troisième trimestre, de 0,1% par rapport au trimestre précédent. La baisse a toutefois été moins importante que prévue – elle s’établit à -0,3% – et le trimestre précédent a été légèrement révisé à la hausse, entre 0,0% à +0,1%. Les détails concernant les chiffres du troisième trimestre ne sont pas encore connus, ils ne seront publiés que fin novembre. Selon le communiqué de l’Office fédéral allemand de la statistique, c’est surtout le recul de la consommation privée qui a pesé sur l’évolution conjoncturelle.

Certains parlent déjà de l’Allemagne comme de l’homme malade de l’Europe ? Est-ce justifié ? 

En termes de croissance, l’Allemagne est en effet en retard par rapport aux autres pays d’Europe. Elle souffre de la faiblesse de la croissance chinoise, du déstockage que l’on observe actuellement et des prix élevés de l’énergie. La mauvaise santé de l’économie allemande se reflète également dans le recul de l’excédent de la balance des paiements courants, qui reste toutefois considérable, de l’ordre de plus de 4%. De plus, si l’on prend un peu de recul, d’autres pays de l’Union européenne, comme l’Italie ou la France, ne se portent pas vraiment mieux. De ce point de vue, si l’Allemagne est en effet un « homme malade », ce n’est pas tant à cause d’un ralentissement cyclique que la conséquence d’une infrastructure en partie vieillissante, de grands projets ratés comme l’aéroport de Berlin ou des retards notoires de la Deutsche Bahn.

De quelle manière cette situation va-t-elle influencer la politique monétaire de la Banque centrale européenne et de la BNS ?

Les banques centrales gardent bien sûr toutes les options ouvertes, c’est-à-dire qu’elles n’excluent pas explicitement de nouvelles hausses des taux d’intérêt. Néanmoins, il faut partir du principe qu’il n’y aura plus de nouvelles hausses des taux directeurs compte tenu du ralentissement de la croissance et du recul de l’inflation. Il convient également de ne pas négliger les effets des hausses rapides de ces dix-huit derniers mois, qui se répercutent avec retard sur l’économie réelle. Le prochain changement des taux d’intérêt sera plutôt une baisse qu’une hausse. Mais pas avant le milieu de l’année prochaine.

Comment doivent réagir les investisseurs ?

Tant que la phase de faiblesse conjoncturelle persistera, un marché cyclique comme le marché allemand aura des difficultés par rapport aux marchés moins sensibles à la conjoncture. Ceci dit, en supposant que le creux de la vague conjoncturelle soit atteint dans les deux prochains trimestres et que les marchés anticipent une reprise, le vent pourrait rapidement tourner à nouveau en faveur de l’Allemagne.

 

Thomas Heller

Belvedere Asset Management

Thomas Heller est CIO chez Belvédère Asset Management depuis avril 2022. Auparavant, il s’est fait connaître en tant que responsable de la recherche et Chief Investment Officer (CIO) de la Banque cantonale de Schwyz (SZKB). Thomas Heller a étudié l’économie à l’Université de Zurich et il est titulaire d’un diplôme fédéral d’analyste financier et de gestionnaire de fortune. 

Parcours Client

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“User Experience: il y a encore beaucoup à inventer et à explorer » 

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Depuis sa création en 2016, SPHERE anime la communauté des pairs de la finance suisse. Elle leur propose en français et en allemand différents espaces d’échange avec un magazine, des hors-série réservés aux Institutionnels, un site web et des évènements organisés tout au long de l’année pour aborder de nombreuses thématiques. Toutes les parties prenantes de la finance, l’un des plus importants secteurs économiques de Suisse, ont ainsi à leur disposition une plateforme où il leur est possible d’échanger, de s’informer et de progresser.

Take cover

Solutions Investissements

  • Interview Daniel Germann
  • Portfolio manager
  • Progressive Capital Partners

« Étonnamment, certaines couvertures sont de nouveau bon marché »

Depuis sa création à Zoug en 2001, Progressive se concentre sur les placements alternatifs. En ce moment, c’est la demande des investisseurs pour des stratégies de couverture, en raison de la forte hausse des taux d’intérêt et des tensions géopolitiques, qui requiert toute son attention, comme l’explique Daniel Germann.

Francesco Mandalà

Jusqu’à présent, les stratégies de type « liquid alternatives » et « long volatility » n’étaient plutôt connues que des spécialistes. Avec la forte hausse des taux d’intérêt, il semble que la situation a changé ? Quelle en a été la raison ?

Les crises géopolitiques tant en 2022 qu’en 2023, le recul du marché des actions en 2022 ainsi que les fluctuations accrues sur les marchés en général ont rappelé à de nombreux investisseurs institutionnels la raison d’être des stratégies de couverture. Parallèlement, le recul des marchés en 2022 a également montré qu’une approche de couverture insuffisamment diversifiée pouvait s’avérer décevante.

Couverture, cela sonne toujours comme un coût. Quel est votre point de vue à ce sujet?

Bien sûr, c’est un thème récurrent. Notre approche reste toutefois clairement axée sur les couvertures dites « carry-neutral ». Cela signifie que nous sommes en principe « long » sur la volatilité, qu’elle soit réelle ou implicites. Il en va ainsi de nos 11 sous-stratégies, diversifiées dans toutes les classes d’actifs et dans toutes les régions.

Pour nous, les coûts doivent cependant toujours être considérés eu regard de la qualité de la gestion mise en œuvre. Des solutions prétendument « bon marché » peuvent en fin de compte coûter parfois nettement plus cher que des solutions de grande qualité et une étiquette de prix qui leur correspond. Nous constatons régulièrement qu’il existe des potentiels de diversification considérables à exploiter parmi les approches de couverture très hétérogènes. En outre, et c’est pour nous un point essentiel, un large réseau de couvertures augmente la fiabilité dans la perspective de différents scénarios de crise.

Lorsque les marchés actions étaient performants, vous avez donc vu des rendements moins élevés ?

Exactement, la stratégie Long Volatility, en particulier, est moins utilisée en période de faible volatilité. Pour nos clients, elle joue avant tout le rôle de protection contre les crises. Et nous en avons vraiment beaucoup en ce moment. Pour nous, l’aspect « value » de ces expositions – sélectives et gérées activement – reste toutefois dominant. Nous pouvons typiquement les obtenir dans les 5 à 25% les plus bas des fourchettes historiques à long terme, ce qui recèle en soi un certain potentiel de hausse, même en l’absence de crise majeure.

Les incertitudes macroéconomiques persistent. A quoi doivent s’attendre les investisseurs?

Nous aurons tendance à voir des volatilités encore plus élevées. L’époque où l’inflation était faible est révolue. Les puts accordés par les banques centrales n’existent plus. La transition vers un nouveau « macro-régime » est en cours, même si les taux d’intérêt n’augmenteront plus aussi fortement et qu’ils se sont même arrêtés ici et là. En outre, nous assistons à un renforcement de la réglementation et à une augmentation des coûts sur le marché du travail, ce qui tend à favoriser une hausse continue de la volatilité.

Quel en est l’impact pour Progressive?

Eh bien, nous nous voyons confortés dans notre stratégie d’acteur de niche très ciblé. La demande pour des options de de couverture, notamment dans le domaine de la volatilité, augmente. Ceux qui se diversifient et veillent à des corrélations faibles, idéalement négatives, en particulier dans le domaine des alternatives liquides, devraient être récompensés en ces temps.

 

Daniel Germann

Progressive Capital Partners

Daniel Germann a rejoint Progressive Capital Partners en 2019. Auparavant, il a travaillé chez Vontobel Asset Management, où il s’est également concentré sur les stratégies Global Macro et Systematic Trading. Il était membre du comité d’investissement alternatif et a travaillé sur des mandats d’investissement alternatifs discrétionnaires et consultatifs. Avant de rejoindre Vontobel, Daniel Germann a travaillé pour Raiffeisen Suisse et sa filiale Notenstein La Roche Privatbank. Daniel Germann est titulaire d’un Master of Arts in Banking and Finance de l’Université de Saint-Gall.

Follow up

  • Solutions GFI
  • Interview Yara Lavanga
  • Responsable du desk EAM
  • Maerki Baumann

« Nous avons aidé plusieurs de nos GFI à organiser leur succession »

Pour la banque privée zurichoise Maerki Baumann, les relations avec les gérants indépendants prennent de plus en plus d’importance. Pour les GFI qui n’ont pas demandé de licence, Maerki Baumann a rapidement activé son propre réseau pour trouver des solutions et mettre en œuvre des plans de succession.

Comment décririez-vous l’état actuel du secteur des GFI?

Ces dernières années, plus encore que les défis relevés sur les marchés, l’évolution technologique et les changements dans les comportements ou les besoins des clients, ce sont surtout les nouvelles conditions-cadres réglementaires qui ont été déterminantes. Elles ont exigé des efforts et des ressources considérables, et ce sera encore le cas à l’avenir. Elles doivent donc être intégrées dans les modèles et les stratégies d’entreprise afin de pouvoir s’assurer une réussite durable. C’est dans ce domaine que les gérants indépendants, en raison de leur taille raisonnable et de leur grande agilité, bénéficient d’un avantage décisif.

Quel regard portez-vous sur l’évolution du secteur ?

L’octroi de licences par la FINMA, en vigueur depuis début 2023, garantit non seulement une surveillance uniforme, mais constitue également un label de qualité en termes de professionnalisme et de transparence. Les récentes incertitudes rencontrées sur la place financière suisse ont souligné par ailleurs l’importance de l’indépendance et d’une forte fidélisation de la clientèle. Et c’est bien la raison pour laquelle les GFI restent des acteurs significatifs dans la gestion de fortune. Leur indépendance et celle de Maerki Baumann, une entreprise familiale avec un actionnariat personnellement responsable, constituent un bon terrain pour une collaboration voulue dans un esprit partenarial.

Avec l’introduction du nouveau régime réglementaire – LSFIN et LEFin – on a ressenti beaucoup de nervosité dans l’industrie ici en Suisse. Comment l’avez-vous vécu ?

Bien sûr, une certaine tension a été perceptible, car un énorme travail administratif attendait les GFI. Nous travaillons avec des gérants très expérimentés qui n’ont pas eu à « craindre » le processus d’autorisation. Certains de nos partenaires nous ont également mentionnés comme référence sur leur demande FINMA, ce qui nous a bien sûr fait plaisir. Néanmoins, certains de nos gérants ont décidé de ne pas demander de licence. Nous les avons donc aidés à planifier leur succession et, pour cela, avons activé notre réseau.  En procédant ainsi, nous n’avons pas perdu de clients finaux grâce au passage ordonné d’une génération à l’autre. Nous en avons aussi profité pour constater que notre caractère entrepreneurial et notre grande flexibilité sont particulièrement appréciés des GFI. Et dans des cas concrets, nous continuerons de leur proposer notre aide pour trouver des solutions en termes de succession.

Une offre modulaire est au cœur de la proposition que vous adressez aux GFI. En quoi consiste-t-elle?

La solution de placement modulaire de Maerki Baumann offre aux GFI la possibilité d’ajouter des éléments attrayants aux portefeuilles qu’elles gèrent, non pas sous la forme d’un fonds, mais de valeurs de base que le client final détient dans son portefeuille. Cela permet aux gérants de se concentrer sur leur allocation d’actifs ainsi que sur leurs propres spécialités en nous laissant gérer d’autres marchés et classes d’actifs au titre de partenaire. Les modules que nous mettons à disposition sur les marchés privés, comme le private equity, le venture capital ou les cryptos, sont aussi particulièrement appréciés. Mais des segments spécifiques, comme les valeurs secondaires suisses, peuvent aussi venir en complément, en lieu et place de fonds qui peuvent être plus onéreux. Au final, nous soutenons les GFI en leur donnant un accès direct à notre expertise en matière de placement.

 

Yara Lavanga

Maerki Baumann & Co

Yara Lavanga est responsable depuis début 2023 du département EAM de la banque privée Maerki Baumann & Co. Dans cette fonction, elle est chargée, avec son équipe de cinq personnes, de l’encadrement des gérants de fortune indépendants. Avant de rejoindre Maerki Baumann voilà deux ans, elle a travaillé pendant huit ans chez UBS Switzerland et a étudié l’économie d’entreprise en cours d’emploi.

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