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Thomas Tietz
Corum
« Nous participons activement à la vague de consolidation dans le secteur des GFI »
Microstrategy, l’entreprise américaine de logiciels, fait apparaître de plus en plus de bitcoins dans son bilan. Géraldine Monchau en analyse la signification pour les investisseurs et les entreprises, en se demandant également si de pareils développements sont envisageables en Suisse.
En août 2020, MicroStrategy, l’éditeur américain de logiciels d’entreprise, a été la première société cotée en bourse à acquérir et à détenir des bitcoins comme réserve de liquidités. Elle continue à renforcer régulièrement ses positions au point d’être actuellement la plus grande entreprise à détenir des bitcoins. MicroStrategy a de nouveau acheté 9’245 bitcoins à la mi-mars, portant ainsi sa position totale à 214’246 bitcoins. Les achats sont financés entre autres par des obligations convertibles. MicroStrategy en a récemment émis une pour une valeur de 500 millions de dollars US, arrivant à échéance en 2031. L’entreprise avait déjà annoncé le 5 mars une offre privée d’un montant de 600 millions de dollars US.
Le bitcoin comme stratégie de réserve de liquidités
Que dit cette stratégie ? Comment le bitcoin doit-il être comptabilisé dans le bilan d’une entreprise ? Tout d’abord, on peut dire qu’il existe sur le marché une réserve de valeur alternative, le bitcoin, qui est si mature que de grandes entreprises publiques comme MicroStrategy, Tesla et Coinbase lui font confiance.
En fait, en période d’incertitude économique ou d’injections massives de liquidité de la part des banques centrales, les investisseurs se tournent vers des actifs comme l’or, car il sert de réserve de valeur. Au fil du temps, il est donc tout à fait possible que le bitcoin – l’or numérique, comme l’appelle Larry Fink – ne serve pas seulement d’opportunité d’investissement, mais aussi de réserve de valeur pour les entreprises.
A entendre Michael Saylor, ce sont les politiques expansionnistes des banques centrales qui créent de nouveaux risques pour les marchés financiers et qui, à long terme, pourraient entraîner une forte inflation, ce qui aurait un impact sur les rendements réels des investissements financiers. Il a donc décidé d’acheter des bitcoins et de recourir à l’émission d’obligations convertibles pour financer d’autres achats de bitcoins, profitant également d’un environnement de taux d’intérêt plus élevés et d’une hausse des cours des actions. En effet, l’action Microstrategy a enregistré une performance exceptionnelle de 117 % depuis le début de l’année et de plus de 480 % depuis un an, les investisseurs achetant l’action en tant que « proxi bitcoin » après le cours de clôture du 18 mars – certains analystes estiment qu’il y a encore du potentiel : Lebowitz et Roberts de RIA estiment ainsi que l’action se négocie encore à une décote de 40 %.
La comptabilisation du bitcoin en Suisse
Le bitcoin se distingue des actifs traditionnels en raison de sa forte volatilité et de son absence de forme physique. Actuellement, il n’existe pas de normes généralement reconnues pour la comptabilisation des cryptomonnaies, ce qui conduit à des approches différentes dans la pratique. En Suisse, c’est le Code des obligations qui offre un cadre aux entreprises. Le bitcoin y est principalement classé comme actif incorporel ou comme actif à court terme. « L’évaluation se fait au plus bas du coût d’acquisition ou de la valeur de marché à la date de clôture du bilan, afin de refléter la forte volatilité et le risque de marché du bitcoin », soulignent les responsables de Findea. Les directives IFRS, normes comptables internationalement reconnues, traitent également le bitcoin comme un actif incorporel. Elles exigent une publication détaillée des avoirs en bitcoin, ce qui assure la transparence et une meilleure compréhension de la situation financière. Parmi les règles de SWISS GAAP RPC, on trouve une approche pragmatique : les entreprises qui suivent cette norme peuvent développer leurs propres directives pour la classification et l’évaluation des bitcoins, en mettant l’accent sur une présentation réaliste de la situation financière.
Le bitcoin est-il la « stratégie de sortie » ?
Compte tenu de la dette record de nombreux pays et de l’incertitude quant aux décisions concernant l’évolution des taux d’intérêt, les investisseurs agissent avec une certaine méfiance à l’égard des marchés financiers traditionnels. À l’avenir, les investisseurs privés et institutionnels pourraient être plus enclins à utiliser le bitcoin comme valeur refuge et comme moyen de diversification. En marge de sa conférence annuelle à Las Vegas en mai prochain, Microstrategy a organisé le « World 2024 Bitcoin for corporations ». Une occasion pour Michael Saylor d’expliquer pourquoi le bitcoin est techniquement plus performant face à des investissements plus traditionnels comme l’or, l’immobilier et les actions, et de présenter dans la foulée son « exit strategy ».
Géraldine Monchau
Sphere
Géraldine Monchau dirige les développements de SPHERE. Elle a débuté son parcours professionnel dans la finance traditionnelle où elle a occupé des postes à responsabilité liés à la gestion de portefeuille discrétionnaire et à l’advisory. Elle a ensuite rejoint l’industrie de la technologie blockchain et des actifs numériques. Géraldine est diplômée de l’IUHEI, du CFPI et du CAIA. Co-fondatrice de Women in Web3 Switzerland, elle est membre du comité scientifique du CAS Blockchain HEG.
En 2016, l’Institut pour les services financiers de Zoug – l’IFZ – avait mené, avec Reuss Private et UBS, une étude importante sur les conséquences des nouvelles réglementations pour les gestionnaires de fortune. La deuxième édition de cette étude vient d’être publiée. Franco A. Straub, CEO de SWA Swiss Auditors, en décrypte les résultats.
Quels résultats de l’enquête vous ont particulièrement surpris en tant que régulateur ? Et qu’elles sont ceux qui ne vous ont pas surpris ?
Avec l’introduction du paquet réglementaire LSFin/LEFIn, nous nous attendions à une augmentation de la taille des gérants de fortune. Or, leur taille moyenne reste toujours inférieure à 4 employés à plein temps. Ce qui montre que les petits acteurs sont quand même convaincus de l’attrait de leur offre. C’est d’ailleurs corroboré par le fait que, l’année dernière, de nombreuses nouvelles entreprises sont apparues et plusieurs nouvelles demandes ont été déposées auprès de la FINMA.
Un thème qui préoccupe particulièrement les gestionnaires de fortune indépendants, c’est celui des coûts engendrés par la réglementation. A tort ou à raison?
Sur ce point, je ne suis pas sûr que l’étude donne une image vraiment correcte de la situation. L’enquête a peut-être été faite un peu trop tôt. De nombreux gérants de fortune n’étaient pas encore soumis au nouveau régime de surveillance et ils n’ont pu prendre position que sur les coûts liés à la procédure d’autorisation, entraînés, entre autres, par les besoins d’outsourcing. Il est certain que, d’une manière générale, une surveillance conforme à la loi et un système de contrôle interne professionnel ont un prix. Des processus efficients et adaptés aux besoins du client entraînent en général des coûts initiaux un peu plus élevés. Mais ceux-ci sont largement compensés par la suite.
Pour la plupart des gestionnaires de fortune et des trustees, le nouveau régime de réglementation comporte deux niveaux. Comment voyez-vous la répartition actuelle des tâches entre la Finma et les organismes de surveillance ?
Sur ce point, nous en sommes tous encore un peu au stade du « fact finding ». Les premiers contrôles ont eu lieu. Nous constatons que l’approche des différents organismes de surveillance n’est pas toujours identique. Il s’agit maintenant d’en comprendre les raisons et de développer, tous ensemble, une « best practice ». Je comprends que la FINMA ait besoin de temps pour procéder aux évaluations. D’ailleurs, les premières adaptations – par exemple en ce qui concerne la taille des échantillons lors des contrôles – ont d’ores et déjà été effectuées. Quant à nous, c’est surtout en ce qui concerne l’agrément des auditeurs que nous attendons aujourd’hui une uniformisation entre les différents organismes de surveillance. Je pense que les auditeurs agréés pour des établissements plus réglementés, comme les banques, les maisons de titres et les gestionnaires de fortune collective, ne devraient pas être soumis à une nouvelle procédure d’agrément complète par chaque organisme de surveillance.
Ces différences entre les différents organismes de surveillance préoccupent beaucoup d’asset managers et de gestionnaires de fortune. Que faire pour améliorer la situation?
Nous constatons d’abord de grandes différences au niveau des moyens utilisés. Dans les grands organismes de surveillance, les résultats des audits sont collectés via des plateformes. Chez d’autres, cela se fait via des fichiers Word et Excel. A mon avis, les deux solutions sont acceptables. Ce qui est beaucoup plus important pour les gérants de fortune et pour nous, les sociétés d’audit, c’est la profondeur et la qualité des demandes de renseignements. Nous constatons ici de très grandes différences et nous nous demandons parfois dans quelle mesure les questions posées peuvent encore être justifiées par une approche d’audit basée sur les risques. On m’a déjà rapporté que des entreprises avaient changé d’organisme de surveillance à cause de ces questions. Au nom de l’organisation professionnelle des experts-comptables (EXPERTSuisse), nous suggérons une table ronde sous la direction de la FINMA. Il s’agira de discuter des expériences de toutes les parties concernées, mais en particulier de la FINMA, des organismes de surveillance et d’une délégation des sociétés d’audit. J’espère que la FINMA organisera un tel événement au plus tard au deuxième semestre 2024.
En tant qu’auditeur, vous avez déjà fait passer un premier audit à quelques gestionnaires de fortune indépendants. Comment cela s’est-il passé ?
Je sens une volonté de « bien faire », de mettre réellement en œuvre les nouvelles normes prudentielles. Il est dans la nature des choses que de tels changements ne réussissent pas toujours du premier coup, et que l’une ou l’autre chose doivent être améliorées. Il est également probable que certains gestionnaires de fortune n’aient pas un grand avenir, trop fragiles sur le plan économique. Par contre, ceux qui arriveront à relever les nouveaux défis réglementaires, qui réussiront à se professionnaliser et à digitaliser leurs activités peuvent envisager l’avenir avec confiance.
Franco A. Straub
SWA Swiss Auditors
Franco A. Straub est CEO de SWA Swiss Auditors depuis 2022. Cet expert-comptable diplômé ayant étudié à l’université de Zurich a travaillé auparavant pendant plus de 10 ans chez BDO Switzerland, entre autres comme Head Audit Asset Management.
Fanny Eyraud
Jema
« Nous voulions pouvoir travailler sur la diversité des patrimoines contemporains. »
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Le bâlois Tareno est à nouveau en tête du classement des gestionnaires de fortune du magazine Bilanz. Pour sa CEO, Sybille Wyss, la clé de la performance réside dans la cohérence des investissements, qui ne doivent pas être perturbé par les « bruits » du marché boursier. Sachant que les clients n’aiment pas perdre d’argent, même à court terme, et qu’ils apprécient les cryptos.
Pour les performances courant sur 3 et sur 5ans, Tareno a de nouveau obtenu la première place du classement Bilanz, qui distingue les meilleurs gestionnaires de fortune. Quelle est votre recette ?
La clé de notre performance, et sa pérennité, réside d’abord dans la cohérence de notre processus d’investissement, mais aussi dans notre capacité à ne pas nous laisser déstabiliser par le « bruit » du marché boursier. Nous adoptons une approche disciplinée, basée sur une analyse approfondie et une solide compréhension des marchés dans lesquels nous investissons.
Nous accordons également une grande importance à l’examen permanent et à l’adaptation continue de nos portefeuilles. Avec une volonté de ne pas réagir aux tendances à court terme, mais d’identifier les opportunités à long terme. Sinon, la gestion active des risques et la diversification restent les bases d’une allocation qui permet de générer durablement de la valeur, sans pour autant prendre des risques disproportionnés.
Dans le rating de Bilanz, une importance particulière est accordée au ratio de Sharpe. C’est aussi un critère important pour vous, pour mesurer votre performance ?
Une comparaison des performances de différents gestionnaires de fortune sur la base du ratio de Sharpe, c’est-à-dire la performance réalisée en tenant compte de la volatilité, est tout à fait judicieuse dans le cadre de ce genre de rating. Quant à nous, tout au long de l’année, nous comparons notre performance, dans chaque classe d’actifs et pour chaque type de risque, avec les résultats des fonds stratégiques des banques et des mandats d’autres gestionnaires de fortune. Nous avons constitué un groupe de pairs et nous nous comparons à eux sur une base mensuelle.
Quel rôle joue la performance des placements par rapport au risque, lors des entretiens avec les clients ? Y a-t-il des différences selon leur âge? Ou leur sexe ?
En principe, les clients privés recherchent avant tout une performance positive et, par conséquent, toute performance négative leur déplaît. Chacun peut le comprendre sur le plan émotionnel, car personne n’aime perdre de l’argent, même temporairement. Autrement dit, si l’année est négative, il leur importe peu que nous ayons obtenu les meilleurs résultats au sein de notre groupe de pairs. Nous constatons par exemple chez nos clients que les titres à revenu fixe sont, pour eux, synonymes de préservation du capital et qu’ils pestent si cette catégorie de titres encaisse des pertes de cours, même temporaires. C’est pourquoi nous adoptons une position conservatrice en matière d’obligations. Nous avons aussi constaté que les clients privés acceptent généralement mieux une année de rendements négatifs si le marché a été encore pire. En revanche, cela devient problématique lorsque le résultat du placement ne correspond pas aux attentes dans un environnement financier en hausse. Sur ce point, nous ne constatons aucune différence selon l’âge ou le sexe.
Faut-il plus de transparence chez les gestionnaires de fortune quant à la performance et au risque ?
Nous sommes effectivement favorables à une plus grande transparence en matière de performance des placements. Le facteur coûts nous semble également particulièrement important. Nous expliquons clairement à nos clients qu’ils doivent considérer la performance nette de leur portefeuille et nous insistons pour qu’ils la comparent avec celle d’autres gestionnaires de fortune. Car la performance brute, c’est pour la galerie, ce qui compte, c’est le résultat net pour le client, c’est-à-dire après déduction de tous les frais.
Comment la composition des portefeuilles de vos clients a-t-elle évolué, notamment suite à la volatilité des marchés et des nouvelles possibilités de placement ?
Nous sommes depuis toujours spécialisés dans les placements liquides et nous complétons désormais notre stratégie par une part maximale de 10% dans des placements alternatifs liquides à semi-liquides. Ceux-ci peuvent inclure le private equity, les matières premières et les cryptos. Ils offrent une diversification supplémentaire ainsi que la possibilité d’obtenir des rendements attrayants en dehors des marchés traditionnels. Les cryptos, en particulier, représentent pour nous, depuis 2020, un nouveau type d’actif intéressant, et de surcroît liquide. Ils se sont d’ailleurs révélés particulièrement intéressants pendant la période des taux d’intérêt négatifs. En outre, ils sont, jusqu’à présent, très bien accueillis par notre clientèle.
Sybille Wyss
Tareno
Depuis juin 2020, Sybille Wyss est CEO de Tareno, dont elle est aussi associée depuis 2022. De 2012 à 2023, elle a également été Chief Investment Officer, chargée du développement de la gestion de portefeuille et la gestion d’actifs.
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La politique de taux d’intérêt de la Réserve fédérale a influencé les coûts de financement des biotechs, et par conséquent l’évolution décevante des cours ces deux dernières années. Mais aujourd’hui, l’horizon a changé. Même si le calendrier exact des baisses de taux reste incertain, et directement lié à l’inflation, nous prévoyons cette année un contexte de financement plus dynamique dans le secteur. Cela se traduira par un renforcement des levées de fonds, une multiplication des transactions de type PIPE et éventuellement des entrées en bourse. Les expirations de brevets, qui pourraient priver de nombreuses entreprises de leurs droits exclusifs sur certains médicaments, forcent les grands acteurs à effectuer des reprises stratégiques. C’est pourquoi nous jugeons important de garder un oeil sur les afflux de capitaux dans les fonds de placement Biotech ouverts au public, car nous anticipons des entrées du fait des rendements prometteurs et du regain de confiance sur le marché. Le financement par capital-risque, tombé à son plus bas niveau depuis plusieurs années, pourrait voir la tendance s’inverser. Mais 2024 apportera également de grands progrès cliniques. Nous allons nous concentrer de plus en plus sur le développement clinique des dernières techniques d’édition génomique, notamment de base et in vivo. Un moment marquant sera le lancement sur le marché de Casgevy, thérapie d’édition génomique développée par Crispr Therapeutics et Vertex, qui a récemment été autorisée pour traiter la drépanocytose. Et la bêta-thalassémie.Alnylam, notre investissement dans le domaine de l’iARN, devrait présenter des données importantes provenant d’une étude clinique de stade avancé avec le vutrisiran, auprès de patients souffrant de cardiomyopathie liée à la TTR. Ces données pourraient positionner l’entreprise sur le marché de maladies plus fréquentes.
De nouvelles substances chimiques émergentes telles que les molécules PROTAC et LYTAC font avancer le développement clinique. Elles visent la dégradation des protéines intracellulaires et extracellulaires, avec un grand potentiel pour des thérapies par voie orale.
Parallèlement, les recherches portent sur des méthodes de traitement cellulaire incluant les thérapies CAR-T, de l’oncologie au traitement de maladies auto-immunes graves, et les premiers résultats cliniques stimulent les investissements au stade clinique suivant, comme pour Fate Therapeutics.
En 2024, nous attendons d’importantes autorisations de produits, avec des effets très positifs des produits biotechnologiques et des plateformes sur le potentiel de chiffre d’affaires et sur le bénéfice pour les patients.
BB Biotech maintient un dividende élevé
Malgré la volatilité sur les marchés boursiers, BB Biotech poursuit sa politique de dividende attrayante. Un dividende de CHF 2.00 sera ainsi proposé lors de l’Assemblée générale du 21 mars 2024, soit un rendement du dividende toujours élevé, à 5%, par rapport au cours moyen de l’action pondéré du volume en décembre 2023. Ce niveau de dividende représente une exception sur le marché suisse, mais aussi à l’échelle internationale.
Plus d’informations sur bbbiotech.ch
Données
ISIN CH0038389992
Dividende (proposé) CH 2.00
Rendement du dividende 5%
Assemblée générale 21.03.2024
Ex-dividende 25.03.2024
Date d’enregistrement 26.03.2024
Paiement 27.03.2024
Dr. Daniel Koller
BB Biotech
Daniel Koller a rejoint Bellevue Asset Management en 2004 et il en est depuis 2010 Head Investment Management Team de BB Biotech. De 2001 à 2004, il a travaillé comme Investment Manager chez equity4life Asset Management et de 2000 à 2001 comme analyste actions chez UBS Warburg. Il a effectué ses études de biochimie à l’École polytechnique fédérale (EPF) de Zurich et a obtenu un doctorat en biotechnologie à l’EPF et chez Cytos Biotechnology, Zurich.
Le présent publireportage est publié par Bellevue Asset Management, qui est agréée en tant que gestionnaire de fortune collective, surveillée par l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) et qui fait office de gestionnaire de portefeuille de la société d’investissement BB Biotech. Les informations ci-dessus sont des opinions et des estimations de Bellevue Asset Management et de BB Biotech et sont de nature subjective. Les prospectus d’émission, les statuts, les rapports annuels et trimestriels, les informations sur les cours et d’autres informations sur BB Biotech peuvent être obtenus gratuitement auprès de la société, BB Biotech, Schwertstrasse 6, CH-8200 Schaffhouse auprès du gestionnaire d’investissement de la société, Bellevue Asset Management, Seestrasse 16, CH-8700 Küsnacht, ainsi que sur le site www.bbbiotech.ch. Les performances passées ne constituent pas une garantie pour les évolutions futures.
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L’ASV/ASWM a décerné pour la deuxième fois ses Custody Bank Awards, qui récompensent les meilleures banques dépositaires de Suisse, dans cinq domaines différents. Julius Baer, UBS et Pictet ont raflé la mise.
Le 12 mars, pour la deuxième fois, l’Alliance des gérants de fortune suisses, ASV/ASWM, a décerné ses Custody Bank Awards, qui récompensent les principales banques dépositaires de Suisse. Avec trois vainqueurs, Julius Baer, UBS et Pictet.
UBS a triomphé dans les catégories « Information Technology » et « Offering »; Pictet dans les catégories « Compliance » et « Reputation & Image »; et, finalement, Julius Baer dans la catégorie « Communication ».
La présidente de l’ASV/ASWM et CEO de Capital Y, Nicole Curti, a félicité les vainqueurs lors de la cérémonie, qui s’est déroulée à Zurich. Elle en a profité pour se réjouir de la forte croissance de la branche constatée ces dernières années, favorisée, entre autres, par le dynamisme des gestionnaires de fortune.
Une bonne entente à entretenir entre banques dépositaires et gestionnaires de fortune
Une bonne entente qui ne fait que des gagnants mais qu’il faut cependant sans cesse entretenir avec soin, puisque, comme l’a souligné la présidente, l’intensité de relations entre les banques dépositaires et les gérants de fortune a tendance à diminuer. Elles se limitent aujourd’hui, en moyenne, à cinq banques dépositaires pour chaque gestionnaire de fortune. Ce qui rend d’autant plus importante la qualité de ces relations, et le développement de nouvelles offres, en particulier du point de vue des solutions technologiques.
Lors de la manifestation, qui a réuni 144 participants, les représentants des banques dépositaires, comme Nic Dreckmann, CEO de Julius Baer depuis février, ont confirmé l’importance des gérants de fortune indépendants pour leurs établissements. Marc Briol, CEO de Pictet Asset Services, s’est d’ailleurs félicité du professionnalisme des gestionnaires de fortune en Suisse. Quant à Andreas Oggier, Head Global Financial Intermediaries chez UBS, il a souligné la croissance qui stimule le secteur, et qui se constate au niveau mondial.
Plusieurs femmes et des romands dans le comité
L’assemblée générale de l’association a entériné la nomination de nouveaux membres du comité : Wicky Meyer, COO de Tramondo Investment Partners ; Steve Smith, Partner de CdR Capital ; Oliver Bizon, cofondateur et président de 1875 Finance ; Amélie Janssens De Bisthoven, responsable de la Business Intelligence chez NS Partners ; Anna Waibel, COO de Prime Partners, Gabriele Rossi, Managing Director chez LFG Holding, et Victor Fischer, Partner chez Reuss Private.
En outre, Markus Wintsch, cofondateur et CEO de Swisspartners, a été nommé vice-président.
Avec ces nominations, les différentes régions linguistiques de Suisse sont désormais représentées de manière équilibrée au sein du comité de l’ASV/ASWM, a souligné la présidente, qui s’est également réjouit de l’arrivée de plusieurs femmes.
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