Garde rapprochée
Hossein Fezzazi
Penta
Cinq mesures de cybersécurité essentielles pour les gérants indépendants
La place financière de Lugano s’est nettement redressée ces dernières années – malgré la vive concurrence que lui livre l’Italie. A Lugano, comme l’explique Andrea Gianoli, les gérants indépendants ont su se transformer en véritables boutiques et ils se concentrent de plus en plus sur le non coté.
Dans quelle situation voyez-vous évoluer actuellement le secteur de la gestion de fortune indépendante à Lugano ?
Il représente toujours un poids économique important en Suisse, encore plus à Lugano, dans la mesure où il contribue de manière significative au PIB et à la création d’emplois. D’autant que le montant des actifs sous gestion s’est redressé ces dernières années. Avec le temps, Lugano a bien réussi à mettre en valeur et à valider son approche « boutique » de la gestion de fortune.
Comment le secteur a-t-il réagi à la nouvelle réglementation ?
L’introduction de la LSFin et de la LEFin a d’abord suscité des inquiétudes, mais elle a permis de créer un secteur plus transparent et plus orienté vers le client. Ces réglementations sont conformes à l’engagement que nous prenons en faveur d’une gestion de fortune éthique et responsable. Elles renforcent la confiance et la conformité qui prévalent dans le secteur. Cette rigueur me semble d’autant plus importante que nous sommes par ailleurs très présents en Italie.
Quels sont les principaux éléments de différenciation pour les gestionnaires de demain?
Les gérants du futur se distingueront par leur capacité à intégrer des stratégies digitales dans leurs tâches habituelles. Ils pourront notamment mieux utiliser les données et les analyses pour améliorer la performance de leurs investissements, la gestion des relations clients et l’efficacité opérationnelle en général. Il sera également essentiel de se concentrer sur les investissements durables et alternatifs.
Comment Amgest s’adapte-t-elle à ces défis ?
Amgest s’adapte à ces tendances en se concentrant sur la transformation numérique, la gestion de patrimoine sur mesure et l’investissement durable. Nous investissons dans la technologie afin d’améliorer le service à la clientèle et l’efficacité opérationnelle, tout en restant fidèles à nos valeurs fondamentales qui sont la loyauté, la confiance et la diligence.
Quel rôle joue le private equity dans vos stratégies d’investissement ?
Le private equity est clé lorsqu’il s’agit de diversification et de croissance à long terme. Nous nous concentrons également sur les club deals, et d’autres investissements alternatifs, afin d’améliorer la performance des portefeuilles. Mais nous devons être clairs sur un point : nous sommes très prudents dans ce domaine. Jusqu’à présent, nous n’avons réalisé que deux grandes transactions. Bien sûr, la demande est plus forte du côté des clients, mais pour nous, il faut mettre la qualité en face !
La consolidation dans le secteur reste un sujet d’actualité. Qu’en est-il pour Amgest ?
Nous nous considérons comme des consolidateurs actifs – pas seulement dans le sud de la Suisse, mais aussi à Zurich. En ce moment, nous voyons beaucoup de vendeurs potentiels, mais aucun ne semble suffisamment intéressant pour répondre à nos attentes. Nous nous concentrons d’abord sur nos compétences clés et notre clientèle. Nous étudions les acquisitions ou les partenariats stratégiques potentiels s’ils sont conformes à nos valeurs et à nos objectifs. Notre approche consiste à améliorer la qualité de nos services et l’expérience de nos clients, plutôt que de chercher seulement à nous développer.
Comment vozez-vous l’avenir d’Amgest dans ce paysage en constante évolution ?
Nous voulons conserver notre rôle de leader dans la transformation numérique et nous concentrer sur la création de valeur pour nos clients grâce à une technologie avancée, à des services personnalisés et à notre engagement en faveur d’investissements durables. Notre objectif est de continuer à jouer les premiers rôles dans le développement du secteur et à générer les meilleurs rendements possibles pour nos clients.
Andrea Gianoli
Amgest
Andrea Gianoli, a plus de 25 ans d’expérience dans le secteur de la banque privée. Avant de rejoindre Amgest en 2023, il a travaillé pour plusieurs institutions financières en Suisse, telles que UBS, Alpina Assicurazioni, BSI, Clariden Leu et Patrimony 1873. Andrea est titulaire d’un diplôme fédéral de spécialiste en marketing et de généraliste bancaire.
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Allocare a finalisé l’intégration de numas, acquise en 2021, et en a profité pour endosser une nouvelle identité, Allocare Data. Peter Staub et Patrick Schellenberg reviennent ici sur ces évolutions ainsi que sur les récents mouvements qui animent le marché des PMS.
Que signifie pour vous l’intégration de numas dans la stratégie du groupe Allocare ?
Nous voyons au jour le jour la façon dont nos clients, les gestionnaires de fortune, se repositionnent. La transformation numérique a démarré de manière plutôt hésitante. Dans un tel contexte, nous avons profité de l’occasion pour renforcer le rapprochement des deux entreprises. Etant l’un des plus grands et des plus anciens fournisseurs de systèmes PMS, il nous a semblé opportun d’envoyer un signal clair. Nous offrons des logiciels et des services autour des données – interfaces, saisie manuelle des données, contrôles – ainsi que des logiciels all-in-one. Nous pouvons ainsi reproduire chaque « target operating model » auquel nos clients aspirent. Toutefois, le rebranding vise clairement à recentrer et à renforcer la marque « Allocare ».
Parlons de la transformation numérique. Beaucoup de gestionnaires de fortune en sont encore aujourd’hui aux fichiers Excel. Quel est votre regard à ce sujet ?
Nous constatons que l’infrastructure est de plus en plus externalisée. Les GFI s’efforcent également de numériser leur back office avec des interfaces électroniques. En ce qui concerne les fonctionnalités, et les process, de nombreux GFI sont encore relativement hésitants. On attend les premiers audits. Dans la perspective de l’augmentation de l’efficacité que tout le monde exige actuellement, il n’y a pas d’autre solution que de mettre en place un système intégré. Néanmoins, nous connaissons les préoccupations des gérants. A une époque où l’enregistrement auprès de la Finma a coûté du temps et de l’argent, l’intégration des logiciels n’était pas forcément dans leurs priorités.
Qu’en est-il de la question de l’interface, qu’en est-il lorsqu’il s’agit de portefeuilles complexes avec des valeurs illiquides ?
C’est là que nous intervenons en tant que fournisseur de systèmes. Nous développons constamment de nouvelles interfaces, en plus de la cinquantaine que nous avons déjà mise en place avec les banques dépositaires. Chez Alllocare Data, nous traitons déjà aujourd’hui environ 400 000 transactions par an pour nos clients. Mais il est clair qu’il reste encore beaucoup à faire. Nous élargissons notre offre de plateforme avec Allocare Cloud. Mais ici aussi, la qualité des données est déterminante. Les données doivent toujours être disponibles à temps et dans les bons formats.
Le thème du « cloud » est très important dans la mise à l’échelle de votre propre offre. Quel est l’état d’esprit des GFI dans ce domaine et quelles expériences en avez-vous par rapport à la Finma et aux changements réglementaires ?
Le thème du « cloud » fait bouger les choses. Mais les défis liés à la réglementation n’en sont pas le moteur pour le moment. Les priorités portent plutôt sur une réduction des risques et aussi des coûts. La règle veut que les GFI privilégient la conservation et la gestion des données en Suisse, car elles craignent que les données confidentielles des clients ne soient pas suffisamment protégées à l’étranger. C’est pourquoi nous conservons et traitons les données exclusivement en Suisse.
Où en sommes-nous en ce qui concerne le développement futur d’interfaces ouvertes du côté des banques dépositaires. Est-ce toujours un sujet d’actualité ?
Les interfaces ouvertes sont toujours un grand sujet. Malheureusement, l’initiative Open Wealth, bonne dans son principe, n’avance que très lentement. Nous continuons de notre côté à développer de nouvelles interfaces transactions & ordres avec les banques dépositaires, en fonction des besoins et nous nous concentrons très fortement sur les connexions API. La tendance va clairement dans ce sens : il y a une demande pour des échanges de données simples et rapides entre différents systèmes.
Peter Staub
Allocare
Peter Staub est le CEO d’Allocare depuis 2004. Au titre de co-propriétaire, il est également président du conseil d’administration du groupe Allocare, auquel appartient Allocare Data. Plus tôt dans sa carrière, il a travaillé pendant plus de dix ans dans le conseil en management chez PwC.
Patrick Schellenberg
Allocare Data
Patrick Schellenberg est le fondateur et le CEO d’Allocare Data. Il est aussi co-propriétaire du groupe Allocare. Il a travaillé auparavant pendant plus de 15 ans chez Aquila où il a occupé diverses fonctions, la dernière étant celle de COO.
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Telomere Capital a mis en ligne en début d’année son nouveau site web, un travail de fond mené avec l’agence Swiss House of Brands. Ses objectifs : donner plus de surface à la relation-client, s’ouvrir à un public large et mettre pleinement en valeur le savoir-faire développé en interne. Petra Kordosova en explique la logique plus en détails.
Quels objectifs avez-vous associés à la refonte de votre site ?
Nous voulions bien sûr qu’il soit plus performant, mais nous voulions surtout l’intégrer davantage dans notre stratégie de communication. Il était important que le site de Telomere reflète mieux notre positionnement, notre savoir-faire et qu’il mette davantage en valeur les solutions que nous proposons. Il est clair que le digital offre aujourd’hui de nombreuses possibilités dans ce domaine.
Quelle place voulez-vous alors que le site occupe dans la stratégie Marketing & Communication de Telomere ?
Une place beaucoup plus importante ! Nous rédigeons déjà beaucoup de contenus à l’attention de nos clients. Il s’agit essentiellement d’analyses de marchés, là où porte notre expertise, et d’informations sur les développements de Telomere. Nous voulons juste que ces contenus soient davantage mis en valeur sur le site.
Jusqu’à présent, nous avons toujours eu avec nos clients une communication assidue. Tel que nous l’avons envisagé, le nouveau site doit nous permettre de nous ouvrir à un public plus large, de nous adresser à nos clients, mais aussi à nos prospects et à nos pairs. Nous voulons que Telomere devienne à terme une référence sur le marché des gérants indépendants.
En interne, nous avons mis en place des processus rigoureux et nous avons développé des méthodes de travail qui nous ont valu plusieurs récompenses. Nous avons envie de faire partager cette expérience. Nous sommes convaincus qu’il y a des idées originales et intéressantes à reprendre dans la façon dont nous pratiquons notre métier. Le site doit être une plateforme pour cela, plateforme à partir de laquelle nous pourrons également assurer la diffusion de nos contenus sur les réseaux sociaux.
De quelle manière voulez-vous que les clients vous perçoivent au travers de ce nouveau site?
Nous voulons valoriser pleinement notre expertise, nos compétences dans la gestion de patrimoine et notre dimension Family Office. Il est important pour nous que les clients comprennent bien les domaines dans lesquels nous sommes capables de leur amener une forte valeur ajoutée. Il faut aussi qu’ils sachent que nous allons travailler avec eux dans la plus grande transparence, quelque soit le comportement des marchés financiers ou de l’économie en général.
Sur quels points forts souhaitez-vous insister ?
Notre professionnalisme, notre rigueur et la qualité des processus que nous avons mis en place, tant sur le plan des investissements que sur celui des opérations conçues pour nous conformer aux exigences de la FINMA. Nous nous y sommes préparés très tôt. Nous avons d’ailleurs été l’un des premiers gérants à obtenir la licence.
En ce qui concerne plus spécifiquement notre métier de gérant, nous aimerions insister sur la planification financière et la structuration du patrimoine, pris dans sa globalité, en intégrant à la fois les actifs financiers et les autres valeurs. Ce sont les axes clés sur lesquels nous avons articulé notre offre, dans une logique de family office où nous jouons le rôle de co-pilote pour nos clients.
Nous mettons aussi l’accent sur la formation, dans la mesure où nous sommes forcément sensibles au thème de la Next Generation ». Nous formons de jeunes collaborateurs en interne. Nous avons à cœur de leur transmettre notre savoir-faire de même que nos valeurs.
Et comment s’est passé la gestion du projet avec Swiss House of Brands, l’agence à qui vous aviez confié sa refonte?
Nous avons beaucoup apprécié notre collaboration. Tout s’est déroulé comme nous l’avions prévu. Nous recherchions une agence qui sache se montrer aussi rigoureuse que nous le sommes. Et nous l’avons trouvée avec Swiss House of Brands. Chantal Baer et Marine Gruaz-Rebuffat ont parfaitement géré ce projet. En plus, au-delà de la seule refonte du site, elles nous ont énormément apporté sur tous les aspects liés à notre stratégie de marque. Nous avons trouvé qu’il y avait là, dans cette approche, un caractère vraiment novateur pour des gérants indépendants comme nous.
Nous avons d’ailleurs l’intention de poursuivre notre collaboration avec l’agence, pour d’autres projets liés au digital. Nous avons développé ensemble un beau partenariat.
Petra Kordosova
Telomere Capital
Petra Kordosova est directrice financière et responsable de la gestion des risques chez Telomere Capital, société de gestion indépendante avec une forte dimension family office. Elle en est d’ailleurs la co-fondatrice. La création de Telomere Capital remonte en 2015. Avant de se lancer dans ce projet d’entreprise, Petra a travaillé pendant près de dix ans pour UBS Wealth Management à Genève, dans un rôle de conseillère à la clientèle, dédiée au marché suisse. Elle est diplômée de l’Institut Supérieur de Gestion et de Communication de Genève et a suivi par ailleurs de nombreuses formations dans des domaines comme la compliance, la gestion financière et le management bancaire.
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L’Institut Supérieur de Formation Bancaire et la HEG-Genève ont signé un partenariat stratégique portant sur la mise en place d’un programme de formation complet destiné aux banques et aux sociétés de gestion de la place financière romande. Andrea Baranzini, directeur de la HEG-Genève, et Mathias Baitan, directeur général de l’ISFB, en sont les initiateurs. Son premier module, le CAS – pour Certificate of Advanced Studies – en Management des Opérations dans les services financiers, débute en mars prochain.
Andrea Baranzini, directeur de la HEG-Genève, et Mathias Baitan, directeur général de l’ISFB.
Acteur incontournable dans le management appliqué, grâce notamment à son Bachelor HES Orientation Banque & Finance, la Haute Ecole de Gestion de Genève s’est donc associée à l’Institut Supérieur de Formation Bancaire, le centre de compétences pour les banques et les sociétés de gestion de Suisse romande. Au travers de ce partenariat, la volonté des deux institutions est de proposer un portefeuille de programmes de haut niveau, composé de 4 CAS et 2 DAS, alignés pour répondre aux exigences actuelles et anticiper les évolutions futures de la place financière.
« Nos programmes ciblent les professionnels qui évoluent dans les banques, ou les sociétés de gestion, et aspirent à développer leurs compétences et responsabilités, tant sur le plan vertical qu’horizontal, précise Frédéric Ruiz, de l’ISFB. Chacun des CAS proposés explore un domaine spécifique du secteur bancaire. L’organisation interne est couverte par le CAS en Management des opérations dans les services financiers, la gestion stratégique des ressources par le CAS en Management stratégique dans les services financiers, les relations externes par le CAS en Marketing et communication dans les services financier) et le produit financier en lui-même par le CAS en Financements et Investissements. »
Le premier de ces programmes, le CAS en Management des Opérations dans les services financiers débute en mars prochain. D’une durée de 12 jours de cours en présentiel enrichis par un travail personnel approfondi, il offre une immersion dans le management et l’organisation interne des institutions financières. Il couvre une gamme étendue de thématiques, incluant la gestion des risques, l’efficience opérationnelle, l’intégration de technologies avancées et les enjeux stratégiques.
Ce CAS a l’avantage d’aborder des sujets fondamentaux tout en incluant des thèmes innovants et actuels. Il en va ainsi des technologies émergentes comme la blockchain et l’intelligence artificielle, ou d’aspects stratégiques tels que l’analyse de décisions numériques et l’innovation. Le programme couvre également des sujets spécifiques aux opérations bancaires, comme l’externalisation et la sécurité de l’information, permettant ainsi une perspective holistique et contemporaine des défis et opportunités qui se présentent actuellement dans le secteur des services financiers.
L’enseignement est dispensé par des experts de terrain, en activité et avec un degré de seniorité élevé dans leur domaine de spécialisation. Cette approche assure à chaque cours non seulement une dimension théorique mais aussi une surface directement applicable dans un contexte professionnel. De la sorte, les participants vont pouvoir bénéficier de perspectives concrètes et d’outils pratiques avec lesquels ils pourront répondre aux défis actuels du secteur bancaire. Ce programme est complémentaire à l’offre de formation continue de l’ISFB, et vise plutôt des professionnels qualifiés visant des fonctions d’encadrement. « Il se distingue également par une charge de travail personnelle plus conséquente que la formation continue courte proposée au sein de notre Institut, ajoute Frédéric Ruiz, co-directeur du programme CAS/DAS. Cette formation est un excellent complément pour les titulaires du Certificat ISFB Private Banking ou du Certificat ISFB Retail & Corporate Banking ».
Pour François Duc, de la HEG-Genève, un élément clé de ces formations réside dans la mise en valeur de l’interaction entre participants et intervenants, mais également dans la diversité des profils professionnels des participants. « L’alternance des lieux de formation enrichit l’expérience d’apprentissage et offre notamment une immersion dans les écosystèmes de la HEG-Genève et de l’ISFB, souligne François Duc. Mais par-dessus tout, ce programme tire sa force de l’alliage que nous avons su créer entre la HEG-Genève, avec son excellence académique et sa capacité d’innovation, et l’ISFB, avec son ancrage fort dans les formations bancaires et la puissance de son réseau en Suisse romande. »
Pour plus d’informations.
CAS Management des opérations dans les services financiers | ISFB
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L’année 2023 a marqué un tournant pour bon de gérants indépendants. La nouvelle réglementation et l’environnement de marché en pleine altération en sont désormais les dominantes. La recherche de l’efficacité et l’optimisation des structures deviennent ainsi une nécessité incontournable, comme l’explique Dimitri Petruschenko.
Comment avez-vous vu les gestionnaires de fortune indépendants évoluer tout au long de 2023 ?
La gestion de la complexité, de la technologie, de l’audit et de la réglementation, ainsi que les nouvelles exigences des clients des collaborateurs sont devenues pour eux de véritables challenges. Le statu quo n’est plus une option. Aujourd’hui, une société de gestion, quelle que soit sa taille, doit remplir plusieurs des fonctions que les banques étaient seules à couvrir jusque-là. La conformité et la gestion des risques n’en sont que les premières pierres. Le chantier inclut tout le paramétrage IT ou la gestion des données, et s’étend même jusqu’à l’innovation, le recrutement, l’amélioration de l’expérience client, le marketing, l’analytique, et les questions de cybersécurité – la liste n’est pas exhaustive, comme vous pouvez vous en douter.
Qu’en est-il de la définition des priorités ? Comment distinguer les « must have » des « nice to have » ?
L’amélioration de l’efficacité opérationnelle, la sécurité, la continuité des activités ainsi que l’évolutivité des process – le tout en maintenant la rentabilité – sont certainement des priorités absolues. Mais ce devoir d’adaptation a aussi un aspect positif. L’écosystème qui rassemble les prestataires de services et les fournisseurs de technologies à qui il est possible d’externaliser des fonctions non essentielles a mûri au cours de ces dix à quinze dernières années. Ces fonctions sont aujourd’hui proposées sur le marché avec qualité élevée et des coûts raisonnables. Pour les GFI, c’est le bon moment de se recentrer sur leur objectif initial dans un monde transformé par le numérique. Ils peuvent rester focalisés sur leur cœur de métier et sur l’approche client, tout en sortant de leur périmètre les fonctions secondaires ainsi que la gestion de la complexité. Il va en résulter de nouveaux avantages concurrentiels par rapport aux grands GFI ou aux banques, avec des perspectives intéressantes en termes de scalabilité et de croissance.
De votre point de vue de consultant, comment vos priorités se sont-elles déplacées ?
Nous nous trouvons dans le triangle formé par les GFI, les banques dépositaires et les fournisseurs de technologies ou de services. Nous aidons les gestionnaires de fortune à combler certaines lacunes dans les domaines de la technologie et de l’opérationnel, avec notre offre « Operations as a Service ». La communauté joue un rôle important dans la résolution de ces défis. C’est certainement devenu un élément important de notre travail : nous servons aussi à structurer le réseau de manière à créer des synergies, à mettre en commun l’expérience des uns et des autres et à augmenter le pouvoir d’achat de la communauté. De nombreux COO souhaitent échanger avec des personnes partageant les mêmes idées et comprendre comment d’autres relèvent des défis auxquels ils sont eux-aussi exposés. Nous leur donnons ainsi accès aux meilleures pratiques en matière opérationnelle.
Avec l’externalisation, il se peut que les gérants perdent en contrôle et en indépendance. Quelle est votre impression à ce sujet ?
Je ne vois pas les choses de manière aussi négative. Un gestionnaire de fortune n’externalisera jamais toutes ses opérations. Et il lui faudra impérativement garder le contrôle de ses fournisseurs. Juridiquement, il en va bien évidemment de sa responsabilité. L’important est de bien comprendre quelles fonctions doivent être conservées en interne, et à quel prix. Les nouvelles technologies et ceux qui les mettent en œuvre permettent d’externaliser certaines fonctions tout au long de la chaîne de création de valeur de manière à augmenter la qualité du service – et ce sur une base de coûts variables. En s’y prenant intelligemment, il est possible de gagner en flexibilité, en professionnalisation, et de se dégager de nouvelles perspectives de croissance. Dans ce processus d’externalisation, il vaut alors considérer les partenaires choisies comme des copilotes capables de vous guider sur les voies de la sécurité et de l’efficacité.
Dimitri Petruschenko
EAM Technology
Dimitri Petruschenko est co-fondateur et associé gérant de EAM.Technology. Il a 15 ans d’expérience dans l’environnement technologique du secteur financier, en particulier dans les domaines liés aux banques privées, aux gestionnaires de fortune indépendants et aux family offices. Avant de fonder EAM.Technology, il a occupé différents postes de direction chez des fournisseurs suisses de solutions logicielles destinées aux secteurs du wealth management et de l’asset management.
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