Transparence
Patrick Müller
Zwei Wealth
« Élargir le cadre, aller bien au-delà de l’habituel portefeuille Balanced »
En 2023, les gestionnaires de portefeuille suisses ont réussi à obtenir des résultats qui se veulent dans l’ensemble satisfaisants. C’est ce qu’il ressort de l’analyse des indices Performance Watcher, ainsi que le souligne Nicholas Hochstadter. Les portefeuilles libellés en franc suisse ont toutefois marqué le pas vis-à-vis de l’euro et du dollar.
Sur la base des indices Performance watcher, comment se sont comportés les gérants suisses en 2023 ?
A fin décembre, L’indice Low Risk en CHF affichait un rendement de +2,70%, avec une volatilité de 4,00 %. Le Mid Risk en CHF s’élevait pour sa part à +3,27% pour une volatilité de 5,73 %. Enfin, le High Risk en CHF a terminé avec un rendement de +3,80% pour une volatilité de 7,87 %. Je rappelle que les calculs des indices Performance Watcher se basent sur les données quotidiennes provenant de plus de 15’000 portefeuilles, avec des encours qui approchent les 50 milliards de francs.
Ces performances positives sont rassurantes, car elles se situent au-dessus du taux sans risque, ce qui n’était pas gagné d’avance. Les turbulences qui ont secoué les marchés pendant l’été, jusqu’à la mi-octobre, ont pu être canalisées dans une direction positive grâce à l’impressionnant rallye de fin d’année. Dans les autres monnaies de référence, les performances par rapport au franc suisse sont assez remarquables.
Dans quelle mesure ?
Je prends l’exemple du Mid Risk. Il s’agit d’un portefeuille dit « équilibré », composé en général de 50 % d’actions et de 50 % d’obligations. En CHF, il a donc généré +3,27%. Un profil similaire en euros a généré un rendement de 8,16 % et, en dollars, il a poussé à + 10,7 %. Les performances en CHF sont plus modestes pour plusieurs raisons. Tout d’abord le franc suisse s’est fortement apprécié contre le dollar, de +9.8%, le yen, de +18.3%, et l’euro, de +6.5%, ce qui a réduit la performance des actifs dans ces devises, qui ne sont que partiellement couvertes. Le marché suisse a terminé 2023 en retrait par rapport aux principales bourses européennes, le SMI n’a progressé que de 3,8 %. En revanche, le Nasdaq américain a gagné 44,5 % en dollar l’année dernière et le S&P 500 près de 25 %. En Europe, de nombreuses places ont bouclé l’année avec des gains compris entre 15 % et 30 %.
Quels sont les points qui vous paraissent les plus marquants dans l’analyse que vous faites de ces indices ?
Il faut bien évidemment souligner la réduction importante de la volatilité en 2023, par rapport à 2022, qui est due autant à une compression de la volatilité des marchés qu’à une normalisation de la diversification dans les portefeuilles.
Il est également intéressant de constater que les rendements des différents indices Performance ne diffèrent pas entre eux de manière significative. Le risque plus élevé qui accompagne d’ordinaire une stratégie davantage orientée sur les actions n’a généré finalement qu’une prime assez limitée, de juste 1 % en CHF par exemple.
Pour s’en tenir aux investissements à proprement parler, un thème a émergé avec force : l’intelligence artificielle. Les gérants qui ont ignoré ce thème se sont privés d’importantes contributions au rendement. L’an passé, les performances se sont concentrées sur les Magnificent Seven – Alphabet, Amazon, Apple, Microsoft, Meta, Tesla et Nvidia – qui représentent désormais près de 15 % du MSCI World, et ont généré en moyenne une performance de +107%. A elles sept, ces entreprises ont assuré les deux tiers des gains du S&P 500. Cela dit, beaucoup de gérants, en même temps que leurs clients, trouvent que le poids de ces actions dans l’indice est trop élevé pour votre leur portefeuille et sont donc sous-pondérés. Rien d’étonnant donc à ce que la fin 2023 se soit à nouveau distinguée par un écart énorme dans les rendements sectoriels, de l’ordre de 50 %, avec la technologie très au-dessus du lot.
Je terminerai avec un point rapide sur la Suisse. Le « home bias », autrefois tant vanté, qui protégeait les investisseurs grâce au caractère défensif de ses trois valeurs phares, n’a rien produit l’an passé. Les secteurs défensifs largement représentés dans les larges caps suisses ont dû céder le pas aux techs américaines.
Nicholas Hochstadter
Performance Watcher
Avant de créer Performance Watcher en 2005, Nicholas Hochtadter a travaillé au Credit Suisse comme portfolio manager puis à la banque Ferrier Lullin où il dirigeait le portfolio management discrétionnaire. Au Credit Suisse, il a eu sous sa responsabilité le projet PMnet qui consistait à créer et à mettre en oeuvre un système totalement automatisé pour le processus d’implémentation du portfolio management. Avec Performance Watcher, il a voulu replacer ces modèles d’évaluation de la gestion de portefeuille dans une configuration plus accessible pour les clients.
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La place financière de Lugano s’est nettement redressée ces dernières années – malgré la vive concurrence que lui livre l’Italie. A Lugano, comme l’explique Andrea Gianoli, les gérants indépendants ont su se transformer en véritables boutiques et ils se concentrent de plus en plus sur le non coté.
Dans quelle situation voyez-vous évoluer actuellement le secteur de la gestion de fortune indépendante à Lugano ?
Il représente toujours un poids économique important en Suisse, encore plus à Lugano, dans la mesure où il contribue de manière significative au PIB et à la création d’emplois. D’autant que le montant des actifs sous gestion s’est redressé ces dernières années. Avec le temps, Lugano a bien réussi à mettre en valeur et à valider son approche « boutique » de la gestion de fortune.
Comment le secteur a-t-il réagi à la nouvelle réglementation ?
L’introduction de la LSFin et de la LEFin a d’abord suscité des inquiétudes, mais elle a permis de créer un secteur plus transparent et plus orienté vers le client. Ces réglementations sont conformes à l’engagement que nous prenons en faveur d’une gestion de fortune éthique et responsable. Elles renforcent la confiance et la conformité qui prévalent dans le secteur. Cette rigueur me semble d’autant plus importante que nous sommes par ailleurs très présents en Italie.
Quels sont les principaux éléments de différenciation pour les gestionnaires de demain?
Les gérants du futur se distingueront par leur capacité à intégrer des stratégies digitales dans leurs tâches habituelles. Ils pourront notamment mieux utiliser les données et les analyses pour améliorer la performance de leurs investissements, la gestion des relations clients et l’efficacité opérationnelle en général. Il sera également essentiel de se concentrer sur les investissements durables et alternatifs.
Comment Amgest s’adapte-t-elle à ces défis ?
Amgest s’adapte à ces tendances en se concentrant sur la transformation numérique, la gestion de patrimoine sur mesure et l’investissement durable. Nous investissons dans la technologie afin d’améliorer le service à la clientèle et l’efficacité opérationnelle, tout en restant fidèles à nos valeurs fondamentales qui sont la loyauté, la confiance et la diligence.
Quel rôle joue le private equity dans vos stratégies d’investissement ?
Le private equity est clé lorsqu’il s’agit de diversification et de croissance à long terme. Nous nous concentrons également sur les club deals, et d’autres investissements alternatifs, afin d’améliorer la performance des portefeuilles. Mais nous devons être clairs sur un point : nous sommes très prudents dans ce domaine. Jusqu’à présent, nous n’avons réalisé que deux grandes transactions. Bien sûr, la demande est plus forte du côté des clients, mais pour nous, il faut mettre la qualité en face !
La consolidation dans le secteur reste un sujet d’actualité. Qu’en est-il pour Amgest ?
Nous nous considérons comme des consolidateurs actifs – pas seulement dans le sud de la Suisse, mais aussi à Zurich. En ce moment, nous voyons beaucoup de vendeurs potentiels, mais aucun ne semble suffisamment intéressant pour répondre à nos attentes. Nous nous concentrons d’abord sur nos compétences clés et notre clientèle. Nous étudions les acquisitions ou les partenariats stratégiques potentiels s’ils sont conformes à nos valeurs et à nos objectifs. Notre approche consiste à améliorer la qualité de nos services et l’expérience de nos clients, plutôt que de chercher seulement à nous développer.
Comment vozez-vous l’avenir d’Amgest dans ce paysage en constante évolution ?
Nous voulons conserver notre rôle de leader dans la transformation numérique et nous concentrer sur la création de valeur pour nos clients grâce à une technologie avancée, à des services personnalisés et à notre engagement en faveur d’investissements durables. Notre objectif est de continuer à jouer les premiers rôles dans le développement du secteur et à générer les meilleurs rendements possibles pour nos clients.
Andrea Gianoli
Amgest
Andrea Gianoli, a plus de 25 ans d’expérience dans le secteur de la banque privée. Avant de rejoindre Amgest en 2023, il a travaillé pour plusieurs institutions financières en Suisse, telles que UBS, Alpina Assicurazioni, BSI, Clariden Leu et Patrimony 1873. Andrea est titulaire d’un diplôme fédéral de spécialiste en marketing et de généraliste bancaire.
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Le groupe allemand Zeidler, prestataire de services pour les gestionnaires d’actifs, vient d’annoncer son arrivée en Suisse. Cette décision stratégique s’inscrit dans un contexte d’exigences réglementaires accrues pour les gérants étrangers et reflète l’importance du marché suisse, comme l’explique Arne Zeidler dans cet entretien.
Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à venir sur le marché suisse ?
Notre clientèle se compose de plus de 200 gérants internationaux, répartis dans le monde entier. Par le passé, beaucoup de nos clients nous ont contactés pour comprendre les avantages et les inconvénients à travailler avec des Suisses et les spécificités à prendre en compte dans le choix du bon prestataire de services. On nous a également demandé à plusieurs reprises si nous pouvions devenir ce prestataire de services, en plus de nos autres prestations, qui incluent par exemple l’enregistrement de fonds transfrontaliers, le Facilities Agency dans l’Union européenne et le conseil juridique à l’international.
Quelle est l’utilité d’un « One-Stop-Shop » comme le vôtre pour les gestionnaires d’actifs ?
Les asset managers évoluent dans un environnement complexe. Pour leurs ambitions stratégiques en Suisse, c’est un atout d’avoir un partenaire sur place, dont les compétences ne se limitent pas aux services de base et qui maîtrise aussi un certain nombre de problématiques internationale. Cela permet d’optimiser les processus, de limiter le recours à plusieurs prestataires et de raccourcir le temps de mise sur le marché de nouveaux produits. Il s’agit aussi pour nos clients d’avoir un partenaire qui partage leurs valeurs, comprend leur stratégie et offre une gamme complète de services pour assurer que leur venue sur le marché suisse se passe de manière efficace et rencontre du succès.
Quels sont les défis auxquels un gestionnaire d’actifs est confronté aujourd’hui quand il veut enregistrer un fonds ?
Les besoins en matière d’enregistrement vont bien au-delà de la simple obtention de son passeport européen. Parmi les principales difficultés figurent la complexité et la diversité des exigences réglementaires dans les différents pays, la nécessité de se conformer à des réglementations complexes de type AIFMD, UCITS, MIFID ou ESG, mais aussi à chacune des lois en vigueur au plan national. Tout cela entraîne des contraintes importantes en termes de compliance. La gestion des documents, l’établissement de rapports et l’adaptation continue à l’évolution des réglementations requièrent des compétences considérables. Sans oublier que la diversification des produits d’investissement et l’entrée sur de nouveaux marchés augmentent encore la complexité des procédures liées à un enregistrement. Dans ce contexte, l’adoption de solutions technologiques efficaces est indispensable pour optimiser ce processus et réduire les risques.
Vous êtes à la fois un cabinet d’avocats et un prestataire de services techniques. En quoi cette double casquette est-elle utile à vos clients ?
Nos clients bénéficient à la fois de nos compétences professionnelles et de notre expertise technique. De plus en plus de clients font appel à nous depuis la phase de lancement du fonds, par exemple au Luxembourg, jusqu’à sa distribution internationale dans un nombre important de pays, sans oublier la création de tous les documents et tous les rapports nécessaires. La Suisse n’est finalement qu’un élément, certes important, de ce processus. Pour nous, une entreprise qui a aidé au lancement du fonds en tant que cabinet d’avocats, qui organise ensuite les réunions du conseil d’administration et en rédige les procès-verbaux, qui calcule les frais de transaction et qui établit les KID, il est évident que cette entreprise dispose de toutes les informations et de tous les documents nécessaires pour s’occuper également des tâches de représentant en Suisse. Il en résulte des avantages réels en termes d’efficacité pour nos clients.
Vous êtes représentés dans 80 pays et, depuis 2023, vous avez vos propres bureaux aux États-Unis. Quels sont les avantages d’un réseau de cette ampleur ?
Je peux vous donner un exemple : l’aide que nous pouvons apporter à un gérant américain qui a des questions sur la Suisse et qui a besoin d’un représentant suisse. Mais notre réseau international offre aussi d’autres avantages. Aujourd’hui, notre département informatique compte plus de 30 développeurs. Nous sommes en permanence à la recherche de nouvelles solutions techniques. Nous sommes en train de développer une véritable expertise dans le domaine des « Large Language Models », que l’on peut utiliser avec bonheur pour les questions de droit et de compliance. Ces développements seront également utiles dans nos activités de représentation.
Arne Zeidler
Zeidler Group
Arne Zeidle, avocat allemand, est le fondateur et le CEO du groupe Zeidler. Il a commencé sa carrière d’avocat chez Clifford Chance à Francfort. En 2008, il a fondé ce qui est aujourd’hui le Zeidler Group. A l’origine, il s’agissait d’un cabinet d’avocats spécialisé dans le domaine du droit pour les fonds d’investissement internationaux. Depuis, en tant que CEO, il a en a fait un groupe qui propose toute une palette de services Legal & Compliance pour les gestionnaires d’actifs.
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Allocare a finalisé l’intégration de numas, acquise en 2021, et en a profité pour endosser une nouvelle identité, Allocare Data. Peter Staub et Patrick Schellenberg reviennent ici sur ces évolutions ainsi que sur les récents mouvements qui animent le marché des PMS.
Que signifie pour vous l’intégration de numas dans la stratégie du groupe Allocare ?
Nous voyons au jour le jour la façon dont nos clients, les gestionnaires de fortune, se repositionnent. La transformation numérique a démarré de manière plutôt hésitante. Dans un tel contexte, nous avons profité de l’occasion pour renforcer le rapprochement des deux entreprises. Etant l’un des plus grands et des plus anciens fournisseurs de systèmes PMS, il nous a semblé opportun d’envoyer un signal clair. Nous offrons des logiciels et des services autour des données – interfaces, saisie manuelle des données, contrôles – ainsi que des logiciels all-in-one. Nous pouvons ainsi reproduire chaque « target operating model » auquel nos clients aspirent. Toutefois, le rebranding vise clairement à recentrer et à renforcer la marque « Allocare ».
Parlons de la transformation numérique. Beaucoup de gestionnaires de fortune en sont encore aujourd’hui aux fichiers Excel. Quel est votre regard à ce sujet ?
Nous constatons que l’infrastructure est de plus en plus externalisée. Les GFI s’efforcent également de numériser leur back office avec des interfaces électroniques. En ce qui concerne les fonctionnalités, et les process, de nombreux GFI sont encore relativement hésitants. On attend les premiers audits. Dans la perspective de l’augmentation de l’efficacité que tout le monde exige actuellement, il n’y a pas d’autre solution que de mettre en place un système intégré. Néanmoins, nous connaissons les préoccupations des gérants. A une époque où l’enregistrement auprès de la Finma a coûté du temps et de l’argent, l’intégration des logiciels n’était pas forcément dans leurs priorités.
Qu’en est-il de la question de l’interface, qu’en est-il lorsqu’il s’agit de portefeuilles complexes avec des valeurs illiquides ?
C’est là que nous intervenons en tant que fournisseur de systèmes. Nous développons constamment de nouvelles interfaces, en plus de la cinquantaine que nous avons déjà mise en place avec les banques dépositaires. Chez Alllocare Data, nous traitons déjà aujourd’hui environ 400 000 transactions par an pour nos clients. Mais il est clair qu’il reste encore beaucoup à faire. Nous élargissons notre offre de plateforme avec Allocare Cloud. Mais ici aussi, la qualité des données est déterminante. Les données doivent toujours être disponibles à temps et dans les bons formats.
Le thème du « cloud » est très important dans la mise à l’échelle de votre propre offre. Quel est l’état d’esprit des GFI dans ce domaine et quelles expériences en avez-vous par rapport à la Finma et aux changements réglementaires ?
Le thème du « cloud » fait bouger les choses. Mais les défis liés à la réglementation n’en sont pas le moteur pour le moment. Les priorités portent plutôt sur une réduction des risques et aussi des coûts. La règle veut que les GFI privilégient la conservation et la gestion des données en Suisse, car elles craignent que les données confidentielles des clients ne soient pas suffisamment protégées à l’étranger. C’est pourquoi nous conservons et traitons les données exclusivement en Suisse.
Où en sommes-nous en ce qui concerne le développement futur d’interfaces ouvertes du côté des banques dépositaires. Est-ce toujours un sujet d’actualité ?
Les interfaces ouvertes sont toujours un grand sujet. Malheureusement, l’initiative Open Wealth, bonne dans son principe, n’avance que très lentement. Nous continuons de notre côté à développer de nouvelles interfaces transactions & ordres avec les banques dépositaires, en fonction des besoins et nous nous concentrons très fortement sur les connexions API. La tendance va clairement dans ce sens : il y a une demande pour des échanges de données simples et rapides entre différents systèmes.
Peter Staub
Allocare
Peter Staub est le CEO d’Allocare depuis 2004. Au titre de co-propriétaire, il est également président du conseil d’administration du groupe Allocare, auquel appartient Allocare Data. Plus tôt dans sa carrière, il a travaillé pendant plus de dix ans dans le conseil en management chez PwC.
Patrick Schellenberg
Allocare Data
Patrick Schellenberg est le fondateur et le CEO d’Allocare Data. Il est aussi co-propriétaire du groupe Allocare. Il a travaillé auparavant pendant plus de 15 ans chez Aquila où il a occupé diverses fonctions, la dernière étant celle de COO.
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Vivien Jain, CEO d’Aquila, évoque avec SPHERE les défis que les gérants de fortune indépendants vont devoir relever cette année. Après la mise en place de la nouvelle réglementation, il est essentiel à ses yeux de pourvoir remettre l’accent sur le développement des affaires. Vivien est convaincu par ailleurs que le changement de génération au sein de la clientèle doit se préparer sans plus attendre.
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