Transparence
Patrick Müller
Zwei Wealth
« Élargir le cadre, aller bien au-delà de l’habituel portefeuille Balanced »
Après des années de recherche et de développement, la Fondation Solar Impulse a présenté au monde financier une sélection de 1’500 innovations labellisées cleantech. Les investisseurs y ont accès au moyen de la plateforme Runway, qui les met en relation avec les innovateurs. Deux fonds d’investissement privés ont été lancés en parallèle, comme l’expliquent Willem van Hasselt et Robin Henri.
Quelle était l’idée derrière le lancement de la plateforme Runway ?
L’objectif initial de notre fondation était d’identifier tous ceux qui innovent dans le domaine de la cleantech, à l’échelle mondiale. Nous avons alors lancé le label Solar Impulse Efficient Solution, qui se concentre sur les solutions existantes à la fois propres et rentables. Ce label est attribué aux produits, services et processus qui présentent des performances acceptables sur le plan économique tout en dépassant les standards en vigueur sur leur marché en matière de réduction de l’impact environnemental. Nous avons alors réalisé qu’il existait une forte demande de capitaux, car les startups partout dans le monde ont besoin de financements pour développer leurs solutions.
Comment fonctionne la plateforme Runway ?
Elle a donc été créée pour rapprocher innovateurs et investisseurs. Les innovateurs qui proposent des solutions labellisées et recherchent des capitaux pour avancer peuvent trouver, grâce à Runway, des investisseurs qui sont en quête de projets viables dans le domaine du développement durable. La plateforme répond à ce besoin de connexions, avec une approche pragmatique qui facilite la transition vers les technologies propres.
De quelle manière participent les investisseurs ?
Tout d’abord, en s’intéressant aux opportunités qui leur sont proposées. Ce sont plus de 1’500 solutions labellisées qui ont fait l’objet d’une évaluation rigoureuse par la Fondation Solar Impulse. Nous leur recommandons ensuite plusieurs pistes, qui correspondent à leur thèse d’investissement, et ils obtiennent un un accès direct aux dossiers de présentation pour effectuer une évaluation rapide des projets. Différents accès ont été mis en place pour les investisseurs. Les membres de l’Alliance mondiale bénéficient d’un accès privilégié ; les Change-Makers disposent de plus de capacité en termes de génération de leads et d’interaction ;et les Pionniers reçoivent un soutien personnalisé de la part de la Fondation Solar Impulse.
Mais s’agit-il d’un changement de stratégie ?
En partie, oui. Notre objectif initial en tant que fondation était d’identifier et d’évaluer les solutions cleantech existantes. Maintenant que nous y sommes parvenus, nous voulons accélérer l’évolution de ces entreprises et de leurs technologies. Le fait d’avoir réalisé qu’il existe une forte demande de capitaux et un réel intérêt des investisseurs pour les technologies propres a naturellement conduit à nos activités d’intermédiation en matière d’investissement. Même dans un contexte de hausse des taux d’intérêt et de baisse des volumes d’investissement en capital-risque, nous observons toujours une bonne résilience du secteur cleantech, qui devrait se renforcer au fil du temps.
Comment vous assurez-vous que les investisseurs récupèrent les informations qualifiées dont ils ont besoin ?
Nous avons mis en place un réseau fiable grâce au processus de validation mené par des experts indépendants et à la supervision de tous les investisseurs. Les innovateurs contrôlent ce qu’ils partagent, avec la possibilité de proposer des documents de manière publique et privée. Cette approche garantit une sélection rigoureuse des innovateurs cleantech.
Quel est le lien entre la plateforme Runway et les fonds que vous avez levés ?
Nous n’avons pas seulement développé la plateforme de mise en relation. Avec BNP Paribas et Rothschild, nous avons participé à la création de deux fonds qui peuvent investir dans nos fournisseurs de solutions labellisées. C’est notre label qui fait le lien. Le BNP Paribas Solar Impulse Venture Fund est un fonds d’investissement de 150 millions d’euros qui soutient la transition écologique. Il vise à prendre des participations minoritaires dans des startups labellisées Solar Impulse, principalement en Europe, en Amérique du Nord et en Israël. Avec le fonds Five Arrows Sustainable Investments de Rothschild, nous visons des encours de 250 millions d’euros. Là-aussi, les fonds investissent dans des entreprises labellisées par la Fondation Solar Impulse.
Willem van Hasselt
Fondation Solar Impulse
Le parcours professionnel de Willem van Hasselt est lié aux domaines de la communication financière pour les investisseurs institutionnels, de la planification de la communication stratégique, de la connaissance des consommateurs et de l’étude des tendances de marché. Willem est titulaire d’une maîtrise en études chinoises.
Robin Henri
Fondation Solar Impulse
Durant sa carrière, Robin Henri a rempli différents rôles dans les opérations, les relations clients et la gestion de projets, qui l’ont aidé à façonner son approche de la durabilité et de l’impact investing. Robin Henri a obtenu une maîtrise en science et ingénierie des matériaux.
Après des années avec des coûts de financement au plus bas, et peu d’alternatives de placement pour les investisseurs, le contexte est devenu moins favorable pour l’immobilier. Toutefois, les perspectives d’évolution pour le marché résidentiel restent solides pour 2024. La demande demeure importante et le risque de vacance est faible, ce qui assure des revenus stables aux investisseurs, comme le précise Corinne Dubois, économiste senior chez Wüest Partner.
Quels facteurs impacteront le marché immobilier suisse en 2024 ?
Cette année, on s’attend à une performance économique robuste, bien qu’inférieure à la moyenne des dernières années, avec une croissance de l’emploi de 1%, contre 2,2% en 2023. L’immigration devrait ainsi diminuer, tandis que la croissance démographique devait progresser de +0,7% l’année prochaine. Et si l’inflation a nettement diminué au cours des derniers mois, quelques facteurs de risque persistent. Les prix de l’électricité augmenteront en 2024, ainsi que les loyers. L’inflation pourrait ainsi atteindre 1,9% en 2024. Au vu des risques d’inflation persistants, il est d’ailleurs peu probable que la Banque Nationale Suisse abaisse à nouveau ses taux avant le deuxième semestre.
Le secteur de la construction, qui a stagné en 2023, va-t-il se reprendre ?
On ne voit pour le moment que peu de signaux positifs dans le secteur de la construction. Les prix restent élevés, les contraintes réglementaires et les oppositions sont nombreuses. Les salaires devraient en outre augmenter, ce qui alourdira les charges des entreprises. Les investissements dans la construction neuve devraient continuer à se replier, avec -0,8% pour les immeubles multifamiliaux et -1,0% pour les commerciaux.
Dans le secteur résidentiel collectif, peut-on s’attendre à une détente par rapport à 2023 ?
Les impulsions du côté de la construction neuve sont faibles, tandis que la population s’accroît. Une détente à court terme sur le marché locatif semble donc improbable. On observe d’ailleurs que le nombre de logements vacants baisse de façon continue depuis 2020. Leur taux est aujourd’hui trop faible, au niveau national, mais aussi dans la majorité des cantons, ce qui laisse présager une hausse continue des loyers. Pour les investisseurs, la forte demande et le faible risque de vacance démontrent la solidité et stabilité du marché immobilier résidentiel.
Quid du secteur de la propriété individuelle ?
Début 2023, les taux hypothécaire fixes à long terme se sont stabilisé et sont actuellement même légèrement en baisse. S’ils restent élevés par rapport à la situation de 2021, le pic a désormais été dépassé. Certes, la demande pour du logement en propriété a clairement diminué suite à la hausse des taux d’intérêt, mais il existe des facteurs positifs : la population s’accroît, les alternatives sur le secteur locatif se font rares, l’emploi est stable et le risque de chômage faible. Pour 2024, on s’attend à ce que les prix des appartements en PPE augmentent de 1,2% et ceux des maisons individuelles de 0,3%.
L’immobilier administratif et commercial verra-t-il la fin du tunnel ?
Le secteur des bureaux subit actuellement des influences contraires. D’une part, les créations d’emploi stimulent la demande : on estime qu’elles ont entraîné des besoins supplémentaires de 210’000 m2 d’espaces de bureaux. D’autre part, le recours de plus en plus fréquent au télétravail et au desk-sharing permet aux entreprises d’économiser de l’espace. De manière générale, la demande dans les meilleurs emplacements, notamment en centre-ville, reste élevée, tandis que les emplacements périphériques souffrent davantage.
Compte tenu de ces évolutions, les fonds immobiliers restent-ils des placements sûrs ?
Si les sociétés anonymes immobilières ont renoué avec des performances positives en 2023, ce n’est pas le cas des fonds immobiliers, dont les rendements continuent d’être négatifs. Les agios ont toutefois beaucoup baissé dernièrement, et se situent en dessous de leur moyenne à long terme. Il est de plus en plus probable que les fonds immobiliers évoluent positivement à l’avenir, mais il n’est pas encore possible de déterminer le moment exact de ce redressement.
Corinne Dubois
Wüest Partner
Corinne Dubois a rejoint Wüest Partner en 2022 en tant qu’économiste senior. Elle mène pour le cabinet différentes recherches et contribue aux publications sur l’économie et les marchés immobiliers. Macroéconomiste de formation, Corinne est titulaire d’un doctorat ès Sciences de l’EPFL. Pendant près de dix ans, elle a également enseigné l’économie dans plusieurs universités suisses telles que l’EPFL et l’Université de Fribourg.
Le troisième trimestre a été marqué par un renversement de tendance sur les actifs à risque puisque nous avons constaté une correction entre les mois d’août et octobre. Tandis que l’inflation ralentit dans les économies développées, les banquiers centraux semblent affronter une situation de plus en plus épineuse, avec des attentes de baisses de taux importantes en 2024 toujours en contradiction avec leurs propres projections. Les divergences persistent également sur l’anticipation des effets du cycle de hausse de taux – le plus brutal de ces dernières décennies – sur la croissance économique et sur la santé financière des entreprises.
Dans ce contexte économique plus incertain, les hedge funds tirent leur épingle du jeu en offrant les rendements décorrélés attendus dans un portefeuille diversifié. Il semble difficile par ailleurs de justifier un positionnement directionnel sans protection au regard des niveaux de valorisations des actions et de spreads de crédit actuels bien que nous puissions vivre des épisodes brefs de hausse débridée des marchés comme en novembre 2023.
RV Arbitrage/Multi-Strategy – Positif
. Des taux d’intérêt plus élevés, une volatilité et une dispersion accrues dans les marchés fixed income ainsi qu’une liquidité réduite sont autant d’éléments qui se traduisent par des opportunités d’alpha attrayantes.
. Les stratégies d’arbitrage de volatilité offrent toujours un haut potentiel de rendement malgré la chute historique des niveaux de volatilité implicite et réalisée en 2023, notamment sur les actions.
Commodities – Neutral
. L’instabilité des facteurs macro-économiques (croissance mondiale, taux d’intérêt et reprise espérée du secteur immobilier en Chine) rend le positionnement plus difficile dans les secteurs du pétrole et des métaux.
. Cependant, les facteurs idiosyncratiques qui influencent l’offre et la demande dans de nombreuses matières premières (gaz, électricité, produits agricoles) offrent des opportunités uniques aux gérants fondamentaux spécialisés.
. Nous persistons dans notre préférence pour les approches relative value afin de limiter l’impact négatif du Beta.
Global Macro – Positif
. Notre optimisme persiste à l’égard des stratégies global macro, stimulées par une amélioration de la disparité régionale et des économies mondiales qui évoluent dans des directions différentes en termes de croissance et d’inflation.
. Toutefois, la dispersion de performance au sein du groupe devrait rester élevée, d’où l’importance capitale de la sélection des gérants au sein de cette stratégie.
Fixed Income/Credit Arbitrage – Positif
. Le coût matériellement plus élevé du capital et l’accès plus difficile au marché des capitaux signifient que l’environnement de refinancement pour de nombreux émetteurs reste difficile. Dans ce contexte, les opportunités de short sont plus nombreuses que la moyenne malgré le fort rebond du crédit en 2023.
. En convertible arbitrage, l’opportunité d’alpha provient davantage de la sélection de crédit et une hausse attendue des émissions.
. Les conditions optimales pour le distressed ne sont pas encore réunies en dépit d’une hausse marginale des niveaux de défauts.
CTA/Managed Futures – Negatif
. Les changements fréquents de sentiment sur le marché continuent de nuire aux stratégies de trend-following, principalement en raison des pertes répétées des signaux de momentum sur les matières premières, les taux et les actions.
. A l’approche d’un point d’inflexion dans le niveau de crainte inflationniste, les stratégies discrétionnaires nous paraissent en meilleur position pour naviguer les incertitudes des marchés.
Event-Driven – Positif
. Les stratégies de merger arbitrage bénéficient de spreads attrayants, soutenus par un environnement antitrust plus prévisible et un nombre de transactions encourageant.
. Nous restons plus prudents concernant les stratégies special situations en raison de la lenteur de matérialisation des catalyseurs, la sous-performance des petites et moyennes capitalisations ainsi que l’impact négatif de la couverture. Cela dit, il semble y avoir un pipeline intéressant d’opportunités idiosyncratiques.
Equity Long/Short – Neutre
. Nous continuons à privilégier les gérants low-net et market neutral en raison de valorisations qui restent élevées après une hausse phénoménale en 2023.
. Après avoir largement bénéficié du Beta en 2023, la sélection de titres devrait reprendre le dessus car nous nous attendons à des poches de faiblesse, même en l’absence d’une période de récession complète ou d’un retournement du marché.
. Nous constatons déjà que la dispersion se reprend après un premier semestre marqué par l’hégémonie d’une poignée de noms et un thème prépondérant, celui de l’intelligence artificielle.
Marouane Daho
Iteram Capital
Marouane est analyste/gérant chez Iteram Capital et membre du comité d’investissement. Ses principales responsabilités consistent en la recherche de gérants et la gestion de portefeuilles de hedge funds. Avant de rejoindre Iteram, il était en charge des hedge funds et des investissements sur les marchés privés au sein d’un single-family office à Genève. Il a débuté sa carrière chez Lyxor Asset Management à Paris en tant qu’analyste hedge funds. Marouane est diplômé de l’école de commerce NEOMA avec un MSc en finance.
Les gouvernements du monde entier seront obligés d’augmenter les émissions d’obligations d’État pour payer les déficits budgétaires galopants, dus en grande partie aux politiques menées durant l’ère Covid. Une grande partie de l’endettement du secteur privé a été transférée vers le bilan de l’État, et le collecteur de dettes frappe maintenant à la porte.
Les rendements vont devoir augmenter de manière substantielle pour attirer les investisseurs vers une offre assez prolifique. Les investisseurs en obligations d’État américaines, par exemple, ne pourront plus éviter la surabondance de nouvelles émissions sur ce marché en se tournant vers le marché des obligations gilts, dans la mesure où le Royaume-Uni émet également un volume croissant de nouvelles dettes afin de financer ses dépenses.
Les rendements doivent augmenter pour attirer les acheteurs
Le déficit américain devrait se situer en 2023 autour de 6% du PIB, tandis que le déficit britannique dépassera probablement 5%. Dans ces deux pays, le ratio de la dette publique totale par rapport au PIB est déjà proche ou égal à 100% et pourrait facilement atteindre des seuils plus élevés. En Italie, pays traditionnellement dépensier, ce ratio est déjà supérieur à 120%.
Ce phénomène survient à un moment où les principaux acheteurs d’obligations – les banques centrales mondiales – se retirent, car bon nombre d’entre elles sont déjà en plein resserrement de leur politique monétaire. Plus récemment, la Banque du Japon a également entrepris de renoncer à la gestion de la courbe des taux, dernier programme digne de ce nom en matière d’assouplissement quantitatif.
Les États-Unis sont aussi en train de réorienter la répartition de leurs nouvelles émissions d’obligations à court terme vers des obligations à plus long terme, à mesure que les titres de dette émis après le règlement du différend sur le plafond de la dette arriveront à échéance en début d’année. Les émissions de coupons devraient représenter environ 39% de l’offre nette d’obligations d’État cette année, et pourraient atteindre environ 86% en 2024. La courbe des taux restant très inversée, les rendements à plus long terme devront augmenter de manière significative pour inciter les investisseurs à renoncer aux taux à court terme attractifs.
Hausse des coûts de financement pour les entreprises
En raison de cette dynamique, une grande part des activités pourrait se déplacer vers la partie longue des courbes de rendement. Contrairement à 2022, où les rendements à échéances plus courtes étaient plus volatils en raison la forte inversion des courbes. Le rendement des obligations d’État américaines à deux ans a augmenté de 370 points de base l’année dernière, tandis que celui des obligations d’État à 30 ans n’a augmenté « que » de 207 points de base. Les rendements des emprunts du gouvernement allemand ont suivi une évolution similaire, le rendement à deux ans augmentant d’environ 335 points de base – à partir d’un territoire profondément négatif à fin 2021 – tandis que le rendement du Bund à 30 ans n’a augmenté que de 62 points de base.
Cela devrait entraîner une « torsion » des courbes de rendement, avec une augmentation probable des taux à long terme et une pentification des courbes. En 2011, l' »opération Twist » de la Réserve fédérale visait délibérément à faire baisser les rendements à long terme en vendant des obligations d’État à court terme et en achetant des titres à plus long terme. Aujourd’hui, nous pourrions entrer dans une phase où les mesures des banques centrales n’auront que peu d’impact sur les taux à long terme en raison des distorsions provoquées par l’afflux d’offres.
Il est un point particulièrement préoccupant pour l’économie. Une forte augmentation des émissions d’obligations d’État de haute qualité pourrait également évincer de nombreux autres emprunteurs, ou du moins faire augmenter les taux de financement des entreprises qui doivent se refinancer. Cela augmenterait le coût de financement et réduirait la probabilité qu’elles investissent dans des projets d’investissement ou dans le recrutement de nouveaux employés. L’économie mondiale s’en verrait privée d’une source importante de soutien au moment où elle en a le plus besoin. Il ne faut pas oublier que les rendements des emprunts à long terme servent de taux d’actualisation à bien d’autres égards, de sorte que ce revirement pourrait avoir des conséquences considérables.
Arif Husain
T. Rowe Price
Arif Husain est responsable de la division Fixed Income International et Chief Investment Officer du pôle Fixed Income. Il est co-gérant des stratégies obligataires internationales et gérant du fonds Global Aggregate Bond. Il a rejoint la société en 2014. Il a démarré sa carrière à Greenwich Natwest avant de rejoindre Bank of America, puis Alliance Bernstein où il a dirigé les équipes de gestion de portefeuilles britanniques et européens. Il est titulaire d’un diplôme en banque et finance internationale de la City University Business School.
L’Institut Supérieur de Formation Bancaire et la HEG-Genève ont signé un partenariat stratégique portant sur la mise en place d’un programme de formation complet destiné aux banques et aux sociétés de gestion de la place financière romande. Andrea Baranzini, directeur de la HEG-Genève, et Mathias Baitan, directeur général de l’ISFB, en sont les initiateurs. Son premier module, le CAS – pour Certificate of Advanced Studies – en Management des Opérations dans les services financiers, débute en mars prochain.
Andrea Baranzini, directeur de la HEG-Genève, et Mathias Baitan, directeur général de l’ISFB.
Acteur incontournable dans le management appliqué, grâce notamment à son Bachelor HES Orientation Banque & Finance, la Haute Ecole de Gestion de Genève s’est donc associée à l’Institut Supérieur de Formation Bancaire, le centre de compétences pour les banques et les sociétés de gestion de Suisse romande. Au travers de ce partenariat, la volonté des deux institutions est de proposer un portefeuille de programmes de haut niveau, composé de 4 CAS et 2 DAS, alignés pour répondre aux exigences actuelles et anticiper les évolutions futures de la place financière.
« Nos programmes ciblent les professionnels qui évoluent dans les banques, ou les sociétés de gestion, et aspirent à développer leurs compétences et responsabilités, tant sur le plan vertical qu’horizontal, précise Frédéric Ruiz, de l’ISFB. Chacun des CAS proposés explore un domaine spécifique du secteur bancaire. L’organisation interne est couverte par le CAS en Management des opérations dans les services financiers, la gestion stratégique des ressources par le CAS en Management stratégique dans les services financiers, les relations externes par le CAS en Marketing et communication dans les services financier) et le produit financier en lui-même par le CAS en Financements et Investissements. »
Le premier de ces programmes, le CAS en Management des Opérations dans les services financiers débute en mars prochain. D’une durée de 12 jours de cours en présentiel enrichis par un travail personnel approfondi, il offre une immersion dans le management et l’organisation interne des institutions financières. Il couvre une gamme étendue de thématiques, incluant la gestion des risques, l’efficience opérationnelle, l’intégration de technologies avancées et les enjeux stratégiques.
Ce CAS a l’avantage d’aborder des sujets fondamentaux tout en incluant des thèmes innovants et actuels. Il en va ainsi des technologies émergentes comme la blockchain et l’intelligence artificielle, ou d’aspects stratégiques tels que l’analyse de décisions numériques et l’innovation. Le programme couvre également des sujets spécifiques aux opérations bancaires, comme l’externalisation et la sécurité de l’information, permettant ainsi une perspective holistique et contemporaine des défis et opportunités qui se présentent actuellement dans le secteur des services financiers.
L’enseignement est dispensé par des experts de terrain, en activité et avec un degré de seniorité élevé dans leur domaine de spécialisation. Cette approche assure à chaque cours non seulement une dimension théorique mais aussi une surface directement applicable dans un contexte professionnel. De la sorte, les participants vont pouvoir bénéficier de perspectives concrètes et d’outils pratiques avec lesquels ils pourront répondre aux défis actuels du secteur bancaire. Ce programme est complémentaire à l’offre de formation continue de l’ISFB, et vise plutôt des professionnels qualifiés visant des fonctions d’encadrement. « Il se distingue également par une charge de travail personnelle plus conséquente que la formation continue courte proposée au sein de notre Institut, ajoute Frédéric Ruiz, co-directeur du programme CAS/DAS. Cette formation est un excellent complément pour les titulaires du Certificat ISFB Private Banking ou du Certificat ISFB Retail & Corporate Banking ».
Pour François Duc, de la HEG-Genève, un élément clé de ces formations réside dans la mise en valeur de l’interaction entre participants et intervenants, mais également dans la diversité des profils professionnels des participants. « L’alternance des lieux de formation enrichit l’expérience d’apprentissage et offre notamment une immersion dans les écosystèmes de la HEG-Genève et de l’ISFB, souligne François Duc. Mais par-dessus tout, ce programme tire sa force de l’alliage que nous avons su créer entre la HEG-Genève, avec son excellence académique et sa capacité d’innovation, et l’ISFB, avec son ancrage fort dans les formations bancaires et la puissance de son réseau en Suisse romande. »
Pour plus d’informations.
CAS Management des opérations dans les services financiers | ISFB
Patrick Müller
Zwei Wealth
« Élargir le cadre, aller bien au-delà de l’habituel portefeuille Balanced »
Daniel Steck
Banque Piguet Galland
Quand Donald Trump siffle la fin de la récréation
Patrick Müller
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« Élargir le cadre, aller bien au-delà de l’habituel portefeuille Balanced »
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