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Thomas Tietz
Corum
« Nous participons activement à la vague de consolidation dans le secteur des GFI »
En mai, l’indice Nikkei a squatté la Une des journaux lorsqu’il est parvenu à son plus haut niveau depuis 33 ans. Les observateurs du marché ont avancé toute une série d’arguments pour expliquer cette hausse imposante. Gregor Trachsel avance ici les siens.
Dans les portefeuilles, la sous-pondération des investisseurs mondiaux au Japon reste énorme. Pourtant, les arguments en faveur d’une augmentation de cette exposition sont nombreux. La rentabilité des entreprises s’est régulièrement améliorée et les bilans des entreprises sont extrêmement solides. De plus, il existe de plus en plus de mesures favorables aux actionnaires, comme l’augmentation des dividendes et les rachats d’actions, ce qui est encore relativement nouveau au Japon. Pour finir, le gouvernement japonais tente d’inciter les citoyens à investir dans des actions avec des plans d’épargne fiscalement avantageux.
Quoi que l’avenir réserve, les actions « value » japonaises demeurent toujours bon marché et se montrent donc très attrayantes. Nous attribuons les fortes décotes du moment à trois facteurs structurels. D’abord, les pratiques commerciales japonaises reposent traditionnellement sur un modèle holistique de parties prenantes, qui prend en compte les perspectives des employés, des clients, des partenaires commerciaux et de la société dans son ensemble. Les investisseurs occidentaux, quant à eux, placent généralement leurs intérêts d’actionnaires au premier plan.
Deuxièmement, il est toujours plus difficile d’obtenir des informations de première main au Japon par rapport à ce qui se pratique dans le reste du monde. Les autorités de surveillance et les bourses mettent pourtant la pression sur les entreprises pour qu’elles renforcent la qualité des relations investisseurs. Ce décalage représente un obstacle majeur pour les investisseurs étrangers au cas où utilisent les mêmes formulaires que sur leurs marchés nationaux. De plus, les analyses de marché des courtiers japonais ne sont pas aussi complètes que pour d’autres marchés développés : La raison en est que Japon est resté trop longtemps, plusieurs décennies durant, une zone d’investissement assez impopulaire. Ce manque de profondeur et d’étendue de l’analyse conduit à une formation inefficace des cours, en particulier sur le segment des Small & Mid Caps.
Troisièmement, de nombreux investisseurs occidentaux hésitent à acheter des actions japonaises pour des raisons périphériques. Les évolutions démographiques ont l’air défavorables. Les entreprises passent pour plutôt ennuyeuses avec des marges bénéficiaires et des perspectives de croissance modérées. La dépréciation du yen inquiète les investisseurs sensibles aux devises étrangères. Enfin, les inconvénients en termes d’accessibilité et de communication, le problème du décalage horaire pour les traders dans les métropoles financières occidentales et la barrière linguistique en dissuadent plus d’un.
Malgré l’actuelle tendance à la hausse des actions japonaises, le proverbial « Wall of Worry » paraît donc toujours aussi abrupt et piégeux aux yeux des investisseurs mondiaux. Certains de ces obstacles et inquiétudes s’atténueront lentement mais sûrement avec le temps, à mesure que les entreprises pourront s’appuyer sur leurs récents succès en termes d’améliorations fondamentales de la gouvernance d’entreprise.
Gregor Trachsel
SG Value Partners
Gregor Trachsel est Chief Investment Officer de SG Value Partners à Zurich. Avec son équipe, il gère depuis plus de 20 ans des mandats d’actions globales Deep Value et des fonds de placement avec un horizon de placement à long terme. Depuis 2020, il privilégie la voie de l’indépendance avec SG Value Partners. Auparavant, il a travaillé sur la même stratégie pour M.M. Warburg (Switzerland) et Credit Suisse Asset Management à Zurich.
Le premier semestre 2023 a été surprenant par la vigueur du rebond sur les actifs à risque après un contexte plus qu’incertain au sortir d’une année 2022 turbulente. Les actions ont globalement affiché des performances remarquables alors que le crédit ne connait pas encore de réel trouble grâce à la résilience inattendue des économies occidentales. Néanmoins, une grande partie de cet engouement a été concentré sur quelques sociétés de technologie du fait des nouvelles perspectives de croissance suggérées par l’essor de l’intelligence artificielle. Ces conditions ont été plutôt défavorables à une grande partie des stratégies alternatives décorrélées qui n’ont pas anticipé ce brusque regain de confiance.
RV Arbitrage/Multi-Strategy – Positif
Commodities – Positif
Global Macro – Positif
Fixed Income/Credit Arbitrage – Positif
CTA/Managed Futures – Négatif
Event Driven – Neutre
Equity Long/Short – Neutre
Marouane Daho
Iteram Capital
Marouane est analyste/gérant chez Iteram Capital et membre du comité d’investissement. Ses principales responsabilités consistent en la recherche de gérants et la gestion de portefeuilles de hedge funds. Avant de rejoindre Iteram, il était en charge des hedge funds et des investissements sur les marchés privés au sein d’un single-family office à Genève. Il a débuté sa carrière chez Lyxor Asset Management à Paris en tant qu’analyste hedge funds. Marouane est diplômé de l’école de commerce NEOMA avec un MSc en finance.
La fintech KeeSystem, vient de sortir la dernière version de KeeSense, son logiciel de gestion de portefeuille. Lancé voilà quinze ans, le PMS en est désormais à sa septième évolution, avec l’accent mis cette fois sur le design, l’ergonomie et l’efficacité.
Pour mettre au point cette nouvelle version de KeeSense, sur quels objectifs vous êtes-vous concentrés ?
Dans le secteur de la tech, il faut sans cesse innover pour répondre aux besoins des utilisateurs et à la façon dont ils se renouvellent. Avec KeeSense, depuis quinze ans que le logiciel existe, nous avons toujours cherché à simplifier le quotidien des gérants indépendants. Aujourd’hui, la dernière version s’inscrit toujours dans cette logique, et elle prend en compte également les nouvelles exigences auxquelles sont tenus les GFI depuis la mise en application des nouvelles réglementations en début d’année.
Plus concrètement, nous avons vraiment mis l’accent sur le design, l’esthétique et l’ergonomie. Nous nous sommes par exemple beaucoup inspiré des sciences cognitives pour présenter des information complexes de la manière la plus simple, la plus abordable possible. Un pms, c’est compliqué ; la compliance, c’est compliqué ; la gestion de fortune dans son ensemble, c’est compliqué ! Pour les GFI, les process sont assez lourds. Avec KeeSense 7.0, nous avons donc voulu développer des solutions rapides, efficaces, simples, intuitives. Nous nous sommes vraiment concentrés là-dessus.
A notre manière, nous essayé de redéfinir les frontières du wealth management. L’interface a été pensée pour engager l’utilisateur. Nous avons créé par exemple une fonctionnalité, « Snapshot », afin que les GFI aient une une vision complète sur la gestion de leur portefeuille et que les processus décisionnels soient plus fluides.
Combien de temps avez-vous mis pour développer cette septième version de KeeSystem ?
Il nous a fallu un plus de neuf mois, avec une phase de recherche et, bien évidemment, une phase de test avec nos utilisateurs. Nous avons mis en place par exemple des outils de Eye Tracking pour bien comprendre où les regards se portent, avec parfois des résultats assez surprenants. Editer un logiciel comme le nôtre, mettre la bonne info au bon endroit, c’est quasiment un travail d’architecte. Il faut être à la fois très créatif très précis. Très créatif quand il faut réfléchir aux différentes façons d’utiliser les nouvelles technologies pour faciliter le quotidien des gérants. Très précis quand il s’agit de conceptualiser des tableaux de bord dynamiques qui garantissent des flux d’informations constant et fiable, en connexion avec de multiples banques dépositaires. La v.7 de KeeSense est plus qu’une mise à jour. Elle a été pensée dès le départ pour optimiser chaque aspect des opérations courantes, depuis la consolidation jusqu’au reporting.
Quels enseignements avez-vous tirés de la phase de test ?
Elles nous ont surtout permis de valider les idées que nous avions définies en amont, et d’assurer ensuite différents réglages selon les retours obtenus. Ces tests grandeur-nature sont forcément très importants. Nous avons aujourd’hui un peu plus de 300 utilisateurs. 70% d’entre eux utilisent KeeSense au moins quatre heures par jour ! Il était impératif qu’ils puissent nous faire part de leurs réactions. Nous ne pouvons fonctionner qu’en plaçant le client au centre de nos équations.
Par ailleurs, le secteur de la gestion de fortune s’apparente pour moi à l’univers du luxe. Dans le monde du luxe, il est impensable de présenter sur le marché une voiture, une montre ou un meuble qui présente un quelconque défaut aussi anodin soit-il. Nous avons cette même rigueur, ce même souci lorsque nous éditons nos logiciels. Nous sommes très stricts sur la qualité du produit final.
Pierre-Alexandre Rousselot
KeeSystem
Associé fondateur de KeeSystem, Pierre-Alexandre Rousselot en assume les fonctions de directeur général, plus particulièrement responsable de la stratégie globale et du développement commercial. Après des études en informatique, il s’est spécialisé dans le développement de logiciels appliqués à la gestion d’actifs. C’est ainsi qu’il a pu créer KeeSystem avec Frédéric Gérault et développer KeeSense, solution globale qui permet aux gérants de fortune, aux family offices et aux banques privées de gérer l’ensemble des fonctions stratégiques d’une société de gestion. KeeSystem est aujourd’hui présente à Genève, à Monaco et au Luxembourg.
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Malmenées ces deux dernières années, les petites et moyennes capitalisations européennes semblent enfin retrouver des couleurs. Servies par des valorisations très basses, ces valeurs devraient pouvoir à nouveau profiter des spécificités qui font leur force.
Quels sentiments vous inspirent les valorisations actuelles des Small & Mid Caps européennes ?
D’abord, elles sont très basses et, ensuite, elles proposent aujourd’hui d’excellents points d’entrée. Entre décembre 2021 et fin juin 2023, elles ont perdu 22 % par rapport au Large Caps. Les conséquences de la guerre en Ukraine ont bien évidemment pesé sur elles. Les Small & Mid Caps ont par nature une orientation plus domestique que les Large Caps. Le chiffre d’affaires qu’elles réalisent en Europe est de l’ordre de 60%, contre 40% pour les Large Caps. Les investisseurs ont donc été particulièrement sensibles à l’accroissement des risques géopolitiques en zone euro. La dégradation des Small & Mid Caps ces deux dernières années est du même ordre qu’au moment de la crise financière. Elles avaient alors sous-performé les Large Caps de 24% entre fin 2007 et fin 2008.
Certains secteurs ont-ils échappé à la récente correction ?
Dans l’ensemble, non. Certaines capitalisations ont été plus impactées. Les Small Caps, qui se situent sous le milliard d’euros en termes de capitalisation boursière, ont souffert du « flight to liquidity » qui a suivi le crash de la Silicon Bank Valley en début d’année. Les investisseurs ont préféré éviter pour un temps les titres dont le volume traité journalier est faible. La barre d’un million d’euros est le plus souvent le seuil minimal que se fixent les investisseurs All Caps.
Le deuxième semestre 2023 vous paraît-il plus favorable aux Small & Mid Caps européennes ?
Oui, le mouvement semble s’être engagé en juillet. Nous avions déjà vu une amorce de reprise en début d’année mais elle a vite été douchée par la crise de liquidité due à la chute de SVB. En janvier, les Small & Mid avaient surperformé les Large de 7%. Le point d’inflexion semble avoir été franchi et le rebond devrait se poursuivre alors que les valorisations restent encore très basses, comme en témoigne le price-to-book, où les Small & Mids se négocient avec une décote de 20%.
Si les MidCaps ont commencé à rebondir, les Small Caps restent encore délaissées et affichent toujours des valorisations très décotées. Au premier semestre, beaucoup de retraits ont été effectués dans cette catégorie et les flux sont en train de se rééquilibrer.
Ce qui plaide également pour le rétablissement des Small & Mid Caps en Europe, c’est la volonté des gérants All-Caps de revenir sur des dossiers qui sont plus limités en taille, mais qui ont l’avantage de générer de l’alpha dans les phases de reprise de marchés. Dans un contexte international, il faut souligner également que Small & Mid Caps européennes se traitent à une forte décote comparée à leurs homologues américaines. Cette décote, en price-to-book value est de l’ordre de près de 40%, soit plus du double de leur décote habituelle !
Par quelles tendances les Small & Mid caps peuvent- elles aussi se laisser porter aujourd’hui ?
Avant même d’en venir aux tendances, autant rappeler que les Small & Mid Caps présentent plusieurs aspects structurellement attractifs : leur exposition domestique, leur pouvoir de fixation des prix et leur rythme de croissance. A cela s’ajoute le faible suivi qui permet de jouer des inefficiences de marché pour générer de l’alpha.
Pour ce qui est des tendances, il est vrai que les Small & Mid Caps profitent de l’importance grandissante que prennent les thématiques dans les stratégies d’investissement. Pour les gérants qui souhaitent exploiter un thème en particulier – hydrogène, captage du carbone, digital … – les Small & Mids offrent des pistes intéressantes car elles contiennent de nombreux « pure players ».
A terme, il va enfin falloir prendre en compte leur dimension ESG. Nous trouvons beaucoup de ces valeurs appelées ESG-Improvers dans les rangs des Small & Mids. Ce sont des entreprises qui ont un impact positif, mais manquent de ressources pour structurer leur communication ESG, à l’inverse des Large Caps. Sous l’effet des évolutions règlementaires, cette communication s’améliorera fortement dans les années à venir, ce qui devrait entrainer le relèvement de certaines recommandations et donc attirer plus d’investisseurs ESG sur la catégorie.
Kathleen Gailliot
Kepler Cheuvreux
Kathleen Gailliot dirige la recherche sur les petites et moyennes capitalisations européennes chez Kepler Cheuvreux. L’univers SMID englobe environ 700 valeurs, ayant une capitalisation boursière inférieure à 5 milliards d’euros. Elle est responsable également de la « SMID Selected List » européenne et d’autres rapports thématiques. Avant de rejoindre Kepler Cheuvreux en 2018, elle a travaillé chez Natixis pendant huit ans. Elle a débuté en tant qu’analyste Auto puis a couvert les SMID françaises, actives principalement dans les biens d’équipement et les services aux entreprises. Kathleen est diplômée de Grenoble Ecole de Management et de l’Aston Business School.
Basé à Zurich, Energy Infrastructure Partners s’est engagé dans la création d’une joint-venture suisse avec Electra, le leader des infrastructures d’e-mobilité. Pour le compte de fonds de pension suisses, EIP gérera une participation de 49,9 % dans cette joint-venture dont le capital initial pourra atteindre 200 millions d’euros. Peter Schümers nous la présente plus en détail.
En quoi consiste ce partenariat avec Electra ?
Accélérer la transition vers la mobilité électrique est une priorité en Suisse. Compte tenu du succès rapide d’Electra sur le marché français et de sa forte croissance sur les marchés internationaux stratégiques, EIP est heureux d’apporter le savoir-faire et les capitaux suisses pour stimuler la croissance de l’entreprise. EIP gérera une participation de 49,9 % dans une joint-venture à long terme basée en Suisse.
A quoi serviront les 200 millions d’euros que vous avez prévu d’investir par le biais de ce partenariat ?
La mission de la joint-venture est d’étendre la base installée de bornes de recharge rapide sur les marchés suisse et autrichien. Nous allons installer 200 stations de recharge rapide au cours des trois prochaines années. Au-delà des sites déjà sécurisés en Suisse, principalement à Genève et à Lausanne, Electra dispose d’un vaste pipeline de sites attractifs dans les centres urbains et périurbains de toute la Suisse. La joint-venture a pour objectif d’installer 100 stations de recharge rapide dans chaque pays d’ici 2026.
Où en est la Suisse sur ce marché des véhicules électriques ?
La Suisse est déjà devenue un terrain d’essai pour l’industrie des véhicules électriques, avec de nouvelles immatriculations de véhicules en 2023, 20% plus élevées que celles de ses voisins comme la France et l’Allemagne, selon les données de l’Association des constructeurs européens d’automobiles. Grâce à un ensemble de mesures appelé « feuille de route pour la mobilité électrique », le gouvernement suisse soutient les efforts visant à presque tripler le parc de bornes de recharge du pays et à porter la part des véhicules électriques à 50 % de l’ensemble des nouvelles immatriculations d’ici 2025.
Quel est aujourd’hui le périmètre d’activité de EIP ? Quels types d’opérations ciblez-vous plus particulièrement ?
Nous sommes des investisseurs spécialisés dans les actifs énergétiques. Notre focalisation exclusive sur les infrastructures énergétiques nous garantit l’accès à des informations et à des opportunités d’investissement de premier ordre sur le marché de l’énergie. Nous disposons d’une expertise sectorielle, d’un réseau industriel étendu et d’une longue expérience en matière de transactions et de gestion des investissements. Nous sommes ainsi en mesure d’identifier, de sélectionner, de structurer et de gérer des investissements appropriés pour nos clients. Notre stratégie et notre horizon d’investissement s’alignent sur la durée de vie des actifs sous-jacents et génèrent des flux de trésorerie visibles. Avec plus de 5 milliards de francs d’actifs sous gestion, EIP tire parti d’un très large réseau dans ce secteur, de sa vaste expérience dans les transactions internationales et de partenariats étroits avec l’industrie. La base d’investisseurs d’EIP comprend des fonds de pension, des compagnies d’assurance et de grands family offices, qui sont de plus en plus intéressés à contribuer à la sécurité de l’approvisionnement énergétique comme moyen de créer des développements économiques, écologiques et sociaux positifs.
Peter Schümers
Energy Infrastructure Partners
Peter Schümers est associé chez Energy Infrastructure Partners (EIP) et travaille depuis 17 ans dans le domaine des infrastructures énergétiques, en se concentrant dès le début sur le secteur des énergies renouvelables et sur les actifs critiques pour l’approvisionnement. Il a rejoint EIP peu après sa création et a été responsable d’un certain nombre de transactions importantes, dont l’acquisition d’une participation dans Repsol Renovables, la division énergies renouvelables du groupe pétrolier et gazier espagnol Repsol. Peter Schümers est également administrateur de plusieurs sociétés de portefeuille d’EIP en Suisse et à l’étranger. Avant de rejoindre EIP, il a travaillé à Londres et a conseillé des clients dans le cadre de nombreuses transactions M&A liées au secteur des infrastructures.
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